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Critiques de Sarah Cohen-Scali (788)
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Max

Roman jeunesse qui commence à connaître un certain succès, Max a l’avantage d’aborder un sujet difficile, peu connu et rarement traité, celui du programme Lebensborn ayant pour objectif la fabrication de la race aryenne parfaite représentante du IIIème Reich et appelée à dominer le monde.

Sarah Cohen-Scali donne alors la parole à Max que l’on suit depuis sa naissance au sein d’un Heim, sorte d’usine à bébés nazis jusqu’à l’arrivée des alliés à Berlin. Relaté à la première personne, le récit place son lecteur dans la tête du jeune Max lui faisant profiter de toutes ses pensées. Le ton est froid, dénué de sentiments et parfois vulgaire.



Si le procédé est sympathique, il comporte néanmoins quelques défauts. Sarah Cohen-Scali prend le parti de faire de son personnage un être insensible et ce, dès ses premiers instants. Ce qui amène l’idée d’un être foncièrement mauvais par nature. J’avais plutôt imaginé la progressive influence des idées nazies sur un jeune esprit innocent et la lente formation d’une personnalité agressive et cruelle mais ce n’est pas le cas. Le gène du mal semble être implanté dès la conception qui n’est ni plus ni moins qu’un viol programmé.



Les dessous du processus Lebensborn nous sont donc progressivement dévoilés dans toute leur monstruosité : viols, assassinats des enfants non conformes et des mères récalcitrantes, enlèvement des enfants dans les pays conquis. Car les nazis ne se sont pas contentés de leurs propres bébés fabriqués, des opérations étaient aussi orchestrées pour aryaniser les enfants étrangers.



Max devient rapidement le prototype parfait de la race suprême et bénéficie de traitements de faveur. Il intègre les écoles des jeunesses hitlériennes et c’est lors de son passage dans l’une d’elle qu’il croise la route de Lukas. Ils ne se quitteront plus jusqu’à la défaite allemande.

Là aussi, l’auteur détaille la vie quotidienne de ces écoles de l’élite nazie chargées de faire de ces chères têtes blondes les futurs cadres des SS et de l’armée. La fin du récit nous plonge dans un Berlin en décombres où le peu d’habitants qui restent tentent de survivre.



Max est donc un roman intéressant même si j’ai déploré la vulgarité du ton. Etait-ce pour exacerber le caractère violent et fanatique du personnage ? Probablement. J’ai trouvé aussi notre bambin étrangement perspicace. Il comprend aisément des choses sans qu’on les lui explique, ce que j’ai trouvé difficilement crédible quand on pense aux couleuvres Père Noël et petite souris qu’on fait avaler aux enfants. L’auteur lui attribue des pensées et des raisonnements qui sont peu compatibles avec ceux d’un enfant de 5-6 ans quand bien même il serait surdoué.



Certains passages sont un peu répétitifs voire téléphonés. En fait, j’ai pris bien plus de plaisir à ma lecture à partir de la deuxième moitié et de la rencontre de Max avec Lukas ( personnage inspiré de Solomon Perel ).



Malgré ses quelques défauts, j’ai grandement apprécié cette lecture. L’ouvrage est documenté, clair, écrit dans un style fluide. J’ai apprécié la note de l’auteur précisant ses sources et la part de romancé et de véridique dans son roman.

Au final, l’adulte n’y apprendra peut-être pas grand chose ( quoique …) mais je pense que ce roman reste très instructif pour les ados.



Pour continuer sur le sujet :

Un film sur les Napolas ( les écoles d’élite des jeunesses hitlériennes ) :

http://www.youtube.com/watch?v=rn9togC_FY8




Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Max

Max est un enfant du lebensborn, ce programme mis en place par Himler qui veut promouvoir une race pure, aryenne, une cohorte d'enfants offerts par des femmes au Fuhrër.

Son père c'est Hitler, sa mère l'Allemagne. Et nous suivons son histoire depuis sa naissance (et même un peu avant) jusqu'à la fin de la guerre.

Son histoire à travers les rafles d'enfants en Pologne, les déportations de juifs, les camps d'entraînement des enfants blonds enlevés, à travers les années à la Napola, puis l'arrivée des russes.

C'est cruel, c'est dérangeant, c'est révoltant car c'est livré par les yeux d'un enfant endoctriné qui n'a aucune pitié pour ceux qui sont tués, pour les familles détruites, pour les enfants qui pleurent la mort de leurs parents, ou d'être séparés de leur mère.

C'est d'une oeuvre difficile oui, mais qui a le mérite d'aborder le sujet d'un point de vue inusité.

Certes parfois le vocabulaire est cru, mais peut-on croire qu'en de telles situations les protagonistes auraient utilisé des mots châtiés.

Je recommande, mais pas avant 15 ou 16 ans
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Max

Livre lu grâce à Libfly dans le cadre de l’opération Prix Sorcières 2013.



« Max », le narrateur de cette histoire, est né le 20 avril 1936 et il en est fier car c’est aussi le jour de la naissance du führer, son idole. Il est le premier enfant du programme « Lebensborn » à voir le jour. Il s’agit d’un vaste projet visant à repeupler l’Allemagne, une fois la guerre terminée, d’une race noble et pure, à l’image des aryens. Pour cela, certains critères physionomiques sont minutieusement vérifiés, tel que la blondeur du cheveu, la symétrie du visage et la proportion du corps. Et gare au risque d’être « désinfecté » (c’est-à-dire « tué » en langage codé), pour ceux qui ne correspondraient pas à la « norme ». Heureusement pour lui, Max réussit le test haut la main, et c’est avec une certaine assurance qu’il commence sa vie de futur petit soldat. Sa route semble toute tracée dans ce monde complètement endoctriné et ultra contrôlé, où la délation est récompensée, tandis que les opposants au parti sont sévèrement punis…



De mascotte du centre de naissances, baptisé par Hitler en personne, le jeune garçon, à 5 ans deviendra le complice des « Braune schwester » (les « sœurs brunes ») dans l’enlèvement de jeunes polonais correspondants aux critères de la race aryenne, avant d’intégrer à 6 ans Kalish, l’école où sont réunis les enfants volés, puis la prestigieuse Napola de Potsdam, où il sera formé pour devenir un nazi exemplaire… Cependant certaines rencontres vont profondément ébranler les certitudes et les convictions du jeune garçon…



Dans ce roman adolescent passionnant mais extrêmement dur, Sarah Cohen-Scali, dans une langue déliée et agréable à lire, nous montre le nazisme vu de l’intérieur, à travers les yeux d’un enfant naïf et crédule qui ne connait du monde que ce qu’on lui en a montré et ce qu’il en a entendu à la radio… Les propos du narrateur, influencé par la propagande, choquent par leur violence et leur radicalité et sont le fruit d’un endoctrinement opérant sur toute une nation. La haine et la colère de Max, contrastent avec une certaine candeur, une innocence propre à sa jeunesse et offrent un portrait contrasté du jeune garçon, qui lutte pour préserver ses seuls repères, tout en s’éveillant à une autre réalité, bien différente de celle qu’il connait… On le suit de sa naissance jusqu’à ses neuf ans, quand arrive la fin de la guerre, ce qui permet d’en apprendre plus sur les différentes étapes de son « apprentissage », lié au programme « Lebensborn » dont, personnellement, je ne savais presque rien. Un livre extrêmement documenté, qui présente donc un fort intérêt historique et qui donne à réfléchir. Un récit dont on ne ressort pas indemne tant il bouleverse et secoue son lecteur ! Malgré un sujet difficile, c’est donc un roman que je recommande vivement, tant il est intelligent dans sa construction et dans le traitement de son propos.



Un gros merci à Libfly et aux éditions Gallimard pour cette découverte !
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Max

Max est un bébé issu du programme Lebensborn dont l'objectif principal était de pallier à la mort de nombreux soldats en offrant à la mère patrie des aryens pure race.



Sara Cohen-Scali dépeint un chapitre de la seconde guerre mondiale méconnu et inédit dans la littérature jeunesse. Celui de l'eugénisme avancé, d'un programme pesé dans les moindres détails et dont les conséquences ont été plus que dévastatrices. En effet, on estime qu'environ 220'000 enfants sont nés ou ont été arrachés à leur famille dans le cadre du Lebensborn.



Les écueils étaient donc nombreux et l'auteure s'est attelée au sujet avec courage, objectivité et rigueur. Aucune sensiblerie ni démagogie, extrêmement bien documenté, Max fait dorénavant partie des lectures incontournables pour aborder les dérives de la pensée unique.



J'ai dû arrêter ma lecture à plusieurs reprises pour faire le point, penser, réfléchir, réaliser, intégrer la vérité de l'Histoire. Le fonds, la supériorité des blonds aux yeux bleus, semblant provenir d'une telle bêtise et ignorance crasses. Même si je connaissais déjà plusieurs pans de l'Histoire, ce concept acquis par des millions de personnes m'est extrêmement difficile à assimiler. Les faits sont pourtant là. Inévitables.



La lecture est d'une grande force malgré certaines facettes hermétiques qui m'ont empêchée d'être totalement immergée. Est-ce en raison de la densité documentaire ? Par la forme narrative à la première personne qui ne m'a pas permise d'être en empathie avec Max, enfant somme toute méprisable malgré ses failles humanistes ? Je n'ai pas la réponse et qu'importe ! Le livre existe. Il est essentiel.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Max

En bref :

Lecture éprouvante pour un jeunesse, j'ai adoré autant que détesté, et pour cause...



Quel est l'intrigue ?

Nous suivons Max, enfant du Reich. Son géniteur est un S.S, sa génitrice est une Allemande. Nait sans amour, Max est destiné à devenir un dirigeant du Reich. Il est le premier prototype parfait du programme Lebensborn créé par Himmler.



Ma chronique :

J'ai lu énormément d'historique, mais étrangement c'est mon premier sur les Lebensborn. Ces enfants "créés" dans le seul but de contenter Hitler et toute sa clique, donc nés pour être le nazi parfait du futur.



Nous suivons Max dès le ventre maternel. Nous suivons sa conscience en faite. Et cette conscience qui a été bercée par le nazisme, la cruauté et la violence, ne donne pas une lecture de tout repos.



Max est dès le berceau formaté pour adulé Hitler "son père" et servir l'Allemagne "sa mère patrie". L'enfant ne voit pas le mal dans certaines cruautés, n'assimile pas les drames. Forcément, il grandit en pensant que cette cause est juste et noble, que le Juif n'est autre que le démon incarné,...



Ici nous ne suivons pas les camps de concentration. C'est avant tout un roman basé sur les enfants. Allemand, polonais, juifs,... Nous suivons ces enfants endoctrinés, enlevés aussi pour certains, qui n'ont d'autres choix que de faire ce qu'on leur demande pour survivre. Rien n'est beau, rien n'est enjolivé. C'est dur et brut, à l'image de ce que la guerre a été et de ce que ces enfants ont vécu.



J'ai plusieurs fois du reprendre mon souffle pendant ma lecture. Et lire un autre roman en parallèle a été mon salut. Ca bouscule, ça émeut et ça prend aux tripes, vraiment.



Un roman nécessaire, indéniablement, pour que plus jamais les enfants ne servent de missiles, pour que jamais nous n'oublions ce que des hommes ont pu faire au nom du racisme et de l'antisémitisme.
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Max

Max, écrit par Sarah Cohen-Scali, est un roman historique qui prend place durant la seconde guerre mondiale en Allemagne . Dans ce roman, nous suivont Konrad alias Max, un enfant issu des Lebensborns, un projet visant à créer des êtres de race pure selon les nazis , , c'est un enfant endoctriné par l'idéologie nazie depuis sa naissance. Il est le narrateur de l'histoire. L'histoire est captivante , Max est complètement adepte de l'idéologie nazie, il tient des propos très déplacé mais on arrive quand méme à l'apprécier on ressent de la compassion pour cette enfant, n'ayant jamais eu l'occasion d'avoir sa propre manière de penser. J'ai adoré lire ce livre, car j'ai trouvé l'histoire instructive . On ressent le travail de recherche de la part de Sarah Cohen-Scali. C'était une très bonne idée d'écrire du point de vue allemand , cela démontre bien le fait que les allemands aussi ont beaucoup souffert durant cette période d'horreur.

La fin du livre m'a coupé le souffle , j'ai du prendre une pause et réflechir.

Ce livre bien écrit est à ne pas rater !
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Max

Un roman fictif qui relate des faits historiques peu abordés en cours. Un excellent roman.



J’ai été agréablement surprise par le contenu historiques de ce roman. J’ai aimé être plongé du côté des Allemands et plus précisément du point de vue d’un enfant : Max ou plutôt Konrad. Un personnage qui est à la fois détestable et effroyablement attachants. Au départ, j’ai été troublé par les propos que tenait ce personnage alors qu’il n’était encore que dans le ventre de sa mère. Cela m’a déstabilisé, malgré toutes les informations que cela apportaient, la crédibilité du personnage en prenait un coup. J’ai été à l’aise avec celui-ci qu’à partir du moment où les réflexions qu’ils se faisaient étaient en adéquation avec son âge. Mis à part cela, je n’ai été que touché par ce personnage, qui, pourtant, est l’enfant parfait du Reich.

Cependant, on ne peut que constater que son état psychologique est plus qu’instable.

Cette histoire ne manque pas aussi de rebondissements. Elle est rondement bien mené jusqu’à la dernière ligne. Ainsi, Sarah Cohen-Scali retrace toute l’histoire de la deuxième guerre mondiale. Si nous revenons à Max, j’ai omis un détail tout à l’heure, cet enfant est née grâce à un programme mis en place par le régime nazi : le lebensborn. Je ne l’avais jamais étudié à l’école et je trouve ça franchement dommage. Pourtant ce programme secret a eu une grande importance. Je suis donc déçu d’apprendre que les conditions des femmes pendant la guerre ne soient pas abordés en classe. Car, oui, lors de cette lecture, vous allez assister à des scènes chocs qui ne sont pas destinés aux plus jeunes. Certains pense même que ce roman n’a pas sa place en young-adult.

Ce livre n’est pas à prendre à la légère, l’autrice a décidé de nous montrer la vérité de la guerre jusqu’aux scènes les plus tabous. Tout cela, mêlées à un vocabulaire cru et un personnage qui prend tout cela comme si c’était normal. Donc faites attention ! Ne sous-estimez pas cette auteure.



C’est un livre qui reste dans la tête et qui donne des détails historiques incroyables.



(A noter que les dates clés y sont inscrites ainsi que les lieux, tout y est merveilleusement ou horriblement bien décrits)



Pour finir, j’ai adoré lire les notes de l’auteure. Nous pouvons ainsi apprendre de quoi elle s’est inspirée, les aspects de l’histoire qui sont inspirés d’une histoire vrais où ceux qui sont inventés…



En tout cas, grâce à cette histoire, l’auteure rend accessible une partie de notre Histoire à un large publique.



Sarah-Cohen-Scali pourrait faire l’Histoire à tous ceux qui la haïsse à cause des cours.
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Max

Ce livre est une pépite. Je suis tellement contente d'avoir pris le temps de lire un livre dans mon style de prédilection.

J'ai plus qu'aimé l'écriture de l'auteure qui a réussi le pari de faire parler un bébé hitlérien dans son livre. Je me suis laissée embarquer du début à la fin.

Ce bébé, Max, nous entraîne dans ce monde de guerre, ce monde de nazis et vraiment, on a l'impression d'y être (je dis bien l'impression...)

Ce livre est dur mais tellement émouvant. On passe par tellement d'émotions. On a de la compassion pour ce bébé mais aussi une forme de rejet et de dégoût pour tout ce qui arrive. Mais on se dit que c'est un enfant. du coup, mon coeur a hésité jusqu'au bout.

Ce livre nous pousse à nous poser des questions. Beaucoup de questions. du genre "J'aurais fait quoi à sa place? Si j'étais née à cette période, dans ces circonstances?" La réponse est impossible à fournir car je n'y étais pas.

L'auteure aborde un sujet difficile mais elle le fait extrêmement bien. L'écriture est fluide, dure mais également émouvante. Elle nous fait passer d'un sentiment à l'autre en une poignée de secondes.

Je vous conseille ce livre fortement.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Max

Une nouvelle atrocité du Reich mise en lumière dans ce roman: le lebensborn, ou comment le régime nazisme a imaginé et « usiné » la fabrique de la race aryenne sur le territoire allemand, mais également en Pologne et dans les Balkans. Un nouveau témoignage effrayant de cette époque porté par la plume limpide de l’auteur, un récit bien documenté et surtout les yeux et la voix déshumanisés de Max, le premier bébé né de ce programme Lebensborn, qui, au fil de ses rencontres et des événements, nuancera sa vision. Un roman à parcourir pour apprendre et ne pas oublier les événements du passé ... pas si lointain.
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Max

Une claque ! Ce roman m'a fait pleurer...

Je m'attendais à une dystopie jeunesse lorsque j'ai entendu parler de ce livre, je ne m'imaginais pas à quel point je m'étais trompée sur son contenu. J'en ai ainsi découvert plus sur les horreur de la dictature nazi que dans un de mes cours d'Histoire. Ce livre est dérangeant car il peint une vérité qu'on ne nous apprend pas. Il est clair que dès que l'on touche à la jeunesse, aux enfants, aux bébés, le sujet devient tabou. La violence permanente dans laquelle vit Konrad (Max) autant verbale que physique, puisqu'elle est même encouragée. Cet enfant né pour être conditionné dès le berceau en parfait petit nazi, utilisé pour rafler des enfants polonais et en envoyer la plupart à la mort. Je dois avouer que j'ai eu des moments où le livre était difficile à avaler. Étonnamment ça a été mieux lorsque Max à rencontré Lukas (Lucjen). Il en résulte une histoire fraternelle formidable qui va permettre à Max de se rendre compte au fur et à mesure de certaines choses par lui-même (n'oublions pas qu'il n'a que 6 ans la majeure partie du roman).

J'étais tiraillée entre la tristesse et la colère. Certains passages était un peu plus léger et heureusement car je pense que sans cela je n'aurais pas pu aller au bout de cette lecture. Pas parce que le récit n'est pas bien, mais parce que, pour moi, je le trouve vraiment très lourd à avaler. C'est quelque chose qu'il faut lire, avec beaucoup de recul mais que je suis contente d'avoir découvert.
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Orphelins 88

C'est l'histoire de Siegfried, qui au fil du roman va devenir Josh, pui Jo, et enfin Jona, suite à la redécouverte progressive de son identité perdue. Peu après la libération, le jeune Siegfried se retrouve isolé suite à l'évacuation forcée de la Napola (école d'élite créé par le Reich) où il résidait. Récupéré par des GI's et rebaptisé Josh, il est finalement envoyé au centre d'Indersdorf qui accueille les enfants « non accompagnés », orphelins ou dont on ne retrouve pas les familles. Sous la houlette bienveillante de la team 182 dirigée par Ida, on y retrouve aussi bien des bébés abandonnés que des ados juifs rescapés, des enfants déplacés d'origines diverses et des « germanisés », enlevés par les nazis et élevés dans les Lebensborn pour en faire de bons soldats allemands. Josh fait partie de cette dernière catégorie à cause de son physique jugé compatible avec les standards aryens. Mais il ne se souvient ni de ses origines, ni même de ce qu'il a vécu avant la Napola. Jusqu'à ce qu'une infirmière l'entende parler polonais dans son sommeil. Et il y a aussi ce tatouage sur son bras gauche, des chiffres mystérieux...est-il juif ? Polonais ? Adopté par un SS ? Au fil du roman et des rencontres avec Wally, un GI noir victime de racisme, Halina, juive de Cracovie comme lui hébergée à Indersdorf et avec laquelle il entreprendra un périple pour retrouver leurs familles respectives, il va peu à peu se souvenir d'avoir été une « marionnette », sorte d'esclave choisi par des offficiers SS pour effectuer toutes sortes de corvées comme par exemple repérer les détenus malades aux fins de « sélection ». Tout se mélange dans sa tête, de quel côté est-il vraiment ?

Ce que j'en ai pensé : ayant lu précédemment « Max », de la même auteure qui se passe pendant la guerre dans un Lebensborn, je savais déjà qu' »Orphelins 88 » ne me décevrait pas. Je l'ai d'ailleurs encore plus apprécié, le personnage principal étant réellement très attachant avec ses contradictions et ses interrogations sur lui-même, les différents acteurs de la libération et l'état de l'Europe après cette guerre dont il a l'impression qu'elle continue malgré la libération. On y apprend beaucoup sur un pan de l'histoire négligé, ses côtés sombres comme l'hostilité entre tous les peuples qui se côtoient sans l'avoir choisi dans les instituts ou les ruines des villes dévastées. On comprend aussi l'immense effort qui a été fourni par les bénévoles pour tenter de réunir des familles éparpillées au gré du conflit. L'auteure s'est visiblement bien documentée, et la plupart des situations décrites sont tout à fait réalistes, même si parfois elles sont un peu limite pour un lecteur sensible. On est complètement happé dans l'histoire de Jo, et on espère avec lui retrouver ses origines.
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Max

Konrad -alias Max- est l'exemple parfait d'un enfant aryen. Premier membre du programme Lebensborn, nous allons le suivre tout le long du livre.



Alors que la plupart des livres sur la deuxième guerre mondiale sont narrés par des narrateurs juifs ou résistant ; ce roman est narré par un adorateur du IIIème Reich et du Führer. Cet ouvrage apporte un point de vue différent sur cette période historique et nous fait découvrir le programme Lebensborn.



J'ai beaucoup aimé ce livre déconcertant et très bien documenté.



Je conseille ce livre aux adolescents et aux adultes.
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Max

Il y avait longtemps que j'avais envie de lire ce bouquin. Il faut dire que la couverture attire la curiosité.

Enfin, je me suis décidée. Je l'ai trouvé à un prix défiant toute concurrence dans une bouquinerie de Bruxelles.

Au départ, j'avoue, j'ai eu le cœur un peu soulevé. La même sensation que lorsqu'on lit "Il faut qu'on parle de Kévin", on ne peut s’empêcher de se demander ce que c'est pour un enfant ce narrateur dérangeant !

Naïvement, j'avoue aussi, je croyais que les "lebensborn" n'avaient pas existé. Je pensais qu'ils en étaient restés au stade du projet (et d'y penser c'était déjà terrible !).

Je me suis forcée, à certains passages, à ne pas abandonner ma lecture, dégoutée.

Et au final, je ne regrette pas. Un joli revirement de situation.

C'est une lecture que je recommande. Le style de l'auteur est très agréable à lire, ça ne veut en rien dire que ce qu'elle raconte est agréable à entendre ! mais la manière d'écrire est passionnante. Dans la version que j'ai lue, elle a pris la peine d'y ajouter une note de l'auteure qui m'a été bien utile.

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Max

19 avril 1936, en pleine nuit, Max va bientôt naître, il espère que sa mère va attendre que minuit soit passé pour l'expulser, il aura ainsi le même anniversaire que le Führer, car Max l'un des premiers bébés conçu dans le cadre des "Lebensborn", ce programme permettant la conception de purs représentants de la race aryenne, des femmes sélectionnées pour s'accoupler avec les plus "purs" soldats SS, et offrir les bébés à venir au Reich, encore faut-il que ces bébés passent des examens plus qu'approfondis ...

Max est même le premier à naître, le 20 avril, il passe haut la main tous les tests, un pur produit aryen, il sera même baptisé par le Führer lui-même !

Sa vie a été formatée bien avant sa naissance, il a été bercé par l'idéalisme nazi in utero, il en sera le plus fervant partisan, il s'en fait la promesse.

Enfant prodige de par ses capacités morales et physiques, le tout associé à une bouille d'ange, font de lui le chouchou du docteur Ebner, pricipal dirigeant du Lebensborn, mais aussi superviseur de la germanisation de milliers enfants kidnappés, c'est dans ce cadre que Max fera la rencontre d'un jeune polonais, Lucjan, qui deviendra Lukas ...



Tout le monde se rappelle de "Allô maman, ici bébé" ? Où le protagoniste est un bébé qui nous livre toutes ses impressions et émotions ? Et bien là, c'est pareil, sauf que c'est nettement moins drôle, pas du tout même !!

Dans ce roman, on suit Max, qui nous raconte sa vie, de sa conception à son âge de neuf ans, et quelle conception, et quelle vie !!! Un bébé fabriqué sur mesure, nourri d'idéologie nazie, un avenir tracé sans amour, dans la haine de spn prochain !!

Un roman historique, qui fait vraiment froid dans le dos, car inspiré de la réalité, entre l'Allemagne et les pays occupés, ce sont pas moins de vingt mille bébés qui seraient nés dans ces conditions ...

J'ai détesté Max dès les premières lignes, son arogance, ses idées subversives, j'avais beau me dire que ce n'est qu'un bébé puis un enfant ultra conditionné, qui ne connaît rien d'autre, rien n'y faisait, et malgré tout, à ma plus grande surprise, je m'y suis attaché, jusqu'à l'aimer, et oui, lui le parfait nazi !! Les rencontres qu'il fait, notamment Bibiana, une prisonnière polonaise "affectée" aux missions de kidnapping et surtout LA rencontre avec Lucjan vont bouleverser la vie de Max, et bien plus encore ...

C'est la force de ce roman, cette ambiguïté dans nos sentiments, la même qui anime ce personnage, la même qui, à en croire l'auteure, l'a animé pendant l'écritude de ce roman coup de poing !!

Un roman que j'ai dévoré, dont je ne suis pas sortie indemne et qui va me hanter très longtemps !!!
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Max

Waouw ! Quelle claque !

On suit dans ce livre un bébé "Nazi", créé et élevé pour être un "pur race". C'est notre narrateur, dès son plus jeune âge puisque l'on commence lorsqu'il n'est pas encore née. J'ai été à la fois effrayée de ses pensées, et en même temps il y a une forme de distance, que j'ai interprété pour ma part comme étant dû au fait qu'il s'agit d'un enfant. C'est à la fois drôle et monstrueux. Difficile d'avoir un avis net et tranché.

L'histoire est palpitante. Pour ma part, je comptais ses années pour savoir quand et comment tout allait s'écrouler. J'ai adoré le personnage de Lukas également - lui par contre, je crois qu'on ne peut que l'adorer, sans demi-mesure !

J'ai également beaucoup apprécié de voir les monstruosité du régime Nazi, mais d'un autre point de vue, et sans que ça soit trop trash. Pour notre narrateur, tout ça est assez normal. Ça rend les choses encore plus dérangeantes, mais en même temps on ne rentre pas dans une violence gore et sur-décrite. J'ai appréciée - et personnellement, je trouve ça beaucoup plus percutant. D'autant plus que je découvre toujours dans ce cas là des choses auxquelles je n'avais jamais songé, dans ma grande naïveté : "La guerre des femmes" par exemple. Ou comment les "libérateurs" ne sont parfois pas moins impitoyables que les oppresseurs.

Évidement, la fin m'a fait pleurer. Une fin assez abrupte, inattendu. Qui termine de nous souffler.

En conclusion, pas de fausses notes dans ce récit, c'est un véritable coup de cœur !
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Max

J’avais pas mal entendu parler de ce livre lors de sa sortie mais son prix m’avait dissuadé de l’acheter à cette époque-là. Je l’avais un peu oublié et puis il y a quelques mois, je vu dans ma librairie qu’il était disponible au format poche, je me suis empressée de l’acheter.



Ce qui m’a le plus attiré dans ce livre, c’est qu’il parle d’un sujet très peu abordé dans les livres d’histoire ou dans les émissions télé, ce sont les Lebensborn. Littéralement, ce sont des « fontaines de vie ». Dans ces instituts des femmes aryennes (blondes, yeux bleus, grande, aucun juif dans sa famille, …) s’accouplent ou plutôt se font violer par des SS dans le but de créer des enfants parfaits pour repeupler l’Allemagne.



Ce qui m’a le plus surpris dans les premières pages de ce livre, c’est que le narrateur c’est Max qui est encore dans le ventre de sa mère qui a déjà peur de ne pas remplir les critères établis par les scientifiques à sa naissance et surtout il veut naitre le 30 avril 1936, jour anniversaire d’Hitler. Il veut être le premier à naitre de ce programme. J’ai été surprise de voir un nourrisson aussi endoctriner dès ses premiers jours. J’ai été surprise aussi qu’il connaisse autant le double sens de certains mots (« réinstaller » = tuer, « désinfecter »=euthanasier).



C’est un livre qui nous détaille bien ce qui s’est passé dans ces centres mais aussi ce qu’il advient de ces enfants quand ils grandissent. On le voit très bien au travers des yeux de Max. On ne peut s’empêcher d’être indigner par ce que Max nous raconte, toutes les horreurs commises par les nazis que lui ne peut s’empêcher de justifier et de trouver normal.



J’ai eu du mal avec le personnage de Max, c’est un garçon qu’on ne peut s’empêcher de détester parce qu’il trouve normal d’apprendre ce qu’il apprend, ce que font les nazis. Mais en même temps, on ne peut s’empêcher de penser que s’il dit ça et qu’il pense ça, c’est parce qu’il a été endoctriné et pour moi alors ce n’est plus un coupable mais une victime du système nazi. Heureusement en grandissant, à cause des déroutes de l’Allemagne et de sa rencontre avec Lucas, il prend petit à petit conscience que tout ce qu’on lui a appris n’est peut-être pas la vérité. La dernière partie qui se déroule dans Berlin bombardé, est celle que j’ai le plus apprécié parce qu’il y a cette prise de conscience qui n’est pas facile pour lui.



C’est un roman richement documenté, on sent que l’auteur a fait pas mal de recherches pour nous livrer un tel livre.



Pour terminer, je dirai que c’est un livre dur, sur un sujet méconnu, mais c’est aussi un roman magnifique, que je vais garder très longtemps dans ma mémoire.
Lien : http://larepubliquedeslivres..
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Max

Max. Un simple prénom. Mais une claque fulgurante. Ce bébé, né le jour du Führer. Max. Ce bébé, qui nous prend et nous secoue dans tous les sens sans ménagement.

Un narrateur hors du commun, pour une histoire hors du commun. Sur la quatrième de couverture de l'oeuvre, l'auteure elle même écrit "On adore détester Max et on ne déteste pas l'adorer. Quelle justesse ! Si l'on a parfois envie de gifler ce personnage pour qu'il ouvre les yeux, pour qu'il se rende compte à quel point ses pensées sont atroces, on se rend compte aussi, qu'il n'y est absolument pour rien. Que tout ça ne vient que de l'endoctrinement, de la propagande...

Max, un petit homme fort, mais tellement attachant,tout autant que détestable.

Une véritable claque. Un livre dont on ne peut sortir indemne. Une histoire à couper le souffle, et dont les retentissements résonnent des heures durant.
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Max

Avec Max c’est un sacré bon dans l’histoire que l’on fait, celui-ci nous transporte durant la Seconde Guerre Mondiale mais ce n’est pas aux combats sur les champs de bataille auxquels on assiste, c’est aux manigances au sein de l’organisation d’Hitler et plus particulièrement les jeunesses hitlériennes.

On suit alors la vie de Max, cet enfant qui dès sa naissance n’aura qu’un objectif être toujours le meilleur en dépit des obstacles et ainsi servir la cause du Führer. Ce qui est tantôt passionnant dans ce roman et tantôt terrifiant c’est que Max possède dès son plus jeune âge un esprit très développé et acerbe. Il narre sa vie dès les premiers pages et émet des pensées dérangeantes en ce qui concerne les juifs mais pas seulement aussi envers les individus considérés comme faibles (par exemple les personnes ayant un handicap) et qui n’aurait pas leur place dans la société surfaite d’Hitler.

Fiction/Réalité ? Il semble y avoir une grande part de vérité dans ce roman. La conception de la race dites parfaite, l’élimination des impies (tous ceux qui ne sont pas Allemand), l’éducation donnée aux enfants des jeunesses hitlériennes où seule la perfection comptait pour servir au mieux l’idéologie du Führer… tout ceci était poignant, et c’est d’une traite que j’ai lu ce livre. L’auteur est adroite car elle arrive à la fois à nous faire aimer et détester Max à cause des choix de vie qu’il fera, en tout cas c’était mon cas. C’est à partir de sa rencontre avec Lukas que le destin de Max basculera et qu’il sera confronté à ses pires démons. Un magnifique roman (que je pourrais décrire davantage mais ça serait gâché l’intrigue du livre) que je relirais certainement dans quelques années (seul petit regret l’utilisation récurrente de l’allemand sans qu’une note de bas de page soit forcément fournie).

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Max

« Max » de Sarah Cohen-Scali marque les esprits dès le premier coup d’œil jeté à la couverture. Le contenu est d’autant plus fort que si le récit est une fiction, elle se base sur un pan de notre propre Histoire. Avec une grande verve, l’auteure nous entraine dans un roman où le personnage principal est bouleversant et l’intrigue, poignante. Les émotions sont réellement exaltées.

Lecture conseillée à partir de 15 ans et pour lecteur avisé

(chronique complète sur le blog http://livrement.com/2014/09/15/max-sarah-cohen-scali/)
Lien : http://livrement.com/2014/09..
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Max

Nous commençons à suivre Max (qui préfère largement qu'on l'appelle Konrad, prénom beaucoup plus digne d'un aryen dur comme l'acier) alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère. Nous sommes en 1936 et il a été conçu dans le cadre du programme Lebensborn destiné à concevoir de parfaits petits aryens en sélectionnant soigneusement leurs parents, et en les soumettant à une éducation nazie dès le plus jeune âge, afin qu'ils deviennent plus tard les cadres du régime et des combattants. Ainsi, dès sa naissance, Max est dévoué au Führer et assimile totalement la doctrine nazie. Dès son plus jeune âge, il n'aura de cesse de se mettre en danger et de servir de son mieux Hitler lors de diverses missions...



Ce roman historique a un ton particulier qui le distingue de tous les autres. En effet, le personnage est un parfait petit nazi, et il affirme ses convictions sans se soucier du politiquement correct et de la sensibilité de ses lecteurs. En d'autres termes, il ne mâche pas ses mots, et c'est à la fois dérangeant et jouissif. J'ai trouvé très intéressant le fait de découvrir la Seconde Guerre Mondiale par le prisme d'un personnage nazi, cela lui donne une autre perspective. En filigrane, on retrouve les grandes étapes de la guerre : l'invasion de la Pologne, la nazification des enfants des pays conquis, Pearl Harbor, les camps de concentration, l'avancée russe et leur arrivée à Berlin...



Mais ce qui m'a le plus passionnée, c'est l'évolution personnelle de Konrad/Max. On le suit tout d'abord à la pouponnière, dans les bras de sa mère. Puis, âgé de 4 ans, il part en Pologne où il découvre la situation locale. Il ira ensuite à l'école, où il sera forcé de reconsidérer ses convictions sur les Juifs, puis à l'école militaire, la Napola, pour finir errant dans un Berlin en ruine à la fin de la guerre. Il passe par tout un tas de péripéties qui donnent du rythme au roman. Seule la fin m'a laissée un peu sur ma faim, je l'aurais souhaitée un peu plus étoffée. Mais en même temps, il fallait bien finir à un moment ou un autre, et je n'en avais pas envie.



Konrad/Max est un personnage fascinant. Lorsqu'il n'est encore qu'un bébé, son esprit est totalement imprégné du nazisme dont il ne remet aucun précepte en cause. Puis, alors qu'il grandit, qu'il gagne en capacité de réflexion et qu'il fait ses propres expériences, sa personnalité se complexifie de plus en plus. Le doute s'insinue en lui et il commence à penser par lui-même. Il souffre aussi, à sa manière, et voilà pourquoi à aucun moment on n'arrive à le détester. Autour de lui gravitent plusieurs personnages, les principaux étant le docteur Ebner qui a réellement existé, et Lukas qu'il considère comme son frère.



En ce qui concerne le style, j'ai été très sensible au ton caustique du roman. Le narrateur a un côté cynique assez réjouissant. Régulièrement, l'auteure utilise des mots ou expressions allemandes qui contribuent à créer cette atmosphère particulière. Ce roman se lit bien, et s'il n'est à conseiller qu'à de grands ados (à partir de 14/15 ans), c'est davantage pour la dureté de son propos et son épaisseur que pour son écriture.



Ainsi, j'ai adoré ce roman historique pas comme les autres et ce personnage de petit nazi qui, malgré ses principes et sa carapace, se cogne à la vie et ne peut s'empêcher de ressentir la souffrance et l'injustice autour de lui. J'ai été complètement séduite par le ton particulier du roman, assez cynique, à la fois réjouissant et dérangeant. Ce n'est ni plus ni moins qu'un joli coup de coeur.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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