Plaire à tout le monde c'est plaire à n'importe qui.
L'ennuie est le pire des poisons, n'est ce pas?
Pas même un regard, je n'existais plus. Elle avait tiré la chasse d'eau et avait fait disparaître celui qu'elle considérait comme sa merde.
Ce fut le cas la première fois. La première fois que j’assouvis ces pulsions. La première fois que je tuai.
Elle pensait donc que je n'étais pas digne de respect ? Elle s'était certainement dit : "je vais utiliser ce garçon minable, on dirait un petit chien, il est prêt à tout pour moi, une distraction en attendant de trouver un vrai mec."
Depuis qu il était parti, la peur l avait saisie. Celle-ci avait planté ses longues dents dans sa chair et y deversait tous les jours son venin mortel. Lentement, subtilement, fatalement.
Les chats ne faisaient jamais semblant : s'ils voulaient vous ignorer, alors ils vous ignorait, sans aucune vergogne, quand bien même vous étiez celui qui le nourrissait. ils se servaient de vous sans rien vous donner en échange, et ce sans aucune gêne.
Les chats ne cherchaient pas à être mignon ou a vous plaire. Pourtant, tout le monde les admirait. Peut-être était-ce même là l'essence de leur charme : leur indifférence nous attirait.
Son ancien corps était celui d’une faible, d’une perdante. Rien qu’en le regardant, on pouvait y sentir la peur et la soumission.
La voiture apparut d un coup, sans crier gare. Le choc fut net, son corps, propulsé à une trentaine de mètre. Denis accourut, mais il était déjà trop tard. Elle était morte.
Denis retourna le plastique et dû y regarder à deux fois pour être sûr qu'il avait bien lu.
-Eh bien... à ce prix j'espère qu'il lavera aussi mes pêchés.