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Citations de Ryan David Jahn (215)


Ce qui est fait par amour s'accomplit
toujours par-delà le bien et le mal.

Friedrich Nietzsche
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Quand il vous reste trente dollars et que le montant du loyer c'est quatre-vingts, inutile d'économiser. Buvez jusqu'à l'ivresse et payez-vous un taxi pour rentrer. Si l'on doit toucher le fond, autant prendre plaisir à la chute.
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Pourquoi vous croyez qu’on a une peau ? C’est bien pour cacher ce qu’il y a en dessous: ce qui est moche. Enlevez la peau et qu’est-ce qui reste ? Rien avec quoi vous auriez envie de taper la conversation.
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Si tu ne m'aimes jamais on ne m'aimera
Si je ne t'aime, jamais je n'aimerai.
Samuel Beckett
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- Quelqu'un qui correspond à votre description a été aperçu en train de s'enfuir du lieu d'un cambriolage, dit le flic. Je vais vérifier votre coffre.
- Qui correspond à ma description?
- Vous êtes noir, non?
-Oui, Monsieur l'agent.
- Alors il correspond à votre description.

Conversation cynique entre un flic véreux et un homme noir passant par là par hasard, à quatre heures du matin, à replacer dans le contexte racial des années 60 aux Etats-Unis.
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Il reste à Ian Hunt moins d’une heure de boulot à tirer lorsqu’il reçoit l’appel de sa fille morte.

(Cela fait plus de sept ans qu’il n’a pas entendu sa voix)
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Ça fait longtemps qu'il sait que le monde est pourri, il le sait trop bien, mais parfois il est étonné de constater à quel point c'est vrai; même maintenant, à ce stade de sa vie, à l'approche de la cinquantaine, il peut découvrir quelque chose qui lui fait prendre conscience comme pour la toute première fois que le monde n'est pas seulement cassé, mais impossible à réparer. Aucune quantité de colle ne pourra jamais l'arranger. Et pourtant, chacun doit se concentrer sur sa petite partie du monde, non? Chacun doit se concentrer sur son petit coin de la planete et recoller les fentes qu'il peut. Autrement il n'y a aucun espoir.
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L'homme qui l'a attaquée se tient à moins de cinq mètres. Le couteau de cuisine à la main, il se tient à moitié dans l'ombre et à moitié sous l'éclairage de la cour. Il tourne en rond, il la cherche.
- Je sais que tu es là, dit-il, et je vais te trouver.
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Après tout, les ennuis ne disparaissent jamais ; il est uniquement possible de les reporter – soit dans le temps, soit sur autrui.
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Il toise ce type, ce monstre aux yeux doux, et se demande combien d'autres petits garçons lui doivent d'avoir découvert trop tôt les horreurs de ce monde, combien d'autres petits garçons ont trop vite appris que les monstres ne se cachent souvent pas dans l'ombre, à attendre que vous fassiez un pas hors de la lumière, mais se tiennent eux-mêmes en plein soleil, vous souriant d'un air amical et vous tendant la main.
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Il rend à Henry un des deux fusils, celui qui appartenait autrefois à leur père : une carabine 30-06 de l’armée munie d’un chargeur huit coups.

Quand leur père était saoul, il s’en servait pour dégommer des bouteilles posées sur des poteaux de clôture, et il leur disait : « Ce vieux Patton, il pensait que c’était la meilleure arme de guerre de tous les temps. Et vous savez quoi ? Il avait raison cet enculé ».
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En Amérique, on se construit à partir de rien, on part de zéro pour s’élever, sinon c’est comme si on n’existait même pas. Ne comptez pas vous inscrire dans la continuité de ceux qui vous ont précédé : il n’y a pas d’avant dans cette contrée. Mais c’est Burroughs qui avait raison : l’Amérique n’est pas un jeune pays. L’Amérique est vieille, sale, mauvaise. Elle était là depuis des millions d’années, à attendre, silencieuse ; elle était la terre des bêtes qui ne connaissaient que le langage de la chasse et de la violence, et elle attendait ; depuis une éternité elle était mauvaise, dangereuse, et elle attendait.
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Si un homme veut pas se retrouver plus tard avec une belle morsure à la main, lui avait dit un jour son papa avant de sortir sa carabine 22 mm et de la tendre à Henry, vaut mieux qu'y tue un méchant chiot avant que ça devienne un méchant chien. Allez, on règle ça. Je vais chercher la pelle.
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La certitude du malheur est encore préférable au doute. On peut au moins se draper dans le noir manteau du malheur pour en tirer réconfort, se réchauffer. Cela vaut toujours mieux qu’une glaciale incertitude.
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Elle observe la cour. Celle-ci doit faire un peu moins de dix mètres de large et environ quinze mètres de profondeur, elle est toute en béton à l'exception d'un massif de fleurs rond au milieu et de quelques parterres en forme de demi-cercle sur les côtés, au pied de quatre immeubles qui composent la résidence. Il y a quatre bancs autour du grand massif central. Les immeubles font quatre étages. Kat n'a aucune idée du nombre d'appartements dans la résidence, mais elle sait qu'environ la moitié donnent sur la cour, et actuellement plusieurs fenêtres sont illuminées. C'est la première fois qu'elle voit autant d'appartements illuminés en rentrant du boulot. Il doit y avoir une douzaine de salons éclairés. Il doit y avoir plus de trente personnes derrière leurs fenêtres, éclairées ou non. Elle aperçoit leurs visages penchés vers elle. Elle distingue le blanc des yeux de certains d'entre eux."Au secours, appelle-t-elle. Je vous en prie - quelqu'un."
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Au bout d’un moment, le monde finit par se réduire à la boîte dans laquelle on vit, au point que rien de qui y est extérieur n’a d’importance et que si la boîte vient à être détruite, on préfère disparaître avec elle plutôt que se hasarder au-dehors.
Peut-être était-ce pour ça que les capitaines coulaient avec leur navire. La mort était plus attrayante que l’inconnu. Car au moins, elle apportait la paix au lieu d’un étrange sentiment d’égarement total, à la fois intime et généralisé.
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La nervosité et la peur s’emparent de lui. Il n’est pas fait pour ce genre de joyeusetés. Certains naissent soldats et ils sont chez eux sur les champs de bataille. D’autres naissent espions et ils sont chez eux à Moscou. Eugene, lui, est un rêveur et il n’est chez lui nulle part en ce bas monde.
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Los Angeles est un monstre, un animal fabuleux qui se nourrit de paillettes et de violence aveugle. Nul ne saurait dompter une telle créature.
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Kat sort en rampant des ombres nocturnes qui s'étendent le long de la résidence du coté de la rue, et se traîne jusque dans la cour éclairée. Elle avance en se tirant par les bras, qui s'écorchent et saignent contre le béton par terre. Mais elle se fiche de la douleur dans ses bras; elle veut seulement s'éloigner de l'homme au couteau.

Elle cherche juste à fuir.
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Mais la panique paralyse l'esprit. L'émotion prend le dessus. On sait qu'on doit faire quelque chose et on fait le premier truc auquel on pense, si bizarre ou si stupide soit-il, rien que pour s'activer. C'est le fait d'agir, de réagir qui est important plus que la nature de l'action.
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