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Citations de Sandrine Cohen (26)


Ces hommes-là, il y a des femmes aussi, savent manipuler, torturer, se faire passer pour des victimes, mais aussi ne pas insister. Ils ont un instinct de chasseur, de prédateur, mais de préservation avant tout.
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Suzanne parlait de ses enfants tout le temps. Elle disait qu'ils étaient extraordinaires, et qu'ils étaient sa raison de vivre. Elle le pensait, même si ça n'était pas suffisant.
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Il est Ismaël, celui qu'elle connait, le garçon en lutte, celui qui a une rude bataille à mener contre lui-même, contre son autorité supérieure, pour accepter qu'il aime la poésie. Nos croyances négatives sont nos plus grands obstacles sur le chemin de nous-même. Il est celui qui se dit libre et qui ne l'est pas. Pas du tout.
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Suzanne a tellement espéré une trêve, un répit, en dépit de sa sensibilité, de sa manière d'être, poreuse au monde, sans distance, et de son besoin compulsif de répéter inlassablement les mêmes douleurs. Elle avait une endurance inouïe à rêver cette trêve, tout en étant incapable de se la donner, grattant sans cesse sa blessure, pour un jour, peut être, la soigner. Suzanne était une blessure ouverte dans ce monde, à cause de ce monde, et une guerrière contre l'indifférence.
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Jules continue de se saisir de la moindre occasion, du moindre interstice de doute, sa mère ne peut pas être morte. Une mère ne meurt jamais. Une mère ne devrait pas mourir.
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- Et toi, tu ne vaux pas mieux qu'elle. Tu ne vaux pas mieux que la France. Putain de pays de merde. Sous vos airs cool, vous êtes des fachos. Vous détestez les Arabes. Sales racistes. Tu crois quoi ? Hein ? Tu vends du rêve et au final tu n'es qu'une merde. Mon père, il attendait tellement de la France. Et la France, elle l'a laissé tomber. Il en est mort mon père. Mon père est mort à cause d'elle, à cause de son espoir, à cause de vous. Alors, j'en ai rien à foutre. Tu m'emmerdes, vous m'emmerdez. Ce qui vous arrive, vous l'avez bien cherché. Voilà. Je ne dis pas que je suis content, mais c'est comme ça. C'est tout. Il faut remettre les choses à leur place. Ce n'est que justice pour tous les Arabes que vous avez laissés crever. Voilà.
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Le doute empoisonne les victimes, il fait des dégâts pires que les actes parfois et la mémoire traumatique est encore mal connue, elle fonctionne comme une boite noire qui aurait disparu, elle contient tout mais tant qu on ne la retrouve pas, elle ne révèle aucun de ses secrets.
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Clélia lit dans les pensées ? Non, Clélia ne lit pas dans les pensées, elle lit dans les gens, ce qu'ils sont et ce qu'ils cachent, surtout ce qu'ils cachent. C'est aussi pour ça, sa solitude : la clairvoyance est difficile à vivre, pour les autres et pour soi-même.
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Clélia laisse ses pensées vagabonder, Rosine est donc une femme affective, en quête d'amour, vivant grâce à l'amour, entourée de deux hommes assez pragmatiques, avec une copine un peu délurée, une femme en lien, avec un réseau classique, pas débordant, pas inexistant, "middle" comme on dit. Une femme ordinaire. Sauf que cette femme ordinaire a tué ses deux filles. Et ça, ça n'est pas ordinaire.
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Les réponses ne sont pas toujours là où l’on croit, mais je pense qu’il est important de se poser les bonnes questions. Alors, soudain, sans qu’on sache vraiment ni comment, ni pourquoi, nous accédons à des instants de bonheur, seul ou en communion avec une foule, dans le regard de nos enfants ou d’un être aimé, face à une œuvre, ou au milieu de la forêt.
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C’est la plus grande aventure de ma vie. Aimer, être aimée. Cela demande une rééducation permanente du cerveau : faire confiance, accepter les désaccords, savoir dire non tranquillement, savoir dire ce qui ne me convient pas sans exploser ou avoir le cœur qui bat trop vite, respecter l’autre tel qu’il est, ne pas vouloir le faire entrer dans des cases. Je n’ai pas été programmée pour ça, je me bats pour ça et je suis particulièrement fière de ce combat-là. Il donne du sens à ma vie…

… Le lien, les rencontres, l’amour, au sens le plus large, est ce qui me guide. J’ai la chance d’avoir fait de merveilleuses rencontres. Je les remercie chaque jour, au fond de moi, du plus profond de mon cœur. L’amour nous fait déplacer des montagnes. L’amour, c’est le sens de la vie.
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Il vaut toujours mieux s’écouter et oser ses rêves que les oublier.
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Est-ce que ce sont les rencontres qui font la résilience ou la résilience qui fait les rencontres? Je ne sais pas, un peu des deux sans doute, et puis des prises de conscience.
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Elle sait que derrière la famille Ricoré se cachent souvent des tas de secrets inavouables. Plus ça a l'air parfait, moins ça l'est.
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Comprendre n’est pas accepter, expliquer n’est pas excuser, c’est penser plus loin.
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Plus c'est parfait, moins c'est parfait.
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C'était un couple idéal, une famille idéale, vous savez comme dans les vieilles publicités, la famille Ricoré. Ils étaient ma famille Ricoré en vrai, sauf qu'ils n'avaient pas de chien.
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Et c'est fou ce que les profils des réseaux sociaux racontent d'une personne pour peu que l'on sache les lire. C'est une mine d'informations, en plein et en creux, ce que les gens ne postent pas dévoilent autant de choses que ce qu'ils postent.
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Elle est belle, le regard lumineux, sa fougue en avant comme chaque fois qu'elle espère, et elle espère chaque fois. Elle espère chaque fois que ce sera différent. C'est aussi pour ça que Clélia est fragile. Elle ne s'habitue pas. Chaque fois, elle croit que les gens, le monde va tourner différemment, elle ne le croit pas seulement, elle le vit. C'est comme ça, Clélia est une idéaliste sous une carapace de frondeuse, un cœur tendre sous des torrents de colère, l'ambivalence de l'humanité faite femme.
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Clélia soupire, elle sourit à son évocation, la seconde d'après, changeante et volatile, elle se crispe, elle est devant le commissariat d'Aubervilliers. Elle n'aime pas les commissariats, elle n'aime pas les flics, tous des cons, et comme ils ont un fligue à la place de leur bite, ils sont encore plus dangereux que les ambitieux du palais de justice. Clélia sait bien que cette pensée n'est pas politiquement correcte. Elle a fait partie de ceux qui ont célébré les policiers au moment des attentats de Paris, et avant, au moment de Charlie Hebdo et de la prise d'otage de l'Hyper Cacher, quand même, elle n'aime pas les flics, les forces de l'ordre. Rien que les mots "forces de l'ordre" ou pire, "maintien de l'ordre", la font frémir. L'ordre de quoi?
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