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3.78/5 (sur 226 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Sarah McCarty alias Bree McKenna, est auteur de romance érotique, de romance paranormale et de western historique.

site d'auteur:
http://sarahmccarty.net/

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
– Vous pensez trop.
– Vous devriez vous en féliciter.
– Pourquoi ?
– Parce que si je n’avais pas l’esprit occupé, je serais obsédée par la ville que nous sommes en train de passer sans nous arrêter. Je songerais à l’hôtel où j’aurais pu dormir sur un bon matelas, et la tristesse me gagnerait. La tristesse me rendrait triste et quand je suis triste, je parle. Et quand je commence à parler, je…
– D’accord, continuez à penser.
– Merci.
Elle sourit et attaqua sa viande séchée.
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Il tira sur les rênes de Brise, qui secoua la tête et fit un écart en signe de protestation. La mort se moquait de ses états d'âme ; elle continuait à lui montrer sa tête hideuse jour après jour. Elle était encore là aujourd'hui, lui offrant une nouvelle démonstration du plaisir barbare que l'homme prenait à détruire ses semblables.

Les carcasses carbonisées des deux chariots étaient couchées sur le flanc, dessinant vaguement un V. Il n'en restait rien, que des squelettes noircis dans un paysage aride, habitué à calciner tout espoir.
Du haut de la colline, Sam distinguait très clairement deux cadavres. Leurs chemises formaient des taches rouge et jaune dans le soleil aveuglant. L'état de conservation des corps semblait indiquer que l'attaque avait eu lieu au crépuscule. Les nuits étaient encore fraîches en juin.

Au moins, le vent ne soufflait pas de face, lui épargnant l'odeur des chairs en décomposition. Il ne la connaissait que trop. Elle était gravée dans sa mémoire depuis le jour qui avait marqué sa vie à jamais.
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- On a raison de dire qu'il n'y a pas pire fou qu'un fou amoureux.
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Quand elle attaqua la tortilla, il décida qu'il avait atteint ses limites. S'il ne déboutonnait pas son jean d'urgence, son sexe allait se casser en deux et elle y verrait à coup sûr une nouvelle marque d'irrespect.
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Desi poussa un soupir de soulagement quand Caine la
lâcha. Il y avait en lui quelque chose d’intense qui la faisait
suffoquer, depuis sa façon de l’observer, comme s’il voyait tout
ce qu’elle s’appliquait à cacher, jusqu’à sa mâchoire carrée et
sa bouche large et généreuse. Tout en lui était incroyablement
brut, sans concession. Le chapeau qu’il portait rabaissé sur
ses cheveux couleur café accentuait encore cette impression
de puissance. Il masquait ses yeux verts et renforçait l’autorité
de son visage aux traits rudes. Caine Allen n’était pas beau
au sens classique du terme, mais les femmes devaient être
fascinées par l’aura de danger qui flottait autour de lui. Et
par sa solidité rassurante. Les deux messages étaient délivrés
avec une égale amplitude, laissant à leur imagination le soin
de choisir quelle facette de sa personnalité dominerait au lit
si elles étaient assez téméraires pour s’y inviter.
Ce qui n’était pas son cas. Desi frissonna à cette pensée.
L’année écoulée avait réduit en miettes toutes ses illusions
de jeune fille sur la nature des hommes et, dès qu’elle aurait
retrouvé sa sœur, elle chercherait un endroit où elle pourrait
enfin vivre en paix, à l’abri des coups de la vie.
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- C'est la première fois que je te vois amoureux. Je n'ai pas l'habitude.
Ace but une longue gorgée. L'eau était tiède et saumâtre, mais il avait soif.
- Moi non plus.
- Raconte... Qu'est-ce qu'on ressent ?
Comment décrire de mélange de peur, d'excitation et de perfection ?
- Imagine que tu es assis au bord de la plus haute falaise que tu aies jamais vu, les jambes dans le vide. Tu sens que tu vas tomber et... c'est merveilleux.
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— Sans vouloir vous offenser, je pense que vous seriez
plus à l’aise avec vos amies.
Elle secoua la tête et montra le tronc d’arbre, serrant le
manteau autour d’elle tandis qu’elle répétait :
— Ici ce sera très bien.
Elle ne put réprimer une grimace en s’asseyant.
— Ça va ?
— Oui.
Compte tenu du coup qu’elle avait reçu, il ne trouva pas
cette réponse rassurante. Il fit glisser sa main le long de son
dos, par-dessus le manteau, comptant ses côtes au fur et à
mesure. Il situa immédiatement le point douloureux à son
cri étouffé.
— Elle va bien ? demanda Sam en approchant.
— Oui.
— Non.
Ils avaient répondu en même temps. Cette andouille de
Sam eut l’air de trouver ça drôle. Caine appuya sur la sixième
côte. Desi recula. Il suspendit son geste.
— Vous préférez que l’une de vos amies s’occupe de vous ?
Elle secoua la tête. Son menton se redressa avec cet air
têtu qu’il commençait à connaître.
— Je vais très bien.
— Ce n’est pas en niant le problème qu’il va disparaître.
— Pourquoi pas ?
Il secoua la tête devant l’illogisme de sa réponse.
— Parce que je vous le dis.
— Votre avis ne compte pas.
Il l’aurait parié.
— Dommage parce que c’est moi qui tiens toutes les cartes.
Son menton se releva d
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— Tu n’as pas dit que tu m’aimais.
Il ne répondit pas et elle sentit son cœur se glacer.
— Bon sang, Caden, grommela Ace. Tu vas trop loin là.
Elle eut soudain l’impression que ses rêves étaient en train d’être piétinés. Il s’était moqué d’elle. Il lui avait menti et elle avait cru à ses belles paroles parce qu’elle avait envie d’y croire.
Sans un mot, elle posa le récipient sur le feu et entreprit de rouler les sacs de couchage. Elle avait encore le fragile espoir qu’il viendrait la rassurer, mais il ne bougea pas. C’était horrible d’avoir la preuve qu’elle avait été trahie. Horrible !
Après avoir roulé et ficelé les sacs de couchage en laissant dépasser un morceau de corde pour qu’il puisse les arrimer à la selle, comme il le lui avait appris, elle se redressa, les larmes aux yeux.
Il fit enfin un pas vers elle, mais c’était trop peu et trop tard.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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— Le père Gérard m’a envoyé à votre recherche, ajouta-t-il
en se défaisant d’un mouvement d’épaules de son manteau
de laine.
Il l’en enveloppa et l’attira contre lui pour lui communiquer sa chaleur.
— Il… il est vraiment mort ? chuchota-t-elle d’une voix
tremblante.
Difficile d’imaginer que cette même femme avait tenu
tête à trois hommes avec son courage et ses dents pour
seules armes.
Il regarda le gros barbu effondré sur le sol, les yeux fixes,
un trou entre les deux yeux. Une flaque de sang s’élargissait
sous sa tête.
— S’il fait semblant, c’est bien imité.
Un frisson la secoua de la tête aux pieds. L’hiver s’éloignait
mais le vent de mars était froid. Il l’aida à se lever pour la
conduire vers les autres captives. Elle était encore sous le
choc mais, dès qu’elle reprendrait ses esprits, elle ressentirait
à coup sûr le besoin d’une compagnie féminine.
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Elle dégagea lentement son menton, son regard rivé
au sien, comme si elle craignait sa réaction si elle faisait
un mouvement trop brusque. Elle se méfiait de lui, mais
comment lui en vouloir : elle avait été kidnappée, menacée
de viol, molestée.
— Il faut que je m’asseye.
Il hésita. Ils étaient encore à une dizaine de mètres des
autres femmes. Il était prêt à affronter sans sourciller n’importe quel danger, mais il était complètement désemparé
face à une femme hystérique. Elle s’arrêta devant un tronc
d’arbre couché.
— Ici ce sera très bien.
Elle avait une voix profonde et séduisante, avec un petit
voile rauque qui éveilla en lui des images d’alcôves, de
chuchotements sensuels et de caresses torrides. Son sexe
se tendit de désir tandis qu’un doux parfum de lavande
taquinait ses sens. Il changea de position pour lui épargner le
spectacle de son excitation. Elle venait d’échapper à un viol,
elle n’apprécierait probablement pas cette marque d’intérêt,
fût-ce d’un représentant de la loi.
— Sans vouloir vous offenser, mademoiselle… ?
Elle hésita avant de répondre puis esquissa un haussement
d’épaules presque imperceptible.
— Desi.
Un prénom peu courant, mais qui lui allait d’une façon
étrange, très féminine.
— Mademoiselle ou madame ?
Nouvelle hésitation.
— Mademoiselle.
Célibataire. C’était peut-être son jour de chance, finalement
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