Roman Surzhenko

L’apprentissage



Après un premier tome qui prenait le temps de poser le contexte mais laissait Durango un peu en retrait, les choses se précisent avec ce second opus… Durango se rapproche du devant de la scène, se mêlant de ce qui ne le regarde pas nécessairement alors que les instigateurs du chaos qui s’installe peu à peu dans la région font tomber les masques…



Au fil des pages, son caractère semble s’affirmer pour se conformer peu à peu à l’image qu’on a de lui, après près de dix-huit tomes de la série principale…



Le scénario d’Yves Swolf est porté avec une redoutable efficacité par le trait réaliste et le découpage très cinématographique de Roman Surzhenko ainsi que par la colorisation subtile de Jackie De Gennaro. Nous ne sommes qu’à un tome de la conclusion de cette trilogie et le final s’annonce d’ores et déjà explosif…
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« Thorgal, la jeunesse, tome 4, Berserkers » est une belle aventure nordique dans laquelle le héros qui n'a pas ici un rôle de premier plan parvient à s'illustrer suffisamment par son intelligence, sa ruse et son courage.



L'histoire, mêlant manœuvre politique pour le pouvoir et péripéties typiques : tempêtes, batailles, vols, trésors emporte le lecteur, également charmé par le style sophistiqué et coloré de Surzhenko.



Une BD classique mais très agréable.
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Au Texas, la tension est à son comble entre trois grosses familles d'éleveurs de la région de Gutrie. John Lane, jeune vagabond embauché par Warren, va être le témoin de cette surenchère violente exacerbée par un mystérieux commanditaire.



Ce deuxième tome fait donc grimper la tension et le nombre de morts des trois familles. Ils sont tous manipulés mais entraînés par de vieilles rancœurs ils laissent plus facilement parler la poudre que la raison.

Un western sympathique dans une ambiance assez classique.

John Lane, qui deviendra Durango, est assez effacé. Il n'a pas pour le moment un rôle prépondérant et l'on n'en sait pas plus sur sa vie passée.

Durango reste un western très classique à la base (genre années 70 western spaghetti avec des héros taiseux et crasseux), la jeunesse qui nous est proposée l'est tout autant : un jeune vagabond croise la route d'un tueur qui laisse des cadavres dérriere lui. Témoin des meurtres, ii se fait engager par le patron du plus grand ranch de la région et rencontre ses filles : l'une prête à tout pour partir à la ville loin de la poussière et des cow boys, l'autre plus impliquée dans les activités de son père, en dépit de celui ci. Les dissensions entre les voisins, éleveurs blancs et métis sont attisés par un tiers que seul Durango a remarqué. Après avoir quasi éliminé la famille des Wesbury, métis indiens, en manipulant les Warren et les Belvins, il s'attaque à ceux ci. Suite à une rencontre entre l'ainée de son patron avec un avocat, le jeune homme découvre que le tueur est associé à l'avocat.

e trait fin et précis de Surzhenko va plutôt bien à ce prequel de Durango. L'intrigue est une invite à redécouvrir un personnage assez monolithique. Les autres personnages restent dans la caricature (les "méchants" éleveurs, l'avocat affairiste, les faibles femmes... Dans le style, c'est plutôt pas mal.

1886.

La tension devient de plus en plus palpable dans le nord du Texas. Trois familles de fermiers se côtoient mais ne s'apprécient guère, et pour cause, les Belvins sont d'anciens confédérés pur-jus.

Owen Warren est un ancien officier de l'Union, et si les deux patriarches semblent se respecter, de par leur ancienne carrière militaire,cela s'arrête bien là.

Quant au vieux Wesburry, son cheptel de moutons et sa famille métissée sont la cible de tous les cowboys de toute la région.

Tous les éléments sont donc présents pour que la situation prenne une tournure tragique d'un instant à l'autre.

Et dès que les premiers morts touchent à peine le sol, c'est l'embrasement général.

Mais qui est responsable de tout ça ?

Le jeune vagabond recueilli par les Warren aurait bien son idée sur la question...



Du bon vieux western pur-jus, avec les conflits entre éleveurs qui dégénèrent à la moindre occasion.

On n'a pas oublié les ingrédients classiques, l'antagonisme naturel entre nordistes et sudistes, tout en saupoudrant le tout avec la sempiternelle haine des indiens, commune à tous.

Tout se met naturellement en place, et il faudra attendre le prochain tome pour en savoir encore un peu plus...

"De feu et de sang" est un album de transition, dans la parfaite continuité de l'aventure précédente, qui offre un fond très classique mais efficace. Reste à attendre la conclusion qui s'annonce explosive.
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la guerre s, intensifi entre les éleveurs.les belvins attaque les indiens, pendant ce temps le futur Durango accompagne anna Warren la fille de son patron chez le notaire, qui veut acheté un terrain a son père.terrain apparemment sans valeur, Durango reconnaî dans l,asociai l, homme qui lui a tiré dessus.mais il pourra pas empêché l,assasima

de son patron.c est bien dessiné, il y a de l, action vivement la suite.👍

La guerre entre éleveurs est déclarée ! Les uns attaquent les autres. Dans chaque camp c'est un véritable carnage. Pendant ce temps-là, Anna Warren va à la rencontre de l'avocat qui s'est fraîchement installé en ville qui lui propose de racheter les terres de son père. Ce dernier est accompagné d'un associé qui rappelle à Durango un macabre souvenir… 

C'est le second tome de la trilogie consacrée à la jeunesse de Durango et il faut clairement l'avouer, c'est assez décevant. L'histoire est pas mal dans le style de la série d'origine mais ça pourrait être un tout autre personnage. Le jeune homme apparaît peu car il n'agit pas de façon significative sur le déroulement des événements et donc, ce n'est pas assez passionnant pour l'instant. Au vu du final, tout devrait s'accélérer dans la troisième partie. 

Club N°51 : BD non sélectionnée

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Nouvelle série déclinée en "La Jeunesse de "...



Pourquoi pas, Yves Swolfs toujours efficace sur les scenarii de western.



Cette BD donnera-t-elle envie de se plonger ou replonger dans la série mère ?



A vous de juger.



Aaricia

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Si on est content de retrouver notre mercenaire, c'est tout même très ronronnant pour ce qui est de l'histoire et très classique (trop ?) pour le dessin.



Pas désagréable donc mais sans surprise.



David

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Un troisième tome, Runa, qui introduit de nouveaux une histoire qui se déroulera sur deux volumes, comme la précédente concernant les sœurs Minkelsönn.

Ici, Thorgal est un brin plus vieux, probablement un adolescent assez avancé dans son âge, et Aaricia, en tant que fille du Jarl, voit sa main convoitée par toute sorte de prétendants qu'elle exècre. Nos deux jeunes gens, amoureux, devront pourtant faire face à un drame qui va toucher le village de plein fouet via le personnage d'une femme guerrière, il faut le dire, absolument fascinant autant esthétiquement que scénaristiquement.
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Suite et fin de l'aventure ayant trait aux sœurs Minkelsönn dans cet Œil d'Odin.

Cette série, plutôt récente, parvient sans peine à retrouver l'esthétique un peu "rétro" de la série mère Thorgal, avec ces couleurs passées, ces belles femmes et son trait appuyé.
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S’il y en a parmi nous qui pouvaient en douter, preuve est faite avec cet épisode de Thorgal que jeunesse ne rime pas toujours avec innocence.

Notre héros est élevé dans le monde des adultes, par des adultes, le tout placé sous l’influence des dieux, déesses, sorcières, esprits et autres jeunes filles en quête d’expériences…diverses.

Un épisode riche en rebondissements et qui offre quelques beaux moments. Le tout sur un rythme soutenu, au gré de planches au diapason du scénario.

Reste encore pour moi la frustration propre aux bandes dessinées, à savoir le plaisir éphémère de la lecture et la frustration de l’attente.

Affaire à suivre.

Bonne lecture.

Thorgal finira t-il par retrouver Aaricia ?

Si le lecteur n'a guère de doute quant à l'issue de cette aventure, reste à savoir comment les deux tourtereaux finiront par se retrouver et surtout échapper au terrible Harald.

Un tome sans grande surprise mais qui se lit avec plaisir.

Les nouveaux auteurs n'en finissent plus de disséminer ici et là des éléments de la culture viking, comme s'ils tenaient à démontrer leur savoir sur la question. C'est intéressant, certes, mais parfois, ces données se surajoutent à l'histoire, sans que cela soit vraiment lié au scénario, d'autant plus que ce dernier s'enlise dans des considérations un peu mièvres.

On perd ainsi la saveur de ce qui faisait un bon Thorgal.

J'ai bien aimé cet album qui, comme l'indique le titre, donne une part importante à Slive que l'on connaît déjà bien puisqu'elle est un des personnages principaux des tout premiers albums de Thorgal.

Découvrir l'origine de son attachement à son loup Sharn m' a bien plu.

D'ailleurs, cette thématique de l'amitié entre l'animal et son compagnon est bien présente dans cet album et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Slive et Sharn, Thorgal et Fural, et dans une moindre mesure, Ramaha la volva et sa bande de chats noirs.



Cet album a donc été plaisant à lire et la fin laisse présager bien des aventures futures... Car Thorgal doit à nouveau retrouver Aaricia, perdue en mer et Slive a une revanche à prendre.



Petit plus : J'adore la première page de couverture !

Aaricia est aux mains des Berserkers. Thorgal se lance à la poursuite de ses ravisseurs en embarquant sur le drakkar du valeureux Sigurd.



J'ai bien apprécié ce quatrième tome même si certains dialogues m'ont paru encore bien légers. Mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver notre héros préféré.

Cette aventure est à son image : audacieuse, généreuse et pleine de bonnes intentions. Les méchants sont punis, les affreux sont pris à leur propre piège, les plus faibles se révèlent.

On regretterait presque que tout se déroule aussi bien... Mais, bon, il fallait bien trouver un moyen pour justifier l'acceptation par Gandalf des épousailles futures.

Flashback sur la jeunesse de Durango.



Tomber sur un point d'eau au beau milieu de cette fournaise de Texas, nin loin de Guthrie, ressemble déjà à un petit miracle pour le jeune John Lane et sin cheval.

C'est à peine s'il se risque à espérer aussi pouvoir se mettre quelque chose sous la dent.

Mais très vite, ce petit moment idyllique est perturbé par des coups de feu.

John assiste alors à l'assassinat de trois hommes par ce qui semble être un professionnel.

Manque de chance, ce dernier détecte sa présence et se lance à sa poursuite.

Mais rusé, notre jeune ami parvient à lui échapper.

En retournant près des cadavres, il pense pouvoir remettre la main sur un cheval et aller jusque la ville.

Autant se rendre utile, il emmène avec lui le corps des trois victimes pour les amener au shérif.

Bientôt, les trois plus gros éleveurs dela région vont se suspecter les uns les autres.

Lequel a bien pu commanditer ces meurtres ?

En attendant, les corps s'amassent, et notre jeune John risque bien de devoir utiliser son vieux colt à d'autres fins que de tuer de pauvres lapins...



Très belle initiative que de retourner dans le passé de Durango.

Cela nous permet, enfin, de découvrir qui il était avant de devenir le justicier sans compromis que nous connaissons tous, et les raisons qui l'ont motivé à devenir ainsi.

Texas 1812 Un jeune vagabond assiste à l, assassina de trois cowboy, par un mystérieux tueur au quel il échappe par miracle.

il va trouvé du travail dans le plus grand ranch de la région, ou travaillé les trois cowboy assassiné.sans savoir qu'il va se retrouvé en pleine guerre entre éleveurs.

il va faire la connaissance d, Un ancien chasseur de primes, qui va lui apprendre à tiré.

et la légende de Durango va commencé.

les dessins sont super, une bonne plongé dans la jeunesse de Durango.👍

Souvent cité comme l'une des références en matière de western réaliste, "Durango" marche désormais sur les pas de "Blueberry" en détenant lui-aussi une série consacrée à sa "jeunesse". Un premier tome plus qu'abouti, où l'œuvre de Swolfs trouve un beau prolongement sous les traits de Roman Surzhenko.
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Peu habituée à lire du western, que ce soit en roman ou en BD, je me suis toutefois vite plongée dans l'histoire de la jeunesse de Durango, bien que je sois un peu moins sensible au graphisme propre à ce genre.

Quelques planches suffisent, donc, pour entrer dans l'histoire de notre jeune personnage principal. 1er tome de ce qui est annoncé comme une trilogie sur la quatrième de couverture, il permet d'introduire les différents personnages et familles ainsi que les prémices d'un conflit dont les enjeux seront j'imagine plus développés dans les tomes à venir. Le contrat est donc pour moi bien rempli puisque l'on termine notre lecture avec l'envie de découvrir la suite.

Je suis sortie de mes types de lectures habituelles avec cette BD et je ne le regrette pas du tout car j'ai passé un bon moment. Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour son envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique et me procurerai sans aucun doute la suite.

L’envie de découvrir une Bd western, m’a fait cocher la case pour la dernière masse critique. J’ai lu quelques Blueberry, mais je n’ai jamais lu Durango. Malgré tout, cela n’a gêné en rien la compréhension de ce premier tome de la trilogie sur sa jeunesse. Elle m’a plutôt donnée l’envie de connaître l’original.

Nous voici donc en 1886, la guerre de sécession est passée par là. La plaine est aux éleveurs, et la guerre est ouverte entre les blancs et les métis indiens qui cherchent à s’intégrer. Et si on peut dire le type d’élevage aussi, les bovins et les ovins. Chacun défend son territoire.

C’est donc dans ce contexte qu’un jeune homme sorti de nulle part, Durango, fait son apparition. Après être intervenu en ramenant des hommes abattus à leur patron, Durango est engagé par ce dernier.

On assiste à une manigance pour monter les uns contre les autres les éleveurs du coin. Pour l’instant Durango n’a pas un rôle important, c’est la mise en place des différents éleveurs qui a la primeur. On remarque quand même que le jeune homme observe beaucoup et est un fin tireur. Je suppose que par la suite c’est ce qui fera son succès.

Un scénario classique de western, un dessin fouillé et bien marqué, j’adore les chevaux, les paysages désertiques, les tons soleil d’une terre brûlée. Donc vous l’aurez compris j’ai apprécié ma lecture.

Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour cette belle découverte.