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Critiques de Sarah Blakley-Cartwright (72)
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Le chaperon rouge

Je ne vais pas déroger à la règle... J'ai vu le film avant de lire le roman. J'avais apprécié la version cinématographique, je m'étais donc dis que le roman serait aussi agréable à lire. Et là-dessus pas d'erreur, bien que les trois quarts du roman sont absolument identiques au film. En soit, aucune surprise, même si au départ, j'ai cru qu'il y aurait quelques petits changements car la première partie du roman est inédite.



Comme beaucoup d'entre nous, j'ai été bercée par les contes étant enfant, et j'en garde toujours un certain amour nostalgique, si bien que dès que je vois une adaptation, j'ai envie de la voir. Et si c'est une adaptation libre, j'accroche encore plus. C'est ce qui m'avait plu avec l'histoire du Chaperon Rouge. Exit la petite fille qui va chez sa mère-grand et qui doit être secouru par le chasseur. A la place, nous voilà dans un monde moyenâgeux où notre chaperon est une jeune femme indépendante, courageuse et réfléchie. Le loup est toujours présent, le ou plutôt les chasseurs aussi, mais pas de demoiselle en détresse. Un très bon point. Car c'est avant tout le caractère de l'héroïne qui fait qu'on apprécie l'histoire. Pas de niaiserie, pas de "je subis" mais plutôt je prends ma vie en main.



Bien entendu, il y a de la romance, il ne faut pas non plus s'en cacher. Entre Peter et Henry, la jeune femme a de quoi faire. Mais même si les relations avec les deux jeunes hommes sont mises en avant, elles ne sont pas non plus omniprésentes. Je regrette d'ailleurs un peu que les deux garçons n'aient pas été plus travaillés. Peter est de loin mon personnage préféré, mais comme Henry, il aurait mérité plus d'attention. Toujours est-il que la traque du loup est bien le fil conducteur de l'intrigue (il faut faire des choix).



Connaissant déjà l'histoire, mise à part la première partie qui plante beaucoup plus le décor que le film, je vais faire un parallèle entre les deux œuvres. Lorsque j'ai vu le film, savoir qui était le loup était le mystère que je voulais résoudre. Et ce que j'ai grandement apprécié et qui bien entendu se retrouve dans le roman est le fait que les pistes sont continuellement brouillées. Tout le monde peut être le coupable, et l'auteur nous induit en erreur, laisse de fausse piste, une atmosphère de paranoïa s'installe et ce sentiment est amplifié par le ressentit de Valérie. Le ou la coupable est d'ailleurs tellement évident et en même temps tellement bien trouvé que c'était très bien trouvé de la part de l'auteur. Et lorsque nous découvrons qui est le loup, tout devient beaucoup plus clair. Chaque événement depuis le début du roman trouve un sens.



L'histoire est de plus très agréable à lire grâce au style de l'auteur. Efficace, allant à l'essentiel et en même temps très habile dans la description des ressentis des personnages. L'auteur a vraiment su, de plus, relater cette ambiance lourde et froide, sans trop de couleurs. Il y a cette impression de paysage gris et morne, triste et désolé qui ressort vraiment bien et qui donne encore plus de poids à l'histoire.



Si vous avez vu le film, je vous dirais que le roman n'a pas forcément d'intérêt. Si vous n'avez pas vu le film et que vous aimez les contes revisités, n'hésitez pas :)
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Le chaperon rouge

Le Chaperon Rouge, est une relecture à la fois gothique et thriller du célèbre conte de Charles Perrault.



L'histoire prend place dans le sombre et mystérieux village de Daggerhorn, dont la tranquillité est menacée depuis des générations par un loup tenu à l'écart grâce à un sacrifice animalier mensuel. Jusqu'au jour où la sœur de la douce Valérie, jeune femme aussi belle qu'intrépide, est la prochaine victime du monstre. De passage au village, l'inquiétant chasseur de loups, Solomon fait une terrible révélation: Le loup est un des villageois. Tout le monde devient alors suspect. Bientôt, on comprend que seule Valérie peut entendre la voix du Loup. Et celui-ci exige qu'elle le rejoigne avant que le sang coule… et que tous ceux qu'elle aime disparaissent. L’auteur réalise ici un roman mêlant fantastique, thriller, mystère, amour, en somme un mélange totalement explosif. Tout le long du livre nous sommes aspirés par cette histoire aussi passionnante qu'inquiétante où tous les villageois deviennent suspects, y compris le fameux Chaperon rouge. C’est tout sauf innocent et c'est ce qui fait justement sa force. L'identité du loup reste un mystère complet jusqu'à la fin du livre et le suspense est très bien maintenu.

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Le chaperon rouge

Qui a peur du grand Méchant-loup.



Ah oui désolée c'est pas le même conte mais ça aurait pu car pour le coup le grand Méchant loup ne s'en prends pas au petit chaperon rouge mais à un village tout entier.



Valérie aux prises entre deux hommes ne sait pas à qui se fier est-ce que Henry et Peter sont amoureux d'elle au point de tuer toute sa famille pour qu'elle soit à eux ?



Une révision de conte façon moyen âge avec des paysans des clergés et des sorcières.



Sympatoche
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Le chaperon rouge

Le chaperon rouge, est le livre tiré du film, c'est-à-dire écrit après la réalisation du film pour approfondir les personnages entre autres choses, la réalisatrice nous l’explique très simplement dans l’introduction

Daggerhorn, petit village de bûcherons, est hanté par un loup-garou, qu’une trêve éloigne du village à l'aide de sacrifices animaliers tous les mois.

Mais voilà qu'un jour la trêve est rompue et un cadavre est retrouvé. Il n'en faudra pas plus pour lever une rébellion et chercher à tuer cette monstruosité.

L'histoire est un peu longue à se mettre en place, le temps de faire connaissance avec les personnages et de bien décrire ce petit village en bordure d’une forêt assez sombre.

Dans cette histoire de nombreux sujets sont abordés, tels que le mariage arrangé…sans amour, les flirts d'adolescents, les amours de jeunesse, l'amitié, les relations entre fratries, le passage à l'âge adulte bien avant l'heure, l'alcoolisme…

L'arrivée du père Salomon et de son armée à Daggerhorn va transformer ce village en état de siège et la population va être habitée par le mal. Meurtre, torture, jalousie et mesquinerie vont envahir les rues du village. Le doute est dans chaque regard et la présomption d'innocence n'est pas à l'ordre du jour.

Nous sommes transportés par les craintes des villageois, leur terreur et l'heure de la rébellion à sonner mais à quel prix.

J'ai bien aimé l'histoire en elle-même mais pas du tout l'écriture, trop de détails d'un côté et trop brouillon et bâclé de l'autre, j'ai été très touché par les personnages de Claude et Roxanne, mais pas du tout par les autres que je trouve très faux et perfide. J'avais vu le film il y a longtemps…il ne m’en a pas laissé un très grand souvenir, mais je verrais pour le revoir, après la lecture du livre peut-être que je changerai d’avis.

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Le chaperon rouge

Une relecture vraiment plaisante!

J'ai adorée l'ambiance sombre de cette histoire fantastique. Le village de Daggerhorn m'a rappelé celui de Sleepy Hollow. La peur règne entre les villageois et ils se suspectent tous entre eux. Qui est vraiment le loup?



Heureusement, je ne me rappelais pas qui il était parce que j'avais vu le film il y avait bien longtemps. Mais je pense bien avoir préférée le livre au film. Les personnages sont plus matures et l'histoire, plus mystérieuse.



Il y a cependant plusieurs petites erreurs d'orthographe tout le long du texte. De plus, le dernier chapitre n'est pas dans le livre, on doit aller le chercher sur internet et j'ai eu un mal fou à l'obtenir.



Ce n'est donc pas un coup de coeur pour moi, mais j'ai passée un bon moment à chercher le grand méchant loup.
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Le chaperon rouge

Roman jeunesse qui est une réécriture d'un conte classique maintes fois raconté, mais qui l'est ici de manière originale, presque onirique (mais horrifiante). J'ai beaucoup apprécié ma lecture, mais d'avance j'adore les réécritures de contes, donc je ne suis pas totalement objective.
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Le chaperon rouge

J'ai tout d'abord choisie ce livre pour une raison simple. La couverture, faut avouer qu'elle est superbe (c'est en fait l'affiche du film) et le titre, ça devait être une mise au gout du jour du célèbre conte. Cela s’avérait alléchant non ? Tout est raté !

On sait lorsqu'on commence un "roman ados" que ça sera pas très bien écrit et que ça tournera beaucoup autour d'une romance quelconque. Dans le cas de ce livre on est dans le mil.

Une jeune fille tiraillée par une promesse de mariage, mais qui évidement en aime un autre (bin oui, sinon c'est pas rigolo !). De plus, dans le village règne la terreur d'un loup-garou. Enfin, dans ce livre, on ne s'attache pas vraiment aux personnages. On s'amuse a soupçonner tous les villageois d'être le loup, mais finalement le livre n'apporte aucune réponse claire, bien que l'on s'en doute. Le livre se fini sans qu'on est le fin mot de l'histoire. Tout fini bien dans le meilleur des monde chez les ados. Une lecture qui me laisse sur ma fin.
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Le chaperon rouge

A Daggerhorn, les habitants ont l'habitude de sacrifier leur meilleur mouton, chaque mois, le jour de la pleine lune, depuis bon nombre d'années, pour que le Loup les épargne, eux ainsi que leur famille. Mais cette fois, cela ne suffit pas. Lucie, la sœur de Valerie, est retrouvée inerte sur un tapis de neige rouge sang. Aussitôt, le village, en émoi, se mobilise et les hommes s'organisent pour traquer la bête. Sans Valerie. La jeune fille n'accepte pas d'être ainsi écartée. Ce crime est son drame et sa résolution sa quête, quitte à devenir la nouvelle ... proie !



Dire que je me suis ennuyée à la lecture du Chaperon rouge serait injuste car ce conte revisité au caractère heroic fantasy regorge de rebondissements et a su retenir le mystère de l'identité humaine du Loup jusqu'au dernier moment. Pourtant, en refermant ce livre, j'ai le sentiment d'avoir vécu une histoire sans passion ni peur.

Pour parler du récit, il se situe au Moyen-Age, dans un village isolé au cœur des montagnes, là où Valerie, jeune fille de 17 ans, un peu rebelle et anticonformiste, vit en compagnie de sa famille et de ses amis.

Le drame qui frappe Daggerhorn et qui va conduire l'histoire sur le chemin du Loup (garou) survient quasiment à la moitié du livre, après une longue présentation des personnages et du contexte. Autant dire une éternité ! Même s'il faut bien avouer que cette longue introduction permet à l'auteure de semer le trouble dans la tête du lecteur qui imagine alors tout un tas de possibilités quant au dénouement du scénario. C'est d'ailleurs à cette occasion que Sarah Blakley-Cartwright lève le voile sur les sentiments qui habitent et tiraillent son héroïne jusqu'à la mettre devant un choix. Doit-elle s'enfuir avec Peter, son amour d'enfance, et abandonner les siens à leur triste sort ou doit-elle plutôt accepter le mariage arrangé qui l'unirait à Henry et qui lui assurerait un avenir plus stable et confortable ?

C'est dans la seconde moitié du roman que cette question deviendra plus que centrale puisque, comme dans le film qui porte le même nom, Valerie sera confrontée au Loup et à la vérité qui l'entoure. Dans cette partie, une seule chose obsédera notre héroïne : découvrir qui est le Loup, quitte à développer des attitudes et des sentiments contradictoires à l'égard de Peter et d'Henry, ses principaux suspects. Perdue, Valerie ne saura plus en qui elle peut avoir confiance et se tournera en définitive vers la seule personne capable de répondre aux questions qu'elle se pose, le Loup.

Même si la plume de l'auteure ne m'a pas bouleversée, elle a su retranscrire assez justement l'ambiance et l'univers du film sans pour autant y apporter le plus que j'espérai. Dommage, j'aurai voulu plus d'emportements et d'originalité, plus de sensualité aussi ... Je reste sur ma faim !
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Le chaperon rouge

J'ai un avis plutot mitigé pour ce livre, dans la 1° moitié du livre, l'histoire se met en place, on ne sait pas trop si o, lit un conte ou une histoire fantastique, on attend un évènement pour nous guider.

Celui ci survient au milieu de l'histoire, un personnage nouveau fait une révélation aux villageois, cela va donner de l'interet au récit, celui-ci devient plus prenant, on sait ce qu'on attend.

Le village va vivre dans la suspicion, la denonciation, le lecteur cherche lui aussi qui est le Loup-Garou parmi les personnages, c'est la seule source de pigment à l'histoire.

La fin m'a déçue, je n'en dirai pas plus sinon, je dévoile tout ; l'écriture n'est pas non plus d'une grande richesse, ca manque de fluidité, ce qui confirme ma deception, je pense.



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Le chaperon rouge

J'attendais beaucoup de ce roman, espérant vivre des moments de suspense haletant et qu'il me laisserait frissonnante et ravie.

Et bien me voilà bien déçue!

Tout d'abord permettez moi de rappeler qu'il s'agit là d'une version (sanglante) pour adultes du célèbre conte.

Un conte pour adultes, donc.

Il y'a malheureusement beaucoup de longueurs, le récit est mal ficelé, il faut donc recouper les morceaux d'histoire que l'auteur nous livre un peu brutalement.

La fin marque tout de même une accélération intéressante dans l'action, j'ai beaucoup apprécié le rôle que la religion tient dans la chasse au loup, j'ai aussi trouvé intéressante la façon dont étaient traités les personnages jugés comme des "sorciers".

J'ai cependant été énormément agacée par les hésitations continuelles de l’héroïne qui pense une chose puis son contraire lors du chapitre suivant.

La fin est toutefois nettement gâchée par la révélation de l'identité du Loup: le récit prend alors un aspect malsain.

Les quelques points positifs de ce roman se voient ternis par une histoire toute à la fois malsaine, grandiloquente et mièvre ! Quel mélange détonnant !
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Le chaperon rouge

Valérie vit dans une petite bourgade du nom de Daggerhorn. Village qui subit la malédiction du loup depuis toujours. Valérie était fort proche de Peter quand ils étaient que des enfants. Ensemble, il laissait libre cours à leur curiosité, leur intrépidité, leur jeux. Un soir, c'est une de ses petites chèvres qu'elle affectionne tant que son père doit sacrifier pour le loup. Peinée, de devoir laisser sa chèvre, elle décide de finalement la sauver et sort seule quand il fait nuit noire et que tout le monde est cloitré chez soi. C'est ce soir là qu'elle voit pour la première fois le loup. Le loup avait tout le loisir de la tuer, mais il n'en fait rien et lui laisse la vie sauve. Elle ne saura d'ailleurs jamais pourquoi! Quelques années passent. Valérie a désormais 17 ans, elle garde sa vivacité, son intrépidité et n'est pas pressée d'entrer dans le monde adulte. Elle retrouve Peter pour qui elle a toujours eu des sentiments et celui-ci est dotée d'une beauté sauvage qui ne laisse personne indifférente. Malheureusement peu de temps après sa soeur, Lucie, est victime du loup un soir de pleine lune. Valérie a du mal à s'en remettre est le jour des funérailles de sa soeur, elle apprend qu'elle a été promise à Henri, le plus riche prétendant du village. Pour son cadeau de fiançailles, Mère-Grand lui offre un chaperon d'un rouge profond, un rouge qu'elle a fait venir car nul n'a un chaperon d'une couleur aussi vive au village. A ce moment là, Henri peiné pour le chagrin de Valérie et le chagrin de son futur beau père, se décide à partir à la chasse au loup avec les hommes du village. Chasse qui se terminera en tragédie étant donné que le père d'Henri décèdera dans l'aventure. Chose encore plus perturbente pour Valérie c'est que sa mère semble encore plus abattue qu'Henri du décès.



A ce moment là, un prêtre-chasseur fait son entrée dans le village et promets d'attrapper le loup et de mettre un terme à ce carnage. Malheureusement, la supposée aide apportée, n'apportera rien que sinon un plus gros carnage encore et le doute en chacun à propos de tout le monde, même son propre entourage. Les Villageois seront donc enfermés dans le village, car le loup est l'un des villageois. Etant donné que c'est la pleine sanglante et qu'elle dure au moins 4 jours, le loup est dans le village et fera son apparition à chaque soir provoquant une vrai débâcle et un vrai carnage à chaque sortie. Durant une de ses débâcles, Valérie se retrouve à nouveau en face du loup. Il lui "parle" est la seule à le comprendre et elle lui répond, il laissera le village tranquille si elle part avec lui. Elle refuse, mais son amie Roxanne assiste à la scène médusée. Afin de ne pas être accusée de sorcellerie, Valérie lui demande de n'en parler à personne.



Ne trouvant aucun coupable présumé le père, venu en aide au village, s'en prend au frère de Roxanne qui est différent car il présente un léger handicap mental. Il sera torturé, Roxanne pour le sortir de là sera dans l'obligation de dénoncer Valérie pour sorcellerie. Pour distraire les villageois du réel problème, elle sera jugée pour sorcellerie seul Henri se lèvera pour la défendre, bien qu'il n'ai pas une grande estime pour Peter, il s'attendait à ce qu'il se lève, mais il avait déjà disparu de la taverne. Valérie est condamné à faire l'appât pour sorcellerie. Peter retrouve ensuite le père de Valérie pour organiser sa fugue et sa délivrance en échange de quoi c'est lui qui aura sa main. N'ayant pas vent de cet arrangement, Henri participe à l'opération. Elle est libérée mais le loup refait surface et celui-ci traque toujours Valérie pour qu'elle le suive. Le suivra-t-elle? Qui est le loup?



Ce qui m'a donné envie de l'acheter c'est la couverture, très objectif, je vous l'accorde. Mais elle était tellement belle, matte et si douce que j'ai craqué. Je me suis donc empressé de le lire après un partenariat.



On plonge donc dans un atmosphère très sombre, loin du conte gentillet qui nous était présenté durant nos jeunes années. L'auteur nous pousse à nous poser des questions sur tous les personnages présents dans le livre, insidieusement le doute s'insinue en nous. De chapitre en chapitre on est donc poussé à mener notre petite enquête en parallèle de Valérie. Des indices sont laissés dans le livre quant à la possible identité du loup... Mais est-ce vraiment le personnage auquel on pense? Rien n'est confirmé. Finalement, je ne sais pas si la confirmation est nécessaire, étant donné que c'est cette idée qui est le fil conducteur du livre, les indices, les suppositions.



J'ai beaucoup apprécié le côté insouciant, indépendant de Valérie. Valérie est loin d'être une fille comme les autres. Elle ne cherche pas à attirer les regard ou chercher son futur mari, elle n'en a cure, cela ne l'intéresse pas et ne s'estime pas prête. La réalité du monde adulte effraie Valérie et elle ne souhaite pas passer dans le monde adulte de sitôt. On accompagne donc Valérie tantôt dans la joie, tantôt dans le chagrin, ou encore dans la colère de ne pouvoir rien faire contre le loup simplement parce qu'on la considère comme une femme et que les femmes sont juste là pour rester à la maison, idée qui la dérange. (et qui me dérange aussi).



L'écriture était fluide, agréable à lire, on est tenus en haleine jusqu'à la fin, même si on se doute de l'identité du loup, la dernière page ne le confirme pas, et nous laisse dans le flou. Dans ce livre se mêlent suspense, amour, trahisons, rancoeurs. Une bon cocktail qui a pour conséquence, dans les dernières pages, de vouloir être greffé au livre.



Autre chose qui m'a frappée, le soin de la présentation de chaque chapitre. Rarement on voit des lettres gothiques qui renforcent le côté sombre du livre. Chaque page chapitre a une page remplie d'"enluminures" en plus du numéro de chapitre agrémenté du même style d'"enluminure", ce qui rend le livre encore plus agréable à l'oeuil...



C'est un livre jeunesse mais qui est accessible à tout âge, le côté sombre et parfois légèrement violent contre-balance le côté livre dédié qu'à la jeunesse. Je ne suis pas déçue de ce livre qui même s'il ne promet pas grand chose est distrayant et des plus agréable. Je le conseille à toute personne voulant lire ce conte sous un autre angle, moins naïf.
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Le chaperon rouge

J’ai remarqué la sortie du film depuis quelques temps déjà, et surtout la présence de Gary Oldman dans le casting. Mais ce n’est que très récemment que j’ai appris qu’un livre existait. Lorsque Camille me l’a proposé, j’ai bien vite accepté, ravie de pouvoir comparer livre et film. A l’heure où je rédige ce billet, je n’ai toujours pas eu l’occasion d’aller au cinéma mais c’est prévu, et je vous en parlerai le plus rapidement possible…

Je croyais au départ que le livre avait servi à l’élaboration du film, mais en fait, on apprend dans la préface qu’il a été rédigé pendant le tournage ; c’est donc comme un complément au support visuel qu’il faut l’appréhender, je pense. Cela dit, pour ne pas connaître à l’avance le dénouement et le nom du coupable, il vaut peut-être mieux le lire en premier… quoique… on peut faire la remarque dans l’autre sens également…



Alors qu’elle n’a que sept ans, Valérie quitte son lit en pleine nuit pour tenter de sauver sa chèvre offerte en sacrifice. Ce soir-là, elle fait la connaissance du Loup…

Dix ans plus tard, alors qu’elle, sa sœur aînée Lucie et leurs amies ont l’autorisation de camper dans les champs après la journée de moisson, la nuit sanglante se lève et le Loup fait une première victime dans l’entourage de Valérie.

Alors que l’angoisse monte et que d’autres villageois sont assassinés, le doute grandit : qui est l’habitant du village qui se transforme en loup-garou et sème la terreur ? Peter, l’ami d’enfance mystérieux de Valérie qui réapparaît après dix ans d’absence ? Henry, le fils du forgeron, étrangement là où il ne faut pas ? La grand-mère de la jeune fille qui a toujours eu des allures de sorcière ?… Qui ? Et pourquoi veut-il Valérie ?



Je dois avouer que je ressors de cette lecture assez mitigée et je pense que je vais avoir un peu de mal à faire passer mon ressenti ; si mon billet est brouillon, je m’en excuse. Commençons par ce qui m’a déplu pour terminer sur une note positive !

Je pense que la plume n’est pas étrangère à ma déception. Je ne sais pas si l’on doit s’en prendre à la traduction ou directement au style de Sarah Blakley-Cartwright, mais je n’ai pas trouvé ça bon. Je suis pourtant bon public, mais là, j’ai relevé des dizaines de maladresses. Certains passages m’ont paru tellement nébuleux que j’ai du les relire plusieurs fois pour parvenir à une compréhension plus ou moins acceptable. Les descriptions sont certes très visuelles (en même temps, le film est à la base de la rédaction) mais le point de vue externe est, à mon goût, mal employé. On passe d’une scène à l’autre, d’un personnage à l’autre comme du coq à l’âne, sans transition. C’est déstabilisant. En revanche, les chapitres courtes permettent une lecture plutôt rapide.

Autre point négatif qui rejoint un peu le précédent car relève la plupart du temps de l’incompréhension : les réactions de Valérie l’héroïne. Je trouve que ses sentiments sont mis en avant maladroitement. Bien sûr, elle doit être perdue, dans le doute, confuse… mais est-ce une raison pour la faire changer d’avis en une demi seconde ? Elle se jette dans les bras de Peter, l’embrasse à pleine bouche et l’instant d’après, elle tremble de peur et souhaite s’enfuir à des kilomètres de là… ? Encore une fois, je comprends le désir de l’auteure de vouloir exagérer la confusion de Valérie mais la plupart du temps, cela en devient presque invraisemblable… peut-être que ces scènes ont un meilleur impact dans le film ?

Dernier point, pas foncièrement négatif, mais qui m’a tout de même légèrement déçue : le nom du coupable. Il est plutôt bien amené, mais l’explication avancée est presque « trop facile ». Je veux dire par là que j’avais deviné le nom du coupable assez rapidement et que je n’ai pas été surprise car il me semble « logique ». Tout ça pour dire que je l’ai vu venir à des kilomètres et que j’aurais aimé un gros rebondissement, une révélation qui me surprenne. Cela dit, je ne doute pas que les lecteurs à l’esprit moins tordu que moi soient surpris par ce dénouement…

A noter également que le dernier chapitre n’est pas présent dans le livre mais qu’il faut aller le découvrir sur le site des éditions Michel Lafon. Je n’ai pas été gênée outre mesure car j’étais à proximité d’un ordinateur quand j’en suis arrivée là, mais je peux comprendre que certains soient ennuyés, surtout s’ils ne sont pas prévenus (rien ne l’indique clairement à part lorsqu’on arrive aux dernières pages…)…



Passons maintenant aux points positifs, et il y en a !

Le premier qui me vient en tête, et le plus important, c’est l’atmosphère mise en place par l’auteure. Le village fait vite office de huis-clos où la suspicion grandit. Je trouve que le côté angoissant est très bien rendu. De même pour le côté un peu « gothique » avec une forêt qu’on pourrait imaginer tel que le ferait Burton… J’avais les teintes noir, gris et rouge de la couverture constamment en tête, ce qui offre un côté visuel intéressant à cette lecture, à mon goût.

Pour revenir sur la suspicion très présente, j’ajouterais que l’auteure joue parfaitement avec le lecteur. Si l’on n’a pas deviné qui était le coupable, on est baladé d’un suspect à l’autre en même temps que Valérie et on doute de tous, successivement. Les ficelles sont parfois un peu grosses, mais ça a assez bien marché sur moi, au début.

Ce ne sera peut-être pas un point positif pour tout le monde, mais j’ai apprécié que l’histoire d’amour et le triangle amoureux ne prennent pas toute la place ou du moins, qu’elle n’empiète pas trop sur l’enquête et le côté angoissant de l’histoire. D’ailleurs, la petite guéguerre entre Peter et Henry et les doutes de Valérie les concernant n’auraient pas du tout été présents que ça ne m’aurait pas gêné outre mesure… Le côté « romance » du Chaperon rouge ne m’intéressait pas plus que ça et il reste assez en retrait pour que je sois satisfaite.

Globalement, cette version est assez éloignée du conte d’origine et mis à part le chaperon (qui apparaît tardivement), la grand-mère et le loup (qui devient un loup-garou), on retrouve assez peu des éléments découverts dans notre enfance. Cependant, je trouve que l’histoire tient la route et, si tous les défauts cités plus haut avaient été gommés ou au moins réduits, elle aurait pu être une excellente réécriture du Petit Chaperon rouge… Je me contenterai simplement de dire qu’il s’agit d’une version moderne divertissante.

Un dernier petit paragraphe pour féliciter une nouvelle fois les éditions Michel Lafon pour le soin qu’elles accordent à l’objet-livre en lui-même. Non seulement les couvertures sont toujours magnifiques, mais les décorations intérieures ne sont pas en reste. Le Chaperon rouge ne fait pas exception à la règle !



Malgré mon avis mitigé j’ai toujours envie de découvrir ce que cela donne au cinéma. Je remercie donc Camille qui m’a offert l’opportunité de pouvoir comparer les deux supports, chose que je prends de plus en plus de plaisir à faire !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Le chaperon rouge

J’ai eu l’impression de lire un film, c’est effectivement un livre écrit d’un film et non l’inverse mais cela était trop marqué, il manquait des descriptions des décors ect.

Selon moi, il manquait aussi cruellement de détails, disons qu’une info arrive d’un coup, d’un paragraphe à l’autre pafff ca arrive sans que je ne comprenne d’où cela sorte.

Parlons aussi ce cette première partie : qu’est-ce qui se passe ? RIEN ! C’est long, on est plus dans le côté romance et encore. Il faut attendre 1/3 du livre avant d’arriver à la mort de sa sœur, c’est clairement trop tard pour moi. Encore un point qui m’a déplu : la gravité des faits n’est pas accentuée dans le livre. Je n’ai pas vu de différence de plume entre le fait qu’elle reçoive un chaperon et le fait que sa sœur soit tuée.

Et point super bizarre : le dernier chapitre n’existe pas dans le livre, il faut aller le chercher sur le site de la maison d’édition. J’ai du mal à comprendre le principe.

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Le chaperon rouge

Voilà un livre qui m’intriguait puisque j’ai vu le film à sa sortie, mais pour être franche, je ne m’en souvenais pas tant que ça. Le film en soit ne m’a pas vraiment marqué et au final il en va de même pour le livre qui m’a déçue sur certains points. J’ai beau aimé les réécritures de contes, surtout lorsqu’elles sont basées sur la véritable histoire (qui est plus sanglante et donc moins Disney…), maaaais il a clairement manqué quelque chose pour que ce soit une réussite.



On suit donc l’histoire de Valérie, une jeune fille qui n’a jamais quitté son village de Daggerhorn et qui s’y sent étriquée et pas à sa place du tout. Le seul véritable ami qu’elle n’ait jamais eu a disparu des années plus tôt et elle a survécu à sa rencontre avec le montre, avec le Loup. Car c’est là qu’arrive le fantastique de l’histoire, un loup énorme et surnaturel effraie son village depuis bien des années. Cependant, tout cela reste en fond pendant la première partie du livre.



Dans cette partie est mis en avant la personnalité de Valérie, réellement à part de son village, elle est un peu sauvage et garçon manqué, elle voit les choses plus loin. On voit ses relations avec sa famille : une mère assez étrange qui cache des choses, un père alcoolique et une soeur parfaite à qui on ne cesse de la comparer. Le jour de fête du village arrive avec des hommes des autres villages qui viennent prêter main forte. Elle voit parmi les hommes une ancienne connaissance, son meilleur ami, Peter. Les choses vont donc changer, l’amour arrive de plein fouet, surtout que le beau gosse du village Henry lui fait la cours. Quand tout semble normal, le Loup tue quelqu’un en dehors de la pleine et ça devient la folie.



La deuxième partie se concentre alors sur la chasse du Loup, mais aussi le combat entre Henry et Peter pour obtenir les faveurs de Valérie. C’est là que ça a commencé à m’ennuyer. C’est un jeu du chat et de la souris à trois. Des parents presque absents, sauf pour faire empirer les choses. Mais surtout, on passe du coq à l’âne, de scènes en scènes sans réel marqueur de temps, ne sachant pas ce qu’il se passe réellement. La troisième et dernière partie se déroule de la même façon, sauf qu’il y a des prêtres chasseurs de monstres qui débarquent, dont l’imbuvable Père Solomon. Des choses horribles s’enchaînent car ils ont enfin comprit (ce qu’on savait déjà) que le Loup est en réalité un des villageois.



Enfin bref, pas de grande surprise, il y a du loup-garou, des sorcières et du chaperon rouge (d’origine suspecte si vous voulez mon avis sur la chose). Les choses se déroulent en peu de temps, quelques choses comme moins d’une semaine et au final sans grandes surprises. La fin est presque du gros n’importe quoi, c’est un carnage sans nom et on ferme le livre avec une pensée : « Tout ça pour ça ? ». Déception pour ma part et pas du tout convaincue par cette réécriture qui est pourtant plus prêt du conte d’origine. Pour les fanas de fantastique pourquoi pas, mais il ne faut pas pousser la logique trop loin…
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Le chaperon rouge

Le roman est tiré du film éponyme réalisé par Catherine Hardwicke. D'ailleurs, si vous souhaitez lire ce livre dans l'intention d'en apprendre un peu plus, passez votre chemin. Cette adaptation de Sarah Blakley-Cartwright, copine de la réalisatrice, n'est qu'un ressassé du long métrage.

Cela ne veut pas dire que l'histoire n'est pas bien. Malgré ces dehors absolument pas originaux, les personnages sont sympathiques. Comme Valérie, le lecteur doute de tout le monde (sauf si vous avez vu le film...) et les scènes entre Peter et l'héroïne sont très romantiques.

Malheureusement, si vous avez déjà vu le film, le roman est sans surprise, l'auteur ne parvient même pas à créer un peu de suspens. Le style est plutôt plat, mais a le mérite de se lire vite.



Par contre, originalité du roman, il n'y a pas de fin. Pour connaître le dénouement, il faut se connecter au site de Michel Lafon. L'idée aurait pu être séduisante si elle n'avait pas deux inconvénients. Le premier : la fin proposée sur papier aurait pu se suffire à elle-même si l'auteur avait pris le temps de répondre à certaines questions, comme les motivations des suspects. A croire que la logique est très surfaite de nos jours...

Second inconvénient : si je relis ce roman dans quinze ans, trouverais-je encore ma fin alternative sur le site ? Car je le rappelle, la fin papier n'est pas du tout satisfaisante, bien que très romantique.
Lien : http://biblio-steph.over-blo..
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Le chaperon rouge

Tout le monde connait le petit chaperon rouge mais qui connaît la version de Sarah Blakley-Cartwright et David Leslie Jonhson....?



D une part, le chaperon rouge n'est pas si petit. c'est une belle jeune fille de 17ans.



le livre comporte 3 parties : la 1ère partie est la rencontre du chaperon rouge, Valérie, avec le Loup. Mais le loup ne la tue pas et préfère le sacrifice animal. On y découvre la vie et la personnalité de Valerie.

la 2ne partie raconte la tragédie que va vivre Valerie et ce qui va en découler pour les habitants de ce petit village de Daggerhorn. C'est là que la paranoïa va commencer pour tous.

enfin la 3ème partie va être plus une véritable chasse au loup et aux sorcières du fait de quelques individus qui se sentent meilleurs que d autre.



les auteurs ont réécrit le conte pour enfant assez étonnement. On retrouve les quelques ingrédients du conte la mère grand dans sa forêt, la mythique cape rouge, le loup, les chasseurs...



C'est un livre assez sombre et oppressant mais qui se lit très vite aussi. Apres une début lent, le reste devient tenant et fluide.



j'avoue être resté sur ma fin par rapport à la fin du livre... avant d'apprendre que l'ultime chapitre comme il se nomme se trouve sur le site de l'éditeur Michel lafon. c'est donc une fin en ligne or je trouve cela étrange car dans l'ultime chapitre, on a la réelle fin... Alors on se doute que les auteurs ont voulu brouiller les pistes comme ils l'ont fait tout au long du livre mais ce choix de fin me laisse pour le moins dubitative. Du coup je l'ai imprimé et mis en fin de livre.



cela reste somme toute une bonne lecture à la fois banale et surprenante.
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Le chaperon rouge

Livre issu du même projet que le film sorti en 2011. Ils reprennent le conte du petit chaperon rouge d’une manière plus sombre, mais tout aussi fantastique.

Valérie vit à Daggerhorn, un petit village et où pèse la menace du loup. Pour garantir leur survit, les villageois lui sacrifient chaque mois un animal. Cependant, un jour, le loup va recommencer à massacrer les villageois. La première victime est Lucie, la sœur de Valérie.

Parallèlement, son cœur bascule entre Henry le riche et beau Forgeron et son ami d’enfance récemment de retour, plus mystérieux que jamais.



Un roman issu d'un projet intéressant, qui parle de la cruauté humaine, du passage à l'âge adulte. Le livre suit beaucoup le film avec une légère différence pour la fin.



La lecture est fluide, le livre se lit bien, sans heurte, avec une véritable atmosphère angoissante.



Un bon moment de lecture !
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Le chaperon rouge

Les adaptations de contes de fées sont à la mode. Ce roman fait donc partie de cette tendance, même si, fait notable, il est tiré d'un film (du même nom). Apparemment, la réalisatrice aurait voulu approfondir l'histoire du film dans le roman...

Cela donne un roman qui se lit bien, plutôt cinématographique donc, qui revient sur le conte en y donnant une dimension plus mature puisqu'il y fait entrer l'aspect sensuel et sexuel, de même qu'il fait du loup l'allégorie de la soif de liberté et d'émancipation des personnages. De fait, à la fin de l'histoire, on ne sait qui est le Loup déguisé en homme. On a des suspects possibles mais pas de réelle certitude.

D'autre part, ce loup sauvage et sanguinaire trouve sa contrepartie dans les chasseurs de loups qui sous couvert de religion et de chasse au Mal donnent libre-cours à une forme de violence et d'inhumanité.

Un conte cruel donc à destination des plus grands doublé d'une jolie réflexion sur l'amour et ses compromis (évidemment, il y a le triangle amoureux habituel mais la façon dont il est traité m'a moins agacé que d'habitude!).

Valérie, l'héroïne n'est pas de ces héroïnes fortes et combattantes mais elle n'est pas passive et sait saisir le bonheur qui passe. J'ai bien aimé ses interactions avec sa soeur et ses amies car le cadre vaguement moyenâgeux change des lycées américains.

En bref, une adaptation plutôt réussi du conte de Perrault qui a su garder l'atmosphère sombre et inquiétante du conte de notre enfance.



A partir de 15-16 ans
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Le chaperon rouge

Cela faisait longtemps que ce livre était dans ma PAL. Je voulais le lire depuis un moment mais il y avait toujours un livre qui me faisait plus envie. Je l'ai acheté lors des ventes privées de Michel Lafon et à 3€ je ne pouvait pas résister !

Sachant que j'avais déjà vu le film il y a deux ans, et que j'avais entendu dire que le livre était complètement différent du film, je ne partais pas dans l'optique de me dire « je vais aimer ou pas aimer ».

Je le lisais tout simplement parce que je voulais voir la différence qu'il pouvait y avoir entre les deux adaptations.



Les 100 premières pages, autant dire que j'étais d'accord avec l'avis des gens : il n'y avait aucune ressemblance avec le film. Je n'arrivais pas à m'imaginer les lieux, m'attacher aux personnages, me demander comment ils étaient physiquement (même si j'avais l'optique du film en tête, évidemment.). Bref, j'étais assez déçue.



Puis l'attaque survient et là j'ai dévoré les pages qu'il restait et j'ai apprécié ma lecture. Là j'ai retrouvé les personnages tels que je les avais découverts dans le film et je les ai apprécié. Pour une fois, j'ai trouvé que l'adaptation cinématographique avait été bien menée (de mon point de vue!).



En plus de cela, l'auteure a une écriture simple, fluide qui nous permet d'être totalement dans le récit même si l'emploi du « elle » m'a dérangée. J'aurais plus pensé que l'auteure aurait choisi de traiter le texte à la première personne du singulier pour donner plus de poids à l'histoire, ressentir plus les sentiments des gens, qu'ils soient plus exacerbés. Au début ça m'a un peu déboussolée mais je m'y suis fait, même si à certains moments je repensais qu'à cet endroit ou encore là l'emploi du « je » aurait été préférable.



Cette chronique va être très courte et simple étant donné que mon cœur n'a pas palpité une seule fois, bien que j'ai apprécié cette lecture. Il m'a manqué un peu plus d'action pour vraiment trembler de peur (façon de parler).

Bien que je connaisse la fin, je ne peux pas dire que j'ai été surprise mais l'auteure à quand même réussi à semer le doute en moi. (mémoire de poisson rouge, ou bien ? O.o) Elle trouve les mots, les façons d'être qui nous font douter de tout le monde à tel point qu'on en vient à suspecter tout le monde d'être le loup.



Et la fin. Bah bien sûr je m'y attendais. Mais pas à ce qu'elle s'arrête ainsi O.o. J'ai eu un goût amer de non finition. On ne nous indique même pas qui est le loup, qui a tué la sœur de Valérie, qui sème la panique dans le village. QUI EST LE LOUP ? Voilà la question que se pose chaque habitant et chaque lecteur.

On arrive à la dernière page et... on n'en sait pas plus, on reste sur notre faim. Autant dire que j'ai été frustrée car je voulais voir si elle correspondait au film. Et je me suis rendu compte (avec l'aide des copinautes lol) que la fin était sur le site des éditions Michel Lafon pour laisser le doute et inciter les gens à voir le film.



En résumé, une bonne histoire, mais pas assez palpitante pour que mon cœur fasse des bonds. Des personnages intéressants malgré un début long et qui n'accroche pas. Au final, j'ai passé un bon moment de lecture et je ne suis pas déçue de l'avoir lu. Sa couverture intrigante et belle m'a aussi convaincue à l'acheter.



Justine P.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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Le chaperon rouge

C’est, je pense, l’un des meilleurs romans à lire pour Halloween



Certes il n’y a pas de souricière, ni de vampire, mais l’autrice à cette plume et cette imagination qui nous tourne en bourrique 🤯



Accompagnée de chaire de poule et de frissons, on tourne sans s’arrêter les pages du roman pour découvrir qui est ce loup qui terrorise autant ce village plongé dans l’ère du moyen âge



L’héroïne est tout sauf comme dans le conte, naïve, avec son panier en osier, qui vient apporter une tarte à sa grand mère. Elle a un caractère fort et est brave ce qui change et qu’on ne peut qu’apprécier !



L’auteur va à l’essentiel tout en sachant comment manier les sentiments des personnages (et par la même occasion nos frayeurs !)



La désolation des villageois à chaque pleine lune, les paysages froid et lugubre, la tension lorsqu’il arrive, tout est réunis pour nos faire flipper 😰



L’autrice apaise nos frayeurs avec une romance, un triangle amoureux, ou l’héroïne devra choisir entre Peter ou Henry…



Les histoires d’amours ne sont pas véritablement ma tasse de thé, mais ici, l’objectif principal du roman est bien de démasquer le loup 🐺



C’est vraiment un très très bon roman ! Et ceux qui l’ont déjà lu, je vous conseille le film qui l’a super bien adapté 😍

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