Citations de Ronan Badel (32)
Charles n'aime pas marcher pieds nus sur les gravillons et il a froid aux cuisses sur la chaise en fer, mais il est trop heureux pour râler.
Charles fait durer le plaisir.
Il n'a plus sommeil, mais il reste encore un peu au lit à observer les petites poussières qui se croisent dans le rayon de soleil.
Quand la neige tombe dans le jardin, le chat se vautre dans les coussins.
C'est bien connu, l'hiver, les ours, les marmottes et les tortues hibernent. Ben moi, je vous le dis : ils ont bien raison.
- Tu sais nager ??
- Gnon, gnon !
- Je m'en doutais, un prognathe ne peut pas savoir nager.
- Parce que toi, tu sais ?
- Non ! Mais je vais cogiter et puis je vais trouver.
- Super ! T'as qu'à faire ça et après tu peux m'apprendre !
-Dis donc ! T'es gonflé ! Et toi tu peux pas réfléchir ?
- Gnon ! C'est toi le SAPIENS.
C'est pas en mangeant du vétérinaire que tu vas échapper à ton régime .
Mais derrière les crocs et les griffes, j'ai un cœur qui bat. Il m'arrive de laisser s'envoler mon dîner tout en pensant que heureusement, les croquettes n'ont pas d'ailes.
Victor, c'est le petit dernier. On a un tas de points communs : c'est le champion du quatre pattes, il hurle quand il a faim et vomit quand il a mangé trop d'herbe.
Victor, Louise, Marion et Pierre m'adorent.
Je peux le sentir. Chacun est à sa place dans cette famille. Je crois que je vais rester ici, avec eux.
Vraiment, le bonheur, c'est de partir quand on sait où revenir.
Le vétérinaire, c'est un type en blouse blanche que tu peux griffer à volonté parce que c'est son métier. (p. 23)
Un vieux chat de gouttière m'a dit un jour que la plus grande des libertés, c'est de pouvoir choisir sa famille.
Et comme je dis toujours, une maison sans chat, c'est une cheminée sans feu.
On dit que les chats passent les deux tiers de leur vie à dormir... Moi, c'est plus.
Avant de rentrer chez eux, ils sont passés par le parc écouter les grands peupliers chanter sous la brise.
Ouf, dans sa précipitation, le loup avait avalé vivantes la grand-mère et la petite fille !
Un jour, Yéché fut obligé de partir en voyage. Il alla trouver son ami Kunga et lui dit :
— Je dois quitter ma maison pour quelques jours, et je crains, qu'en mon absence, l'on vienne voler ma jarre contenant mes économies en pièces d'or. Pourrais-tu avoir l'obligeance de me garder cette jarre ?
— Volontiers, répondit Kunga.
Quand Yéché fut parti, Kunga prit la jarre et en déversa le contenu sur le sol pour se réjouir de la vue des pièces d'or. Comme elles étaient belles ! Comme elles brillaient et comme elles tintaient !
Kunga caressait les pièces et les regardaient sans cesse. Il n'arrivait pas à en détacher son regard, et il comprit qu'il aurait bien de la peine à s'en séparer.
« Après tout, se dit-il, Yéché en a moins besoin »
Il cacha les pièces d'or et remplit la jarre de sable.
"Ben oui, évidemment, explique le maître, les chiens ça aboie ! On ne vas quand même pas les bâillonner ou attendre que les voisins soient devenus vieux et sourds comme des pots."
Rosalie aime Kiki et Kiki aime Rosalie, et ils se moquent bien de ce que peuvent penser les autres.