Rencontre live avec Romain Renard en marge du FIBD, le 19 mars 2022.
- Les fins sont souvent tristes, c’est un truc d’écrivain…
- Les débuts sont toujours plus excitants…
J'ai toujours été attiré par tout ce qui parlait de révolte contre l'autorité. Celui qui se réconcilie avec l'autorité se met à en faire partie. J'aimais les idées qui parlent de détruire ou renverser l'ordre établi.
Prends bien soin de tes rêves (..) parce ce qu'ils ne s'exaucent qu'une fois. Après, c'est trop tard. C'est le tour d'un autre.
Tant qu'il y aura des êtres humains, les chansons, la poésie pourront se perpétrer.
Je me vois comme une étoile filante. Je vais … Boom ! Monter en flèche au plus haut des cieux et exploser. Tout le monde fera, AAAH … Regardez !!! Et tout sera terminé, je serai parti.
Il observait la marche des insectes, les légions travailleuses, l'ivresse de l'abnégation continue. Il se faisait le témoin discret et bienveillant d'une symphonie modale et répétitive où les cycles des saisons se déguisaient en hasard pour mieux masquer une maîtrise parfaite de la plus complexe des partitions.
La répression de l'énergie sexuelle a toujours constitué le meilleur conrôle des systèmes totalitaires.
Un soir, son père lui avait dit « Dans les moments merdiques, on a toujours besoin d'une cigarette... Dans des moments merdiques comme dans les bons, quand on veut suspendre dans nos volutes un bon souvenir. Alors, à quoi bon fumer si ça nous sert dans les deux sens ? ».
Puisque nous existons tant que nous sommes racontés... tant qu'il y aura des vivants pour se souvenir de nous.
Dans mes livres, les deux émotions dominantes sont la peur et le désir : ce sont deux choses qui se répondent quotidiennement dans mes histoires. La peur est aussi présente quand on tombe amoureux, on peut avoir peur de perdre ce bonheur, et cette crainte amène d’autres sentiments, la jalousie par exemple.
Melvil : L’Histoire de Ruth Jacob" de Romain Renard