Bouleversant, prégnant, addictif.
« Réjouis-toi de cet instant, car cet instant, c'est ta vie. »
[
Omar Khayyám]
Je ne suis pas prête d'oublier cette lecture de sitôt ; j'en suis encore toute retournée en écrivant ces lignes.
Lorsque j'ai ouvert le roman de
Sarah Pinborough, je ne m'attendais pas à ce que celui-ci provoquerait en moi...
J'ai rapidement su que j'aimerais l'histoire et ses personnages, mais j'étais loin d'imaginer leur emprise sur moi, et encore moins la fin, qui m'a mis K.O....
« Ils disent que ça fait saigner les yeux. »
Il existe déjà quelques très belles et alléchantes critiques sur le site, alors je ne la ferai pas longue cette fois (car j'avoue, j'ai quelques difficultés à trouver les bons mots tant je suis encore viscéralement chamboulée après avoir refermé ce superbe bouquin).
« Cette maison, qui n'en est pas une, est si étrange ; c'est le purgatoire des damnés. »
Toby, principal protagoniste du récit et narrateur, nous invite à le suivre dans un manoir, sobrement nommé par ses habitants «
La maison des Morts ».
Les enfants et adolescents qui y sont envoyés sont malades, on les dit « Déficients ».
Pourquoi ? Comment ? Qu'est-ce que cette déficience provoque chez les personnes qui en sont atteintes - à part une mort certaine ?
L'auteure n'y répond pas vraiment, laissant au lecteur la part belle à son imagination.
En revanche, nous est proposé, à mes yeux, une des plus belles histoires d'amour que j'ai pu lire jusqu'ici. Celle qui unit le roi des sirènes à sa reine... À jamais.
« Le meilleur peut naître parfois du pire. »
On peut certes chercher la petite bête en décelant de ci de là quelques clichés, mais honnêtement, moi je suis complètement sous le charme (et sous le choc également...). J'ai vécu grâce à ce roman ce que d'aucuns appelle un véritable ascenseur émotionnel ; j'ai ri et j'ai pleuré, j'ai ressenti le bonheur, l'amour, la peur et la souffrance comme rarement je les avais éprouvés auparavant. Les fourmis qui me rongent actuellement les tripes ne sont apparemment pas là de les quitter.
Mais au fond, je ne me plains guère : c'est une de ces lectures dont on ne ressort pas totalement indemne, et je sais pas vous, mais personnellement c'est bien ce que j'attends d'un bon livre =)
« T & C À JAMAIS »