Sandrine Catalan-Massé

Stella, 43 ans, agoraphobe, femme au foyer et mère de deux ados, mène une vie plutôt confortable auprès de son psy de mari, quand bien même l'ennui commence à poindre le bout de son nez ...

Son petit monde va s'écrouler quand César la quittera : il lui faudra travailler et se retrouver "au bas de l'échelle" pour survivre.

L'écriture, sans être brillante, demeure honorable pour une première tentative. L'auteure a choisi de traiter le sujet avec légèreté.

Un petit roman sans prétention, un peu cruel, dont la fin vous laissera sans voix ...

Ce livre est écrit sur un ton humoristique, tout en traitant d'un sujet difficile pour les personnes qui souffrent d'agoraphobie. Le dénouement se situe dans les 5 dernières pages. J'ai lu ce livre pratiquement d'une traite . Lecture facile mais agréable .

La couverture du livre présente un chat tigré. Le chat a l'air curieux et joueur et le titre est révélateur. Et de suite, j’ai souhaité lire ces petites nouvelles de 163 pages.

Le livre est divisé en sept titres, écrits par la #teamromcom chacun correspondant à une nouvelle. Les nouvelles racontent les aventures de chats différents, qui se retrouvent tous dans des situations inhabituelles et amusantes, et j’ai adoré, je me suis amusée. Une vraie pépite de détente !

Les histoires sont pleines d'humour et de tendresse, et elles célèbrent le lien unique qui existe entre les chats et leurs propriétaires.

Le livre est positif, les histoires sont une évidence de bonheur et de joie. J’ai apprécié les histoires drôles et touchantes, ainsi que les personnages attachants. De plus, je ne m'attendais pas à autant de surprise, d’imagination et de croiser la route de nombreux auteurs méconnus jusque là.

En résumé, la formule “quand le chat n'est pas là… aurait très bien pu continuer avec : les souris dansent” car comme la formule le désigne, l'action des sept nouvelles, transgresse les règles et l'absence de surveillance 😉 À méditer.

Si vous aimez les chats et que vous recherchez une lecture légère et divertissante, Quand le chat n'est pas là... est le livre parfait pour vous.

Le titre de ce roman m'avait beaucoup plu, la couverture aussi. Et puis je me suis laissée embarquer dans cette histoire, j'ai volontiers suivi la très attachante Stella et ses TOC, j'ai trouvé ses enfants bizarres au vu de ce qui s'est passé dans la famille et j'aurais volontiers conseillé à son psy de mari de consulter un de ses confrères ! Je n'ai pas vu venir la fin à la "tel est pris qui croyait prendre", trop bien !

Une belle découverte aux Éditions Eyrolles, un vrai moment de détente qui fait du bien.

Le principe de mettre des chats au centre des récits est plaisant mais ce recueil est de médiocre qualité et m'a ennuyée. Les seules qui m'ont plu sont " Jeanne et choupette" où une vieille dame phobique des chats se voit imposer celui de sa petite fille et " Nom d'un Fernand" racontée par un chat qui explique comment il a case sa maîtresse. "Samedi" avec ses accents apocalyptiques ne m'a guère touchée non plus que " mystere et boule de poils" " gatsby the cat", " dans un corps de chat" et " sale bete" qui s'essaient à la science fiction. Un recueil très dispensable.

Stella a 43 ans, elle est maman de deux enfants et vit à Montpellier dans un très bel appartement. Elle a pour manie de jouer les psychologues sur les forums en ligne à défaut de vivre de ce métier, et d’être une pro du shopping en ligne. Mais Stella est aussi une grande maniaque qui souffre d’agoraphobie. Impossible pour elle d’aller à l’extérieur, ne serait-ce que pour faire les courses à la supérette au bout de la rue. Alors lorsque César, son mari, se volatilise du jour au lendemain en ne lui laissant que très peu d’argent, Stella se retrouve au bord du gouffre. Lâchée aussi par sa meilleure amie mais soutenue par ses enfants, la quadragénaire va devoir faire face à ses angoisses pour survivre.
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Je suis une lectrice à chat ! J’ai toujours grandi avec une boule de poils à mes côtés. Je ne peux vivre sans eux.



Pour cette dernière chronique de l’année, en ce dernier jour 2021, je viens vous parler de chat !



🐱Nom d’un Fernand ! - Clarisse Sabard : tout doux. C’est Fernand qui nous raconte son histoire dans la librairie Aux amis des livres et celles de Léon et de Julie.



🐱Gatsby the cat - Sophie Carquain : une nouvelle étrange. Je ne sais pas trop quoi en penser. Un mystère, des rêves, des chats… réapprendre à vivre !



🐱Mystère et boule de poils - Tiphaine Carton : mystérieux… je ne me suis pas vraiment attachée à cette petite chatte et à ses étranges pouvoirs !



🐱Sale bête - Sophie Horvath : j’ai vite été déconcertée par les propos tenus contre les chats. Néanmoins, les aprioris à leur encontre sont si pauvres. Une belle fin. Un chat apporte beaucoup. Ce qui me fascine, je pense que nous sommes beaucoup à le constater, c’est qu’un chat ressent tout. Lorsque l’on est malade ou que l’on a mal, il vient se caler et se lover pile au bon endroit. 😻



🐱Jeanne et Choupette - Sandrine Catalan-Massé : de l’annonce à la peur pour arriver à la découverte et à l’attachement.



🐱Dans un corps de chat - David Lelait-Helo : et si vous vous réincarniez en chat ? Moi, je serai une chatte aux yeux d’un vert persan.



🐱Samedi - Carole Martinez : une histoire de fin du monde. Nous ne sommes jamais seul lorsqu’un chat est avec nous !



A mes deux chattes, Philomène et Double-Face, que j’aime à l’infini 🤍😻

À consommer sans modération !

Stella est agoraphobe. Un évènement viendra bouleverser sa vie, l'obligeant à affronter ses phobies et à se reconnecter à la réalité. Un roman tout en rebondissement qui donnera espoir à bon nombre d'entre nous. Agoraphobe ou non, nous nous reconnaîtrons à travers ses traits, nous vibrerons à travers ses émotions.

J’aime de temps en temps découvrir de nouvelles plumes et de petites nouvelles autour d’un thème précis. J’ai beaucoup apprécié celui-ci par la diversité des histoires qui était proposée.

Si un mois après l’avoir terminé, je ne me souviens pas de tout, j’ai toujours en tête l’histoire du chat de la librairie qui m’a beaucoup marquée par le message qu’elle véhiculait pas aussi par l’humour rafraîchissant du félin.

La nouvelle où la jeune fille dépose son chat chez sa grand-mère alors que celle-ci refuse m’a tout d’abord énervée. Obliger une personne à garder votre chat contre son gré pour aller en vacances, c’est un comportement inadmissible. Mais la conclusion de cette histoire est une belle leçon de morale et, j’ai beaucoup aimé le personnage de la grand-mère.

En bref, c’est un recueil sympathique qui plaira aux amoureux des animaux.
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Été 2001. Daisy est une actrice célèbre. Elle est surtout la maman de Joseph. Lorsqu’elle s’engage pour un tournage à Montpellier, elle en profite pour quitter Paris et s’installer dans sa ville natale. Elle commence une nouvelle vie avec son fils, son mari, ainsi qu’avec Filipa, sa gouvernante, Louise, la fille de cette dernière et Hubert, son adorable chien. Elle regrette d’avoir manqué des moments importants de l’enfance de Joseph, tels que ses premiers pas, aussi elle décide de passer plus de temps avec lui. Elle quitte même le plateau, pour se promener dans le petit train blanc qui parcourt la ville. Elle veut rattraper le temps passe loin de lui. Hélas, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer à un stade avancé.





Elle décide de laisser une trace à son fils pour l’aider à surmonter son chagrin de la perte de sa maman. Dans le plus grand secret, elle rédige six lettres qui lui sont remises par son agent et ami, à des âges charnières. Joseph reçoit la première, quelques mois avant ses onze ans, à la mort de Daisy.





J’ai été très touchée par cette maman qui accompagne son fils par-delà la mort. A travers les écrits qu’elle lui a légués, elle espère pouvoir l’aider à grandir, malgré le manque maternel, lui inculquer des valeurs et lui dire qu’elle ne l’a pas abandonné, malgré son absence. J’ai été émue par cette mère qui observe son fils, sans pouvoir interagir avec lui. Elle n’est plus là pour le consoler, lorsque le poids est trop lourd, il ne peut s’épancher sur ses joies ou ses émois, elle ne peut l’empêcher de faire des erreurs, mais le lien existe à travers son courrier. Grâce à une touche de fantastique, Daisy sait ce que traverse son enfant, mais lui, doit apprendre à vivre sans elle. La détresse de ce garçon, orphelin de mère, m’a remuée. C’est une projection de mes peurs de maman si je venais à disparaître trop tôt. J’ai ressenti énormément de tendresse pour Joseph et je me suis sentie très proche de Daisy.





Pourtant, malgré les sujets du deuil et de l’absence, Rien n’est écrit n’est pas un roman triste. Il contient beaucoup d’humour, surtout lorsque Daisy doit apprivoiser sa nouvelle apparence. Il comporte, aussi, beaucoup d’espoir, car la mort ne peut pas rompre le lien mère-enfant. Enfin, il est surtout une histoire remplie d’émotion. Je l’ai adoré.




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Daisy, actrice vivant à cent à l'heure, décide de s'installer dans le sud de la France avec son fils Joseph, son mari Raphaël, sa gouvernante Filipa et la fille de celle-ci Louise. Loin du bruit de la ville, elle est bien décidée à profiter de chaque moment avec ses proches. Mais le destin en a décidé autrement, atteinte d'un cancer la perspective de voir son fils grandir s'éloigne peu à peu. Afin de conjurer un peu ce sort, elle lui écrit cinq lettres pour chaque étape de sa vie, espérant ainsi maintenir le lien entre eux deux...

Un roman parfait pour la plage, il est court facile à lire on s'y sent bien. Quelles valeurs voulons nous transmettre à nos enfants ? Derrière un ton léger avec un brin d'humour, je l'ai trouvé émouvant car il aborde sans doute des questions universelles de parents. Je me suis attachée à cette mère qui regarde vivre son fils sans elle et à ce fils qui se construit autour de son absence. On aimerait tous protéger nos enfants bien au-delà de ce que l'on peut. Ce livre aborde avec simplicité les questions de deuil, de reconstruction et de résilience... Si vous êtes adepte d'un petit feel good de temps en temps, je vous le recommande vous passerez un bon moment !

J’ai adoré ce livre, une petite perle que j’ai dévoré dans la journée.

C’est une très belle histoire, bien écrite, remplie d’espoir. Qui vous emmène dans un roman facile à lire, fort en émotions, avec beaucoup de douceur.

Comme une petite thérapie de douceur.

Je vous le conseille vraiment, il est à lire, il m’a mis du baume au cœur, rien que pour ça, c’est une réussite. Pour un premier roman, c’est réussi.

Mon avis



Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Rien n'est écrit », roman de Sandrine CATALAN-MASSE et ainsi de découvrir la plume fluide et addictive de cette auteure.



Sandrine CATALAN-MASSE nous emmène en 2003 à Montpellier où nous faisons connaissance avec Daisy, actrice parisienne qui vit avec son jeune fils Joseph et son mari Raphaël.



La vie se déroule paisiblement jusqu'à l'annonce d'une grave maladie dont Daisy est atteinte.



Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage et l'on ne peut être insensible face au destin de cette jeune femme et de la douleur ressentie par son fils..



L'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, la transmission des valeurs de la vie aux enfants, la mort, la douleur, la résilience..



J'ai bien aimé ce court roman, émouvant, très triste certes et ponctué d'une touche de fantastique, qui se lit facilement.



Bonne lecture.



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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com










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J’ai été émue par cette très jolie histoire qui parle d’amour, de deuil, de reconstruction.



Comment ne pas être touchée par la détresse de Daisy, sa résilience et sa formidable idée pour continuer de transmettre ses valeurs à son fils Joseph par delà la séparation, ce fils avec lequel elle avait un lien fusionnel.



J’ai découvert Sandrine Catalan-Massé avec ce roman et je me suis vraiment laissée transporter pas sa plume, elle a l’art de vous toucher en plein coeur, son écriture est d’une grande sensibilité, ses mots sont sincères et font mouches rendant cette histoire extrêmement poignante à laquelle il est facile de s'identifier ; en tant que maman j’ai souvent eu cette préoccupation de me dire "et si le destin ne me laissait pas le temps de veiller sur mes filles et leur transmettre les valeurs auxquelles je suis attachée"... cette histoire m’a donc donné matière à réfléchir et à me demander ce que j’aurai fait dans pareille situation.



Seul petit bémol pour moi, la petite touche de fantastique et l’alternance des périodes avec les pensées de Joseph qui m’ont plus dérangée qu’autre chose, mais ce n’est que mon ressenti personnel et cela ne gâche en rien la qualité de l’écriture.

↪️ En bref, une histoire intense et riches en émotions que je vous recommande vivement de lire.


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Dépêche-toi, ta vie n'attend plus que toi !, de Sandrine Catalan Massé



21.02.2021 🧹Lecture terminée🧹



L'histoire:

Stella a 43 ans, elle est jolie, mère et épouse comblée d'un psychiatre réputé de Montpellier. Mais Stella est agoraphobe, et elle est prisonnière de son appartement et de sa vie.

Et puis un matin, son mari, César, la quitte, sans un mot, laissant ses tiroirs vides et aussi la vie de Stella.

Pour elle, il est temps de se reprendre en main, de reprendre le contrôle de sa phobie et de sa vie.

Mais en sera-t-elle capable ?



Mon avis:

Ma super collègue de travail m'a prêté ce petit livre en me disant que c'était une lecture bien sympa !

Alors, ni une ni deux, je l'ai commencé.

Et aussitôt commencé, aussitôt fini !



Ce livre se lit avec une extrême facilité, une bonne lecture feel good comme on les aime.

Stella est attachante, et met en lumière toutes ses angoisses, tout en s'efforçant de se reprendre en main. Et on a très envie de l'y aider !



D'autres personnages vont entrer dans sa vie, autant de déclics qui vont l'aiguiller sur sa vie de femme, qu'elle avait jusqu'alors oublié.

Un seul petit regret, que ces personnages clés ne prennent pas plus d'importance, et qu'on ne fait finalement que survoler.



Si vous avez envie d'une lecture détente, ce livre est fait pour vous !

Agréable à lire pour passer un bon moment dans les transports en commun ou sur une terrasse, sans prise de tête.Le chat est le personnage principal de ces nouvelles. Il réconforte, il provoque des aventures amoureuses, il aide à combattre la solitude....les autres personnages sont attachants et c'est un plaisir de découvrir des nouveaux auteurs. Et ne pas oublier qu'en achetant le livre, le lecteur fait une bonne action, un euro est versé à la SPA.

Stella est une femme de 43 ans, mère de deux enfants et mariée à César. Elle est agoraphobe, elle ne sort pas de chez elle, elle dépend des autres et surtout de son mari.

Mais un jour César part sans la prévenir..

Son monde s'écroule, elle va devoir se débrouille seule pour subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants. Elle va franchir des limites qu'elle s'était fixé depuis de nombreuses années...





C'est une beau roman sur le renouveau et de le dépassement de soi. Même si le parcours de Stella n'est pas simple il va être riche de rencontres et de décision.

Stella est devenue une femme courageuse, indépendante, ambitieuse et déterminée sous nos yeux.

C'est un super feel good que j'ai adoré livre. C'est drôle et à la fois émouvant

Ceux qui haïssent les chats se réincarneront en souris et celles qui les aiment ...

Réapprendre à vivre…



Stella est femme au foyer et mère de 2 grands enfants. Mariée à César, psychothérapeute, sa vie sur le papier a tout pour être parfaite. Un bel appartement cossu, un mari aimant qu’elle idolâtre, un compte en banque bien garni qui lui permet d’acheter sans compter. Mais voilà, Stella est dans une prison dorée dans laquelle elle s’est enfermée volontairement depuis 4 ans. Elle souffre d’agoraphobie…



Son quotidien très planifié, très millimétré, se limite à son appartement et le cabinet de son psy. L’improvisation n’a pas sa place. Elle a constamment besoin d’être rassurée, de tout maîtriser et se fixe pour cela des tâches bien précises dans un périmètre très restreint. Le monde vient à elle à défaut d’aller vers lui. Dans ce grand appartement, elle se sent si seule et a peur d’être abandonnée. Pour échapper à ses angoisses, elle vit sa vie par procuration en prenant soin des siens, refusant de vivre ses propres émotions. Elle se dévoue entièrement à sa famille pour laquelle elle a tout sacrifié, quitte à en oublier ses envies, ses désirs.



Jusqu’au jour où César la quitte brutalement, sans explication, la laissant seule, sans travail, tout juste un petit pécule pour tenir quelques jours. Seule pour affronter la vie. Son pire cauchemar devient réalité.

Son quotidien va être totalement chamboulé. Stella va devoir affronter ses peurs, ses angoisses. Inventer des stratagèmes pour éviter les crises de panique. Redécouvrir le monde qui l’entoure. Sortir. Respirer. Rouvrir les yeux. Croire en soi. Vivre et ne plus subir.

Arrivera-t-elle à vaincre son agoraphobie ? Réussira-t-elle à vivre sa propre vie ? Sera-t-elle enfin heureuse et en paix avec elle-même ?



Sandrine Catalan-Massé signe là un roman tout en délicatesse, sur un sujet très peu abordé en littérature : la phobie, et plus précisément la peur de la foule, l’agoraphobie. Stella est une femme intelligente dont la vie a été depuis bien trop longtemps dirigée par sa maladie. Elle s’est toujours empêchée de vivre pleinement et librement. Le départ de César fut pour elle un véritable électrochoc. Sans son mari, sa « béquille » qui la soutenait depuis tant d’années, elle va devoir réapprendre à s’assumer seule, réapprendre à vivre, à exister tout simplement. Au fil des pages, on oscille entre l’envie de raisonner Stella et de lui dire que tout ira bien, que ses phobies sont illégitimes, et le besoin de la protéger, car sa maladie a fait d’elle une « enfant » non autonome, incapable d’affronter la vie seule, dépendante de sa famille et en quelque sorte privée de liberté.

Sandrine Catalan-Massé nous redonne le goût de vivre, de nous sentir plus libre, plus entière, en vivant l’instant présent sans se soucier du but à atteindre. Car ce ne sont pas les objectifs de la vie qui sont une fin en soi, il faut aussi et surtout prendre le temps de vivre en chemin. Voler de ses propres ailes pour dépasser ses peurs et ses limites. Un magnifique roman qui nous incite à profiter de la vie. Qui nous prouve que nous sommes malgré tout capables d’affronter les épreuves.

Le thème de l’agoraphobie (la peur des lieux d’où il serait difficile ou gênant de s’échapper ou d’être secouru) est rarement abordé en littérature et c’est entre autres ce qui m’a attiré dans le premier roman de Sandrine Catalan-Massé. Seulement lors de la première partie du roman, j’ai trouvé la maladie édulcorée comme s’il était facile de vivre avec cette pathologie, j’ai donc été un peu agacée. Par contre lorsque Stella est quittée par son époux, le handicap lié à cette maladie est décrit plus justement avec toutes les conséquences et les angoisses pouvant toucher le quotidien, ce qui m’a permis aussi de m’attacher à Stella!



Lorsque son mari la quitte, elle va devoir se prendre en main. Stella va s’épanouir et remettre tout en question, sa vie passée où la routine s’était installée et où la passion n’avait pas sa place, son « amitié » avec Lucille, son statut de mère au foyer et de femme aisée. En allant au delà de son périmètre de sécurité elle va faire de magnifiques rencontres, la plus belle étant la sienne car en effet elle va totalement s’épanouir comme un papillon elle va sortir de sa chrysalide et prendre son envol. L’évolution de Stella va faire place des moments plutôt comiques et touchants.



L’autre thème central, les relations, amoureuses, parents/enfants ou encore d’amitiés. A travers Stella, l’auteure aborde les multiples liens d’une existence.



Avec une plume fluide, des chapitres courts, l’histoire de Stella se lit avec plaisir. Contrairement à ce que je pouvait m’attendre l’auteure nous livre un roman léger sur le dépassement de soi et la résilience.



Vous l’aurez compris, j’ai passé un agréable moment avec le premier roman de Sandrine Catalan-Massé, une réussite à mes yeux. Un roman à découvrir en espérant qu’il y en aura d’autres.
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