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Critiques de Sarah Lark (459)
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Cet ouvrage est la suite de « Les rives de la terre lointaine ». Même si j’aime lire tous les tomes d’une saga dans l’ordre, ils peuvent se lire indépendamment. En effet, À l’ombre de l’arbre Kauri concerne la deuxième génération et de nombreux rappels du premier tome sont faits au début de l’histoire. Il a une vraie fin, aussi, il est possible de lire l’un ou l’autre des romans sans connaître les autres.





Cet opus, qui se déroule de 1875 à 1893, concerne essentiellement Matariki, la fille de Lizzie et Violette, une jeune fille en souffrance. Leurs caractères sont complètement opposés, leurs réactions face aux épreuves diffèrent, n’ayant pas le même vécu et la même assurance, mais elles mènent toutes les deux un combat pour les droits des femmes.





Dans l’ombre de l’arbre Kauri, Sarah Lark montre les conflits qui ont opposé les maoris aux Pakehas (hommes blancs). Face aux armes des colons, les tribus ont riposté par des actions pacifistes que l’auteure décrit de manière très détaillée et circonstanciée.







Sarah Lark dépeint les conditions des femmes et leur combat pour l’abstinence de l’alcool, mais surtout pour leur droit de vote. Les Maoris se battent aussi pour l’obtenir eux aussi. En raison de sa double culture, Matariki est dans toutes les batailles.





A l’ombre de l’arbre Kauri alterne les chapitres au sujet de Matariki et de Violette. Cette dernière m’a énormément émue. J’aurais aimé pouvoir la protéger.





Le début m’a paru un peu long. Matariki a été enlevée par un chef maori et les descriptions de ses épreuves donnaient un rythme lent au récit. Mais une fois que l’humain a été remis au centre de l’histoire, j’ai été emportée.





Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Violette. Nous la rencontrons jeune fille, puis femme. Elle n’est pas épargnée par les hommes de son entourage...



La suite sur mon blog
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Ce deuxième tome de la nouvelle trilogie de Sarah Lark est dans la même veine que ses précédents romans. On suit les aventures des enfants des précédents héros du premier tome. Encore des histoires de famille et d'amour dans la Nouvelle Zélande du 19eme siècle. Ce tome est marqué par une dimension historique plus présente notamment avec le combat des femmes pour le droit de vote et des droits pour les Maories.

On se laisse toujours autant emporter par l écriture aventureuse de Sarah Lark et des péripéties des différents personnages avec toujours autant de rebondissements. Peu de doute que le dernier tome suivra Roberta et Atamari ainsi que Joseph le fils de Violette pour conclure cette nouvelle trilogie.

Je regrette qu'il n'y est pas plus d'interaction avec les héros de la première trilogie, Kiward station est seulement nommer une ou deux fois.

Au final, un roman dans la lignée des précédents sans grande surprise dans la structure du livre mais toujours aussi agréable à lire
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Ici, Sarah Lark nous offre un livre beaucoup plus politique que ce à quoi elle nous a habitué !

Les héroïnes sont ici Matakiri la fille de Lizzie et du chef Maori Kaou, et Violette une jeune galloise que Kathleen et le révérend, lors d'un voyage au pays de Galles prenne sous leur aile. Les 2 jeunes filles ont un point commun : elles veulent et doivent se libérer du joug des hommes, d'abord l'emprise paternel, puis celle d'un amant.

Et pour cela elles choisissent de s'engager pour le droit de votes des femmes, nous suivons donc ces 2 suffragettes dans leur combat.

Pour Matariki nous suivons aussi le combat de son peuple, les Maoris, pour leurs droits Humains et leurs terres, volés par les Pakehas.

C'est un tome historiquement très intéressant, il est de notoriété publiques que la Nouvelle Zélande a toujours était un pays au développement rapide et précurseur mais on connait peu les détails de son évolution. De même pour l'histoire des Maoris un peuple dont personnellement j'ignorais tout.

Attention ce tome est sans doute l'un des plus violent de Sarah Lark j'ai trouvé.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

A l’ombre de l’arbre kauri est la preuve qu’il faut parfois lire le tome 2 même quand on a moyennement apprécié le tome 1 (Les Rives de la terre lointaine). J’espérais que l’histoire des enfants de Michael, Lizzie et Kathleen serait plus passionnante et plus heureuse que celles de leurs parents et je n’ai pas été déçue !



Dans ce tome, on découvre les aventures de Matariki, fille de Lizzie et fille adoptive de Michael, et de Violette Paisley, une fille de mineur anglais fraîchement débarquée en Nouvelle-Zélande. Le destin de Matariki nous permet de suivre une aventure qui mêle Pakeha (comprendre les hommes blancs) et Maoris : elle est la figure, qu’il y a toujours dans les livres de Sarah Lark, qui sert de pont entre ces deux cultures. L’histoire de Violette, quant à elle, aborde les thèmes de la pauvreté, de la misère sociale et de la débrouillardise.



Ce roman est réellement une bonne surprise. En plus de suivre des destins passionnants dans les paysages verdoyants de la Nouvelle-Zélande, on découvre des combats que Sarah Lark n’avait pas abordés avant. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert que les héroïnes s’engagaient dans la lutte pour le droit de vote des femmes ! C’est un thème que j’ai beaucoup recherché dans des livres mais j’ai toujours été déçue de l’angle d’approche que les auteurs prenaient. Ici, le sujet est traité avec brio, à travers des caractères attachants. Parmi ces personnages, on retrouve Sean, le fils de Kathleen et de Michael. Je regrette qu’il n’arrive qu’au milieu du livre car j’espérais le revoir bien avant, mais je comprends que Sarah Lark ne l’ait pas fait revenir plus tôt. Son implication dans la deuxième partie du roman est juste parfaite. Autre thème abordé par l’autrice : l’homosexualité féminine. Alors qu’elle avait déjà traité de l’homosexualité masculine dans Le Pays du Nuage Blanc, dans A l’ombre de l’arbre kauri on suit un personnage (je ne dirai pas qui pour garder le suspense) qui s’épanouit lorsqu’elle comprend que les stéréotypes sexuels sont sociaux et qu’elle a le droit d’aimer qui elle veut.



Si je devais décrire ce roman en un mot, je dirais qu’il est féministe : homosexualité féminine, droit de vote des femmes, émancipation de la femme et soutien de certains personnages masculins à la cause féministe.



Parmi tous les romans de Sarah Lark qu’il m’a été donné de lire, c’est certainement celui que j’ai préféré car les combats menés par les personnages sont puissants et sincères.



Plus de chroniques littéraires sur :
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À l'ombre de l'arbre Kauri

En lisant A l'ombre de l'arbre Kauri, j'ai été ravie de constater qu'il s'agissait de la suite de Les rives de la terre lointaine. En effet, en lisant la 4° de couverture, je n'avais pas prêté attention aux prénoms du couple évoqué qui auraient pu me le rappeler.

Ce fut donc une agréable surprise et un plaisir de découvrir cette suite qui pour moi est le meilleur que j'ai pu lire de Sarah Lark. Et tout comme la trilogie de Le pays du nuage blanc de l'autrice, je suppose que je peux m'attendre sans doute à un troisième volume que formerait cette dernière série. Je l'espère du moins. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié que certains personnages de la première trilogie soient évoqués fortuitement dans ce roman. C'était surprenant et délicieux à la fois.

Dans A l'ombre de l'arbre Kauri, nous suivons la vie des deux filles respectives de deux couples du précédant roman et de tous les personnages secondaires que nous connaissions déjà. Une autre héroïne, elle, est nouvelle. Il s'agit de Violette qui vient avec sa famille d'Angleterre tenter sa chance en Nouvelle-Zélande en 1875. Violette est un magnifique personnage que j'ai énormément aimé et dont j'ai beaucoup apprécié l'évolution. Elle restera, je crois, l'un de mes personnages préférées de la littérature du genre saga.

Evidemment, il y a encore des choses très difficiles dans ce roman à propos de ce que vivent certains personnages, particulièrement les femmes bien sûr, qui présentent une illustration du pourquoi la Nouvelle-Zélande fut le premier pays a accordé le droit de vote aux femmes. C'est cet épisode historique qui le rend d'autant plus et particulièrement intéressant.

Par ailleurs, j'aime beaucoup retrouver grâce à Sarah Lark le peuple maorie, son histoire, ses coutumes et son langage. On finit vraiment par agréablement s'y familiariser.

Ce roman peut se lire indépendamment du premier, mais je trouve que c'est mieux quand même d'avoir lu le premier avant. C'est plus plaisant pour la compréhension de la suite et pour l'attachement que l'on a pu ressentir déjà pour la génération des parents.

L'intrigue est prenante et passionnante à suivre car elle évoque plusieurs histoires en alternance qui se recoupent ensuite. Palpitant ! Un coup de coeur pour moi !

www.ladyromance.over-blog.com
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Je vous ai présenté la semaine dernière "Les rives de la terre lointaine" que j'ai lu. Il se trouve que c'est le premier tome et j'ai enchaîné avec beaucoup d'entrain la suite ! Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas lu le premier volet, les livres sont indépendant des uns des autres, donc vous pourrez lire celui-ci si vous n'avez pas envie de lire le tome précédant. Chaque histoire est indépendante même s'il s'agit toujours des enfants ou petits-enfants des personnages d'avant et que ceux-ci sont souvent encore présents. Malgré ça, tout est fait pour que si l'on arrive en cours de route, comme un cheveu sur la soupe que l'on comprenne bien l'histoire. Je peux vous dire que je suis admirative face à cette capacité que les auteurs ont à pouvoir nous embarquer dans leur univers alors que l'on débarque comme ça !



Un petit mot sur la première de couverture, je suis totalement fan ! Je trouve les couleurs belles, chatoyantes, entraînante et dépaysante.





Mais revenons à nos moutons ! Nous retrouvons les enfants de Lizzie, Michael et Kathleen que nous suivions, plus une nouvelle famille qui fait son entrée et qui va être au centre de l'histoire.





Lizzie a eu une fille avec un Chef Maori, Matariki, que Michael a élevé comme sa propre fille. Elle représente le "côté Maori" de l'histoire.





Violet est une jeune fille de mineur qui se retrouve comme par hasard en Nouvelle-Zélande avec sa petite sœur, son père, son frère et l'un de ses amis.





Il y a un multitude de personnages qui ont tous un rapport avec l'histoire et qui ont des choses à accomplir, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. La Nouvelle-Zélande est au cœur de l'histoire sur tous les plans. J'ai beaucoup aimé voyagé dans ce pays que je ne connais pas du tout. On avance dans le temps, les mentalités évoluent ; le peuple néo-zélandais est prêt à se battre pour se tourner vers la modernité, on ne peut que les comprendre, on a envie de se battre à leur côté !



J'ai énormément apprécié la lecture de ce livre, j'ai passé un bon moment livresque. Même si certaines choses étaient prévisibles, je ne me suis pas ennuyée en cours de lecture ! J'ai lu ce pavé le temps du week-end, et oui, c'est un mastodonte et l'auteur avait beaucoup de choses à nous dire ! Je n'ai qu'une hâte pouvoir découvrir la suite !
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Matariki, la fille de Lizzie Drury a grandi. La voilà en âge d’aller à l’école. Et Lizzie et Michael sont décidés à lui faire faire des études dans une bonne école. Mais au hasard d’une de ses promenades, la jeune fille sera kidnappée… Commence pour elle un long chemin.



Pendant ce temps, Kathleen Burton, son mari et sa fille vont en Angleterre pour régler un problème de succession. Ils y rencontrent une jeune fille, Violette, qui ploie déjà sous la misère. Un père alcoolique et une mère désespérée font son quotidien.



Ces deux jeunes filles vont voir leur vie basculer…

J’en avais été moyennement convaincue. Me disant que j’avais déjà vu tout cela dans sa première saga.



Evidemment, j’abordais la lecture de ce second tome avec un peu de scepticisme.



Mais je n’ai pas été deçue! Bien au contraire!



Sarah Lark donne la part belle aux femmes dans ces livres. Souvent des caractères forts, énergiques, qui n’ont pas froid aux yeux. Cette fois ne fait pas exception.



Matariki est une enfant intelligente, vive, et réfléchie. Elle est, je trouve, l’élément le plus fort dans ce roman. Bien kidnappée, puis malmenée, elle ne lâche rien, elle n’abandonne pas. Et lorsque se présente à elle la possibilité de changer quelque chose sur le plan politique, elle n’hésite pas: elle fonce!



Violette, quant à elle, est plus effacée. Subissant depuis son plus jeune âge un père alcoolique, et la misère qu’engendre les pertes régulières de ses emplois, elle est touchante par sa volonté de protéger sa jeune soeur, Rosie. Allant, pour cela, au-delà de tout. Elle force l’admiration, je dois dire. J’ai été très émue par sa partie du roman. J’avais toujours très envie de savoir ce qu’elle allait devenir, devant pour cela « attendre » d’avoir terminé un chapitre sur un autre personnage.



Les personnages masculins ne sont pas moins bien représentés. Les fils des deux femmes que nous avions suivi dans le premier tome ont grandi, vieilli, et mûri pour certains. Pendant qu’un tel monte les échelons de la société, l’autre n’en fait qu’en tomber.



Ce chassé-croisé de destinées étaient savamment orchestrés. Ajoutez à cela un fond historique (la lutte des maoris pour obtenir des droits face aux nouveaux venus en Nouvelle-Zélande, et l’histoire tragique de Parihaka) et des personnages secondaires intéressants, et nous voilà avec un roman, épais certes, mais qui se lit finalement rapidement (je n’aurai pris que quelques jours).



Ce second tome est donc nettement plus réussi que le premier. Si vous aviez aimé le premier, vous allez adorer celui-ci!



J’attends maintenant avec impatience de pouvoir découvrir le tome 3 (pas encore en français hélas).
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Ce livre est la suite de "Les rives de la terre lointaine".

On continue avec les même personnages et certains nouveaux, ceux que croiseront nos premiers personnages au cours de leurs déplacements.

J'ai beaucoup aimé ce tome.

Il y a des choses très intéressantes, comme le métissage, le féminisme et d'autres encore que je vous laisserai découvrir si le coeur vous en dit.

Par contre, il y a des choses qui ne changent pas trop, malheureusement pour les femmes et les enfants de cette époque.

Sur ce, je vais lire la suite et fin de cette aventure.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Ce roman nous permet de suivre le destin croisé de deux jeunes filles Maratiki et Violette .



Matariki a seize grand-mères, dans la tribu Maori proche de la ferme de ses parents Michael et Elizabeth, il est usuel d’appeler grand-mère les femmes âgées. A moitié Maori puisque son géniteur est en fait Kahu Heke un chef Maori, elle est une enfant des étoiles. Un jour son vrai père l’a fait enlever, elle appartient à son peuple et doit assumer les devoirs d’une fille de chef. Elle assiste à une cérémonie où les guerriers maoris s’apprêtent à partir en guerre contre les anglais, elle réussit à s’enfuir et on la retrouve bonne chez des commerçants genre Thénardier. Elle va s’installer ensuite chez les Parihaka une tribu Maori qui oppose une résistance pacifique à l’invasion des colons blancs.



Pays de Galles, Violette veille sur sa petite sœur Rosie, pendant que son père Jim et son frère aîné Fred dépensent dans les pubs le peu d’argent dont la famille dispose. Recueillies dans la chaleur du foyer du révérend Burton les deux filles embarquent pour la Nouvelle Zélande, le nouveau monde où Jim et Fred espèrent faire fortune. A leur arrivée, elles vont partager la chambre de prostituées, pendant que les hommes s’enivrent. Puis se retrouvent dans une baraque,véritable taudis sale et puant sur un site minier où Jim et Fred on réussit à se faire embaucher.

Un début un peu lent et puis le récit prend du rythme et on se laisse emporter dans cette épopée qui de 1875 à 1893 nous entraîne des mines du Pays de Galles à la Nouvelle Zélande où des rêveurs, déguenillés et pauvres arrivent chaque jour en bateau attirés par l’appel de l’or, en passant par les ateliers des peintres et les galeries des grandes villes européennes. Deux portraits de femmes courageuses et volontaires qui vont se retrouver dans un même combat pour obtenir le droit de vote pour les femmes, la Nouvelle Zélande sera le premier pays au monde a l’adopter. Au fil des pages, le lecteur fait connaissance avec des personnages qui vont jouer un rôle dans la vie des deux jeunes femmes, certains les aideront d’autres violents, cyniques ou manipulateurs tenteront de les briser. Une plongée dans les rites et les coutumes d’un peuple Maori dont les membres veulent conserver leurs terres et leurs traditions face à l’invasion des colons venus du royaume d’Angleterre, les constructions des premières pistes hippiques, le développement des courses de chevaux et des paris truqués. Mais surtout la lutte de ces femmes qui en se libérant du corset qui emprisonne leur corps vont se libérer du joug de l’homme.


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À l'ombre de l'arbre Kauri

Trop de longueurs. Passages très intéressants mais beaucoup le font nettement moins

Déçue
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À l'ombre de l'arbre Kauri

On s'y perd un peu... j'ai tout lu de cet auteur et la précédente saga était passionnante (" Le pays du nuage blanc ")sur ce roman les allées et venues entre les deux histoires des protagonistes est frustrante pour devoir arriver presqu’à' à la fin du livre pour retrouver la synthèse, la place consacrée aux uns et aux autres étant d'ailleurs très inégale, la part belle étant faite essentiellement à la "famille maorie" avec parfois des descriptions qui durent et qui n'apportent rien à l'histoire, et peut être même pas à notre connaissance sur ce peuple tellement c'est long long et long !!! J'ajoute que dans la précédente saga on n'a pas du tout ce ressenti et pourtant on apprend également plein de choses sur la colonisation de la NOUVELLE Zélande.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Un volet en droite lignée de son prédécesseur



Petit conseil : si vous n’avez pas lu le premier volet de la saga ("Les Rives de la terre lointaine"), ne commencez pas par celui-ci car vous n’allez pas y comprendre grand-chose. Les héros de ce nouvel opus sont,en effet, les fruits d’unions et de désunions multiples qui mériteraient presque un arbre généalogique à lui tout seul. En gros, il y a des mères, des pères des sœurs, des frères, des demi-frères, des demi-sœurs, des belles-mères, des beaux-pères, etc… Donc pas de zèle sur ce coup car, sinon, vous n’y survivrez pas !



Deuxième conseil : ne soyez pas effrayé par l’épaisseur de la bête (plus de 700 pages) car, comme pour le premier volume, cela se lit avec une facilité et une rapidité déconcertantes.



Cette suite s’intéresse avant tout à l’histoire de la deuxième génération des Coltrane et des Drury. On suit ainsi les destins de Sean, Colin, Heather ainsi que Matariki, destins qui, il faut l’avouer, n’ont rien à envier à ceux de leurs parents en matière de rebondissements et de complications en tous genres. Sarah Lark, comme dans "Les Rives de la terre lointaine", réussit à merveille à faire s’entrecroiser ces différentes destinées bien que cela ne relève pas, au premier abord, de l’évidence. Et c’est en cela que le roman surprend à plusieurs reprises en entraînant le lecteur vers des aventures auxquelles il ne s’attendait pas et ce, sans pour autant perdre le fil de l’histoire. C’est sans doute une des choses qui me plaît le plus dans les romans de Sarah Lark.



Côté thématiques, on reste dans la continuité. On retrouve la question des violences faites aux femmes, celle du conflit lié à la colonisation britannique et des rapports houleux entre armée et tribus maoris. On apprécie notamment l’illustration du mythe du bon sauvage donnée à travers la communauté de Parihaka et son chef, Te Whiti, sorte de Gandhi avant l’heure. L’humanité aurait d’ailleurs beaucoup à apprendre de ces passages remplis de bonté, de sagesse et de zénitude. Le féminisme inhérent à cette saga se retrouve, également, renforcé. En effet, outre les personnes féminins d’une force incroyable face à l’adversité de certains mâles mal dégrossis, Sarah Lark aborde la question de la lutte pour le droit de vote des femmes ou celle de l’homosexualité féminine, ce que j’ai trouvé absolument passionnant. Et les personnages de Rosie, Roberta et Atamarie nous prédisent un troisième tome qui devrait encore faire avancer la cause féminine… du moins sur le papier.



Ma chouchoute à moi



Etrangement, ce n’est pas un personnage des lignées Coltrane et Drury puisqu’il s’agit de Violette, cette enfant devenue, à la mort de sa mère, le souffre-douleur de son père et de son frère. Elle incarne à elle seule l’abnégation ultime quand sa sœur Rosie, suite à un épisode traumatisant, en arrive à perdre presque la raison. On sent en elle ce désir de vivre non pour elle-même mais pour ceux qu’elle aime. L’on n’espère qu’une seule chose tout au long du roman : c’est qu’elle trouve enfin le bonheur.



Mes têtes à claques à moi



Evidemment, les hommes décrochent le pompon en les personnages de Colin Coltrane, l’être le plus abject qui soit (mais bon quand on a connu son père dans le premier tome, on aurait presque envie de lui trouver des circonstances atténuantes… non, en fait, même pas) et Eric Fence qui aura, heureusement, un destin à la hauteur de sa médiocrité. Mais je décernerais quand même un accessit à deux personnages féminins : Cholé et Matariki. Parce que bon, quand même, elles sont un peu « cruchottes ». Toutes les deux tombent amoureuses de Colin, toutes les deux sont mises en garde par leurs proches et toutes les deux décident quand même de foncer la tête la première dans une histoire d’amour à sens unique… Je veux bien croire que l’amour est aveugle, mais là faut pas déconner !



Au final, une suite qui remplit pleinement son rôle en nous proposant une saga pleine de rebondissements avec des personnages hauts en couleur et voués à des destins étonnants. Je vous recommande grandement la découverte de Sarah Lark si vous ne l’avez jamais lue.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

J’avais adoré Les rives de la terre lointaine, qui racontait l’arrivée de Kathleen, Lizzie et Michael en Nouvelle-Zélande, j’ai un peu moins aimé suivre leurs enfants.



Dans ce deuxième volume, Colin, le fils voleur et mauvais de Kathleen revient en Nouvelle-Zélande, tandis que Matariki, la fille de Lizzie et Michael redécouvre ses racines maories. A ces personnages s’ajoutent Heather, la fille de Kathleen, qui prend sous son aile Violette, une enfant irlandaise immigrée avec son père alcoolique. On suit donc quatre personnages principaux avec leurs joies et leurs malheurs, qui se croisent et se recroisent, comme toujours dans les romans de Sarah Lark. Si j’ai un peu moins apprécié ce deuxième tome c’est parce que je lui ai trouvé moins d’aventures et de rebondissements que dans le premier, je m’attendais à beaucoup des événements qui se sont produits et je n’ai donc pas eu l’effet de surprise.



En revanche, il faut souligner l’importance du contexte historique ici, peut-être encore plus que dans Les rives de la terre lointaine car on assiste à la colonisation complète de la Nouvelle-Zélande, aux conflits avec les maoris et aux croyances indigènes. Cette partie du roman était proprement passionnante, on sent que l’autrice s’est documentée et on a peine à déceler le réel de la fiction. De plus, il faut aussi souligner la présence d’un personnage homosexuel et c’est vraiment bien de montrer que l’homosexualité a toujours existé et n’est pas propre à notre société moderne.



Les personnages sont comme d’habitude si bien décrits dans leur caractère et leur histoire qu’il est difficile de ne pas s’y attacher (hormis Colin qui est un pourri du début à la fin). Mon petit coup de coeur va à Violette qui essaie de s’en sortir malgré les difficultés de sa vie, et à Heather qui nous montre la vivacité de la vie artistique à l’époque, notamment en Europe. J’ai eu un peu plus de difficultés avec Matariki car son indécision me tapait sur le système, mais en même temps comment ne pas la comprendre ? Mi Pakeha, mi maorie, elle doit trouver sa place et découvrir qui elle est réellement.



Sarah Lark a encore une fois réussi à m’embarquer en Nouvelle-Zélande, à mettre en avant des femmes fortes et à me captiver sur près de 800 pages. Il me tarde de lire le dernier tome de cette trilogie, avec la belle édition collector qui sortira surement en décembre !
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À l'ombre de l'arbre Kauri

J'ai un peu moins apprécié le second tome mais ce qui ne m'empêche pas d'avoir hâte de commencer le dernier.

L'histoire est un peu plus contemporaine.Nous faisons une petite escale à Paris avec les peintres de l'époque .

Nous parlons homosexualité et oui les années passent mais le problème demeure.

Le livre se termine avec l'évocation de l'aviation.

Il ne faut surtout pas oublier le droit de vote des femmes.

Un très grand voyage dans l'histoire.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Il y a un an, jour pour jour, je vous parlais du roman de Sarah, Les rives de la terre lointaine:

https://livresque78.wordpress.com/2016/06/20/les-rives-de-la-terre-lointaine-de-sarah-lark/

Aujourd'hui, je vous fais découvrir, la suite en quelque sorte, de cette magnifique épopée.

Ce nouveau roman, qui peut tout à fait se lire indépendamment nous transporte une nouvelle fois sur la terre des Maories, nous y faisons la connaissances des enfants de Ian Coltrane, de Kathleen, de Lizzie... Mais nous découvrons surtout, de nouvelles difficultés, car vous le savez Sarah Lark n'épargnent rien à ses personnages...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Matariki, fille de Lizzie et Michael, fille de chef, se fait enlevé par de drôle de maoris. Ceux-ci ne l’approche pas, ne la touche pas, ni elle, ni son ombre. Ses origines sont la raison de son enlèvement, la guerre qui se prépare contre les « Pakeha » en est la cause.

Lorsque la mère de Violette meurt accidentellement en tentant de fuir son marie violant , le monde s’écroule pour la jeune fille. Aidé pas Heather Coltrane qu’elle rencontre pour des raisons d’héritage de son beau-père, celle ci avec sa sœur, espère fuir son père, en partant pour la Nouvelle-Zélande. C’était sans compter sur son père qui décide de faire partie du voyage. La vie sereine tant espérée est encore loin.



A l'ombre de l'arbre kaurie de Sarah lark

Suite direct De, les rives lointaines et deuxième opus de la trilogie, le roman peut se lire sans avoir lus le précédent car l'auteure nous fait quelques rappelles essentielles sur les personnes principaux du premier roman, sachant que ceux-Ci passent au second plan pour laisser place à la génération suivante.

Matariki, Violette, les enfants Coltrane, enfants d'hier deviennent les protagonistes d'aujourd'hui. Sarah Lark reste dans la même veine du drame familial, avec une note plus que présente de féministe. Des personnages féminins aux charismes évoluant. Un petit attachement principalement à la petite Violette.

Dans un premier temps, on évoque la vie des maoris avec les restrictions faite par la couronnes anglaise qui souhaite les européanisés des plus en plus et leur faire oublier leur culture. Ensuite , l'auteure évoque les conditions de vie des femmes, leurs droits, le droit de vote et bien sûr les suffragettes.

Plumes toujours intéressante et touchante, même si on reste dans la même construction.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Un livre de passions, de femmes, d’espoirs, de conquêtes, de libertés, d’égalité homme-femme. Un livre sur un morceau d’histoire, celle des colons arrivés en Nouvelle-Zélande et construisant ce pays pour en faire ce qu’il est aujourd’hui. Un roman des grands espaces, des paysages magnifiques, un roman d’aventures au féminin. Vous l’avez compris, Sarah Lark m’a conquise.
Lien : https://branchesculture.com/..
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À l'ombre de l'arbre Kauri

«A l'ombre de l'arbre kauri» fait suite «Aux rives de la terre lointaines» qui m'avait bien plu .

Dans ce tome , on retrouve beaucoup de personnages du précédent et de nouveaux font leur apparition .

Est-ce parce que le livre fait 750 pages ? Est-ce parce qu'il y a moins de péripéties romanesques ?

Mais je lui ai trouvé beaucoup de longueurs : Sarah Lark s'embourbe de nombreuses fois à décrire la vie des communautés maories utilisant les termes de cette langue , pages ( trop ) détaillées sur l'élevage des chevaux , longs discours des ligues de tempérance et de suffragettes , considérations politiques que j'ai trouvées ennuyeuses ....

Ce livre m'a donc procuré beaucoup moins de plaisir de lecture que le précédent . J'ai même eu hâte de le terminer pour passer à autre chose ! Je lirai le prochain sûrement , en espérant retrouver le plaisir du 1er tome .
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Dans ce deuxième tome nous faisons un bond dans le temps (un petit bond) et les personnages principaux du premier opus passent au second plan.



D'un côté, sous suivons Matariki, la fille que Lizzie a eue avec un chef Maori et que Michaël a adoptée. La jeune fille se fait kidnapper par la tribu de son père naturel; celui-ci souhaitant la mettre sur le chemin de sa succession.

D'un autre côté, c'est avec la famille Pesley que nous faisons connaissance au Pays de Galle où Kathleen et Peter se sont rendus pour régler une histoire d'héritage. Touchés par le destin de Violette et Rosie, les deux filles maltraitées par leur père alcoolique, ils reprendront le ferry en leur compagnie.



C'est donc aux côtés de cette jeune génération que nous cheminerons à travers ce pavé de 800 pages.

Toujours très bien documentée, Sarah Lark nous fera vivre de l'intérieur les conflits entre Maori et anglais, jusqu'à l'accession au droit de vote accordé aux habitants ancestraux de l'île. De même, nous pénétrerons dans l'univers équestre et des paris truqués. Enfin, c'est tout le combat des femmes pour obtenir le droit de vote que nous suivrons avec intérêt.



Car ce tome est résolument féministe. En effet, si nous avions déjà deux femmes fortes avec Lizzie et Kathleen, ce n'était rien comparé aux femmes qui tiennent ce récit. Outre Violette et Matariki, nous aurons aussi le plaisir d'accompagner Esther, la fille de Kathleen, dans un périple à travers l'Europe des artistes en cette fin de 19e siècle. A cette occasion, l'autrice introduit la thématique de l'homosexualité entre femmes dans cette époque pudibonde.



Les hommes ne sont pas en reste, mais font plutôt figure de personnages secondaires quand même. Ce sont essentiellement les deux fils de Lizzie, Sean et Colin que nous retrouverons. Si le premier est devenu un avocat au service de la cause féminine et engagé en politique libérale, le second a suivi les traces de son père maquignon.



Donc un roman très réussi, une peinture de l'histoire néo-zélandaise, et donc maorie, très travaillée et qui s'intègre parfaitement à l'intrigue, des personnages décidément bien construits... Sarah Lark est une vraie conteuse et sa plume nous permet de voyager à travers le temps et l'espace en quelques phrases. C'est avec gourmandise que j'attends de lire le troisième et dernier volet de la trilogie.
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À l'ombre de l'arbre Kauri

Après la lecture de ce roman, je me suis rendue compte qu’en réalité c’était un tome 2... Mais pas de panique puisque ce sont des tomes compagnons. Et sans le savoir je me suis procurée le tome 1 qui s’intitule Les rives de la terre lointaine. Dans le tome 1 nous suivons les histoires des parents et dans celui-ci nous suivons les histoires des enfants. Alors certes, je sais comment se termine le tome précédent puisque je sais l’histoire familiale mais ce n’est pas grave, je lirai avec plaisir l’histoire de Michael, Lizzie et Kathleen avec plaisir. Cela ne m’a pas dérangé non plus dans la compréhension de l’histoire et des liens familiaux.



Nous suivons plusieurs personnages : des gentils, des méchants, ceux auxquels on s’attache, ceux à qui on leur souhaite que la vie soit aussi cruelle avec eux qui le sont avec leur entourage. Principalement, l’histoire se centre sur les aventures de Matariki, une jeune maorie et de Violette, une jeune blanche, fille de mineur. Deux classes sociales différentes, deux manières de vivre différentes, l’auteure nous fait découvrir deux mondes différents qui vont s’entrechoquer par les liens familiaux et par les rencontres.



Je me suis énormément attachée à Violette. Elle ne va pas avoir la vie facile et va devoir endurer beaucoup de difficultés avant de pouvoir être qui elle est, vivre heureuse et s’épanouir. Je vous passe sous silence ce qu’elle a vécu mais la condition des femmes à cette époque est dure surtout chez les pauvres et les mineurs. Matariki à côté de Violette, je l’ai trouvé égoïste et capricieuse. J’ai eu moins d’attache pour elle, pourtant son histoire et celle de son peuple est intéressante.



Le gros point positif pour moi dans ce roman c’est son histoire. J’ai aimé découvrir un nouveau pays : la Nouvelle-Zélande. Je n’avais encore jamais lu de roman qui se passe dans ce pays, notamment au XIXème siècle. J’ai adoré découvrir les coutumes des maoris, découvrir leur manière de vivre, leurs chants, leurs histoires et légendes ainsi que la guerre qui les opposent aux blancs. Toutefois, j’ai eu un peu de mal à tout suivre et à tout comprendre puisque leur hiérarchie n’est pas toujours évidente. Puis du côté des mineurs, ça m’a fait penser à la série Poldark que j’aime (
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