Sandrine Pernusch

Une petite fille curieuse, un formidable grand-père et un cimetière qu’on visite pour rendre visite à ceux qui ne sont plus là physiquement, mais toujours dans nos cœurs et dans nos vies. Voilà un peu en quoi consiste Faustine et le souvenir, laquelle a décidé de comprendre ce qu’est la mort, même si ses parents la juge trop petite pour lui expliquer toute la portée de ce ce mot dont nul n’aime l’idée.



Pourtant, ce mot ne fait pas peur au grand-père de la petite. Pas plus que l’expliquer ou fréquenter le cimetière. Il va donc partager avec sa petite-fille sa propre vision de la mort. Mais aussi le sens du mot « souvenir » quand la mort a pris ceux qu’on aime. Puisque le souvenir est plus fort que la mort.



Parce qu’il faut un jour ou l’autre en parler, aussi bien le faire bien. Alors, pour l’heure où il faudra en parler, Faustine et le souvenir. Pour la sagesse, pour l’amour, pour le respect, pour la tendresse de ce petit livre.
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Un sujet rarement abordé dans les livres pour enfants : la mort, un endroit où on ne les emmène pas souvent : le cimetière. Le texte de Sandrine Pernusch et les images de May Angeli nous accompagnent pour parler de l'une et visiter l'autre en suivant une petite fille pleine de vie et son grand-père, tout en délicatesse. Un album subtil qui fait parfois monter les larmes aux yeux. Et donne du grain à moudre aux enfants et aux adultes.

À lire aussi avec les enfants pour apprivoiser la mort : "Au revoir blaireau" de Susan Varley. Tout en finesse et en tendresse.

A soixante-deux ans, Viviane vit seule dans le chalet de ses ancêtres, en pleine nature. Seule mais pas vraiment esseulée : elle a des amis, entretient comme une compagnie le souvenir des défunts qu'elle a aimés. Elle garde quand même le regret de n'avoir pas eu d'enfant, n'ayant jamais rencontré le "bon père". Lorsque surgit Cosima, jeune fille en fuite, elle lui ouvre vite sa porte - trop vite, et sans conditions. Viviane voit en elle la fille qu'elle n'a jamais eue, la dorlote, fantasme sur leur avenir, se voit déjà grand-mère, devient jalouse, étouffante.



J'ai eu beaucoup de mal à croire à cette histoire : des situations invraisemblables, le comportement excessif de Viviane, des dialogues artificiels (entre Julia et Viviane, notamment), des raccourcis (l'expérience psy). Tout cela m'a agacée et tenue à distance, malgré les réflexions sur l'amour et ses exigences, sur la maternité, l'amitié... J'ai commencé à m'intéresser à l'intrigue lorsqu'on a un aperçu des coulisses ; on peut alors espérer sortir du registre des bons sentiments et entrer dans une espèce de roman noir façon Simenon, Patricia Highsmith. En tout cas le suspense s'installe, et cela m'a suffi à avoir envie de poursuivre ma lecture.



- avis : 2.5/5

Roman que j'ai beaucoup apprécié et qui pose la question de la maternité.

Viviane est une jeune retraitée, vivant dans le chalet familial sur les collines de Montbury. L’endroit est isolé, surtout avec cet automne qui se rapproche très vite de l’hiver mais elle s’y sent bien. Viviane n’est ni véritablement heureuse ni malheureuse. Elle sait apprécier les petites choses de la vie telle qu’une douce promenade, une tasse de thé pour contrer le froid ou bien un bon livre. Mais au fond d’elle, se trouve caché un regret très lourd à porter. Toutes ces années, elle a attendu l’homme de sa vie, celui qui ferait d’elle ce qu’elle a toujours voulu être : une mère. Malheureusement, les choses se sont passées différemment. Elle est une tante, une amie, une nounou, une confidente, mais jamais elle ne sera maman.



Un jour, Viviane aperçoit une jeune fille sur les collines. Le temps de se demander qui elle pourrait être, elle avait disparu. Et un soir, voilà que cette jeune fille se retrouve dans son jardin. Viviane s’étonne, s’inquiète pour cette personne qui semble si fragile. C’est décidé, elle l’accueillera pour la nuit. C’est ainsi qu’elle fait la rencontre de Cosima, dix-huit ans mais qui en paraît cinq de moins. Une nuit se transformera en plusieurs mois, le chalet isolé en maison accueillante.



Ce roman est touchant jusqu’à la dernière page. Viviane est une femme attachante, sa solitude nous prend aux tripes. Comment vivre sans vivre vraiment ? Comment vivre avec l’impression d’un trou béant au creux du ventre ? Une personne peut-elle remplir peu à peu ce trou ou n’est-ce qu’une illusion ? Est-il possible d’aimer trop ? Aime-t-on mal, les mauvaises personnes ou bien trop tard ? L’amour est un beau sentiment, cependant il a ses moments.

Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Belfond de leur confiance pour ce premier partenariat. Un grand merci à eux, c’est un rêve qui se réalise.



Lorsque l’on m’a proposé ce livre, j’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus. C’est un sujet qui me tient à cœur, et qui, il faut le dire, peut en faire frissonner plus d’une !



Viviane est une retraitée, d’une soixantaine d’années. Elle vit seule dans son chalet familial qui se situe dans les collines de Montbury. C’est un endroit assez reculé, où tout le monde se connait et où tout le monde s’entraide. Alors Viviane n’est pas si seule, elle a ses habitudes, ses ami(e)s et tout ce qui s’en suit. Elle a aussi Angeline, son aide à domicile, qui vient la voir tous les jours et qui lui laisse Fleur et Justine a dormir un soir par semaine. Elle a aussi un frère, Marc, et sa femme Lydia, qu’elle a de temps en temps au téléphone et c’est bien mieux comme ça. En très peu de temps, Viviane nous confie le plus grand secret de toute sa vie : ne pas avoir réussi à trouver l’homme de sa vie et donc ne pas avoir pu donner la vie. C’est ce qui la dérange le plus dans ce bas monde. Elle aurait tellement aimé enfanter…

C’est alors qu’en regardant par la fenêtre, comme souvent – ah les habitudes ! – qu’elle aperçoit une jeune fille. Elle se demande bien qui elle est et pourquoi elle n’est pas à l’école, elle, ancienne directrice, mais la jeune fille disparait aussi vite qu’elle avait apparu. Mais un soir, alors qu’elle décide de mettre son cyclamen à l’abri du gèle à venir, voici qu’elle découvre cette fameuse jeune fille, là, chez elle, dans son jardin…



Et là, je suis partie dans 257 pages de pure folie. 257 pages où tous les sentiments s’entrechoquent, 257 pages d’interrogation.

D’un côté, nous avons Viviane, cette Viviane à laquelle je me suis tellement attachée, qui me fout du baume au cœur tout en me faisant me poser 1000 questions. Comment fait-elle pour vivre sans ce désir qu’elle avait d’enfanter, sans famille ? Est-ce que moi aussi j’arriverai à vivre si cela m’arrivait ? Peut-elle vraiment aimer cette Cosima d’un amour si fort qu’elle le décrit alors qu’elle ne la connait seulement que depuis quelques heures ? Toutes ces questions fusent dans ma tête…



Puis de l’autre, nous avons aussi Cosima, cette jeune fille à peine majeure alors qu’elle en parait beaucoup moins. J’avoue avoir eu du mal au début. Comme on dit, « je ne la sentais pas », je savais au plus profond de moi qu’elle pouvait faire du mal à Viviane, elle qui souffrait déjà tellement. Mais il faut apprendre à la connaitre, et elle aussi au final, j’ai fini par m’y attacher…



C’était le premier roman que je lisais de Claudie Pernusch, et pour être franche, je ne pense pas que ce sera le dernier.

Durant cette lecture, j’ai ressenti des émotions incroyables, tout simplement parce que les mots étaient justes, mais les personnages aussi le sont. Parce qu’elle nous fait tellement ressentir les sentiments de Viviane, et d’une certaines façon de Cosima aussi, que l’on ne peut pas lâcher le livre.

C’est tellement fort, tellement puissant, tellement juste mais parfois tellement injuste qu’au fond je dirais tout simplement : c’est tellement ça l’Amour…

Quand j’ai terminé la lecture du roman de Claudie Pernusch intitulé Le cartable à musique, je me suis demandée comment j’avais fait pour tenir le coup jusqu’à la fin tant ce roman qui raconte le coup de foudre vécu par le narrateur est insipide et sans intérêt.



Est-ce parce que j’ai cru avec naïveté que les choses s’amélioreraient au fil des pages? Probablement. Mais ce n’est hélas pas le cas. Le cartable à musique est à peu près ce que j’ai lu de plus mauvais depuis longtemps. Rien ne tient debout et le narrateur est antipathique. De plus, on ne comprend rien à cet engouement qu’il éprouve, pas plus qu’on arrive à saisir ce qui pousse l’énigmatique pianiste à se livrer au jeu de son élève. Curiosité? Véritable passion? Je n’en ai aucune idée.



Le livre fermé, je n’arrive toujours pas à comprendre les intentions de l’auteure, à savoir dans quelle sorte d’histoire elle a voulu nous embarquer ni même si histoire il y a. Et pourtant, le quatrième de couverture annonçait « une comédie de mœurs très contemporaine sur l’adultère » qui laissait présager autre chose que ce roman mièvre et bâclé.
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Un roman assez naïf mais gentillet...et qu'est-ce que cela peut faire du bien de temps en temps !

Angélique Picmol est la gardienne de l'immeuble "Les Tilleuls", divorcée depuis neuf ans et mère d'une jeune femme avec laquelle elle s'est brouillée, ce qui fait q'elle n'a jamais vu ses petits-enfants. Angélique doit avoir une cinquantaine d'années, bien que son âge ne soit jamais clairement mentionné, a un langage assez rustre et ignore tout du luxe, elle qui a toujours été habituée à travailler pour pouvoir se payer le peu qu'elle possède et surtout, pouvoir entretenir son chien Pupuce...jusqu'au jour où grâce à un héritage inattendu, elle va pouvoir s'offrir un mois de vacances dans un vrai palace "Les Chamois".

C'est au cours de ce séjour que sa vie va basculer...



Un roman très simple, avec une ponctuation et un langage imparfaits pour donner plus de crédibilité à la narratrice du roman qui n'a sans doute reçu aucune éducation mais pour qui le lecteur se prend à la fois de pitié et de tendresse car cette dernière le fait rire de par son ignorance.

Un ouvrage léger mais qui fait du bien et qui plus est, est très vite lu. A découvrit !

C'est un court roman léger , vite lu avec un personnage principal attendrissant et drôle par moments. On est obligé de s'attacher à Madame Picmol !

J'ai passé un bon moment de lecture .

Angélique Picmol, gardienne d'immeuble de son état, se voit dotée d'un héritage, qu'elle tient d'une lointaine cousine décédée, en allant à la pêche aux moules.

Pour Angélique qui a, depuis plusieurs décennies, économisé sou après sou, cet argent qui tombe du ciel est une bénédiction. Elle qui est aux services des habitants "des tilleuls" depuis si longtemps va s'offrir le voyage dont elle rêve et s'installer pour un mois dans un hôtel de luxe au pied des montagnes. Elle s'y rend donc avec Pupuce, son chien adoré.

Tout dans le palace l'émerveille, la surprend ; le bal des serveurs, toujours à ses petits soins, le magnifique restaurant où on lui tient la chaise pour qu'elle s'installe à table et les mets de premier choix qu'on y sert.

Angélique y fait la connaissance d'Edmond, riche homme d'affaire d'une soixantaine d'année, bien né, et qui possède le manoir et surtout la famille qu'Angélique n'aura jamais, elle que sa fille unique refuse de voir.

Mais la vie rêvée d'Angélique n'est-il pas un miroir aux alouettes ? Est-il possible que l'avenir qui se profile à l'horizon soit aussi clair et limpide qu'il y parait ? c'est compter sans le destin qui s'en mêle...

Ce livre est une gourmandise à déguster sans modération, quel bonheur , quel bon moment j'ai passé avec Madame Picmol, personnage haut en couleur et tellement attendrissant !

Un livre sympathique sur le destin d'une vieille dame qui grâce au voyage de sa vie (un séjour dans un hôtel de luxe qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir vivre, elle, la gardienne d'immeuble) va se redécouvrir, aimer et s'autoriser à croire en la vie !

j'aime bien trés realiste

Olga , jeune collégienne ; Marine jeune lycéenne sont des soeurs .Trouvant que Marine n'est pas comme d'habitudeOlga va mener l'enquéte et découvrir la véritable identitée de sa soeur .



J'ai aimé ce livre mais au début le lecteur a du mal a entrer dans l'histoire car l'héroïne (olga) met longtemps à trouver le journal .Une fois celui-ci ouvert des secrets inattendus vont surgiret on se sent plus proche des personnages à partir de ce passage .Mais le lecteur à aussi du mal a suivre car deux problémes sont à gerer .Olga doit essayer de ne pas se faire prendre en train de lire le journal et aussi essayer d'arranger les choses avec ses amies .Les personnages sont sympathiques mais ne font pas grand choses . Le style de l'auteur est particulier.

A l'époque c'était de mon âge, (j'avais probablement une dizaine d'année), et si je m'en rappelle encore aujourd'hui, c'est que j'avais pris plaisir à lire ce bouquin (j'ai toujours eu un faible pour les journaux intimes).




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Un roman qui se lit comme un journal intime, aussi secret que Marine, la grande sœur d’Olga, la jeune héroïne de ce roman.

Olga, une adorable petite fille, aussi peste que peuvent l’être parfois les filles belles comme des cœurs, mais son cœur à elle, précisément, reste grand. Sous son air d’intouchable beauté populaire, Olga découvre, en violant l’intimité de sa grande sœur Marine, que son aînée qu’elle pensait détester est en détresse. Marine, qui affiche sa mauvaise humeur et se cache derrière des traits durs, souffre en silence. Elle souffre de la beauté de sa petite sœur, de la nonchalance des proches qui l’entourent, ceux qui disent avec facilité qu’il faut s’aimer tel qu’on est - une phrase tellement facile à dire lorsque l’on possède de beaux cheveux longs et blonds comme les blés qui soulignent de merveilleux grands yeux bleus… Sa petite soeur Olga, son petit frère Tom, la meilleure amie d’Olga, Capucine, et puis ses propres amies à elle, tous semblent arborer une beauté insolente, des sourires éclatants de journées d’été, quand Marine affiche, d’après sa grand-mère, la beauté ronde d’un marron chaud… mais qui se préoccupe de la beauté des marrons d’automne, à part les grands-mères…

Alors Marine s’enfonce dans la déprime, de plus en plus, en ignorant qu’Olga, chaque jour, va découvrir en cachette les pages remplies la veille, se préoccupant chaque jour davantage de sa grande sœur qu’hier encore elle souhaitait voir bruler en enfer. Et puis Olga va s’éloigner de son binôme de toujours, Capucine, pour se rapprocher d’une nouvelle élève Chloé. Car Chloé n’a pas la fascinante beauté de poupée de Capucine, mais des histoires plein le cœur, de la chaleur et de la générosité. Chloé écoute le monde et invite à partager des moments sous les feuilles de platane en automne, dans des cabanes construites en haut des arbres, dans des tentes sous les étoiles… Chloé rêve et aime faire rêver les autres. Alors Olga grandit, elle se laisse emporter par l’influence de sa nouvelle amitié et se jette à corps perdu dans le journal de sa sœur, car il devient urgent de sauver Marine, de rattraper désespérément le temps perdu, de faire comprendre à cette grande sœur que tout ça n’était qu’un jeu, non, on ne la déteste pas pour de vrai, bien sur que non elle n’est pas moche, c’était pour l’embêter, et d’ailleurs, le joli collier de perle de mamie lui va si bien, et puis en fait, mamie a raison, c’est super beau un marron chaud.

C’est un chouette roman, doux et tendre, avec des pointes d’humour et beaucoup de sensibilité, tout en délicatesse, sur les liens familiaux, l’amitié, l’enfance et l’adolescence, sur les secrets, les apparences et sur les négligences que l’on inflige aux personnes qui nous semblent acquises.

Ce roman se lit à l’heure du goûter, en cachette, en sortant de l’école, avant que tout le monde soit rentré. Il se lit à l’heure des moments complices avec ses grands-parents ou ses meilleurs amis, il a l’odeur de la camomille et du caramel qui fond dans une casserole, la lumière d’un bouquet de marguerites dans un rayon de soleil pendant un mercredi après-midi d’automne, le goût chaud et rond d’une tartine au miel.

J'avais beaucoup aimé ce livre, enfant. Le style est poétique et très communicatif et c'est l'un des textes les plus réalistes que j'ai pu lire sur les relations entre bandes de filles à l'école primaire, avec les rapports de force qui peuvent s'y établir. (Vu mon écart d'âge avec l'auteure, c'est qu'il y a des choses qui ne changent pas)



Petite fille un peu sensible, j'ai très vite détesté Capucine et apprécié modérément Olga à cause de certains de leurs comportements, ce qui est des seuls bémols que j'aurais exprimé à l'époque. en le relisant aujourd'hui, je comprends que c'est justement ce qui fait la richesse de ce livre : il dévoile avec justesse les défauts humains, et être dans la tete d'Olga permet une évolution du point de vue.



C'est une jolie aventure humaine et émotionnelle !

Un roman très réaliste sur l'adolescence et ses difficultés.

Pour les 12-14 ans, facile à lire, plaira certainement plus aux filles.

Cette lecture est un bon souvenir de lectures d'enfance. A recommander à toutes les petites filles qui ont des petites ou grandes sœurs !

J'ai plutôt bien aimé ce livre car l'histoire m'a plu. Le livre se lit facilement

Au départ l'auteur met du temps a poser le décors et l'histoire met du temps à démarrer jusqu'au moment ou Olga commence à s’inquiéter pour sa grande sœur et l'aide a retrouver sa joie de vivre.

Olga doit gérer ses propres problèmes avec ses amies en même temps que les histoires de cœurs de sa grande sœur . Grâce a ses différentes aventures, Olga va devoir apprendre plusieurs leçons de vie.

Un très bon livre pour adolescents qui fait sourire, parfois rire et qui amène aussi à réfléchir sur le mal-être de l'adolescence et les trésors de générosité que peuvent parfois cacher les enfants les plus insupportables. Un livre qui peut aider bien des adolescents.