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Citations de Rosella Postorino (303)


Les semaines passèrent et notre méfiance à l'égard de la nourriture faiblit, comme devant un homme qui vous fait la cour et à qui vous autorisez une intimité croissante.
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Les Allemands aimaient les enfants. Les poules mangeaient leurs propres petits. Je n'avais jamais été une bonne Allemande, et j'étais parfois horrifiée par les poules, par les êtres vivants.
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Ce jour-là, entre les quatre murs blancs du réfectoire, je devins une goûteuse d'Hitler.
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L'existence de quiconque est garantie par les règles de l'Etat où il vit, même celle d'un ermite, ce n'est pas dur à comprendre, si ? Tu n'es à l'abri d'aucune faute politique, Rosa.
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L'amour : une bouche qui ne mord pas.
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J entendis pleurer les autres, sans reconnaître leurs larmes. On peut distinguer les rires : le gros rire d Augustine, les soubresauts d hilarité de Léni, la trompette nasale d Elfriede, le rire en cascade d Ulla. Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c est le même son pour tout le monde.
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Il n’y a aucune raison pour qu’un amour s’interrompe, un amour comme celui-là, sans passé, sans promesses, sans devoirs. Il s’éteint par indolence, le corps devient paresseux, il préfère l’inertie à la tension du désir.
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L'homme ne vit que d'oublier sans cesse
Qu'en fin de compte il est un homme.

Bertolt Brecht
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On s'habitue aux sirènes, à dormir tout habillé pour se précipiter au refuge quand elles retentissent, on s'habitue à la faim, à la soif. Je m’étais habituée à être payée pour manger. ce qui pouvait sembler un privilège était un travail comme un autre.
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La vie par exemple est sans remède, son but est la mort, pourquoi les hommes ne devraient-ils pas en profiter?
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Donner la vie, l'ôter, tout ça n'à rien de divin, c'est une affaire humaine.

Page 170
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p.62 “Les semaines passèrent et notre méfiance à l’égard de la nourriture faiblit, comme devant un homme qui vous fait la cour et à qui vous autorisez une intimité croissante. Nous, humbles servantes, nous repaissions désormais avec avidité, mais aussitôt après, le renflement de nos abdomens diminuait notre enthousiasme, ce qui pesait sur l’estomac semblait peser sur le cœur et ce quiproquo teintait de découragement l’heure qui suivait le banquet.”
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On peut distinguer les rires... Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c'est le même son pour tout le monde.
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La survie, Rosa, est le fruit du hasard.
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Les croix gammées sur les côtés étaient des oripeaux ridicules, comme le sont toujours les vestiges des perdants.
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Si elle pensait vraiment être dans le juste, Heike en parlerait ouvertement avec sa meilleure amie. Tu sais pourquoi elle ne se gêne pas avec nous ? Parce qu'elle nous aime moins.
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La faiblesse réveille le sentiment de culpabilité chez celui qui la reconnaît et je le savais.
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Personne n'aime le genre humain tout entier.
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La punition avait fini par tomber : ce n'était pas le poison, ce n'était pas la mort. C'était la vie. Dieu est tellement sadique, papa, il me punit par la vie. Il a réalisé mon rêve, et maintenant du haut des cieux, se moque de moi.
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L'homme ne vit que d'oublier sans cesse Qu'en fin de compte il est un homme
Bertolt Brecht, L'Opéra de quat'sous
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