Il acquiesce avant de me dire que tout ira bien avec ce ton que les hommes prennent avec les femmes, comme si nous étions toutes des enfants, comme si nous ne savions pas à quel point la vie pouvait mal tourner, comme s'ils devaient nous protéger de toute la méchanceté du monde et comme si ce n'étaient pas eux qui le plus souvent nous l'infligeaient.
Quand on se bat pour sa vie, les règles n'existent plus.
Je me demande parfois si je n'aime pas l'ennui parce que cette sensation donne l'impression que le temps passe plus lentement.
Un baiser de véritable amour est le seul moyen de briser un sort...
Maudite deux fois, par le fuseau et par sa nature,
Seul peut sauver la princesse, l'amour le plus pur.
Ouais, c'est la chose que j'ai apprise avec les liaisons : elles engendrent le mensonge.
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La vantardise ne menait bien souvent qu'à la chute.
On vieillit, mais on ne grandit pas vraiment.
Le meilleur peut naître parfois du pire
Je n’en peux plus. J’étouffe.
Le monde m’a prise à la gorge.
(...) L'adolescence était une période foutrement délicate.
- Elle n’est pas malheureuse, murmura Rêveur. Elle est méchante, point final.
- Et bien, c’est peut-être le malheur qui rend les gens méchants.
Me pincer et me dire JE SUIS RÉVEILLÉ une fois par heure.
Regarder mes mains. Compter mes doigts.
Regarder l’horloge (ou la montre), ne plus la regarder, la regarder de nouveau.
Rester calme et concentré.
Penser à une porte.
Je n'avais pas l'intention de la revoir ou quoi que ce soit, mais ensuite elle m'a envoyé un texto et je n'ai pas su pas quoi faire !
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Cendrillon baissa les yeux et découvrit la plus merveilleuse paire de chaussures qu'elle avait jamais vue.
- Elles sont en verre ?
- Ne dis donc pas de bêtises ! Comment voudrais-tu marcher chaussée de verre ? Elles sont en diamant.
Un voeu n'est rien d'autre qu'une malédiction déguisée.
- Encore une chose, ajouta la fée marraine en refermant la porte. Veille bien à partir avant minuit, au plus tard. Les deux soirs.
- Minuit ? répéta Cendrillon, dépitée. Mais les dernières danses n'auront même pas commencé, à cette heure-là. Il dansera avec d'autres, après mon départ. Il m'oubliera.
- Tu as encore bien des choses à apprendre au sujet des hommes. Séduis-le, puis laisse-le sur sa faim, dit-elle avec un petit sourire teinté d'une note d'amertume. C'est là que réside ton véritable pouvoir. Minuit, n'oublie pas, dit-elle encore en adressant un signe au cocher.
Il faisait presque jour quand ce fut enfin terminé. Une traînée de gris sur la toile du ciel. Des feuilles mortes et de la boue accrochées à son jean. Son corps si faible et douloureux tandis que sa sueur refroidissait dans l’air humide.
Une chose avait été faite, qui ne pouvait être défaite.
Un acte terrible et nécessaire. Une fin et un commencement désormais à jamais noués ensemble. Il s’attendait que le monde reflète ce changement, mais la terre et les cieux gardaient les mêmes tons voilés, les arbres ne tremblaient pas de colère. Le vent ne gémissait pas. Pas de sirène au loin. Les bois n’étaient que les bois, la terre n’était que la terre.
Il poussa un long soupir qui - et ce fut une surprise - lui fit du bien.
Propre. Une nouvelle aube. Un nouveau jour.
Il marcha en silence vers les restes de la maison au loin. Il ne regarda pas derrière lui.
J'ai toujours voulu qu'il travaille dans le privé. Un milieu sophistiqué que je trouve apaisant, à l'écart de la crasse et de la saleté.
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