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Critiques de Ron Marz (70)
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Justice League Endless Winter

COMICS SCIENCE-FICTION.

Bon ben, il n'y a plus grand-chose à attendre du monde ultra formaté et ultra markétisé des comics mainstream. Il n'est reste pas moins que ce crossover hivernal est divertissant. Mais il est également très frustrant, car le droit de quota de fashbacks du récit du passé qui doit rejoindre le récit du présent est intéressant et pertinent. Or par comparaison le récit présent pétri d'une grosse fournée de gros clichés fait pâle figure...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Silver Surfer : Thanos Quest

Je souhaitais lire ce volume Epic Collection depuis un bout de temps car il constitue une sorte de prequel à la mini-série The Infinity Gauntlet.



On connait mieux l’adaptation ciné maintenant, avec Thanos qui s’est emparé des gemmes d’infinité. The Infinity Gauntlet conte l’opposition à Thanos de tout ce que l’univers comporte de super héros et autres êtres cosmiques.

Ici cette quête de Thanos s’inscrit au sein de la série consacrée au Surfeur d’Argent, personnage surpuissant mais extrêmement tourmenté, ancien héraut de Galactus. Un vrai héros romantique. Dès qu’il s’agit de Thanos, Jim Starlin n’est pas loin, et effectivement il est à la manœuvre sur le scénario.



Dès le début, on nous montre que le Surfeur a buté Thanos dont il ne reste qu’un squelette. Ok, c’est réglé. Il part dans le cosmos et se fait coincer dans une ville où il perd ses pouvoirs et où on ne rigole pas avec la loi ni avec l’administration. Voilà notre cher surpuissant obligé d’aller au pôle Emploi local pour tenter des tas de boulot pour lesquels il n’est pas taillé. Il finit SDF et il déprime. Jim Starlin adore mettre ses héros face à des difficultés « du quotidien » contre lesquels tous les pouvoirs cosmiques ne servent à rien.



Puis on insère les épisodes de Thanos Quest proprement dit, dans lesquels on voit Thanos s’emparer d’une gemme après l’autre, moins par la puissance (les porteurs des gemmes le valent bien sur ce plan) que par la ruse, la fourberie, la stratégie. Dans ces domaines il est inéluctable (clin d’œil).

Une fois équipé du Gant, invincible, il joue au chat et à la souris avec le Surfer. Ce dernier comprend vite qu’il ne peut rien tout seul et se lance dans une course pour alerter les héros de la Terre.



C’est du tout bon. Je ne connaissais du Surfer que les épisodes de sa naissance dans la série Fantastic Four et sa propre série de Stan Lee et John Buscema. Celle-ci est plus récente. Je la trouve un ton en dessous de la « Lee-Buscema » qui est un chef d’œuvre, mais le potentiel du personnage, sa puissance aussi bien que sa tendance à la détresse, est bien exploité.

Je lirai probablement la suite.

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Star Wars - Le Côté obscur, Tome 1 : Jango Fet..

Enième commencement d'une nouvelle série au sein de l'immense franchise Star Wars, récemment rachetée par Disney à son créateur George Lucas, ce tome 1 de la série du Côté Obscur s'intéresse à deux personnages annexes du point de vue des films : Jango Fett et Zam Wesell. Ces deux chasseurs de prime se cherchent et se trouvent sur le chemin l'un de l'autre.

Ron Marz nous offre là une histoire en deux parties pour exposer les contradictions du métier de chasseur de primes à l'heure où monte la Guerre des Clones (Clone Wars) en arrière-plan. Le dessin de Tom Fawler ne laissera pas une grande impression : là est toute la question, avec les comics estampillés Star Wars, demande-t-on surtout une bonne histoire ou une bonne bande dessinée ? Les deux seraient le mieux.

Paradoxalement, cette série sur Le Côté Obscur, qui doit mettre en scène les "plus grands méchants de la saga dans des aventures complètes", nous montre que ce "méchant" qu'est Jango Fett a une part très humaine dans la gestion de ses adversaires... Étrange donc comme traitement éditorial. Le tome suivant sur Dark Maul représentera sûrement bien mieux cette collection...
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Sojourn, Tome 1

"Sojourn" est une série de la maison d'édition CrossGen (abréviation pour CrossGeneration Comics). Fondée en 1998, elle avait la particularité d'occuper le créneau de la fantasy et de la SF. Plusieurs titres furent lancés (Meridian, Sigil, Sojourn, Scion, Mystic...) dont beaucoup partageaient un univers commun (celui du Sigil). Malheureusement, le succès n'arriva pas. La compagnie entreprit de se diversifier en publiant des comics en creator-owned (dont les droits appartiennent à leurs créateurs), et des séries non liées à l'univers du Sigil : "Route 666" (titre d'horreur), "Kiss Kiss Bang Bang" (espionnage), "Lady Death", "The Crossovers..." Finalement, la société dut se déclarer en cessation de paiement en 2004, laissant certains titres inachevés. En novembre 2004, Disney racheta les actifs spécifiquement liés à la production de comics fantasy, le fond de commerce principal de CrossGen. C'est leur passage chez CrossGen qui permit la découverte de Steve McNiven, devenu une star chez Marvel Comics, de Joshua Middleton, d'Andrea di Vito, ou l'explosion du talent de Jim Cheung. Certaines séries CrossGen ont été publiées en France, en kiosques ou en librairies, par Semic, dont "Sojourn" (à ma connaissance, deux tomes seulement)



Cette série constitue un récit de fantasy assez basique dans sa conception, son univers, ses personnages. Scénarisée par Ron Marz, elle est dessinée par Greg Lang. L'univers est celui de la terre de Quin, divisée en cinq provinces, habitées par cinq peuples. Il y a trois siècles le tyran Mordath, à la tête d'une armée de trolls à l'allure bien démoniaque, faillit conquérir l'ensemble des cinq provinces, mais il fut arrêté par le mystérieux Ayden, qui unit tous les peuples sous une même bannière et le tua, à l'aide d'une flèche magique. Il la brisa ensuite en cinq morceaux, qui furent répartis dans chaque province. Trois siècle plus tard : Mordath est ressuscité et marqué du Sigil, par une mystérieuse entité. Bien vite, il ravage l'ensemble des cinq provinces... L'histoire est celle d'Arwyn, qui entreprend de venger la mort de son mari et de sa fille, tués par les trolls de Mordath...



Le premier tome regroupe les trois premiers épisodes, ainsi qu'un préquel nous narrant l'ultime bataille qui vit la défaite de Mordath face à Ayden. Nous faisons ensuite la connaissance d'Arwyn (c'est-à-dire Claudia Schiffer + Red Sonja + Robin Hood) et découvrons comment elle perd sa famille, fonce tête baissée se venger de Mordath, se fait capturer et rencontre, au cachot, Gareth, qui va devenir son compagnon d'aventure (Gareth qui est le clone de Kurt Russel dans "New York 1997").



Comme je l'ai évoqué, l'ensemble ne brille pas par sa finesse, ni par la richesse de son univers. Néanmoins, le tandem Arwyn-Gareth fonctionne plutôt bien, et les dessins de Greg Lang, très mainstream, sont plutôt agréables et très lisibles, toujours focalisés, comme c'est le cas dans beaucoup de comics, sur les personnages. L'encrage de Drew Geraci est à la hauteur, de même que la colorisation de Caesar Rodriguez. Au final, ça ne laisse surement pas une impression impérissable et la pauvreté de l'univers est un sérieux handicap, à mon sens (évidemment cela dépend de ce que l'on attend d'un récit de fantasy) pour que la série se tienne sur la longueur (à voir comment cela évolue dans le deuxième tome). Pour autant, c'est dynamique et facile à lire...et puis ça change des encapés adeptes du masque et de l'identité secrète^^



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La Voie du Samouraï, Tome 1 : La lame et le v..

Histoire de samouraïs, de dieux, de fantômes, de sorcières, de possession démoniaque mais aussi d'amitié et de fraternité dans un japon médiéval plein de fureur, de violence et de magie. Le tout admirablement servi par une mise en page originale à l'italienne, alternant des morceaux de textes illustrés et des bandes dessinées dans un découpage très rythmé, souvent tout en silence. Le graphisme est sobre en général mais très détaillé quand il s'agit des armures japonaises et des scènes de bataille. Les couleurs sont ternes et sombres mais elles soulignent bien le drame et la noirceur des sentiments.



Un premier tome qui se laisse très facilement lire et donne vraiment envie de connaître la suite.
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Sojourn, Tome 2





Après avoir fait la connaissance d'Arwyn, de ses motivations et suivi comment elle rencontre Gareth (tome 1), nous enchaînons sur la découverte de la mystérieuse Neven, qui sauvent in extremis nos deux héros des griffes de Mordath à la fin du premier tome. Enfin quand je dis découverte c'est un bien grand mot car on apprend principalement qu'elle était présente lors de la résurrection de Mordath, y était opposé mais n'est pas intervenue. Comme elle ne cesse de le répéter à Arwyn son rôle est seulement d'orchestrer. On comprend qu'elle est parti prenante d'une espèce de grand plan cosmique dont on ne sait rien pour l'instant; C'est elle aussi qui révèle à Arwyn son rôle dans cette histoire, ainsi que la quête qu'elle devra accomplir pour y parvenir et, si vous avez suivi le tome 1, ce n'est vraiment pas compliqué à deviner...



Oui, c'est d'une simplicité enfantine mais les qualités et défauts du tome 1 se retrouvent dans le 2. Un poil déçu quand même de ne pas voir l'univers s'étoffer un peu. Par contre je suis fan de la nouvelle arme d'Arwyn, bien bourrine, offerte par Neven (là encore que du très prévisible). Bref, c'est pas du grand art mais ça reste idéal pour une petite lecture sans prise de tête...Dommage que deux tomes seulement aient été publiés. Mais qui sait, grâce aux miracles d'internet, peut-être trouverai-je le moyen de vous dire un petit mot de la suite.



PS : ce tome regroupe les épisodes 4, 5, 6, 7. La série complète en comporte 35.
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Star Wars - Les récits légendaires, tome 4 : Rébe..

Que ce soit Boba Fett, Leïa, Luke ou encore Dark Vador, les forces sont nombreuses dans chaque camp et une victoire un jour peut être suivie d'une défaite cinglante le lendemain...

Surtout si l'un des emblématiques et charismatiques leaders décide de gérer soi-même la situation...



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L'âme du samouraï, Tome 1 : Maîtres et esclaves

En mode épurage de ma PAL BD !



Acheté lors d'un groupage sur Priceminister et attiré par la couverture et le scénariste de Witchblade.



Par contre, pas du tout le même univers, il s'agit des samouraïs comme le titre l'indique donc très noir et très sanglant. Les graphismes sont purement issus des comics mais la coloration est assez bizarre pour certains comme si réalisée à l'ordinateur. Par ailleurs, je n'ai pas trouvé grand intérêt à l'histoire que j'ai abandonné assez rapidement, vu que comme d'habitude, je ne me souvenais pas du résumé.



En gros, un seigneur de guerre ratiboise le domaine d'un voisin à cause d'une querelle de gamins. Cela se solde par la destruction du domaine, l'enlèvement d'une belle jeune femme et un samouraï vivant laissé pour mort. Il est l'amant de la jeune femme, il va se faire ronin pour partir à sa recherche...



Comme vous l'aurez compris, cette histoire ne fait pas partie de celles que j'affectionne et je vais de ce pas changer d'univers. Je vous conseille néanmoins de lire ce comics pour vous en faire votre propre idée.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Batman Aliens, tome 1

Il s'agit d'une histoire complète parue initialement en 1997, sous la forme de 2 épisodes d'une quarantaine de pages chacun. Le scénario est de Ron Marz, les dessins et l'encrage de Bernie Wrightson, et les couleurs de Matt Hollingsworth.



Batman est en train de descendre en parachute en pleine jungle à la frontière du Mexique et du Guatemala, juste à coté d'une pyramide maya. Dans sa tête il précise qu'il est sur le point d'affronter une horreur qui dépasse en intensité ce qu'il a ressenti lors de la mort de ses parents. Alors qu'il s'est débarrassé de son parachute et qu'il patauge dans l'eau jusqu'à mi-cuisse, il se retrouve face Hyatt, une femme en tenue de commando militaire, et un crocodile pas content. Une fois cette escarmouche passée, il fait connaissance avec le reste du commando : Page, Gantry, Van Derpool et le capitaine Seeley (responsable de l'expédition). Il apparaît que ce commando de l'armée américaine effectue une mission clandestine pour inspecter un vaisseau spatial écrasé à coté de la pyramide. La mission de Batman est révélée plus tardivement. Bon gré, mal gré, ils vont devoir travailler ensemble pour explorer le vaisseau et découvrir ce qui a causé la mort douloureuse de l'équipage.



Pour les lecteurs les plus curieux, il existe une sorte de prologue officieux à cette histoire de 10 pages, également réalisé par Marz et Wrightson, réédité dans Aliens omnibus 5 (en anglais). Il raconte la fin de l'infestation du vaisseau et son crash sur Terre.



Après Enfer blanc (1988), c'est une nouvelle occasion pour Wrightson de revenir au personnage de Batman. La première impression est qu'i a disposé du temps nécessaire pour plus peaufiner ses dessins. En particulier son encrage est moins grossier, plus dans les détails, avec de très belles textures telles que les écailles des crocodiles, ou le feuillage de la végétation. La deuxième impression est que Wrightson a conservé la même apparence hiératique pour Batman : grande stature, oreilles de la cagoule très longue, grande cape, musculeux en particulier au niveau des biceps et des cuisses. Il en impose par sa simple présence. Grand spécialiste des monstres, Wrightson s'approprie la conception graphique des aliens avec un savoir faire consommé. La découverte de la créature qui s'agrippe au visage (facehugger) provoque un instant de dégoût avec ses pattes insectoïdes, et les apparitions des aliens sont très bien maîtrisées. Wrightson reproduit avec application les détails de leur anatomie, en les dosant en fonction de la situation (zones d'ombre plus ou moins étendues, détail de chaque module articulé de la queue, etc.). Il choisit des cadrages qui rendent compte du fait que dans un premier temps, Batman et les commandos n'ont pas la possibilité de distinguer toute la créature, ce qui renforce son mystère et sa force de terreur. Il n'y a que lors de leur dernière apparition que Wrightson donne une démarche étrange aux aliens qui évoquent alors trop fortement des tyrannosaures.



Au fil des planches, Wrightson s'économise sur les décors (scènes de discussion entre les personnages dépourvues de tout arrière plan) mais lorsqu'ils sont présents, ils sont de qualité, que ce soit les murs de la pyramide, ou la végétation de la jungle. Il offre en particulier au lecteur une magnifique double page avec des chutes souterraines. Pour cette histoire, il bénéficie d'un metteur en couleurs moins criard que sur "Enfer blanc", plus nuancé, mais avec une prédilection un peu envahissante pour le marron, l'acajou, l'auburn, le brou de noix, et autres rouge Bismarck. Wrightson s'en sort un peu moins bien quand il essaye de faire croire qu'un être humain peut résister lors d'un combat à main nue contre un alien. Au vu de la puissance et de la dangerosité de ces bestioles, le lecteur éprouve la sensation que tout individu enserré dans cette queue tranchante n'a aucun espoir de se sortir de cette prise. Et pourtant affrontement après affrontement, l'étreinte des aliens semble particulièrement inefficace. L'autre aspect visuel qui ne convainc pas est la présence de Batman dans cet environnement issu des pulps. Par contraste avec les commandos et les vieilles pierres, Batman apparaît comme une pièce rapportée, pas du tout à sa place dans la jungle.



Il faut dire que Wrightson ne fait que suivre le scénario qui insiste lourdement sur l'inadéquation du personnage dans un tel environnement. Le lecteur finit par avoir l'impression que Marz fait exprès d'insister sur l'inadaptation de Batman à une telle situation, en le faisant apparaître en plein jour à coté d'éléments réalistes, en rabâchant le fait qu'il ne tue pas face à des créatures que seule l'extermination brutale peut arrêter, en refusant d'employer une arme à feu (pour plutôt se servir de son lance-grappin face à un alien, crédibilité zéro). Pour le reste, Marz plonge Batman dans une aventure à grand spectacle, sur une trame très classique pour les aliens (découverte de cadavres, course-poursuite avec les aliens, extermination des uns et des autres), au milieu d'un temple maya propice aux recoins.



Ron Marz a concocté une histoire basique de chasse à l'alien, en plongeant Batman dans un environnement qui met en évidence à chaque scène que ce personnage n'a rien à faire dans une histoire de ce type. 2 étoiles pour le scénario. Bernie Wrightson effectue un bon travail d'illustration qui se révèle à la hauteur de l'horreur des aliens, sans retrouver son niveau d'excellence passé. 4 étoiles pour les dessins. Pour ceux qui veulent plus de crossovers improbables de ce type, il existe une deuxième rencontre entre Batman et les aliens : Batman Aliens, tome 2 d'Ian Edginton (scénario), Staz Johnson (dessins) et James Hodgkins (encrage) en 2003. Superman a dû lui aussi affronter les xénomorphes : Superman Aliens de Dan Jurgens et Kevin Nowlan. Et si vous n'avez pas peur de l'overdose : Superman & Batman versus Aliens & Predator de Mark Schultz et Ariel Olivetti.
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La Voie du Samouraï, Tome 2 : Du sang dans la..

Étrange histoire où le deus ex machina se situe au début du premier tome et sert de mobile au principal protagoniste. Ce second volet, avec autant de démons, de magie, de bruits et de fureur dans un japon aussi médiéval que sombre, suit le même chemin que le précédent au niveau du scénario. La partie de texte illustré demeure moins importante cependant et se limite à des demi-pages noires sur lesquelles on peut lire une citation extraite de la scène qui suit. Le rythme de la narration présente encore souvent des ralentis silencieux sur des actions décomposées en une multitude de cases. Le trait est plus libre, plus lâché, plus allusif et plus noir aussi. Un clin d’œil à la peinture orientale ? Je n'y ai pas retrouvé le gout du détail dans les études de vêtement du premier épisode. Quelques essais de gros plans sur des visages en demi pages semblent maladroits et ce style de cadrage est rapidement abandonné. Plusieurs pages consacrées à un personnage venu du nord de l'Europe sont réalisés à la manière des normands de l'époque de Guillaume le conquérant en quelques bandes largement inspirées de la tapisserie de Bayeux. Quand à la bataille finale, la confusion du trait et la composition de la page, très organisée pourtant, à la limite de l'abstraction, m'a donné l'impression de voir des travaux d'Alechinsky (impression balayée par une recherche d'image sur le net). Lecture agréable, en fin de compte mais je ne suis pas sûr de vouloir savoir ce qui se passe dans le troisième tome.
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La Voie du Samouraï, Tome 3 : Le crépuscule du ..

Dernier volume traduit semble-t-il ? Regrets. Finalement, on se laisse prendre à l'histoire et on reste vraiment sur sa faim. L'édition anglaise, THE PATH, offre vingt-trois épisodes. Ici, avec seulement trois volets, on est loin de connaître le dénouement. Ceci dit, on se doute bien que le moine finira par l'emporter sur l'empereur fou possédé par on ne sait trop quel démon...



PS : Graphiquement, certaines pages sont noires, voire très noires, outrageusement noires, et même si parfaitement obscures qu'il faut faire un gros effort d'attention pour décrypter l'action qui s'y déroule. Je crois que c'est la première fois que je tombe sur une bande dessinée qui me demande si impérativement de lui accorder un peu plus que ma simple attention.
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Green Lantern versus Aliens

Les crossovers se font de plus en plus réguliers entre DC Comics et les "monstres-héros" cinématographiques de la Fox (repris par Dark Horse Comics). Ici, après Batman et Superman qui affrontèrent les Aliens et/ou les Predators, les Green Lantern rencontrent les Aliens. Etant une police interstellaire, cela se justifie pleinement pour les Green Lantern.

Ron Marz nous délivre un récit attrayant qu'il réussit à ne pas limiter à une simple refonte des films Aliens, mais à mêler de manière intéressante à l'univers des Green Lantern. Nous offrant le plaisir de voir deux des plus grands Green Lantern de l'histoire de DC Comics affronter coup sur coup ces monstres du cinéma international, cette aventure est l'occasion alors de quelques planches d'une violence intéressante, mais dans l'ensemble c'est le dessin qui pêche par rapport à ce qu'on aurait pu en attendre.

Un bon moment de lecture malgré tout.
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Star Wars - Les récits légendaires, tome 4 : Rébe..

Star Wars Légendes, Les récits légendaires tome 4, Rébellion contre l'Empire (2022) comics constitué de courtes histoires publiées entre 1997 et 2006. Ensemble hétéroclite au niveau des dessins et des histoires, centrées sur Leia, Luke, Boshek et surtout Boba Fett. La lecture est agréable même si le manque d'unité est déplaisant.
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Shock, tome 2

Ce tome est une anthologie de 18 histoires courtes (entre 3 et 13 pages), initialement paru en 2019, sans prépublication. Chacune des histoires a été réalisée par une équipe artistique différente, et elles sont en couleurs. Ces histoires ont été réalisées par R.L. Stine & Antonio Fuso, Steve Rasnic Tem & Cliff Richards, Jim Starlin & Larry Stroman, Huan Doe, Joe Pruett & Szymon Kudranski, Garth Ennis & Russ Braun, Marguerite Bennett & Zachariah Roane, Frank Tieri & Oleg Okunev, Bob Burden, Jill Thompson, Aaron Douglas & Cliff Richards, Francesco Francavilla, Cullen Bunn & Jamal Igle, Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic, Darko Marcan & Milan Jovanovic, Ray Fawkes & Phil Hester, Kevin J. Anderson & Bo Hampton, Ron Marz et Mirko Colac.



Une agent immobilière fait visiter un superbe appartement dans un étage élevé avec vue sur Central Park à New York au producteur de cinéma Dolph Westerman. Il s'étonne du prix pas si élevé que ça. Elle lui répond qu'il y a une clause particulière : il ne fait jamais ouvrir la pièce appelé Demon Room. Il pense qu'elle se moque de lui car il est le producteur d'une série de films portant le même nom. Un couple est à table et l'homme répond au téléphone : quelqu'un lui annonce la mort de son père. Il décide de se rendre dans sa ville natale qu'il a quitté depuis 15 ans et où il n'est jamais retourné. Dans le futur, une journaliste commente sur le succès du dernier film du réalisateur Sebastian Hyglass, en le comparant avec le dernier four du réalisateur Roland von Vouter, alors que ce dernier rend visite au premier pour le féliciter. Un jeune couple aisé arrive dans une station-service perdue dans la cambrousse, où il n'y a même pas de réseau téléphonique. L'homme demande à faire le plein pendant que sa compagne va aux toilettes. De nuit, un homme d'une quarantaine d'années se tient dans immobile devant les jeux pour enfants dans un parc public et une fillette lui adresse la parole. Pendant la seconde guerre mondiale, en 1943, sur un champ de bataille russe, une troupe allemande désespère de reprendre une colline, tenue par un soldat russe maniant sa mitrailleuse avec une efficacité mortelle. Au moyen-âge, une vampire évoque comment elle choisit ses victimes, quel sang a le plus de goût. Au moyen-âge, tout un village est atteint de Pestilence (un virus transformant les gens en zombie) et l'un des paysans infectés pense à la manière dont il serait possible de vivre en bonne intelligence avec les humains. Flaming Carrot est de retour d'une virée avec des extraterrestres qui lui ont donné des pastilles pour voler. Il doit lutter contre des voleurs de voiture.



Une maman retrouve sa fille dans la cuisine en train de prendre un sachet de guimauves : elle doit le ramener à ses frères autour du feu dans la forêt, et elle assure sa mère que ça ne lui fait pas peur. Oncle John s'est installé dans le pavillon de banlieue, avec sa batterie, chez son frère, sa femme et son fils. Ils entendent des parties de batterie la nuit. Une nuit un homme vient se confesser à un prêtre d'avoir renversé une fillette avec sa voiture, et de ne pas s'être arrêté. Un homme en costume discute avec un jeune homme dans son appartement, ce dernier se prétendant vraiment mauvais : il faut trouver un test pour qu'il le prouve. Un chevalier traverse une ville sous le coup de la quarantaine, et demande quand même à passer. Ultimus, un guerrier, le dernier de la race des anciens, avance dans la forêt et se retrouve face à un ours avec un carreau d'arbalète planté dans l'œil droit. Une épidémie se propage : elle est causée par le pollen d'une race de fleurs quand elles arrivent à floraison. Dans la salle à manger de son château, un roi raconte encore une fois à sa femme et son fils, comment il a tué un dragon et ainsi obtenu la tête du royaume. Un américain arrive à Bucarest et se rend dans le meublé qu'il a loué : dans une pièce cachée, il découvre un homme enfermé dans un cage.



Impressionné par la qualité du premier tome, le lecteur revient pour le deuxième. Il sait qu'il s'agit d'une anthologie, des histoires courtes réalisées par des équipes différentes, dans des genres plutôt variés. Pour ce tome 2, il y a aussi bien des histoires se déroulant au temps présent (8), que dans le passé (soit récent, soit moyenâgeux), que dans un futur plus ou moins proche, ou encore dans des mondes fantastiques, avec souvent une touche de surnaturel, mais pas systématiquement. Il sait également que la plupart seront des histoires à chute, mais sans que cela ne soit systématique. Il s'agit d'histoire courte, où les auteurs doivent aller à l'essentiel, en développant une idée, sans s'éparpiller, mais il y a aussi quelques histoires plus conséquentes, soit en termes de pagination (celle de Darko Marcan & Milan Jovanovic), soit en termes de densité narrative (celle de Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic). Ces histoires s'inscrivent dans des genres différents : pure horreur, fantastique, science-fiction, polar, thriller, guerre, vampire, surréalisme, conte. Comme dans le premier tome, le responsable éditorial Joe Pruett est allé chercher des auteurs à l'extérieur du monde des comics, comme les écrivains R.L. Stine (l'auteur de la série Chair de poule) et Kevin J. Anderson. Il a également su convaincre des auteurs de comics renommés de participer : Jim Starlin, Szymon Kudranski, Garth Ennis, Bob Burden, Jill Thompson, Francesco Francavilla, Bo Hampton.



Comme dans toute anthologie, certaines histoires parlent plus au lecteur que qu'autres, en fonction de ses goûts. Il peut plus s'attacher aux dessins et à la narration visuelle, ou plus aux histoires. Il commence par remarquer que les artistes œuvrent tous dans un registre descriptif et réaliste, alors qu'il y avait un peu plus de variété dans le tome 1. De ce point de vue, quelques-uns sortent du lot : Juan Doe, avec des formes un peu simplifiées complétées par un étonnant travail sur le mise en couleurs à la fois artificiel, à la fois très nourrissant, Szymon Kudranski avec des planches noir & blanc avec des nuances de gris et quelques cases qui tirent vers l'abstraction, Bob Burden dont les dessins exhalent un parfum de naïveté, Jill Thompson qui donne l'impression d'avoir peint ses planches même si elles sont en noir et blanc avec des nuances de gris, Francesco Francavilla avec son utilisation de couleurs peu nombreuses et très soutenues. Par la force des choses, le lecteur se livre à des comparaisons entre les dessinateurs. Du point de vue de la finesse de la description, il reste bouche bée devant les planches de Drazen Kovacevik et de Milan Jovanovic, d'une finesse exquise, avec une mise en couleurs très ténue pour le premier, et très naturaliste pour le second. En cours de lecture, il apprécie les saveurs apportées par plusieurs autres artistes : une façon de superposer des éléments visuels pour Cliff Richards donnant à voir les souvenirs qui ont perdu de leur précision, la forte présence des corps dessinés par Larry Stroman, l'étonnante ambiance de lumière artificielle de Juan Doe, l'atmosphère inquiétante générée par Szymon Kudranski, la précision de la reconstitution historique de Russ Braun sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale, les recoins inquiétants dans les ombres des dessins de Phil Hester, l'apparence de conte de fées pas trop inquiétant de Bo Hampton.



Dans le lot, certaines histoires sont incroyablement convenues (celle de R.L. Stine ou de Ron Marz), à la fois pour le point de départ, à la fois pour la chute devinable très vite. D'autres sont incroyablement personnelles. Sans Surprise, Garth Ennis écrit un récit de guerre, toujours aussi impliqué, pour les dernières heures d'un soldat pas comme les autres. L'aventure de Flaming Carrot est aussi surréaliste que d'habitude, et Bob Burden a même la gentillesse de rappeler l'origine secrète de ce superhéros qui ne mérite pas ce qualificatif. D'une certaine manière, pour ces deux histoires, le lecteur retrouve ce que ces auteurs font déjà dans leur propre comics. En fonction des inclinations du lecteur plusieurs histoires sortent du lot, pour des raisons différentes. Steve Rasnic Tem met en scène la réaction d'un adulte à la mort de son père qu'il ne voyait plus pour un regard sophistiqué sur la nature de la mémoire et du sentiment d'appartenance. Jim Starlin a concocté un mécanisme d'intrigue d'une grande précision pour tourner en dérision les plans les mieux préparés. Jill Thompson raconte une histoire très courte (3 pages) sans gâcher une seule case, pour terminer sur une belle sensation horrifique, en jouant avec l'empathie du lecteur pour la fillette. Marko Stojanovic commence par raconter une histoire de chevalier arrivant dans une ville frappée par une épidémie sur 2 pages, pour terminer sur une troisième page au temps présent, évoquant également la maladie, mais aussi la relation entre auteur et œuvre, avec une rare élégance. Marko Darcan donne l'impression de raconter en 13 pages une histoire de 48 pages, en conservant une fluidité parfaite (grâce à la narration visuelle très impressionnante), pour un récit sur la cupidité et la malhonnêteté poignant. Le récit de Kevin J. Anderson acquiert une saveur délicieuse grâce aux dessins de Bo Hampton, pour un conte amusant, et une fable sur la relativité du mérite.



Le lecteur referme cette anthologie, en se disant que le premier tome était plus varié avec plus de récits inoubliables. Pour autant, il y a au moins 6 récits de haute volée dans le lot, avec une très belle complémentarité entre scénariste et dessinateur, bilan pouvant aller jusqu'à une dizaine d'histoires mémorables. C'est un résultat pas si évident pour une anthologie, qui est plus est dans le domaine de l'horreur ou du choc, très exploité dans les comics.
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Progeny, tome 1

Ce tome comprend les épisodes 25 et 26 de la série Artifacts (scénario de Ron Marz, dessins et encrage de Stjepan Sejic pour 25, de Marco Turini pour 26), les épisodes 164 et 165 de la série Witchblade (scénario de Tim Seely, dessins de Diego Bernard et encrage de Fred Benes & Allison Rodriguez pour 164, dessins et encrage de Nelson Blake II pour 165), et l'épisode 111 de la série Darkness (scénario de David Hine, dessins et encrage de Jerremy Haun). Il contient également l'épisode 1 de la nouvelle série consacrée à Aphrodite IX, sans rapport avec l'histoire principale. Ce tome fait suite à Artifacts vol. 5 (épisodes 19 à 24). Les 2 épisodes de Witchblade ont également été inclus dans Witchblade Rebirth vol. 3 (épisodes 161 à 165). L'épisode de "The Darkness" a également été réédité dans The Darkness Rebirth vol. 2 (épisodes 106 à 111).



Suite à un cataclysme cosmique, Jackie Estacado (The Darkness) a eu la possibilité de recréer le monde en y apportant quelques modifications, lui assurant un plus grand bonheur personnel. En particulier il a annulé le meurtre de sa femme Jenny Romano. Il a conservé sa fille Hope (dans cette nouvelle réalité, sa mère n'est plus Sara Pezzini, mais Jenny Romano). Dans la série "The Darkness", Estacado a eu fort à faire contre Balakov avec qui il a fini par s'allier. Balakov est un agent des Grands Anciens dont l'objectif est de leur ouvrir une porte vers notre univers. Face à Estacado et Balakov, Tom Judge (profiler au FBI) a commencé à réunir autour de lui des porteurs d'autres artefacts (des objets de pouvoir dans ce monde), avec l'aide Tilly Grimes, une numérologue : Rachel Harrison (porteuse de l'artefact Heart of Stone), Finch (Angelus) et Patience (Magdalena). Pour pouvoir espérer avoir une chance contre Estacado et Balakov, il leur reste encore à recruter Sara Pezzini (Witchblade).



Dans cette nouvelle version de l'univers partagé Top Cow (la branche Image dévolue aux créations de Marc Silvestri), "Progeny" est l'occasion d'une forme de crossover de taille très réduite entre les 3 séries existant en 2013. Contrairement à ce que le titre laisse à penser il n'y aura pas de nouvelle naissance. Contrairement à ce que l'existence d'un crossover pourrait laisser supposer, il n'y aura pas de résolution à la situation.



La lecture commence donc avec Ron Marz à qui il échoit de faire le résumé de la situation pour que tous les lecteurs puissent s'y retrouver, et de relater la première confrontation entre les 2 forces en présence. Soit vous êtes un lecteur assidu des séries Top Cow, et vous n'apprendrez pas grand-chose dans ces pages. Soit vous ne connaissez ces personnages ni d'Eve ni d''Adam, et vous en ressortirez avec la conviction qu'ils sont certainement très intéressants, mais que là la situation est vraiment trop nébuleuse. Heureusement, il reste les images toujours aussi inventives de Stjepan Sejic pour se divertir. Il maîtrise maintenant mieux les petits gnomes issus de The Darkness, en leur donnant peut-être une apparence trop littérale, et pas assez gouailleuse. Ses portraits en pied des 4 porteurs d'artefacts sont magnifiques, dans une imagerie empruntant des postures aux saints de l'église (surtout Saint Georges terrassant le Dragon), avec des effets spéciaux très sophistiqués pour rendre compte de leurs tenues. Il utilise avec parcimonie une forme de décalage vers le symbole, en attribuant une couleur franche à l'Angelus (violet) et à Heart of Stone (rouge soutenu), surprenante, et très marquante. 4 étoiles pour une bonne prestation de Stjepan Sejic.



Après cette introduction convaincante, Tim Seeley prend le relais pour un épisode de Witchblade, ayant pour objectif d'apporter un morceau de continuité essentiel à la suite, une rencontre entre Sara Pezzini et Jackie Estacado. À nouveau seul un lecteur déjà fortement investi dans cette version de cet univers partagé pour saisir les tenants et les aboutissants de cette révélation, présentée de manière assez plan-plan, sans dégager d'empathie convaincante. Diego Bernard utilise un style s'approchant de son mieux de celui de Marc Silvestri pour des individus tous sur les nerfs, hurlant plus qu'ils ne parlent, en proie à des sentiments exacerbés que le lecteur a bien du mal à partager. 2 étoiles.



À nouveau l'épisode de "The Darkness" plonge le lecteur dans une autre continuité, tout aussi hermétique au profane. Sorti de la continuité de la série, cette tranche d'histoire provoque les mêmes réactions que l'épisode de Witchblade : incompréhension devant ces personnages très agités, manque d'implication, artificialité des postures des uns et des autres, avec des images originales mais peu engageantes, présentant un fort décalage esthétique avec les 2 épisodes précédents. Dans le contexte des autres épisodes de la série "The Darkness", la narration est plus cohérente et plus efficace. Lisez plutôt The Darkness Rebirth vol. 2. Sous cette réserve, cet épisode mérite 4 étoiles, sinon 2 étoiles.



Le lecteur repasse alors à un épisode de "Artifacts". Malheur, Stjepan Sejic a quitté le navire et il est remplacé par Marco Turini dont le style est complètement inadapté au récit, laid, dépourvu de nuances, incapable de transcrire avec conviction les émotions des personnages, dans des décors d'une rare pauvreté. Le scénario s'embourbe dans un nouvel affrontement noyé dans des atermoiements factices. 1 étoile.



Pour finir, le lecteur découvre une forme d'épilogue au cours duquel Sara Pezzini fait le point sur sa situation et s'interroge pour savoir si elle doit essayer de revenir à New York. Elle papote avec Patrick Gleason, tout en se remémorant des moments intenses de ses aventures en tant que Witchblade, et en éprouvant des difficultés à trier ce qui relève de l'ancienne configuration de la réalité et de la nouvelle. À nouveau Tim Seeley s'avère incapable de susciter de l'empathie pour la situation tarabiscotée de son héroïne, et les dessins oscillent entre le descriptif élégant et les influences mangas mal digérées (pour les visages) ou le simplisme. 1 étoile.



Ce tome comprend aussi la reproduction de toutes les couvertures principales et alternatives, soit 11 au total dont 1 de Marc Silvestri, 5 de John Tyler Christopher, 1 de Bill Sienckiewicz et 1 de Stjepan Sejic.



À la suite de ce crossover inutile, le lecteur pourra découvrir l'issue réelle de ce conflit dans Artifacts Volume 6 (épisodes 25 à 29) et The death of Jackie Estacado (ce dernier illustré par Stjepan Sejic).



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--- L'épisode de la série "Aphrodite IX" est le premier d'une nouvelle version qui bénéficie des dessins magnifiques de Stjepan Sejic, avec un scénario qui monte en puissance petit à petit, pour un divertissement impressionnant dans Aphrodite IX Reborn vol. 1.
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Green Lantern: Tales of the Sinestro Corps

Ce tome sert de complément à Green Lantern 1: The Sinestro Corps War et Sinestro Corps War 2. Il comprend les numéros spéciaux suivants : Sinestro Corps Special, Parallax 1, Cyborg Superman 1, Superman-Prime 1, Ion 1, Secret Files 1, et les back-ups parus dans les épisodes mensuels 18 à 20 de Green Lantern. Comme d'habitude dans ce genre de numéros spéciaux sortis à l'occasion d'un crossover, il y a du bon et du moins bon.



Dans le bon, on apprécie particulièrement les back-ups qui développent l'histoire de quelques uns des membres du Sinestro Corps (l'inéluctable Despotellis, l'effrayante Karu-Sil, le patient Bedovian, l'intolérable Kryb et l'inévitable Sinestro). L'épisode consacré au Superman-Prime est écrit par Geoff Johns qui a répété à plusieurs reprises qu'il s'agit de l'un de ses personnages préférés. Cet épisode permet de se remémorer (ou de découvrir pour ceux qui n'ont pas lu Infinite Crisis) le parcours et les motivations de ce Clark Kent, ainsi que de comprendre comment il perd son armure en plein milieu d'épisode dans le deuxième tome des Sinestro Wars. Toujours dans le bon coté de ce tome, on se plonge avec un délice masochiste dans le Secret Files qui sert de Who's Who des Green Lanterns, avec un liste impressionnante de Green Lanterns, et pour chacun une illustration, un nom, une phrase d'histoire et les références de sa première apparition. Ce numéro rappelle également les nouveautés introduites par Geoff Johns depuis 3 ans et le chemin parcouru force le respect par sa cohérence et son ambition.



Dans le moins bons (pas franchement mauvais, mais plutôt anecdotique), on trouve les épisodes consacrés à Kyle Rayner et Sodam Yat, et celui consacré à Hank Henshaw. Ces 3 histoires ne brillent ni pas leurs dessins très moyen, ni par leurs scénarios qui ne sont ni indispensables, ni aussi fins et émouvants que ceux de Geoff Johns.



Au final, ce tome constitue plutôt une bonne surprise car il ne s'agit pas simplement de pages remplies juste pour profiter du succès des Sinestro Wars, les histoires apportent un complément d'information bienvenu, ainsi qu'un récapitulatif indispensable.
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Batman Aliens, tome 1

Je n'aime pas trop les associations de comics. Personnellement, je trouve que l'univers de Batman est assez lointain de celui des Aliens du fameux film de science-fiction. Le mélange des genres n'est pas dans ce cas précis une bonne chose.



Pour autant, j'ai été attiré par l'excellente couverture qui dévoile cette dualité. Rien à redire au niveau du dessin qui reste de qualité. Les scènes d'action sont plutôt efficaces. Néanmoins, le scénario demeure assez basique et il n'y aura aucune réelle surprise. C'est tellement prévisible.



Franchement, quelle idée de penser que ces terribles créatures que sont les Aliens pourraient servir de soldats dociles au milieu d'une armée !
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Scion, Tome 1

Le scénario de Scion bien que classique est assez palpitant. On est entraîné dans un univers moyenâgeux mais avec la présence d'une technologie qui semble avancée. Bref, un mélange savant entre héroïc fantasy et science-fiction.



C'est assez riche jusque dans les détails de cette société qui utilise également l'esclavage de peuple. Il est question d'un jeune et beau prince Ethan qui est au milieu d'une lutte entre deux royaumes rivaux. Il souhaite éviter une guerre mais celle-ci est inévitable. Il va alors se servir de pouvoirs qui lui sont conférés par une marque bien étrange.



Le graphisme est véritablement fastueux avec des couleurs utilisées à bon escient. J'aime beaucoup la beauté de ce dessin qu'on peut contempler car c'est soigné et détaillé. Par exemple, les scènes de combats sont ultra-dynamiques dans le mouvement. Il y a même un côté Star Wars qu'on retrouve. Il faut dire que l'auteur Ron Marz a côtoyé de près la saga des étoiles. On sent l'inspiration jusque dans les personnages. Celui de Bron, l'adversaire du prince, est particulièrement réussi car charismatique.



C'est de la bonne héroïc fantasy qui intéressera les amateurs de ce genre et même les plus difficiles d'entre eux ! J'ai appris que cette série n'était malheureusement pas terminée aussi je ne conseille plus l'achat aux lecteurs. On a quelquechose de bonne qualité mais à quoi bon si on ne découvre jamais la fin de cette histoire. On ne peut que regretter ...
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L'âme du samouraï, Tome 1 : Maîtres et esclaves

J'ai franchement bien aimé cette lecture. Voilà qui est dit ! Le dessin est sublime, un vrai régal pour les yeux. Il irradie de beauté quelque soit le paysage c'est à dire des plaines du Japon au magnifique château de Versailles sous Louis XIV. Rarement un comics n'avait atteint pour moi une telle virtuosité.



L'histoire n'est pas très compliquée et on se laisse volontiers emporter par les aventures de cet unique survivant de son clan après l'attaque d'un seigneur de la guerre chinois. Il se lance sur les traces de sa maîtresse Dame Yoshiko qui a été enlevée.



Devenu rônin (samouraï sans maître), il va mener une quête désespérée jusque dans la cour du roi Soleil. L'aventure est certes classique et romanesque mais d'une redoutable efficacité. Il y a une maîtrise réelle du scénario et de ses enchaînements. On ne s'ennuie jamais.
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Green Lantern: Kyle Rayner, tome 1

Ce tome comprend les épisodes dans lesquels Kyle Rayner a fait son apparition, et a succédé à Hal Jordan en tant que Green Lantern de la Terre, du secteur spatial 2814. Il comprend les épisodes 0, 48 à 57 de la série Green Lantern, ainsi que les épisodes 116 & 117 de la série New Teen Titans 116 & 117 et l'épisode 1 de la série R.E.B.E.L.S. '94. Ces épisodes sont initialement parus en 1993/1994. Ron Marz a écrit le scénario de tous les épisodes de la série Green Lantern. Darryl Banks a dessiné la majorité des épisodes de la série Green Lantern, avec un encrage de Romeo Tanghal, à l'exception du 48 (Bill Willingham + Romeo Tanghal) et du 49 (Fred Haynes + Romeo Tanghal). L'épisode 1 de R.E.B.E.L.S. 94 a été écrit par Tenessee Peyer, mis en page par Arnie Jorgensen, et terminé par James Pascoe. L'épisode 116 de New Teen Titans a été coécrit par Marv Wolfman & Frank Pittarese, dessiné par J.B. Jones et encré par Keith Champagne & Rich Rankin, l'épisode 117 a été écrit par Marv Wolfman, dessiné par William Rosado et encré par Keith Champagne. Le tome se termine par une postface d'une page rédigée par Ron Marz en 1997.



Hal Jordan (Green Lantern) a assisté à la destruction de Coast City (une cité fictive de l'univers DC) par Mongul, sans pouvoir l'empêcher malgré le pouvoir que lui donne son anneau, confié par les Gardiens de l'Univers. Il se lance alors dans une quête de pouvoir récupérant les anneaux des Green Lantern des autres secteurs. Sa quête dégénère au point qu'il ne reste plus aucun autre Green Lantern et que seul subsiste Ganthet comme Gardien qui s'en va sur Terre pour confier le dernier anneau à un inconnu : Kyle Rayner. Celui-ci se sent investi d'une mission de lutter contre les supercriminels qui ne manquent pas d'apparaître à commencer par Ohm. Il rend également visite à Alex (diminutif d'Alexandra) DeWitt pour lui révéler ce qui lui est arrivé et lui demander des conseils. Elle espère bien que ce pouvoir le fera mûrir et devenir plus responsable.



Dès son deuxième combat en tant que superhéros, il doit se battre contre Mongul, revenu chercher vengeance après sa défaite et bien décider à s'en prendre à Superman, mais obligé de se rabattre sur Green Lantern (qui n'est même pas Hal Jordan) faute de mieux. Pendant le crossover Zero Hour (1994, par Dan Jurgens & Jerry Ordway), Major Force (Clifford Zmeck) exécute Alex DeWitt d'une manière atroce. Par la suite, Kyle Rayner reçoit quelques informations sur le Corps des Green Lantern, dispensées par Sentinel (Alan Scott), puis doit affronter Hal Jordan. Il se retrouve ensuite perdu dans l'espace, ce qui l'amène à croiser l'équipe R.E.B.E.L.S de Vril Dox. De retour sur Terre, il est possédé par Psimon (Simon Jones) qui voit en lui un outil pratique pour se venger des (Teen) Titans.



Fin des années 1980 / début des années 1990, il ne fait pas bon être un superhéros DC. Il y a de grande chance de passer l'arme à gauche, ou de se retrouver handicapé et mis sur la touche. Tout a commencé avec Crisis on infinite Earths (1984, par Marv Wolfman & George Perez) où Barry Allen a trouvé la mort, et a été remplacé par Wally West. Puis Superman est mort, et 4 autres remplaçants lui ont succédé. Batman a eu le dos brisé par Bane. Hawkman ne sait plus trop qui il est. Oliver Queen a trouvé la mort dans une explosion d'avion. Diana a été remplacée par Artemis dans le rôle de Wonder Woman. Autant dire que ça pendait au nez d'Hal Jordan, et que ça n'était qu'une question de temps. À l'époque, les lecteurs n'ont pas trop apprécié la manière cavalière dont Hal Jordan a été sorti de scène, en pleine disgrâce, après pourtant des décennies de bons et loyaux services. Il faudra attendre 2004/2005 pour qu'il puisse revenir dans Green Latern: Rebirth par Geoff Johns & Ethan van Sciver.



Avec le premier épisode, le lecteur découvre un monologue dans la tête d'Hal Jordan, alors qu'il se confronte aux souvenirs de ses proches décédés, par le biais de silhouettes à leur effigie, crées par le pouvoir de l'anneau. Ron Marz se sort pas trop mal de cet exercice pourtant difficile, sans action, avec un unique personnage en train de soliloquer. Il a trouvé une solution pour rendre visuelle cette voix intérieure et Bill Willingham réalise des dessins de bonne facture dans le genre superhéros semi-réaliste. Les 2 épisodes suivants racontent l'une des phases de la déchéance d'Hal Jordan, ces 3 numéros portant le titre d'Emerald Twilight, faisant le pendant avec Emerald Dawn. Le récit repose cette fois-ci sur une suite de combats physiques, dans lesquels les dessinateurs racontent l'histoire en la dramatisant avec des contreplongées, et le scénariste la raconte au premier degré, avec une émotion sans nuance.



À partir de l'épisode 51, Ron Marz se retrouve avec une situation assez extraordinaire : un porteur d'anneau entièrement neuf, avec une histoire personnelle vierge, et seul maître à bord de la série. De ce point de vue, les responsables éditoriaux DC n'ont pas fait les choses à moitié : Kyle Rayner (personnage jamais apparu auparavant) est le seul porteur d'anneau, et le personnage principal de l'unique série Green Lantern. Même le Green Lantern Corps n'existe plus, même les Gardiens de l'Univers sont aux abonnés absents. À partir de là, Ron Marz fait le nécessaire pour lui donner de l'envergure. Il commence par lui faire affronter Mongul, celui qui a détruit Coast City. Il rencontre Superman, puis le premier Green Lantern du nom (Alan Scott), mais non affilié à Oa. Il se mesure à Hal Jordan lui-même, et il va faire un petit tour dans l'espace. Pour lui offrir une motivation suffisante, Ron Marz n'hésite pas à tuer sa compagne Alex DeWitt. La manière dont il le fait lui vaudra d'être pointé du doigt par Gail Simone, comme un parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire, c’est-à-dire utiliser un personnage féminin uniquement à des fins de faire-valoir du héros masculin, et en la faisant souffrir le plus possible. Dans la postface, Ron Marz indique à demi-mots qu'il était encore débutant et que ces épisodes comprennent quelques maladresses.



Le lecteur est fort intrigué par cette situation sortant de l'ordinaire pour une série de premier rang (avec un personnage tout neuf) et ne demande qu'à en apprendre plus sur Kyle Rayner. Il apparaît que c'est un jeune adulte plutôt de bonne composition, dessinateur indépendant de profession, et c'est tout. En 7 épisodes (du 51 au 57), le lecteur n'en apprend pas plus sur lui. Le scénariste insère de temps à autre quelques remarques sur les différentes facettes de la responsabilité qui pèse sur les épaules de Kyle Rayner (avec une deuxième mort féminine) mais guère plus. La rencontre avec les R.E.B.E.L.S. n'apporte pas grand-chose, si ce n'est que Kye Rayner prenne conscience de l'héritage de Green Lantern. Les 2 épisodes avec les Titans sont un peu longuets, d'autant qu'il s'agit d'une équipe qui n'a pas rencontré beaucoup de succès dans cette forme. Elle se compose alors d'Impulse (Bart Allen), Mirage (Miriam Delgado), Arsenal (Roy Harper), Terra (pas l'originale), Darkstar (Donna Troy), Damage (Grant Emerson). Ron Marz se concentre essentiellement sur les intrigues, sans réussir à faire exprimer des émotions dégageant de l'empathie, sans dépasser le schéma de l'affrontement, de remarques superficielles, et d'une construction très, très lente du personnage.



Les dessins de Darryl Banks ne sont pas désagréables à regarder. Il s'agit d'une production industrielle, avec une approche descriptive, assez simplifiée en ce qui concerne les décors en intérieur ou en extérieur. Cet artiste n'a pas succombé à l'exagération propre aux années 1990. Les personnages sont musclés, très musculeux pour Mongul et Major Force, mais sans les muscles surnuméraires qui s'imposeront petit à petit dans les comics de superhéros de cette époque. Il est visible qu'il s'investit dans la conception visuelle des races extraterrestres et des constructions vertes générées par l'anneau. Mais la majeure partie de ces éléments restent très basique. Certes, Green Lantern ne se sert plus de gants de boxe géants, mais ce sont essentiellement des objets du quotidien, et parfois le dessinateur s'emballe jusqu'à donner les propriétés des objets réels à ces construction d'énergie. Les extraterrestres restent tous de forme humanoïde, dans des planètes dont l'air est respirable par toutes les races, parce que c'est plus pratique pour les narrateurs.



Avec ce tome, le lecteur (re)découvre une période très étonnante dans le titre Green Lantern qui ne sert plus de support qu'à une seule série, et dans laquelle il ne reste plus qu'un seul porteur d'anneau vierge de toute histoire. Les dessins assurent une narration correcte, mais manquant d'inventivité, sans surprise. Le scénariste prend en charge une situation extraordinaire, avec une narration sans beaucoup d'éclat, n'arrivant pas à faire s'exprimer la saveur de toutes ces premières fois, et commettant quelques faux pas dont un resté dans les annales.
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