Satsuki Yoshino

Prendre un pinceau et se laisser aller à la création avec imagination et perfectionnement semble simple. Mais voilà, Seishû Handa, grand calligraphe n'arrive pas à obtenir la perfection. Un petit séjour dans une île va devoir l'aider à s'élever mais comment faire?



Lorsque le directeur de l'exposition souhaite discuter avec Seishû Handa qui a reçu le prix d'excellence pour son travail en calligraphie. Il se ravit jusqu'au moment où ce dernier lui dit :"Tu es encore jeune. A vrai dire. Je les trouve fades, dans saveur! (...) As-tu seulement essayé de sortir de l'ordinaire une fois dans ta vie? Tenté de franchir de la banalité? Ni une, ni deux, il flanqua son poing dans la gueule de l'homme. Et voilà la raison de son séjour sur île nippone reculée.



Comment ne pas être exaspérer par cela? Surtout, lorsque le comportement des gens vous surprend. L'espoir d'une tranquillité apparaît lorsqu'il arrive dans la location prévue. Mais voilà, c'était sans compter sur une petite fille, Naru Kotoishi, terriblement agaçante. Elle ne le lâche jamais. Doucement et sûrement, il va apprendre à faire confiance et à s'ouvrir à ce qui l'entoure. Une surprise va se faire, son art se modifie avec une pointe de liberté.



Un manga dynamique qui prête beaucoup à sourire grâce à cette petite fille à la fois exaspérante et touchante par son innocence. J'ai été séduite par cet artiste calligraphe qui consacre des heures à l'évolution de son art sans savoir vraiment comme s'y prendre véritablement. Et le plus, c'est la découverte d'un autre univers et d'un autre mode de vie avec des coutumes locales.



Bon, maintenant pour aller un peu plus au coeur de cette petite ville, il ne me reste plus qu'à lire le tome 2.

Qui aurait cru qu'un jour Maître Handa le mal luné s'amuserait à coiffer Hina ? Et pourtant c'est bien vrai ! Se serait-il habitué à la vie de la petite communauté de l'île ? C'est probable.

En tout cas, ce cinquième tome m'a fait énormément fait rire. Je pense en particulier à la scène où Handa et les enfants jouent à Tarzan (si si je vous assure !) ainsi qu'à la balle au prisonnier. Que du bonheur !

Pour avoir frappé un homme qualifiant son travail de fade, un jeune calligraphe du nom de Handa Seishu est contraint de s’exiler sur une petite île. Lui qui espérait être au calme, il va être déçu ! Nul n'est plus doué que Naru, une fillette pleine d'imagination, pour embêter ce jeune citadin si imbu de lui-même !

On vit un grand moment de joie et de bonne humeur en compagnie des personnages de Barakamon, un manga plein d’humour et de tendresse. Ce qui est étonnant est que, peu importe si on ne lit que les bulles ou qu'on ne regarde que les dessins, dans les deux cas, on ne peut s'empêcher d'éclater de rire !

C’est encore l’éclate avec ce troisième tome de Barakamon. La petite nouveauté de ce volume est la visite des amis de Seishu. Autant vous dire que si vous pensiez que Seichu n’était pas du tout adapté à la vie campagnarde, vous allez encore être plus surpris par ses potes !

Lien : http://boumabib.fr/2013/09/2..

Et voilà arrivé le dernier tome de cette série courte au cœur d'une île. Notre mangaka fait pas mal de recherches pour rendre son manga vrai, plus crédible, en plus cela va lui permettre un peu de s'ouvrir aux gens, y compris de son île, de sortir un peu. Ils sont un peu comme une famille, c'est juste beau de voir leur solidarité se mettre en place par exemple quand il recherche un objet (ses clés).

Il s'interroge sur les voyous, comment en intégrer dans son histoire, leur donner un chapitre tout en restant dans le vrai. Son lieu, son environnement, l'influence dans son récit.

Il va aussi garder Ren, le fils de sa soeur, encore un gamin insupportable.

Et il va prendre sous on aile un chaton perdu, pas très bien, qui le suit, alors va-t-il le garder ? En tout cas, sa petite bouille le fait complètement craquer et pas seulement lui.

Il va se battre contre les éléments pour rendre ses planches à temps, jamais il n'a été en retard même quand il n'avait pas de succès.

Alors qu'il répond à une interview, il repense à tout ce qu'il a vécu.





Conclusion



C'est une série sympathique, avec de bonnes idées, mais à laquelle il manque le petit quelque chose en plus, et un peu de fluidité dans la lecture.

Le premier tome peut surprendre vu que nous suivons Wakkamon pendant un moment, donc l'histoire de son manga, qui effectivement nous prend plus rapidement dans ses filets. A plusieurs moments, nous aurons des chapitres dessus.

Celle-ci et celle du manga s'entremêlent et s'influencent, se passant sur une petite île japonaise, en pleine compagne, c'est effectivement une chouette ambiance d'autant plus en été.

Nous verrons aussi les turpitudes de la vie d'un mangaka. C'est une bonne idée de voir que Wakkamon commence à le faire décollé et qu'il a alors plus de lecteurs, de propositions, mais que le succès n'a pas été immédiatement au rendez-vous, par contre il a bien la passion dans le sang.

C'est aussi amusant par moment, surtout vu les maladresses de notre cher mangaka, qui commence au fil du temps à ne plus être si seul, mais attention à rendre les planches à temps.

Cela permet de voir que la vie de mangaka n'est pas si simple non plus.

C'est diversifié, nous rencontrons pas mal de personnages dont un chat, plutôt chaton totalement craquant (tome 3)

Mention spécial à p'tit Toshi, son assistant et un chouette ami.

On aurait pu continuer, ce n'est pas non plus gênant d'arrêter là.

Les références distillées sont assez sympathiques :)

Nous continuons à mélanger "Wakkamon", l'histoire de notre mangaka avec son histoire réelle à lui, ses inspirations, ses doutes, ses peurs, sa première séance de dédicaces à Tokyo.

L'ambiance île et le côté campagne sont présent dans les deux.

Les extraits de Wakkamon sont plaisant, sympathiques, intéressants, et cela permet de donner une certaine forme réelle à son histoire. Mais c'est bel et bien surtout une histoire de mangaka qu'on a ici, et également un qui a dû abandonner son genre de prédilection la fantasy pour faire du tranche de vie. Cela semble effectivement payer, l'histoire semble avoir un certain succès.

Notre mangaka a force de 10 années difficile a un peu de mal à y croire. Heureusement p'tit Toshi, son assistant veille sur lui. Cela va aussi être l'occasion pour lui de rencontrer sa responsable éditoriale qu'il n'a eu qu'au téléphone. Tokyo va le déstabiliser surtout niveau transport.

Une personne jeune et assez insupportable, mais fan d'un personnage de Wakamon, fera également son apparition.

La séance de dédicaces sera mouvementée.

"Slice of Life" est une série courte de 3 tomes parfaite pour la période estivale (ou si on a envie d'été) vu qu'elle nous entraîne sur une petite isolée du Japon. Elle permet autant d'en apprécier son paysage, son côté hors du temps, que de découvrir la vie d'un mangaka qui en est originaire, et malgré tout y vit toujours.

Nous allons aussi confronté ville et campagne, et voir les limites dues au fait de vivre dans ce lieu plus isolé. Mais également ce qu'il a pu apporter.

Tout comme nous allons interrogé la vie de mangaka au-delà des illusions, de l'espoir.

Et pour finir celui du choix d'un genre : fantasy ou tranche de vie ?



Le 1er chapitre nous fait rencontrer une bande de potes insulaires, amis depuis toujours, et un peu de sacrés phénomènes, leurs liens avec leur professeur de primaire qui a dû partir.

Le lecteur se prend au jeu, l'île était également un personnage, c'est aussi plaisant d'être dans le monde réel de temps en temps.

Mais ensuite, nous renversons le tout car nous sommes avec un mangaka qui justement se demande si cette histoire peut avoir du succès, se dit que ça n'a pas d'intérêt, il faut forcément un monde de fantasy, s'échapper du réel ainsi.



Pour cette nouvelle histoire, lui si casanier et avec des difficultés sociales, se promène dehors, prend l'air, l'ambiance. Il va être amené à revoir des gens de son passé, à se rappeler le sien.

Depuis le CE1, il se rêvait mangaka, mais cela n'a pas été aussi facile et parfait qu'il le croyait. Il a pu avoir une éditrice, voir ses mangas en librairie, mais pas vraiment de succès, certaines séries ont été arrêtées faute de succès commercial, etc.



C'est intéressant de découvrir sa vie, sa réalité de mangaka, mais également cette île et quelque part les "chances" qu'il a eu et lui ont permis de tenter de concrétiser son rêve.

Il a également un assistant énergique, dévoué, qui voit la lumière, toujours souriant appelé le petit Toshio.

Je ne souhaite pas vous enlever tout l'attrait et la fraîcheur, c'est pour cela que pour la suite venez découvrir cette île et ces personnages par vous-mêmes :)



Et vous, appréciez-vous aussi un bon tranche de vie ?



J'ai sourit à quelques moments :)



Si vous aimez

-> Le côté insulaire, réflexions liées au fait de vivre sur île

-> Tranche de vie

-> En apprendre plus sur la vie d'un mangaka

Une série toujours aussi plaisante dans le pur style de l'auteur. On pourrait lui reprocher son manque d'ambition et le fait que tout semble aller beaucoup plus vite, comme une sorte de condensé de l'excellent Barakamon. Mais la magie opère tout de même à petit échelle et le plaisir est finalement bien au rendez-vous.

Un deuxième volume plus posé que le premier dans le sens où l’on s’attarde davantage sur les aventures du mangaka et moins sur sa création en elle-même. Et finalement, plus d’humour et de situations touchantes en font une suite plus réussie que le premier tome.

Grand amateur de Barakamon je me suis plongé avec plaisir dans cette nouvelle histoire. Et j’avoue que le début avec ses différentes histoires m’a un peu perdu. Mais finalement j’ai achevé ce premier volume avec le même sentiment de léger sourire aux lèvres que j’avais à la lecture de Barakamon. Je suis curieux de lire les volumes suivants.

Les événements tantôt anodins tantôt plus important pour sa vie personnelle continuent, ainsi, de s'enchaîner jusqu'au bout pour Naruhiko.
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Très bon tome ! Je ne suis vraiment pas déçue de cette suite ! Ici on laisse un peu de côté les personnages créés par notre mangaka pour se concentrer sur sa vie à lui. Il doit faire face à un nouveau défi : se rendre en-dehors de son île pour la première fois de sa vie et pas pour n'importe quelle raison : participer à sa première séance de dédicaces. Ce nouveau défi va donner des moments très drôles. De nouveaux personnages font leur apparition et c'est un régal. (Mention spéciale pour Hiiro qui m'a régalé)

Ce premier tome nous offre un bon bol d’air frais ! On reconnaît assez vite la patte graphique et scénaristique de l’auteur de Barakamon, que je vous recommande également !



La manière dont l’histoire est agencée est assez sympa, avec deux récits parallèles qui se chevauchent. Dans la trame principale, nous suivons un mangaka sans grand succès à la recherche d’une nouvelle série.



Du coup, on a droit à pas mal d’aspects du processus de création ! Afin de dessiner son nouveau manga, Naruhiko va arpenter l’île où il vit pour prendre des références photographiques, croiser des habitants et surtout, combattre la flemmite !



Heureusement pour lui, il est accompagné de son assistant au sourire étincelant et à la langue acerbe ! Au fil du récit, l’auteur nous partage ses doutes et ses difficultés. Introspection de la part du véritable auteur? Bonne question !



En tout cas, je suis rentrée en moins de deux dans l’histoire, qui m’a fait un bien fou. Ça se lit comme du petit pain, c’est simple et agréable. Que demander de plus ?



🏝️ En bref, une lecture-plaisir comme je n’en avais plus eu depuis un petit temps, et une très belle (re)découverte de l’auteur !

On suit ce premier tome avec un vrai plaisir. On y retrouve tout le style, tout l'humour, toute l'ambiance ayant fait le charme de Barakamon, avec en plus cet abord d'un héros mangaka dans lequel il y a

sûrement un peu de Satsuki Yoshino. A suivre de près, donc !
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BARAKAMON est sans nul doute l'un de mes mangas préférés... Cette série comporte tout ce que j'aime: un style graphique sympa, la dose d'humour, l'émotion, la sagesse, l'humanité ... C'est vraiment super agréable à lire et bien construit. C'est optimiste, ça met de bonne humeur. Un vrai bonheur.

Dernier tome de la saga. Elle aurait pu encore continuer pendant longtemps...

Ce tome n'a pas réussi à me convaincre en n'apportant pas assez de rebondissements et de nouveautés à l'intrigue.

Je vais donc arrêter là cette série qui m'avait pourtant séduite dans ces premiers tomes par sa fraîcheur et sa différence.
Lien : http://boumabib.fr

Une série qui tient la distance malgré ses quinze tomes.
Lien : http://www.actuabd.com/Barak..

Une petite bouffée d'oxygène et de bonheur.



Comme l’explique le résumé, tout commence comme ça : l'odieux scandale, la gaffe épique, la honte internationale.

Alors, se mettre au vert parait une nécessité aussi bien psychologique que sociale.

C’est beau, non ? Allez ouvre ton coeur, Handa, que diantre !

Mais les campagnes reculées ont aussi d’autres joies, notamment celles de ne pas être à la pointe de la technologie qu’attend un citadin pur jus. Oh mon dieu, un téléphone à cadran, mais qu'est-ce donc que cet objet bizarre ?!

Et là nous rentrons en immersion totale dans ce slice of life bucolique, qui met en scène la remise en question artistique et humaine d'un garçon qui a besoin d’un retour aux fondamentaux. Et ça sera bourré d’humour, de fraîcheur, de chaleur humaine.



Barakamon c’est comme un enfant qui éclate de rire, c’est communicatif.



La relation de Seishû Handa avec Naru vaut à elle seule le détour. On appréciera aussi de voir notre calligraphe passer par tous les états et la façon le dessin le restitue est toujours très drôle. Vous l’aurez compris, cette petite lui met la misère ! Mais elle si terriblement attachante !

Seishû va enfin créer avec le cœur. En grande partie grâce à elle, mais aussi grâce à tous les villageois, qui vont composer une famille bigarrée et irrésistible. Même si ce n’est pas tout les jours facile...

Ce grand gamin qui est blessé au fond va apprendre la frustration. Et s’en sortir avec beaucoup de panache. Un joli message, non ?



L’encre est bien mise en valeur, on croirait de la vraie quand il en fiche partout, c'est joli et cela le rend beau lui aussi. Le voir créer est toujours un moment de grâce et de dynamique mélangées. Magique.



La calligraphie est une discipline artistique qui en extrême orient est perçue avant tout comme une méthode de perfectionnement de soi. C'est ici exactement ce qu’il se passe, mais avec un enchaînement de gags qui rendent le propos totalement original.



Le manga est de très bonne qualité, car il parvient à rendre "vivants" ces tableaux de vie sur une île au bord de la mer et de monter la beauté de la campagne japonaise, ce Japon de l'envers loin de la mégalopole.



Une délicieuse tranche de vie à consommer sans modération.