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Critiques de S. A. Cosby (293)
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La Colère

Zoom aujourd'hui sur "la colère" de S. A. Cosby chez Sonatine Éditions.



Ike et Buddy Lee sont loin d'avoir été les pères parfaits, n'acceptant pas entre autres l'homosexualité de leurs fils. Mais lorsque le jeune couple est assassiné et que l'enquête piétine, ces deux papas rongés par les remords, décident de prendre les choses en main et de faire justice à leurs façons.



Avec en fond, le portrait d'une Amérique ultra conservatrice, l'auteur nous emmène dans un roman noir où le décor ainsi que les personnages sont travaillés à la perfection.



Impossible de rester insensible à nos deux personnages principaux, malgré leur passé de truands et les nombreuses erreurs qu'ils ont commis, leur sensibilité et leur tristesse m'ont rapidement touchés, et il ne m'a pas été difficile de m'attacher à eux. Au fil des pages nous allons les voir faire une rétrospection sur leur vie et alors qu'au début, ils pourraient paraitre détestables, on les voit changer petit à petit et l'attachement ne fait que s'accentuer.



Sans longueur, l'auteur oscille avec brio entre le calme des recherches de ces deux pères et des scènes qui déménagent. Parce que lorsque nos deux protagonistes relâchent la colère qu'ils ont en eux, c'est explosif ! Et le mélange fonctionne.



Ce livre m'a fait ressentir tout un panel d'émotion, la tristesse bien sûr, la colère, de la tendresse souvent, mais m'a aussi fait sourire, car il faut avouer que notre duo est original et leurs discussions souvent cocasses.



Entre racisme et homophobie, l'auteur aborde des thèmes encore malheureusement d'actualité, sans jamais tomber dans la surenchère.



En résumé, c'est une excellente découverte, un presque coup de cœur que je vous recommande chaudement. Pour ma part, je vais rapidement m'intéresser aux précédents romans de cet auteur.
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Le Sang des innocents

Si Titus Crown est devenu le premier shérif noir du comté de Charon, son élection est loin de faire l'unanimité au sein de cette ville du sud des Etats-Unis. Pour cet ancien agent du FBI, maintenir l'ordre est un combat permanent sur ce territoire gangrené par les tensions raciales et ravagé par les opioïdes.  



Jusqu'au jour où un jeune homme noir tire au lycée sur un professeur adulé de tous. Abattu à son tour par la police, cet événement va faire basculer l'équilibre précaire qui règne dans la ville.



Avec cette lecture, l'auteur nous plonge avec brio dans une Amérique en proie au racisme et au fanatisme religieux. L'atmosphère sombre et sous tension des pages de ce récit favorise brillamment l'immersion.



S. A. Cosby tisse avec talent le portrait de Titus, un personnage attachant, tiraillé par ses démons et faisant preuve d'une grande droiture. 



Un polar riche en rebondissements, doté de peu de temps mort et captivant dès les premières pages grâce à une intrigue parfaitement ficelée. Le romancier fait resurgir le passé, met en lumière des traumatismes et nous entraîne sur la piste d'un tueur en série.



Un roman noir remarquable et je vais m'empresser de découvrir ses précédents livres.
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Le Sang des innocents

Cet auteur m'attire depuis quelques temps.

Titus Crown ancien agent du FBI est shérif dans la ville de Charon. Son élection à provoqué la colère des blancs dans cette ville du Sud encore fort marqué par son histoire, les tensions raciales sont extrêmes. Titus tente d'apaiser cette ville jusqu'au jour où Latrell, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le prof préféré du lycée, avant de se faire abattre par la police. Fanatisme terroriste, crient les uns. Énième bavure policière, ripostent les autres.

Titus va être lancé dans une quête pour la vérité.



Le roman policier ou thriller n'est pas dans mes lectures habituelles, mais je dois avouer que SA Cosby maitrise l’écriture qui nous amène dans une belle introspection des personnages. Ce n'est pas la recherche de l'assassin qui m'a interpellé, c'est plus la psychologie des personnages avec leur bagage, leurs souffrances et leurs force aussi que j'ai apprécié.

Une écriture sensible et bien menée.



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La Colère

À moins de vivre sur Mars, vous n’avez pas pu échapper à la vague S.A. Cosby… Que ce soit ce titre (paru en poche en janvier) ou son nouveau (« Le sang des innocents ») paru chez Sonatine en janvier aussi, l’auteur est partout ! Tous mes prescripteurs préférés s’accordent à son sujet, il me fallait donc impérativement me faire ma propre idée ! Je vais éviter le suspens inutile, je rejoins sans conteste la #teamcosby !



La colère… c’est celle de deux pères en quête de vérité. Contre ceux qui ont assassiné leurs fils. Mais aussi et surtout contre eux-mêmes. Ike et Buddy Lee n’ont rien en commun, ou presque. L’un est noir, l’autre blanc. L’un est à la tête d’une prospère entreprise de jardinage, l’autre vit à la ramasse dans une caravane dont on ne comprend pas comment elle ne s’est pas encore effondrée sous le poids des bouteilles d’alcool vides. Tous les deux sont passés par la case prison, mais n’en ont pas tiré les mêmes leçons. Pourtant, quelque chose aurait dû les rapprocher : leurs fils respectifs, Isiah et Derek, étaient mariés. Mais ni l’un ni l’autre n’a été capable de surmonter sa haine de l’homosexualité, gâchant inlassablement chaque échange avec leur enfant, incapables de se réjouir d’un bonheur pourtant incontestable. Maintenant qu’il est trop tard, les deux pères sont confrontés à cette immense culpabilité qui n’a d’égal que le chagrin qu’ils ressentent d’avoir perdu leur unique enfant. Alors, tout différents qu’ils soient, les deux pères éplorés s’associent pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leurs enfants, car il est clair qu’un énième crime homophobe ne représente pas une priorité pour la police.



Et voilà donc ces hommes que tout oppose qui collaborent. De laconiques au départ, leurs échanges s’étoffent au fil des pages, parce que quand on avale les bornes coincés dans un habitacle, impossible d’échapper à la discussion. Mais attention, ça ne va pas virer en épopée larmoyante, mais plutôt en road trip sanglant ! Car Ike et Buddy Lee s’expriment plus volontiers avec leurs poings, et ils sont déterminés. À défaut de pouvoir se faire pardonner auprès de leurs fils, ils vont honorer leur mémoire et faire payer à qui de droit. Alors qu’on devrait détester ces antis-héros repris de justice et prompts à replonger dans leurs pires travers, c’est tout le contraire qui se passe et on s’attache à ces machos fissurés.



J’ai vraiment vraiment tout adoré dans ces lignes ! Une peinture claire et sans filtre de l’Amérique d’aujourd’hui, c’est ce que nous propose l’auteur en traitant de racisme, d’homophobie, au travers les parcours de ces pères qui, certes, n’ont pas été les meilleurs, bien au contraire, mais qui ont vu leur voile d’intolérance se déchirer avec la mort de leurs fils. Une prise de conscience salutaire, bien que tardive. Il est émouvant de voir ces hommes devenir d’un coup défenseur d’un mode de vie que, jusqu’il y a peu, ils ne comprenaient pas. Pire, qu’ils condamnaient. Avec ses dialogues savoureux, ses personnages attachants, son action ultra testostéronnée comme je les aime et surtout, sa sacrée dose d’émotion (la fin m’a mis la larme à l’œil), ce livre m’a complètement emportée et conquise. Le mélange action-émotion est particulièrement bien équilibré et le message pas si subliminal que ça est une ode à la tolérance livrée à coup de parpaings dans la gueule. Coup de cœur !
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Le Sang des innocents

C’est l’histoire d’une rencontre entre un shérif, une ville et un monstre.



Titus est un flic intègre, rigoureux, réfléchi, formé au FBI. Il déteste le désordre, que ce soit dans sa ville ou dans son armoire. Titus ne se contente pas d’une vision manichéenne du monde, il veut comprendre.



Charon est la ville du Sud dans laquelle il a grandi, dont il s’est éloigné pour mieux revenir. Charon vit recroquevillée sur elle-même, sur son histoire esclavagiste, ses certitudes, son racisme, ses communautés religieuses, ses suprémacistes blancs. Un joli tableau !



Titus est le shérif noir de Charon.



Quand un jeune noir tire sur un professeur aimé de tous et qu’à son tour, il est abattu par la police, c’est la petite communauté qui s’embrase.



J’ai été emportée par ce roman qui contient tous les éléments constituant à mes yeux un excellent polar : des crimes (atroces) qui s’enchaînent, un policier aussi inspiré qu’hanté par son passé, le portrait quasi sociologique d’une communauté, une écriture haletante, une attention permanente à la psychologie des personnages et une fin stressante à souhait !



Bref, une formidable lecture.
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La Colère

Récit rondement mené, rythmé et bien construit, il y a du Westlake dans ce roman. Entre rédemption et vengeance, deux papys se lancent dans une croisade contre les assassins de leurs fils. La force de ce roman tient à la fois dans des personnages bien campés, écorchés, attachants, et une histoire sans temps morts et très cinématographique.
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Le Sang des innocents

Alerte coup de coeur 😍



Dans ce roman, nous allons suivre Titus, shérif noir à Charon. Une fusillade va avoir lieu dans un lycée mais l’enquête va nous amener sur des découvertes innommables. Titus va devoir mettre ses peurs de côté pour trouver la vérité.



J’ai directement été happée par l’histoire qui est sombre avec une ambiance suffocante. J’ai pris mon temps pour lire ce livre pour bien intégrer chaque informations et reprendre mon souffle.



La plume est addictive, fluide, enivrante et percutante. L’auteur met en lumière le racisme encore tellement présent dans certains endroits.



Le personnage de Titus est terriblement attachant, qu’est ce que j’ai eu peur pour lui d’ailleurs. J’ai lu certains passages en apnée.



J’ai déjà lu « Les routes oubliées » de cet auteur mais ce roman surpasse indéniablement celui-là même s’il était déjà très bien!



C’est donc un coup de coeur pour ce livre au rythme soutenu avec une plume addictive et percutante sur une thématique forte avec des personnages attachants.



S.A. Cosby est assurément à suivre !
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Les routes oubliées

Le site Lisez.com a récemment publié un article sur «La nouvelle génération du roman noir américain», mettant en lumière des auteurs tels que David Joy, S. A. Cosby et Gabino Iglesias. Intriguée, je me suis renseignée et j’ai été immédiatement attirée par le résumé des «Routes oubliées».



Ce roman nous plonge au cœur de l'Amérique profonde, où les petites gens vivent dans des mobil-homes, font face au racisme et côtoient quotidiennement junkies et gangsters.



Au centre de l'histoire se trouve Beauregard, un personnage complexe, à la fois violent et attachant. Ancien détenu, fils d'un malfrat qu'il idolâtre, virtuose au volant, père et mari aimant, Beauregard peine, malgré ses efforts, à trouver une issue honnête à ses problèmes.



Peut-on échapper à sa condition ? Sommes-nous condamnés à répéter encore et encore les erreurs de nos parents ? Y a-t-il une lueur d'espoir au bout du tunnel ? Voilà les questions brûlantes explorées dans ce roman sombre et captivant.



Après cette découverte, il est certain que je ne tarderai pas à lire les autres romans de S. A. Cosby.
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Le Sang des innocents

J'aime le style gothique américain, donc je ne pouvais qu'aimer Le Sang des innocents : on y retrouve tout ce qui fait le charme malaisant du genre : les bourgades de sud des États-Unis, la religion et la superstition, les non-dits, les vieux secrets de famille, les tabous,... Vous savez, ce qu'on retrouve aussi dans les romans de Stephen King, dans la série « True Detective », etc.

En plus d'être un thriller et un roman policier sans défaut, ce roman est aussi une satire sociale sur cette Amérique encore engorgée dans son mirage suprémaciste.

Titus Crown s'est retrouvé shérif d'un comté hautement raciste... Titus Crown est Noir, et sa position est on ne peut plus délicate. Il fait tout pour être irréprochable, il s'en est fait la promesse, il veut protéger et servir les citoyens. Mais lorsqu'un jeune Noir assassine le prof de lycée préféré de tout le comté, et que ce garçon est lui-même abattu par ses hommes, Blancs, c'est la goutte d'huile sur le feu qui fait déborder la poêle.

L'enquête qui suit cette tragique affaire mène Titus dans les pires méandres du cerveau humain, et le ramène aussi à ses propres démons du passé. Mais il fait face, droit dans ses bottes, jusqu'au bout de l'enquête.

Voilà donc un thriller très réussi, un roman policier haletant, une critique percutante et une intrigue bien ficelée. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Titus, surtout grâce à sa rigueur et à sa répartie sans faille.
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Le Sang des innocents

S.A. Cosby, ce nom vous le connaissez maintenant après ses trois romans extraordinaires campés dans le Sud rural de l’Amerique .

Cet auteur possède à lui tout seul tous les adjectifs pour décrire la qualité de ses romans : Noir, Âpre, puissant, poignant, sauvage, authentique, sans concession, captivant, grandiose, balèze, intense, excellent et la liste s’allonge indéfiniment…



Le sang des innocents ne déroge pas à la règle, si ce n’est que c’est encore plus fort, et pour ma part (mais suis pas la seule) impossible à lâcher avant la fin, que j’ai quitté à regret mais tout en sachant que venais de lire un très grand roman noir, comme ceux que je préfère. 



À travers cette histoire il met en avant le métier du maintien de l’ordre à travers Titus Crown le personnage central, de par sa couleur et son métier, il est pris entre deux feux, dans cette ville où la religion est pleine d’hypocrisie et où le racisme perdure toujours avec une grande violence.



Evidemment,je l’adore cet auteur qui ne m’a jamais déçu et tout ce que je souhaite c’est de le rencontrer à Lyon, prochainement au Quai du polar même si un interprète me sera nécessaire pour lui transmettre tout le bien que je pense de sa plume et des ses romans vraiment extraordinaires. 



Un grand merci également aux traducteurs de me permettre de découvrir ces grands auteurs américains, sans eux ma bibliothèque serait bien vide
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La Colère

Le voilà donc le nouveau "phénomène" du thriller américain. S. A Cosby!



Partout des critiques dithyrambiques, des éloges venant des plus grands écrivains de romans noirs actuels, etc.

Forcément ça pique la curiosité.



J'ai donc lu son second roman pour le découvrir. Pourquoi celui-ci ? Pourquoi pas.



Ultra-violent, viscérale, en colère mais aussi très actuel et inscrit dans notre époque, ce roman est un coup de poing.

Alors bien sûr c'est très à l'américaine, très cinématographique (d'ailleurs les droits d'un ou deux de ses romans on déjà été acheté par Hollywood !), plein de clichés et de punchlines sorties de l'enfer.... Mais bon dieu, on passe un sacré moment de lecture !

Pas de temps mort, un rythme soutenu tout du long, un véritable page turner comme disent les ricains.

Même si je ne pense pas en lire d'autre de l'auteur prochainement (soyons honnête, ça doit être toujours la même recette), je ne suis pas mécontent de cette virée en Virginie !





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Le Sang des innocents

le comté de Charon dans le sud-est rural des Etats-Unis en Virginie

Le Shérif, Titus, ancien agent du FBI, est appelé pour intervenir sur une fusillade qui a lieu dans l’école de cette bourgade.

Un prof adulé de tous vient de se faire assassiner par un homme armé, prénommé Lattrel.

Cet homme noir, sera lui-même tué lors de l’affrontement par les bras droits du Shérif

Titus, ce 1er homme noir à accéder à ce poste va devoir annoncer la triste nouvelle aux parents



L’enquête débute et fera la lumière sur bien des secrets complètement inattendus.

Le prof est peut-être plus démon que ange…

Son assassin est également mêlé à une sombre histoire après la découverte macabre que fait Titus sous un saule pleureur.



Une 3eme personne est mêlée à tout ça

La traque est lancée



Les personnages de ce roman, je les adore, ils sont dans leur « jus », ils ont un franc-parler sans aucun filtres.

Les relations fraternelles tendues avec son frère Marquis, peuvent aussi être attendrissantes

Titus joue le rôle de punching-ball, il veut faire régner l’ordre avec subtilité et amour de son prochain, quelqu’il soit. Quelle grande qualité ! Son humanisme est d’une clairvoyance touchante…



Avec S. A. Cosby, les émotions sont contradictoires, il y a de la froideur et une certaine délicatesse, il y a du punch et de la sensibilité

Ce roman sociétal sur fond de racisme met en avant les dérives de cette société américaine avec la légalisation du port d’armes et ses conséquences…



C’est un roman noir au doigté Américain précis et juste que nous offre cet auteur



C’est une pure merveille de sobriété émotionnelle !



Extrait : « il y avait de la saleté dans le monde, certes, mais il y avait aussi de la beauté et de la bonté, il suffisait de savoir où regarder »



Je vais poursuivre avec le dernier qu’il me reste à lire de l’auteur « La colère »
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Le Sang des innocents

Mais comment n’ai-je pas découvert SA Cosby plus tôt ? Je suis passé à côté de ses deux précédents romans, mais je vais vite remédier à cette lacune …

Avec « Le sang des innocents », SA Cosby m’a entrainée dans une Amérique profonde et peu reluisante, toujours clivée par la ségrégation et polluée par différents courants religieux. Le comté de de Charon où se passe le roman est lourd d’un passé violent et hanté par le sang versé.

Titus Crown, premier shérif noir élu et originaire de ce comté essaie tant bien que mal de faire respecter son autorité malgré la méfiance engendrée par sa couleur de peau.

Le calme apparent de la ville vole en éclat lorsqu’une fusillade éclate au lycée. Un jeune noir vient de tuer un professeur et pas n’importe lequel, le préféré de tous les élèves !

Dans ce roman, rien n’est aussi clair et aussi simple que ce fait qui aurait pu être divers.

Titus Crown, ancien agent du FBI, profondément humain et en quête de rédemption, va devoir dérouler les fils d’une pelote très sombre où se mêlent les tensions raciales accentuées par les prêcheurs zélés des différentes communautés !

Un roman magistral d’une intensité et d’un réalisme implacable.

Jerez-vous dessus dès le 11 janvier.

Avis aux amateurs, l’auteur est invité aux Quais du Polar à Lyon début avril…

Un grand merci aux Editions Sonatine pour l’envoi de cette pépite en SP et à Marie-Laure Pascaud pour sa confiance.



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La Colère

" La colère" S.A Cosby



Ike Randolph et Buddy Lee ont a priori peu en commun. Ike est noir, rangé des voitures, s'est racheté une conduite en dirigeant son entreprise de jardinage, on peut dire qu'il s'est fait une place dans la vie. Buddy Lee est un White trash qui vit en mobile-home, ferme les yeux quand il crache du sang, avant d'oublier sa maladie dans l'alcool. Tous deux ont rejeté en bloc leurs fils quand ils ont appris leur homosexualité.

Mais leurs enfants s'aimaient et ils ont été lâchement exécutés en pleine rue, témoins apparemment gênants d'une liaison qui devait rester secrète.

Réunis dans une douleur commune, ces deux pères vont alors s'allier, retrouvant leurs réflexes de mauvais garçons, et secouer qui il faut pour trouver les coupables, guidés par la colère et les remords de ne pas avoir accepté l'orientation de leurs enfants.



Le fond, à savoir une critique de l'Amérique profonde, des préjugés et de l'homophobie est un peu desservi par certains points: l'auteur joue fort sur les oppositions entre les deux héros, deux "papys" vieillissants, qui en ont encore sous le capot, les scènes de bastons sont expliquées d'une façon un peu trop mécanique, le gang de motards est donc composés de très méchants, mais pas très malins,...au final j'ai eu l'impression de lire un scénario de film, rythmé, distrayant sur l'instant, certes, mais très vite oubliable pour son intrigue. Son point fort est plutôt situé dans l'évolution de la mentalité des deux pères, et l'analyse psychologique de ceux-ci.


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Les routes oubliées

Bonsoir,

Je vous parle ce soir d’un des romans catégorie étrangères du prix des nouvelles voix du polar des éditions pocket.

J’ai adoré ce roman policier qui se lit d’une traite, qui vous entraine dans un rythme effréné. Un héros attachant, qui ancien délinquant a essayé de se ranger, un garage, une vie de famille avec une femme qu’il aime et deux enfants. Mais malheureusement le garage ne fonctionne pas aussi bien que cela et les dettes commencent à s’accumuler. Il va donc essayer de trouver des moyens de s’en sortir tout d’abord par des courses de voitures et des paris illégaux. Mais quand la poisse est là elle s’installe souvent. Une connaissance va lui proposer un braquage et malgré ses réticences, celles de sa femme, il va penser que c’est l’unique façon de s’en sortir. Mais c’est là que tout va commencer sur les chapeaux de roues et des engrenages qui se grippent à chaque instant.

Un roman noir sur l’Amérique, qui va vous faire décoller ! A lire !

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Les routes oubliées

Encore une petite pépite découverte grâce au prix « nouvelles voix du polar » et je remercie une nouvelle fois les Editions Pocket car je pense que je serais malheureusement passée à côté sans l’opportunité qu’ils m’ont offerte.

« Les routes oubliées » est un magnifique roman noir où l’attachement aux personnages est vraiment très forte. Beauregard est un mari, un père de famille, un pilote hors-pair, un mécanicien de génie mais il a aussi un double plus sombre quand il endosse son costume de chauffeur pour prêter main forte lors de certains braquages ou autres coups foireux.

Il faut dire qu’il n’a pas eu une enfance facile, un père qui s’est fait la malle, une mère acariâtre qui ne s’en est jamais remise et puis aujourd’hui, il est dans la galère avec un garage automobile qui ne rapporte plus grand chose, les enfants qui grandissent et les frais qui s’accumulent. Il se dit alors qu’il n’a pas le choix, il doit accepter un dernier « coup » histoire de renflouer les caisses et d’empêcher la faillite de son entreprise. Evidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu et Beauregard va devoir faire face à de nombreuses complications et des vies vont être en danger.

J’ai adoré ma lecture du début à la fin, je ne suis pourtant pas habituée à lire ce genre de roman mais comme je vous le disais, l’attachement au personnage de Beauregard est énorme, l’empathie pour son parcours de vie, sa vie de famille avec Kia et les enfants, on est là avec eux et on prie pour que tout le monde s’en sorte, ils le méritent.

C’est un roman fort, puissant, émouvant et j’aurais bien aimé quelques pages supplémentaires car j’ai trouvé la fin assez « ouverte » et j’aurais préféré refermer ce roman en ayant des certitudes.. Beauregard est un personnage qu’on n’oublie pas et il fera partie de ceux qui resteront longtemps dans ma mémoire.

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Les routes oubliées

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

Les routes oubliées un bon thriller que j'ai vraiment aime ,entre braquages,règlements de comptes,vengeance.

Un livre qui au fil de la lecture se transforme en vision cinématographique. Le genre de titre qui peut se voir en film sans aucun problème.

Une lecture pleine d'action et qui se laisse lire.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Le Sang des innocents

Ancien agent du FBI, Titus rentre dans sa Virginie natale et est élu au poste de shérif. C'est le premier shérif noir du comté de Charon. Si son élection fait la fierté de son père, elle a surtout provoqué la colère des Blancs, qui ne supportent pas de le voir endosser l'uniforme, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l'oppresseur.

Un jour, une fusillade a lieu dans un lycée. Latrell, un jeune noir désœuvré, tire sur un professeur blanc connu et aimé de tous. Alors qu'il est sur le point d'être interpellé par la police, Latrell est lui-même abattu par deux policiers blancs.

Fanatisme terroriste, crient les uns. Énième bavure policière, ripostent les autres. Au cœur d'une Amérique gangrenée par le racisme et la violence, Titus va devoir lutter contre ses vieux démons pour faire ressortir la vérité. Une vérité bien plus complexe que ce qu'il n'y parait...



Quelle claque !



La description de cette Amérique profonde et nostalgique de la ségrégation passée est tout simplement bluffante ! Je me suis sentie complètement immergée dans cet univers pesant et sombre.

Une fois ce décor planté, l'intrigue n'est pas sans reste... Un homme blanc tué par un homme noir lui même abattu par des policiers blancs... de quoi mettre le feu aux poudres dans un écosystème déjà fragile !



Mais surtout, j'ai eu un immense coup de cœur pour le personnage de Titus. Il est rare de rencontrer des personnages aussi marquants en littérature : aussi attachant que complexe, je l'ai quitté à regret à la fin du roman.

C'est un personnage tiraillé : entre sa couleur de peau et son étoile de shérif, entre sa famille et la religion, entre sa droiture et ses anciens démons du FBI. J'ai adoré sa droiture, sa complexité et son charisme. C'est aussi un mentaliste et un enquêteur hors pair.
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La Colère

Auteur découvert sur la liste des abonnés que je suis.

Très bon choix.

Du rythme, un texte nature, un petite coté réflexion, des personnages attachants: prenant et plaisant à lire.

Le genre de livre qu'on fait durer, comme un bon whisky, pour en profiter au maximum.

Pour moi dans la même veine que Alabama 1963: plus roman que policier avec une bonne étude psychologiques des protagonistes.

On se surprend à sourire en lisant et relisant certains dialogues.

J'ai déjà acheté les routes oubliées.
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La Colère

Ike est noir , Buddy Lee est blanc en Virginie cela revient a dire que tout les oppose .

Pourtant une chose les rapproche , leur comportement lamentable devant l homosexualité de leurs fils mariés l'un a l autre

Alors quand leurs enfants se font assassiner la culpabilité va se transformer en colère viscérale .

Ils n auront de cesse de trouver qui est l assassin de leurs fils

Époustouflant , pas un seul moment de repis, un polar de haute voltige un immense livre

A découvrir de toute urgence

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