Citations de Sarah West (102)
De loin, il fait très cow-boy sexy, avec son chapeau, ses lunettes et surtout sa chemise ouverte sur... je bave, ce n'est pas possible ! Ce qui vient de m'arriver ne m'a donc pas suffi ? Les hommes pour moi, c'est fini, je les hais ! Je les hais tous !
Il faut juste que, toi aussi, tu ouvres les yeux et que tu comprennes cela. Pour être avec moi, Nina, il faut que tu t'habitues à vivre avec mes démons. Je suis un homme mauvais, je tue, je viole, je torture. Je suis un monstre. Je ne changerai jamais.
J'adore cette vue, voir une vie s'éteindre un peu plus à chaque litre de sang déversé, je suis Dieu à ce moment- là. Je décide qui va vivre et qui va mourir. Dès que je suis sûr qu'il est bien mort, je le lâche et il retombe comme un sac de patates.
Je me relève, je regarde mon œuvre.
Je suis en admiration devant mon travail.
Et les coups pleuvent. Il me massacre carrément, je hurle, j’essaie de me protéger, mais il n’y a rien à faire, je suis trop faible face à lui. Le temps me paraît durer des heures, même si je suis sûre que ça ne dure que quelques minutes. Quand il a terminé, je suis incapable de bouger. J’ai mal partout, je reste inerte sur le sol, à attendre la suite, mais rien ne vient. J’entends la voiture de Kyle repartir, sans moi.
Tout me stresse en ce moment. J’ai de la bile qui remonte le long de ma gorge quand je pense à ma vie d’aujourd’hui et de demain. J’ouvre les bras pour qu’elle s’installe sur moi et on continue de regarder le film, dans les bras l’une de l’autre. J’ai vraiment besoin d’’être consolée, moi aussi, pour ce qui m’attend ces prochaines semaines.
Je continue à boire mon verre tranquillement, et quand il est fini, je sens d’un coup ma tête qui tourne. Je m’accroche au mur, j’essaie de regarder vers Mélina, mais elle m’ignore, trop occupée à discuter avec Kyle. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’il lui entoure les épaules et qu’il l’emmène plus loin. Je suis seule, et à deux doigts de tomber dans les vapes. J’ai de plus en plus de mal à tenir debout, j’ai la nausée. Je sens quelqu’un qui m’aide à me redresser, il passe un de ses bras sous mes jambes, l’autre au niveau de mon dos et il me soulève.
Il a fallu que je lui fasse du mal, que je la détruise, et moi avec, pour comprendre que l'amour est toujours plus fort que tout, plus fort que les préjugés, et plus fort que nous, surtout...
Je sais que je vais t'emmener dans mes ténèbres, que c'est mal et que je devrais te laisser tranquille pour que tu puisses vivre une gentille petite vie, mais je m'en fous, je ne le ferai pas.
Elle m'attendait ou c'est le pur hasard ? C'est peut-être une psychopathe qui me poursuit ? Je rigole tout seul de ma connerie. Si ça pouvait être vrai, au moins, ça mettrait un peu plus de piment dans ma vie.
C'est elle qui va l'achever, c'est mon cadeau. Je pense qu'après ça, elle arrivera mieux à se remettre psychologiquement ou elle deviendra une tarée assoiffée de sang, comme moi. Dans les deux cas, ça me va.
Je pense que si on veut voir un sourire sur sa gueule, la seule solution, c'est de le faire soi-même avec un couteau.
Depuis que je l'ai rencontrée, je suis perturbé. Moi, le loup, le tueur sanguinaire, s'est pris d'affection pour une petite brebis, une douce et petite gazelle. Nuit après nuit, elle me sort de mes cauchemars.
À écouter tous ces mecs, il faudrait que je baise tout ce qui bouge. Alors que, moi, je préfère ce qui ne bouge pas… Mais ça, ils ne le savent pas.
C'est dégueulasse d'être la plus vieille et d'être la plus moche.
Je cherche dans mon esprit ce qui pourrait me rendre aussi accro à elle, mais je n’en ai pas la moindre idée, je sais juste que c’est elle que je veux et que je suis prêt à faire des efforts avec elle, alors que je n’en ai jamais fait avec aucune autre avant.
- Bonjour, je suis Hayden. Je suis son frère et son petit copain.
Cours, cours où tu voudras, rien ne te sauvera. Je suis le maître de ce jeu, le roi de la mort et, aujourd'hui, je suis venu te chercher.
Ma mère entre dans ma chambre. Qu'est-ce qu'elle veut encore ?
-Je voulais profiter du fait que Patrice ne soit pas là pour te parler.
-Vas-y, je t"écoute.
-Nina, sa fille que l'on a vu la dernière fois...
Rien que d'entendre le nom de cette fille, ça me fait me relever et me mettre en position assise. Que va-t-elle me dire sur elle ?
-Je compte sur toi pour bien l'accueillir, tu sais qu'elle est perturbée...
Je n'écoute pas la suite. Oh, ça, oui, elle est perturbée !
- Nina, putain, j’ai hâte que tu te réveilles, mon étoile.
J'ai de plus en plus de mal à tenir debout, j'ai la nausée. Je sens quelqu'un qui m'aide à me redresser, il passe un de ses bras sous mes jambes, l'autre au niveau de mon dos et il me soulève. Je suis transportée, je sens mon corps être ballotté dans tous les sens, je n'ai même plus la force de bouger. Je sens un souffle près de mon oreille et une voix me dit : - T'inquiète pas, on va bien s'occuper de toi, ma beauté. J'ai été droguée, voilà ce qui m'arrive. Je sais déjà ce qui va suivre et je commence à avoir très peur.