Chère Sandrine,
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Le plus difficile quand on écrit une chronique c’est de savoir sous quel angle on va attaquer. Tu sais cette première phrase qui donne toute l’orientation du texte. Un peu comme le premier paragraphe d’un roman….
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Pour commencer, j’avais une première idée, et même si elle me semblait évidente je la trouvais trop sombre pour entamer cette lettre. Une histoire de l’ordre des choses, que ce sont les parents qui doivent partir les premiers et que ton roman c’était l’ordre des choses qui était un peu trop en avance….
Et puis j'ai l'amour des belles lettres, alors j’ai changé d’avis et j’ai décidé que parler en premier de cet aspect de ton roman c‘était bien aussi, parce que chaque lettre de cette mère à son fils est tellement émouvante, pleine d’amour, et en même temps ce regret de ne plus pouvoir lui tenir la main…Une approche plus simple, peut-être un peu plus consensuelle…
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Mais, en fait aucun des deux ne me convient véritablement parce que l’effet que ton roman m’a fait est au-delà de cela. Qu’il y a tellement de points qui méritent d’être abordés : l’amour, thème universel mais parfaitement abordé ici, le deuil, le temps qui passe, le hasard, l’adolescence.
Enfin je pourrais disserter des heures sur ton roman. Et pourtant, l’essentiel c’est tout ce que j’ai ressenti, indescriptible, cette tendresse pour tes personnages, ce jeune garçon qui grandit et les scènes sur le toit, fortes, puissantes, tout est exprimé dans celles-ci.
Le coté surnaturel mais si réel, et toujours l’espoir, ce sentiment que demain, ça va aller mieux, le sourire et les larmes, le pardon, la vie qui reprend ses droits, et plus encore mais pour que tout le monde puisse le comprendre, le mieux c’est de lire ton livre.
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