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Critiques de Sarah Lark (471)
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L'Île de la mangrove rouge

Je commence cette lecture commune avec @manonlit_et_vadrouilleaussi avec de vagues souvenirs du tome 1. Seulement que j'avais passé un bon moment de lecture avec une héroïne déterminée et un contexte historique très intéressant. 



Ce second tome de cette saga est essentiellement consacré à la fille de Nora, Deirdre. 

Qui pour moi est tout le contraire de sa mère. Je l'ai trouvé capricieuse, égoïste et m'a agacé à plusieurs reprises durant ma lecture. Ce qui la rend beaucoup moins sympathique que sa mère. Je n'ai aussi pas adhéré à la romance qui l'entoure, d'autant plus que ça arrive très vite, ça manque de crédibilité et cause quelques clichés ... Un duo de personnages légèrement détestable.  



La vraie héroïne de ce roman est Bonnie. Son destin, son évolution ont été les passages les plus intéressants du bouquin. Elle va se donner les moyens pour changer de vie. Elle est touchante et a été mon personnage préféré. 



Sarah Lark a nouveau nous dresse les conditions des esclaves dans les Caraïbes du 18ieme siècle. C'est écrit avec réalisme et m'a appris encore des choses sur ce sujet. Elle dépeint les détails de la vie sur les plantations, que ça soit le travail des esclaves ou les comportements effrayants des contre-maîtres. Elle offre une vision multiple des esclaves. Ceux qui ont été affranchi, ceux qui se sont révoltés. 



Un souffle romanesque nous embarque sur un bateau pirate, une partie que j'ai adoré découvrir, pour son lot de suspense et de rebondissements ! 



L'île de la Mangrove Rouge malgré ses quelques faiblesses est un roman dépaysant avec de nombreuses péripéties pour un moment sympa de lecture. Même si je ne garderai pas un aussi bon souvenir que le tome 1. 
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L'Île de la mangrove rouge

J'ai bien aimé ma lecture même si quelques points m'ont dérangés. Ça reste du bon Sarah Lark avec une saga familiale dans un contexte historique. Si vous aimez le genre, vous passerez un bon moment.

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On retrouve Deirdre, la fille de Nora, qui à 18 ans fait son entrée dans le monde huppé de la Jamaïque. Souvenez-vous que Deirdre est "mûlatre" mais affranchie. En parallèle, on retrouve Jefe, son demi-frère qui vit de façon plus précaire.

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Leurs chemins vont se rencontrer et c'est cette rencontre qui m'a dérangée dans l'histoire. Même si je comprend l'intérêt de leur retrouvaille et la façon de faire, j'aurais préféré que l'auteure nous trouve autre chose. Je ne peux pas vous en dire trop sans spoil malheureusement.

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Hormis ce point, j'ai aimé découvrir les plantations françaises et leurs fonctionnements. La traite des êtres humains  est un point important dans ce roman tout comme dans le premier. On va se centrer sur les conditions et la révoltes des esclaves en plein XVIII ème siècle. Ce tome est un peu plus sanglant que le premier n'a pu l'être (en tout cas dans mon souvenir).

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On se retrouve entre les plantations françaises, un bateau pirate et des bals fastueux; un beau mélange que l'auteure manie très bien. Je vous le conseille si vous avez lu le première tome.
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L'Île de la mangrove rouge

Le commentaire de Lynda :



Ce roman fait suite à L'Île aux mille sources, on y retrouve les mêmes personnages, les mêmes décors, mais nulle besoin d'avoir lu ce titre pour lire celui-ci, du fait que l'auteure nous fait des petits rappels du premier roman, nous arrivons à nous situer très facilement.

Deirdre, fille de Nora, est une jeune métisse affranchie, âgée de 18 ans, elle se prépare à faire son entrée dans le monde, alors qu'elle devrait se laisser courtiser, elle n'a qu'un seul homme dans sa mire.

Alors que dans l'île aux mille sources, Nora était le personnage principal, c'est Deirdre qui prend le centre de cette histoire.

C'est dans une atmosphère assez spéciale que nous traversons cette lecture. On profite à plein des descriptions des colonies, de l'esclavage et des plantations, c'est le côté que j'ai aimé dans cette lecture, j'ai appris beaucoup, et les bonnes et belles descriptions de l'auteure, m'auront permis de voyager pendant cette époque, et y voir le fonctionnement des plantations, et surtout comment les esclaves y étaient traités.

Le personnage de Deirdre, du moins au début de la lecture, est fort, marquant, cette jeune femme a une volonté hors de l'ordinaire, mais par contre, j'ai trouvé un peu triste, que son caractère et son attitude change rapidement quand des conflits se présentent.

Il y a plusieurs personnages que nous allons suivre tout au long de l'aventure, certains que l'on aime d'emblée et d'autres que l'on déteste également dès le premier contact. Un personnage que j'ai aimé, c'est Bonnie, une esclave, et à travers ce personnage, l'auteure nous entraîne sur la mer des Caraïbes, vivre toute une aventure. On y retrouve des pirates et on assiste également à des rebellions.

C'est un climat social exceptionnel que nous ressentons dans cette lecture. De mon côté, j'y ai trouvé quelques longueurs, mais qui ne m'ont pas empêché d'apprécier cette lecture historique. Je me répète en vous disant que tout ce qui entoure les plantations, l'esclavage, les pirates, les îles, tout ça m'a passionné, mettant pour moi au 2e plan, le côté romance de ce roman.

L'auteure nous offre une aventure sans pareil à travers ces pages, les personnages sont assez forts, marquants aux traits de personnalité fort différents de l'un à l'autre. Ajoutez à cela une fin qui vous surprendra, vous avez tout ce qu'il faut pour une bonne lecture.

Que vous dire de plus, si vous aimez l'aventure, les romans historiques, ce roman est pour vous, je vous le recommande.


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L'Île de la mangrove rouge

Si dans L'île aux mille sources, la première partie de cette sage, on a suivi avec fascination le destin aussi tumultueux de Nora, une forte personnalité, une âme d'un humanisme coriace, mais ici, dans L'Île de la mangrove rouge, la deuxième de la saga, c'est le destin de Deirdre, la fille de Nora qui situe notre héroïne entre deux murs, de quel coté lui faudra-t-il se tourner mais le choix est aussi capricieux que le personnage lui-même...
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L'Île de la mangrove rouge

J'avais vraiment beaucoup aimé L'île aux mille sources de Sarah Lark qui m'avait permise de découvrir l'univers de l'auteure. Alors quand j'ai vu que L'île de la mangrove rouge nous permettait de retrouver des personnages de la 1ère partie, j'avais hâte de commencer ma lecture !



Dans le précédent tome nous avions découvert l'histoire de Nora. Cette fois c'est celle de sa fille, Deirdre, qui nous est raconté.

Deidre est une jeune femme métisse. Elle a été élevée comme une "blanche" puisqu'elle a été adoptée par le mari de sa mère.

Deirdre ayant grandi dans l'insouciance, elle est assez naïve et inconsciente du regard de la haute société sur elle.



J'ai adoré la première moitié de l'histoire même si elle n'est pas simple. On retrouve les complexités et les usages de l'époque que Sarah Lark détaille très bien. Bon avec une certaine dureté et beaucoup de réalisme selon moi, mais c'est aussi pour cela que j'avais beaucoup aimé L'île aux mille sources !



Dans cette premier partie on découvre Deirdre. La jeune femme ne semble pas vraiment se rendre compte de la chance qu'elle a en comparaison des domestiques alors qu'elle aurait pu être traitée comme eux ! En plus ses parents sont extraordinaires, compréhensifs et ouverts... A tel point qu'ils laissent Deirdre choisir son époux ! Alors forcément elle apparaît comme capricieuse mais ça ne gêne pas trop (encore). Son côté capricieux qui apparaît aussi comme de l'insouciance fait partie de son caractère et, il faut le dire, ce genre de personnalité existe !



Donc jusque là tout va bien ! Mais arrivée à la deuxième partie, il s'est passé quelque chose que je n'ai pas du tout aimé lire. Cela a fait ressortir le côté capricieux de Deirdre mais cette fois d'un côté que je n'ai pas du tout apprécié ! Elle m'a agacé à un point... je ne pourrais pas mettre les mots pour décrire ce que j'ai ressenti ! La jeune femme a tout ce qu'elle veut mais elle veut encore autre chose et ne fait pas attention aux gens qui sont autour d'elle et qu'elle pourrait blesser !

Ce sentiment a été accru par le fait que, comme j'avais lu l'histoire de la mère de Deirdre, je connaissais certains "secrets". Alors la tromperie de Deirdre prend un virage assez dangereux et choquant !



En tout cas pour moi, je trouve qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu L'île aux mille sources pour comprendre ce tome-ci... et je me demande s'il n'est pas peut-être mieux de ne pas avoir lu ce premier tome. Comme ça on a droit à l'effet de surprise à la révélation du secret de Nora à sa fille, Deirdre (ce qui n'est pas le cas si on a déjà lu le premier tome !).



Donc je ressors de cette lecture avec un avis assez mitigé. J'aime toujours la plume de Sarah Lark qui est hypnotisante mais pour le coup je n'ai pas accroché avec ce qu'elle fait faire à ses personnages dans cet opus...
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L'Île de la mangrove rouge

N'ayant pas accroché sur le premier tome, je n'avais que peu d'attentes quand à celui ci et sans étonnement je n'ai pas aimer. Je lui ai trouver en guise de parallèle avec le premier beaucoup de redondance et je n'ai pas aimer l'histoire d'amour de Deidre, les cachotteries trop évidente qui font traîner l'histoire en longueur.
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L'Île de la mangrove rouge

Retour aux Caraïbes en Jamaïque sur la plantation de Cascarilla Gardens et dans la famille Fortnam, où les esclaves commencent à obtenir leur affranchissement compte tenu du fait que nos planteurs Doug et Nora vivent en phase avec ces gens de couleur et savent les côtoyer avec une très bonne humanité.

L'intrigue va donc plutôt se tourner vers le destin de leur fille Deirdre, jeune métisse qui va faire chavirer les coeurs tant la beauté se dégage de sa personne.

Les débuts sont assez longs dans ce second tome et le cap vers St Domingue nous plongera un peu plus dans les sévices de l'esclavage ainsi que dans les attaques de piraterie avec des personnages hauts et forts en caractère.

Mon avis sera un peu plus mitigé sur l'évolution de nos personnages principaux que j'ai trouvé un peu trop souples ce qui enlève un peu d'entrain à la lecture de notre saga d'aventures que je qualifierai malgré tout très intéressante.
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L'Île de la mangrove rouge

L’île de la mangrove rouge est la suite de L’île aux mille sources, que j’avais adoré. Le premier tome est consacré à Nora, celui-ci concerne essentiellement, sa fille, Deidre. La jeune femme née, dans le camp des marrons, a été élevée par Nora et Doug, avec beaucoup de bienveillance et de liberté, pour l’époque. Lorsque son premier bal est donné, en 1753, beaucoup de jeunes hommes sont fascinés par sa beauté de métisse, alors qu’elle ne regarde que Victor, un médecin français. Elle devient madame Dufresne et suit son époux, à Cap Français.





Nous suivons aussi le destin de Jefe et de Bonnie, son amie. Cette dernière est maltraitée par son backra (son maître) et rêve d’une autre existence. Elle va se donner les moyens de réaliser ses désirs, au prix de grands dangers. Elle est courageuse et volontaire et j’ai frémi pour elle, elle est si jeune et si innocente.





J’ai lu le premier tome, il y a peu de temps, et il se termine par de nombreux rebondissements, aussi le rythme est très enlevé. J’avais encore en tête cette sensation de frénésie, aussi, il m’a fallu un peu de temps pour être emportée par ce second opus. Mais, ensuite, l’histoire prend un envol captivant, avec l’arrivée de pirates, que l’on suit à travers les mers. Puis, Sarah Lark revient sur la condition des esclaves. Elle montre les différences de droits entre ceux de Jamaïque et ceux d’autres îles des Caraïbes. Malgré de minimes écarts, ils sont, eux aussi, des êtres asservis et maltraités par les blancs. Comme dans L’île aux mille sources, certains passages sur leurs conditions de vie et sur les corrections qu’ils reçoivent sont glaçants et font frémir d’horreur. Leur désir de vengeance et de liberté gagne en puissance et, menés par Macandal, un personnage réel qui se dit désigné chef par les Esprits, ils s’organisent, dans les différentes plantations, pour tenter d’éliminer leurs maîtres. La peur change de camp…





C’est une saga romanesque, aussi, l’amour et la passion tiennent une grande place.[…]





La suite sur mon blog...




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L'Île de la mangrove rouge

J'avais lu la saga à succès de Sarah Lark, se déroulant en Nouvelle-Zélande, et j'avais été captivée par le contexte historique, les lieux, les personnages. J'avais donc hâte de retrouver son univers littéraire et surtout romanesque avec ce roman. Mais j'ai été un peu déçue .

Il m'a été difficile de "rentrer" dans l'histoire, avec, j'avoue, des décrochages fréquents, par manque d'intérêt pour les personnages que j'ai trouvé un peu fades et convenus, et l'histoire qui manque de piquant. Malgré tout, certains passages ont réussi à me remettre en selle ... Alors au final, je ressors mitigée de cette lecture. A mon avis, ce n'est pas le meilleur roman de Sarah Lark.
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L'Île de la mangrove rouge

Je ne pensais pas qu’il y aurait une suite à L’île aux mille sources, l’auteure avait brillamment mis un point final à cette superbe aventure en Jamaïque. Mais lorsque j’ai appris par Mylène des éditions l’Archipel que L’île de la mangrove rouge de Sarah Lark était tout simplement la suite, je me suis réjoui d’avance.



Résumé de l’éditeur



Jamaïque, 1753. Deirdre, la fille de Nora et de l’ancien esclave Akwasi, vit dans la plantation de sa mère et de son beau-père. Les garçons de l’île, fascinés par la jeune métisse, ne cessent de lui tourner autour. Mais Deirdre n’a d’yeux que pour un seul homme : le Dr Vincent Dufresne…



Après L’île aux mille sources, Sarah Lark entraîne de nouveau ses héroïnes dans les décors enchanteurs des îles caribéennes. Mais, sous les tropiques, le temps comme le destin se montrent parfois capricieux…



Ce roman laisse place à la nouvelle génération, qui elle non plus n’est pas dénuée de charme. Deirdre prend la place de l’héroïne et laisse sa mère, Nora, au second plan de l’intrigue. Il est temps pour ce jeune personnage de tout juste dix-huit ans de faire son entrée dans le monde. Jeune et belle, Deirdre a tout pour plaire mais son statut de métisse risque de compliquer les choses. Ce personnage diffère assez de Nora dans sa jeunesse, insouciante, elle ne se méfie pas assez des lois qui régissent le métissage et l’esclavage d’une manière plus générale. Elle se lance à corps perdu dans son histoire d’amour avec son jeune français qui la conduire à Cap Français. Grâce à cette rencontre, le lecteur découvre un nouvel aspect de la vie des planteurs dans les Caraïbes, c’est le point de vue français que l’on aperçoit, on en apprend plus sur leur vision de l’esclavage et sur les différents types de plantations. On apprend à apprécier ce personnage singulier, mais au fil des pages on commence à regretter Nora, son sens de la retenue, sa fougue et son intelligence.



Le personnage qui sort vraiment du lot dans ce roman c’est Bonnie. Une jeune esclave qui vit à Grand Cayman et qui se fait maltraiter par son maître. On se plonge volontiers dans ses aventures à travers les mers des Caraïbes. Piraterie et rébellion, le lecteur est servi ! C’est un personnage féminin fort, combatif, qui, malgré un début dans la vie chaotique fait ce qu’elle peut pour s’éloigner de sa condition. Il n’y a pas de doute, lorsqu’il s’agit de Bonnie, on termine sur une note agréable et pleine d’espoir.



Vu que l’on parle des personnages féminins (ce sont elles qui mènent la danse dans ce roman après tout), il y a tout de même quelque chose qui me dérange chez Sarah Lark. Dans le premier tome de cette série, Nora qui se retrouve esclave et qui se fait violenter pendant des années devient presque transparente. Elle baisse les bras bien rapidement et cela ne colle pas avec la construction du personnage. Il en va de même pour Deirdre, qui, une fois confrontée à divers conflits, se laisse aller et oublie son caractère fougueux et vindicatif.



On se laisse rapidement voguer au fil des pages, l’alternance des personnages facilite notre lecture et nous permet une fois encore d’avoir différents points de vues sur l’histoire des colonies dans les Caraïbes. On ne se lasse pas du style de Sarah Lark, un mélange de roman d’aventures, d’Histoire et de passion ! Ce roman est bourré de rebondissements et de cliffhangers, on ne s’ennuie pas.



C’est encore une belle réussite !
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L'Île de la mangrove rouge

J'avais énormément aimé le premier tome de la saga de Sarah Lark : L'île aux mille sources, c'est donc avec joie que je me suis plongée dans L'île de la mangrove rouge, et avec joie que j'ai retrouvé Doug et Nora, les protagonistes que je connaissais.



Cette lecture a toutefois été parasitée par un personnage toxique (qui suit bien les traces de son père) et un autre qui m'a agacée. Heureusement, cela ne nuit que relativement peu à l'ensemble de l'histoire, et la plume de Sarah Lark est véritablement entrainante.



J'ai à nouveau aimé découvrir les aspects « historiques » en rapport à l'esclavagisme ; alors que nous avions précédemment découvert les plantations de Jamaïque (anglaise), nous sommes ici propulsés à Saint Domingue (française), où les cultures et les pratiques sont différentes. A la canne à sucre sont préférés le café et le tabac, et les enfants esclaves travaillent dès leur plus jeune âge à des tâches moins « rudes » que la culture de la canne. J'ai également apprécié côtoyer des personnages ouverts et justes, qui contrebalancent les excès de certains contremaîtres ou planteurs (mèz). On constate qu'il est difficile de faire évoluer les choses, même en employant les meilleurs arguments du monde comme sait si bien le faire Nora. Les blancs se considèrent comme tous puissants et la vie de leurs esclaves leur importe moins que la rentabilité de leur affaire.



Il est intéressant d'apercevoir, l'espace d'un instant, un retournement de situation quand les maîtres commencent à être assassinés. le climat de tension et de peur qui se crée est tout de même moins perceptible que si l'ensemble du récit se déroulait sur une plantation. La question de perception des choses et celle des moyens employés se pose constamment : quels actes peuvent réellement être justifiés ? Nous voyons éclore le début d'une révolte qui mettra encore quelques années à aboutir.



Une chose est flagrante, que l'homme soit noir ou blanc, il peut tout aussi bien être bon que cruel. Aucune histoire de couleur là dessous.



A l'esclavagisme s'ajoute la piraterie. J'ai adoré découvrir ces hommes engagés dans le pillage des bateaux des colons, voir leur techniques d'approche et l'esprit de camaraderie qui règne sur leur vaisseau.



Dans ce second opus, nous suivons la fille de Nora et Akwasi, Deirdre, qui a la chance de ressembler à une blanche malgré ses origines. Nous suivons également Jefe / Caesar, le fils du même Akwasi, qui est né libre et a été élevé par sa mère, elle aussi affranchie, mais en qui brûle une haine féroce. C'est le fameux personnage toxique, celui dont on a l'impression qu'il fait toujours les mauvais choix, souvent au détriment des autres. Vraie tête brûlée, il rêve de suivre les traces de son père. Il est plutôt bien loti, mais il veut plus. Il croit que tout lui est dû. Deirdre, quant à elle, a été couvée par ses parents ; elle prend, plus d'une fois, les traits d'une enfant capricieuse et gâtée. J'ai eu beaucoup de mal à justifier certaines de ses actions, d'autant plus avec les dommages collatéraux associés.



Nous suivons également Victor, l'époux de Deirdre, qui est un homme parfait. C'est un peu l'impression qu'il donne ; désintéressé de la fortune de sa famille, à l'écoute de tout le monde, y compris des noirs sur lesquels il ne porte pas le même regard que la population blanche en général. J'ai retrouvé en lui certains traits de Doug, comme j'ai retrouvé des traits d'Akwasi en Jefe.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Bonnie, jeune fille noire maltraitée par son maître, qui prend son destin en main et dont le courage n'a d'égale que sa volonté de s'en sortir. Même si elle est, elle aussi, affectée par les décisions prises par d'autres, elle va apprendre à s'affirmer et se laisser aider.



En plus de me faire voyager, au gré de superbes paysages (et d'autres moins idylliques), L'île de la mangrove rouge m'a fait passé par toutes les émotions: enchantement, agacement, stress… Sarah Lark ne ménage pas ses personnages et le hasard fait souvent bien les choses, lorsque le chemin des différents protagonistes se croise nous laissant entrevoir que le monde est vraiment petit !



Malgré les quelques difficultés que j'ai pu avoir avec certains personnages ce fut une lecture des plus agréables, qui se finit peut être un peu rapidement car nous avons presque l'impression de laisser tout le monde en plan. J'ai toutefois apprécié la page finale du roman, qui fait le trait entre évènements historiques et les libertés prises par l'auteure quant au devenir de Macandal.




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L'Île de la mangrove rouge

Voici une lecture qui m’a accompagnée en ce début de vacances grâce au partenariat avec les éditions l’Archipel.





Après avoir lu l’été dernier L’île aux mille sources je retrouve cet été Nora et les îles caribéennes. Lire sera donc toujours une belle façon de voyager.



Cette fois, Nora laisse sa place à Deirdre en tant que personnage principal. Cette fille issu de l’union forcée de Nora avec l’ancien esclave Akwasi est désormais introduite dans le grand monde où elle succombe au charme du docteur Victor Dufresne. Tout semble idyllique mais les destins se croisent et parfois sous l’angle de la tragédie.



Nora est une jeune femme peu ordinaire…Métisse, esclave par sa naissance, elle a grandi dans la plantation de son beau père qui la protège comme sa propre fille. Mais alors que son mariage et le départ pour une autre colonie devraient la mettre à l’abri de son véritable statut, elle succombe à une irrésistible passion pour un pirate sans savoir qu’il s’agit de son demi-frère !



Comment cette histoire se terminera-t-elle ? dans un bain de sang ? Quand en plus de la tragédie familiale, gronde la révolte des esclaves, tout laisse croire à une fin tragique sous le soleil des tropiques.



J’ai été ravie de repartir sous les tropiques et de retrouver Nora. Si l’histoire fonctionne grâce à son suspense et sa tension, j’ai parfois été exaspérée par le personnage d’enfant gâtée de Deirdre. La rencontre entre les deux amants est un peu trop prévisible car l’on voit les fils se tisser peu à peu et le dénouement est conforme à ce que j’imaginais et laisse présager une suite que je prendrai plaisir à lire.



En résumé : une saga familiale sous les tropiques.
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L'Île de la mangrove rouge

Pour ceux qui n’avaient pas forcément été convaincus par la thématique liée aux tribus Ashantis particulièrement présente dans le premier opus de cet saga, je tiens à vous rassurer en vous disant que celle-ci est juste évoquée dans cette suite à travers des flash-backs liés aux destins des personnages principaux : Nora, Doug, Deirdre, Maanu et Jefe.



Mais tout comme dans le premier volet, ce sont les femmes qui occupent le haut du pavé à travers les personnages de Deirdre et de Bonnie. Cependant, les deux héroïnes ne brillent pas pour les mêmes raisons. Deirdre est l’exemple même de la jeune fille éduquée par un couple de colons progressistes, même si son père est un guerrier Ashanti, et amenée à faire un beau mariage. C’est d’ailleurs ainsi que débute le roman puisqu’elle rencontre l’homme idéal en la personne de Victor Dufresne, médecin de son état. Elle se retrouve alors confrontée à la famille du jeune homme qui, même s’ils ignorent ses véritables origines, se montre particulièrement peu accueillante avec elle. Une seule chose importe à la belle-mère : voir sa bru lui donner un petit fils. En gros, ce que l’on attendait à l’époque de toute jeune fille de bonne famille. Pour le progressisme, on repassera ! Mais ce qui anime surtout Deirdre tout au long du roman, c’est l’amour… Problème : pas l’amour qu’elle porte à son mari (même si elle n’a rien à lui reprocher) mais celui qu’elle éprouve pour un beau jeune homme noir qui débarque une nuit dans leur propriété. Alors, ceux qui sont allergiques aux histoires sentimentales, je vous préviens, il faudra repasser, car là vous avez une mélange d’Angélique et d’Emmanuelle (je vous recommande la scène où Nora découvre la liaison extra-conjugale de sa fille, ça vaut bien un retour dans les seventies !). On aime ou on n’aime pas. Perso, il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour que la nausée arrive.



Et il y a Bonnie, la jeune esclave qui pour mettre un terme à l’exploitation que lui fait subir son précédent maître va tour à tout se transformer en meurtrière, pirate puis mère idéale. C’est sans aucun doute, le personnage le plus attendrissant du roman avec, bien entendu, celui de Léon, que je vous laisse découvrir. Malgré tout ce qu’elle va devoir traverser et subir, on sent dans cette jeune fille particulièrement frêle une force absolument étonnante, un dévouement complet à l’encontre de celui qui lui a sauvé la vie (Victor) et un combat intérieur pour se convaincre qu’elle aussi a droit au bonheur. Bonnie est ma chouchoute absolue dans ce second tome.



Autre facette intéressante de ce nouvel opus, c’est la dimension roman d’aventures que prend l’intrigue qui ne se limite plus à la dimension historique. En effet, on a toute une partie de l’histoire concernant la piraterie où l’on découvre le quotidien de ces hommes, leur hiérarchie, leurs techniques d’attaque et je dois dire que j’ai trouvé cela passionnant. Il ne s’agissait pas simplement de combattants sanguinaires mais bel et bien d’hommes, d’époux, de pères désireux d’offrir à leurs familles un avenir plus radieux. La dernière scène mettant en scène cet équipage révèle à quel point ces hommes avaient de l’honneur et se respectaient les uns les autres. Une belle leçon de vie !



Mes têtes à claques à moi



La queue du Mickey revient cette fois à Deirdre et Jefe. Vous me direz que le côté romance n’est pas trop mon truc ? Et vous n’auriez pas tort mais franchement là, en plus, ces deux personnages sont d’une immaturité sans nom. On a l’impression de voir des enfants gâtés qui font des caprices à longueur de journée, l’un parce qu’il ne supporte pas la suprématie blanche (on peut, certes, le comprendre, mais on constate quand même que son côté antipathique n’aide pas non plus à susciter de la compassion). Quand à Deirdre, je m’étonne encore que Nora ne lui ait pas donné une ou deux baffes, tant elle est insupportable ! Voilà c’est dit !



Au final, un roman, malgré la romance, qui m’a procuré de bons moments de lecture et qui donne véritablement envie de connaître la suite et notamment l’histoire de Bonnie, de Léon et de la petite Namelok.
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L'Île de la mangrove rouge

Je vous faisais découvrir l'année dernière "L'île aux mille sources", le premier tome de la nouvelle saga de Sarah Lark. Vous connaissez tous ma passion pour cet auteur hors du commun ? Je la trouve tout simplement géniale, elle nous livre des histoires fortes, intenses et vibrantes à chaque fois et ce tome ne fait pas exception. Si vous n'avez pas lu le tome précédant, pas de souci, les histoires peuvent être lues indépendamment des unes des autres. L'auteur fait assez de rappel pour permettre à la lectrice de prendre le train en cours de route. Cela dit, je vous conseille vivement la lecture du premier opus car il est vraiment excellent.



Nous sommes en 1753 soit quatorze ans après le premier tome où il était consacré à Nora. Ce roman sera consacré à sa fille, Deirdre. La jeune femme est née dans le camp des marrons et a grandi auprès de Nora et de Doug, qui ont été de bons parents pour elle. Malgré son métissage, elle vivait comme une blanche et ce, grâce à l'influence de son beau-père. Lorsque son premier bal est donné, beaucoup de jeunes hommes étaient fascinés par la beauté de la jeune femme qu'elle était devenue. Sa couleur de peau couleur caramel est magnifique mais elle, elle n'a d'yeux que pour Victor, un jeune médecin français. C'est ainsi qu'elle deviendra Madame Dufresne et suivra son époux pour le cap français. Nous irons à Hispaniola où elle côtoiera des pirates qui nous ferons part de leur passé, notamment leur passé d'esclave où elle comprendra que ceux qu'ils ont vécu est bien pire que celle de son île...



En parallèle, nous allons suivre Jefe et Bonnie, son amie. La pauvre fille est malmenée pour ne pas dire maltraitée par son maître. Bonnie aimerait tellement vivre une autre vie que la sienne qui n'est pas du tout enviable ! Elle va tout faire pour réaliser ses rêves, même les plus fous pour quitter cette vie qu'elle mène actuellement. Les dangers ne lui feront pas peur ; elle est brave, courageuse, déterminée mais elle est aussi jeune, naïve et innocente à la fois.



Si la suite est différente du premier opus, les thématiques fortes abordées dans le premier roman sont bien présentes. On va parler des pirates, des conditions terribles de l'esclavage. Sarah Lark va nous expliquer les différences de droits des esclaves qu'il y a entre la Jamaïque et les îles caribéennes. Dans tous les cas, ces pauvres personnes étaient exploitées et maltraitées par les personnes à la peau blanche. Certains passages du livre peuvent heurter la sensibilité des lectrices/lecteurs car l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous conter comment ils étaient punis et asservis. On comprend tout à fait le désir de liberté des esclaves, de cette soif de vengeance qu'ils ont, le tout porté par Macandal, un personnage qui a réellement existé et qui est désigné comme étant le chef des hommes libres. Sur les différentes plantations, ces personnes s'organisent pour tenter d'éliminer leur ennemi... Fini l'esclavagisme, fini la terreur, fini l'asservissement, le temps du soulèvement des hommes est venu ! Vive la liberté ! Vive l'égalité !



J'ai beaucoup aimé ma lecture, j'ai aimé retrouvé Nora, ce personnage est un petit bout de femme attachante, forte, incroyablement généreuse qui a su porter tout un univers sur ses épaules. A côté d'elle, Deirdre fait pâle figure malheureusement ; j'ai trouvé que ce personnage manquait de force, de charisme et de piquant par rapport à sa maman.



Je dois vous avouer que j'ai tardé à vous donner mon avis sur ce titre à cause de l'affaire George Floyd aux Etats-Unis comme dans cette histoire il est question de couleur de peau, je n'ai pas voulu jeter davantage de l'huile sur le feu, à tort peut-être mais c'était mon choix.



La plume de l'auteur est magnifique, fluide, sensible, émotive, très agréable à lire. Il ne faut pas avoir peur des thématiques abordées, il ne faut pas avoir peur du nombre de pages car elles se dégustent comme du petit lait. Sarah Lark a une plume descriptive intense, qui n'a pas besoin de faire appel à l'imagination des lecteurs/lectrices, les décors défilent tous seuls dans notre esprit.



Tout ça pour vous dire que ce second opus nous fait voyager et voir du paysage. Après "L'île aux mille sources", nous voilà parti(e)s pour "L'île de la Mangrove rouge" où la piraterie, la révolte, l'évasion nous attendent de pied ferme. Pas de coup de cœur pour cet opus mais cela n'en reste pas moins une histoire très plaisante à lire. Si comme moi vous aimez l'univers de Sarah Lark, vous ne pouvez passer à côté de ce titre que je vous encourage vivement de découvrir !
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Le chant des coquillages

Ce deuxième tome de la nouvelle saga de Sarah Lark (le premier tome Fleurs de feu nous avait déjà conquis) est totalement captivant, dépaysant et envoûtant. On retrouve avec bonheur Cat et Ida ainsi que leurs filles Linda et Carol. Elles ont grandi et sont de vraies jeunes filles. Et puis, il y a Chris, Karl, Te Haitera, Jane, Eru… et les voisins Butler. C’est le principe d’un livre choral. On y suit, sur plusieurs générations, le destin de familles, d’aventuriers qui ont quitté leurs villes européennes pour essayer de vivre un monde meilleur en pays néo-zélandais. Et ce sont leurs vies qui nous sont racontées ensuite. À tel point qu’on a l’impression qu’ils font partie de la nôtre. Ces femmes fortes et ces colons travailleurs sont inspirants. Et Sarah Lark a cette particularité qu’elle m’a accompagnée, lorsque je l’ai découverte avec Le Pays du Nuage blanc, dans un deuil difficile. Elle m’a permis de fuir une réalité trop maussade et à donner à mon esprit un peu d’air et de réalité parallèle. Aujourd’hui encore, Le chant des coquillages a rempli ce rôle d’échappatoire salvatrice. Quand la littérature se fait guérisseuse, il y a du merveilleux quelque part.
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Le chant des coquillages

Un deuxième tome d’une saga passionnante qui nous plonge dans l’histoire néo-zélandaise. Une suite plus sombre que la première partie, les héros sont face aux tensions entre les différents occupants de ce jeune pays.

J’ai été emballée par son côté historique très documenté. L’histoire du conflit entre maoris et pakehas (les blancs) est au cœur de ce roman.

Fort et tendu, ce livre, aux nombreux rebondissements, nous plonge dans cette période pleine de fureur où blancs et maoris se livrent des combats pour la détention de la terre. Un prédicateur maori profite de cette période tourmentée pour influencer les jeunes maoris et tenter de renverser les colons blancs.

Tous les héros, des pionniers et des maoris, sont attachants et vrais. Les aventures et souffrances des jeunes femmes nous émeuvent.

J’ai aimé cette incursion réussie dans l’histoire maorie, au cœur de leurs traditions. Le côté romanesque et les aventures de nos héros font de ce livre, un pavé, un page turner que l’on dévore.
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Le chant des coquillages

Le Chant des Coquillages, même si cela n'est pas précisé, est le tome 2 de Fleurs de Feu, premier tome que j'avais absolument adoré et qui avait même été presque un coup de cœur. Je suis décidément fan des œuvres de Sarah Lark parce que j'avais même eu un coup de cœur pour L'île aux mille sources de l'autrice et il me tarde de lire tous ses autres romans !



Ce tome 2 est signe d'un bond de 20 ans dans le temps. Les personnages du premier tome, de l'ancienne génération, sont bien évidemment présents comme Ida et Karl, qui ont eu une fille ensemble du nom de Mara, ils sont un peu moins présents du fait qu'ils partent vivre dans le Nord de la Nouvelle Zélande, Chris et Cat sont bien entendu de la partie eux aussi, avec un enfant un naître et une terrible histoire vu qu'ils seront considérés comme morts à la suite d'un naufrage. Il y a aussi Jane, l'ex-femme de Chris, un des personnages qui est à la frontière du Bien et du Mal, qui ferait de mauvais choix à tel point qu'elle se retrouvera même éloignée des siens. Mais place à la nouvelle génération avec pléthore de personnages auxquels je me suis grandement attachée pour certains comme Eru et Mara. Il y a donc Mara, la fille d'Ida et de Karl, la plus jeune, sauvage et tellement courageuse alors qu'elle vivra les pires horreurs dans ce tome, et follement amoureuse d'Eru qui partage cet amour malgré leurs différences car il est métis, torturé, perdu entre deux mondes totalement différents et courageux au-delà de tout. Il y a aussi Carol, fille naturelle d'Ida, fiancée à Oliver au début du tome avant de finir par tomber amoureuse du soldat anglais Bill à la suite d'événements tragiques. Vient ensuite, Linda, fille naturel de Cat et demi-sœur de Carol, elles se ressemblent tellement qu'elles sont souvent prises pour des jumelles. Jeune, manipulée par son mari Fitz qui ne cessera jamais de jouer avec elle et de l'entraîner dans l'inconnu et les mauvaises affaires. Heureusement, elle fera de belles rencontres dont un certain Franz, le petit frère d'Ida, qui l'aime depuis le début mais croyait qu'ils avaient un lien de sang, révérend qui ne cessera d'évoluer afin de veiller sur des orphelins maoris. J'ai un réel attachement pour les personnages, d'autres beaucoup moins car ils sont exécrables mais sont absolument nécessaire pour l'histoire. C'est une fresque familiale dont je suis désormais fan !



Le roman regorge de différents points de vue pour plus de dynamisme. L'immersion est totale grâce aux nombreuses descriptions très pointues, le travail de recherche de l'autrice étant exceptionnel. Le voyage, l'évasion et le dépaysement étaient au rendez-vous pour mon plus grand plaisir car ce genre de romans se doit de me l'apporter. Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est l'enrichissement sur le point historique et culturel, j'ai appris plein de choses sur les Maoris ! Le Chant des Coquillages est d'une telle densité car il s'agit d'un très gros pavé de plus de 600 pages, d'une telle richesse et la plume est sublime, envoûtante... délicieuse. J'ai tout de même eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire au début, je ne me souvenais plus de grand chose et j'ai eu peur de ne pas savourer ma lecture comme il se doit mais mon inquiétude n'avait pas lieu d'être. Je déplore quelques longueurs mais rien de bien méchant ainsi que quelques difficultés avec les noms maoris notamment, ce qui peut se comprendre.



Ce roman a vraiment été un choc des cultures entre Anglais et Maoris, avec les mœurs et les différentes religions des uns et des autres, qui se heurtent violemment (le christianisme et les nombreuses divinités des Maoris). Il met aussi en avant le conflit entre Anglais et Maoris, pour les terres notamment et même les conflits entre tribus. Il y a énormément de similitudes avec les conflits entre Amérindiens et Américains à l'époque. Certains événements m'ont choqué, révolté et même traumatisée avec des viols, du cannibalisme, de la barbarie. Ce tome 2 dénonce comme son prédécesseur les conditions de la femme, les inégalités des sexes. D'ailleurs, les personnages sont bien éprouvés, souvent malheureux en amour mais heureusement, le réel amour fait souvent son apparition !



En bref, ce fut une excellente lecture et même presque un coup de cœur. J'ai été passionnée et charmée par ce roman. Cette lecture se révéla addictive et terriblement prenante. Je ne sais pas si une suite est à l'ordre du jour mais je ne dis pas non à son arrivée que je lirais avec grand plaisir !



Je remercie énormément Mylène et les éditions de l'Archipel pour la réception de ce second tome que j'ai adoré.
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Le chant des coquillages

Je continue ma découverte de Sarah Lark !



Comme à chaque fois, j'ai adoré les personnages, les décors et les intrigues.

Bien sûr, les personnages sont toujours blancs ou noirs, rarement gris, et on sait également comment le roman va se terminer dès le début. Mais le chemin est passionnant à chaque fois.



Je ne m'en lasse pas...l'autrice a le don de dresser le portrait de ses personnages de sorte qu'on les cerne tout de suite et qu'on les aime/déteste de rapidement. Puis, ces trilogies, saga familiales me plaisent vraiment ! Quand on commence les tomes 2 et 3 on est à chaque fois déjà attaché aux protagonistes, on connaît leur ascendance.



J'adore les paysages de Nouvelle-Zélande et je trouve qu'avec Sarah Lark on s'y croirait. Pareil pour l'époque, je vois les bâtiments, les vêtements, le quotidien des personnages et leurs préoccupations.



On découvre également le contexte historique, les traités, les conflits, les trahisons, l'appropriation de la terre par les colons... On a le point de vue des Maoris et leur culture est valorisée dans chaque roman.



Vraiment une de mes autrices favorites !
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Le chant des coquillages

《𝙰𝚟𝚒𝚜 𝙻𝚎𝚌𝚝𝚞𝚛𝚎 : 𝙻𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚚𝚞𝚒𝚕𝚕𝚊𝚐𝚎𝚜》



Bonjour mes liseurs, me voilà avec un avis sur un deuxième tome de trilogie écrit par une romancière que j'adore :

Sarah Lark



Sur le blog vous trouverez sa bibliographie complète et mes avis, si j'ai adoré tous ses livres jusqu'à présent ma saga préférée reste Le pays du nuage blanc.



Qu'en est-il de ce roman ?



Le chant des coquillages de Sarah Lark est le deuxième volet de la saga Fleur de feu, je l’ai presque plus captivant et mouvementé que le premier volet.

Sarah Lark comme elle sait si bien le faire mêle avec brio histoire et fiction.

Elle nous emmène à travers les paysages à couper le souffle de la Nouvelle-Zélande, dans le monde des immigrés anglais ou irlandais, les Pakehas et au sein des tribus Maoris.



Dans ce deuxième tome, il y a énormément d’action et de suspense.

De plus, on ne reste pas dans une partie de la Nouvelle-Zélande, mais on va voyager du nord au sud et inversement.



Dans Le chant des coquillages, Sarah Lark t’emmène à nouveau dans un fascinant voyage.



Les deux romans t’expliquent la culture maorie, affectée par les changements religieux, sociaux et économiques à cause de l’immigration importante des pakehas.

Comment des autochtones finissent par être décimés. une culture presque oubliée.



Des romans, assez volumineux (600 pages pour le premier, 659 pour celui-ci) mais aucune page n’est de trop pour pouvoir observer la croissance, les défaites et les fortunes d'un peuple.



De nombreux scénarios passionnants, avec plusieurs rebondissements, des personnages uniques et des faits à suivre.



Amitié, amour, immigration, expropriation, guerre, conséquences économiques et religieuses sur un peuple, élevage des moutons et grands espaces, naufrage, violence, chercheur d’or ; des jeunes gens face à des choix de vie, survie, lutte envers soi sont, en partie, les thèmes que tu retrouveras dans ce second volet de « fleurs de feu »



💻avis complet sur le blog 💻
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Le chant des coquillages

Le chant des coquillages est la suite de Fleurs de feu. Dans le premier tome, nous découvrions le destin de Cat et Ida : les terribles épreuves que les hommes leur ont imposées, leur combativité et la force puisée dans leur amitié indestructible. Ce nouvel opus est consacré à leurs filles.





Nouvelle-Zélande, 1863. Linda, Carol et Mara ont grandi en harmonie avec les Maoris. Leurs parents (Karl, Ida, Cat et Chris) ont uni leurs forces et leurs talents pour fonder Rata Station, un élevage prospère de moutons. Linda est destinée à reprendre l’exploitation. Carol attend, avec impatience de devenir madame Olivier Butler et de posséder son propre élevage, grâce aux moutons que sa dot contiendra. Mara espère, quand elle sera en âge, s’unir à Eru, le fils de Te Haitara, le chef de la tribu maorie Ngai Tahu. Hélas, un drame bouleverse les projets des jeunes filles.





Au chagrin de la perte d’êtres chers, s’ajoutent la peur, la trahison et l’insécurité. L’une se réfugie dans un mariage imprévu, avec un homme qui se révèle peu fiable. Les deux autres fuient sur les chemins. La route est dangereuse, alors que gronde la révolte des Maoris. Les terres de ces derniers ont été spoliées par les Pakehas (les blancs), leurs enfants ont été enlevés afin de devenir de bons chrétiens, etc. Aussi, mené par le chef des Hau Hau (une des tribus les plus sanguinaires), le rang des assoiffés de revanche est rejoint par des adeptes de plus en plus nombreux, déterminés à assouvir leur rage et à protéger leurs territoires. Les combats sont sanglants, les expéditions punitives trouvent leur apogée dans les têtes coupées, transportées en trophée, et deux femmes blanches attisent les instincts les plus abjects.





Les réponses violentes apportées à leurs revendications, par l’armée anglaise, ne font qu’amplifier les haines. Dans les deux camps, les hommes se battent, commettent des exactions, se comportent mal et les femmes et les enfants souffrent, qu’ils soient maoris ou blancs. Certaines scènes démontrent une cruauté immense. Pourtant, au milieu de ces combats acharnés, des gestes donnant foi en l’humanité, ravivent l’espoir. Alors que les personnages sont fictifs, l’histoire s’appuie sur des faits réels : la guerre de Taranaki qui a ravagé l’île du Nord. Sarah Lark livre différentes perceptions des évènements : celle des guerriers maoris, des soldats blancs, d’un missionnaire catholique, d’une vieille femme maorie, de pakehas installés au Sud et au Nord, etc. Cela donne une vision exhaustive de cette terrible période.





Le chant des coquillages est une saga romanesque, aussi le récit accorde une grande place aux relations amoureuses, familiales, amicales et ennemies. Tous les ingrédients du dépaysement sont réunis : sentiments, trahisons, solidarité, courage, rebondissements surprenants, chagrins, bonheur, souffrances, joies, etc. et le suspense est très grand au sujet de certains destins. Même si j’ai une préférence pour Fleurs de feu, car certains passages de ce nouvel opus m’ont paru plus lents, j’ai adoré Le chant des coquillages.




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