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Citations de Sabine Durrant (48)


Zach détestait Facebook. Il disait que seuls les solitaires et les déconnectés ont besoin des medias sociaux, que ces trucs font ressortir le pire (suffisance, insécurité) chez les gens.
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Fred n'est pas du genre Facebook, mais des tas de gens sur Facebook ne sont pas du genre Facebook.
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Manger. Jardiner. Baiser. C'est le secret du bonheur. Quelqu'un devrait l'écrire dans un de ces livres sur le développement personnel.
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- Les gens veulent toujours dire aux autres ce qu'ils doivent faire.
- Les gens ? a-t-elle dit. Tu parles toujours des "gens", Zack. Tu fais de grandes généralisations sur les "gens", en les mettant tous dans le même sac, comme si le reste du monde se comporte d'une façon identique et que toi seul est différent.
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Quand les gens disent ça : j'entends ce que vous dites, c'est en général parce qu'ils n'écoutent pas.
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[ stage ]
- En plus, je ne suis pas payée.
- C'est de l'expérience. (...) Le travail, c'est parfois ennuyeux, sauf si tu as la chance de faire ce que tu aimes, et même ainsi tu as des comptes à rendre.
- A moins d'être indépendant, comme Zach. Il n'avait de compte à rendre à personne. Il était libre.
- Peut-être, mais il ne gagnait pas un sou.
- Ça compte ?
- Oui, ça compte si tu veux vivre dans le monde réel. Il avait toutes ces grandes idées sur l'autosuffisance. Mais c'est une chose d'en parler et une autre de le mettre en pratique.
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[ une bibliothécaire de collège ]
J'ai de la chance de pouvoir l'amener [mon chien] à l'école avec moi, je le sais. Au début, c'était une fois de temps en temps, mais j'ai obtenu une dispense grâce à un assistant qui s'occupe des gosses en difficulté : il avait remarqué que le chien avait un effet apaisant sur les enfants en proie à des problèmes de concentration ou à des troubles sensoriels.
(p. 282-283)
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[ Alzheimer ]
- Ça fait une éternité que tu n'es pas venue, dit soudain ma mère. Tu ne viens plus.
Elle m'observe en se mordillant la lèvre. Je m'assois près d'elle et je lui prends la main. Je lui rappelle que j'étais là vendredi. Je n'ai pas pu venir du week-end parce que je n'étais pas à Londres. (...) J'essaie de retrouver le plus de détails possible. Elle aime bien ça, d'habitude.
- Je préfère l'autre fille, dit-elle quand je m'arrête pour reprendre mon souffle. Celle qui est jolie.
- Je sais.
- Je préfère que tu me laisses tranquille.
- D'accord, dis-je en lui embrassant le sommet du crâne. J'y vais.
(p. 153)
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[ site de rencontre ]
Pour mon profil, je voulais écrire : 'Bibliothécaire un peu démodée, sans qualification particulière, principal soutien d'un parent atteint de démence, expérience amoureuse très réduite.' Elle n'était pas de cet avis. 'Mes amis me décrivent comme une voyageuse au long cours, enjouée et qui aime rire', a-t-elle écrit après m'avoir chassée de l'ordinateur. 'Tout aussi à l'aise en jean que dans une petite robe noire.'
- Je n'ai même pas de petite robe noire.
- Et alors ?
(p. 21)
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De la porte, il crie :
- Tom ! Patrick ! Vic ! Venez boire un verre !
Tom apparaît. Il porte des richelieus et un polo Fred Perry boutonné jusqu'en haut, le genre de style débile et décalé qu'on voit dans les classes de terminale pour gosses de très riches.
- Mon fils, tout droit arrivé d'Oxford, dit Murphy, incapable de masquer sa fierté. Un garçon qui a de la cervelle.
(p. 73)
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Le chagrin et l'angoisse se ressemblent, a-t-elle soupiré. Tu as besoin d'être entouré, et puis quand tu l'es, tu éprouves soudain le besoin irrépressible de fuir, d'être seul.
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Le mal a le don de se rendre attirant. Tout le monde le sait.
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Je suis toujours sidérée par a quantité de secrets qui existent dans un couple. Cette grande et belle idée : tout se dire. Neuf fois sur dix, quelqu'un cache quelque chose. Même si c'est juste des idées, des espoirs. On peut vivre dans la même maison, partager le même lit, mais à quel point connaît-on vraiment quelqu'un ?
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J'ai lu un article récemment à propos de la disparition de la rébellion chez les jeunes : autrefois, les adolescents s'insurgeaient contre le statu quo (la politique, les parents), alors que maintenant ils retournent leur colère contre eux. Ce qui explique l'augmentation des problèmes psychologiques : dépressions, automutilations, suicides.
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Les livres sur la reconstruction avec leurs étapes formelles du deuil ne connaissent qu'une seule trajectoire : choc, incrédulité, marchandage, colère, dépression et, finalement, acceptation. Je crois que j'ai tout mélangé. Celui que Peggy m'a donné, "L’Épanouissement après un trépas", avait un chapitre sur le "deuil pathologique" : quand la personne endeuillée n'arrive pas à reprendre une vie normale. Je crois que c'est ce dont je souffre.
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Je mets un pied devant l'autre. Un pied devant l'autre : c'est ce que je fais depuis un an. Un pied devant l'autre : c'est ainsi qu'on survit.
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Je ne veux pas savoir ce que je ressens exactement ; mon corps n'en fait qu'à sa tête. Je ne suis pas seule à habiter ma peau, les émotions qui s'installent dans mon cerveau n'ont rien de simple. Je bascule d'heure en heure. Par moment, je suis infirme, repliée sur moi-même pour me protéger. Je veux serrer mes bras, me rouler en boule, me refermer. A d'autres, j'ai l'impression que je pourrais défoncer des murs de brique, m'élancer dans le monde, hurlant au ciel, les bras écartés, le cœur exposé. Je passe de la crainte que quelque chose arrive à la déception que ce ne soit pas arrivé.
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Je me disais que c'était normal de délaisser ses amis, que c'était ça quand on tombait amoureux. Tomber amoureux : ai-je le droit de dire cela ? C'est le genre d'expression toute faite qu'il n'aimait pas. Et pourtant... tomber, la perte de contrôle, le corps bouleversé, cet abîme qui s'ouvre, c'est exactement ça.
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Bien sûr qu'elles ne me comprennent pas. Elles ne le connaissaient pas comme je le connais. Il n'est pas dans leurs os, ni sous leur peau. Il n'est pas entre leurs lèvres ou sur leurs paupières. Je suis seule avec ça.
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Tous les deuils sont-ils aussi confus, ou est-ce juste le mien qui prend cette forme si particulière? Il y a des jours où j'accepte sa mort et je me promène dans le monde comme si j'étais sous l'eau. Les tâches ordinaires - remplir la machine à laver, payer les factures - me paraissent vides et brutales. J'en veux au pigeons qui ont fait leur nid à la fenêtre de la chambre, aux écoliers qui font leur rentrée dans leurs uniformes tout neufs.
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