Sharon Cameron

Croiser roman gothique et littérature pour jeunes adultes, cela peut sembler une idée intéressante. Hélas, avec Darkwind, on est bien loin des grands romans du genre...



Soyons honnête : la couverture est affreuse, le titre ne fait guère envie, et les premières pages ne sont pas franchement convaincantes. Le problème, c'est que ça ne s'améliore pas vraiment, en particulier parce que les personnages ne sont pas du tout attachants, à commencer par l'héroïne, agaçante au possible. En ce qui concerne les personnages secondaires, ils sont soit caricaturaux (la vieille servante acariâtre, l'oncle loufoque) soit trop rapidement ébauchés pour être intéressants (l'enfant muet, le voisin amical aux intentions bien peu louables).



Résultat : l'histoire a bien peu d'intérêt, puisque le lecteur se moque éperdument du destin des personnages, d'autant que la mise en place de l'intrigue est extrêmement lente et poussive, et que le rythme ne s'accélère que dans les soixante dernières pages. Beaucoup trop tard pour susciter l'enthousiasme d'un lecteur désabusé, qui n'a qu'une envie : refermer au plus vite cet ouvrage.



Rien n'est vraiment à sauver dans ce roman : le style est souvent plat, voire maladroit, certaines scènes sont complètement invraisemblables (les courses de patin à roulettes dans la salle de bal souterraine, l'explosion de l'écluse...), les dialogues sont poussifs et sans intérêt, et même le dénouement, ouvert sur un 2e tome, ne convainc pas.



Finalement, plutôt que de leur servir de la sous-littérature, on ferait peut-être mieux de conseiller à nos ados de lire de vrais romans gothiques, comme les œuvres de Daphné du Maurier ou d'Ann Radcliffe...



Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse.

Ce roman hybride et inspiré d’une histoire réelle est une très, très jolie surprise et je l’ai littéralement dévoré. On débarque en même temps que l’héroïne dans un univers isolé et hors du temps. Darkwind est un vieux manoir laissé à l’abandon, qui n’abrite plus que le vieil inventeur, sa cuisinière, son apprenti et un gosse étrange. L’accueil glacial et le lieu peu hospitalier contribuent d’emblée à créer une ambiance angoissante, très « château hanté ». L’auteure nous fait régulièrement flipper en usant de petits détails, bruits, impressions étranges, de sorte à nous rendre paranoïaque comme Katharine. Et c’est un véritable thriller qui se met en route, flirtant avec la réalité et l’imaginaire.



Les personnages m’ont également beaucoup plu. L’héroïne n’est pas un canon de beauté et elle est d’abord résolue à remplir sa mission, dans l’espoir qu’une part de l’héritage lui permettra de gagner son indépendance. Son amour des chiffres qui fait d’elle un individu un peu… carré-carré, va ensuite lui permettre de comprendre son oncle, qui est probablement, avec le petit Davy, le personnage le plus touchant du roman. Le vieil homme qui s’exprime comme un enfant et qui est hypersensible est aussi un génie qui construit des automates qui défient les lois de la physique. On s’attache très vite à tout ce petit monde et l’attente du verdict final n’en est que plus intense.



Un roman original tout en nuances, donc, que ce soit du point de vue du suspense, de l’ambiance ou encore de l’histoire qui unit Katharine au pas dégueulasse mais sombre Lane. J’ai eu beaucoup de mal à quitter le bel univers de Darkwind.
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Angleterre, XIXe siècle.

La fortune familiale des Tulman appartient à un vieil oncle illuminé qui semble dépenser sans compter, ce qui inquiète beaucoup Alice Tulman, la mère de l'héritier en titre. Elle charge alors sa nièce, Katharine, d'aller voir ce qui se passe dans ce mystérieux manoir et surtout d'apporter les preuves de l'irresponsabilité de l'oncle Tulman...



Evidemment, les apparences sont trompeuses, et Katharine va vivre une aventure trépidante et dangereuse dans le domaine de Darkwind.



Ce premier tome des aventures de Katharine est plutôt sympathique : suspense, rebondissements, aventures, mystères, tous les ingrédients sont là pour faire passer un moment agréable au lecteur.. Les personnages sont bien campés, le décor joliment planté.



Une lecture jeunesse divertissante, sans être transcendante.

Merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse pour cette découverte.

iens découvrir Darkwind, manoir hors du temps perdu dans la campagne anglaise…



Il est difficile de savoir comment classer ce roman. A la fois historique, dramatique, romantique ou steampunk, c’est un mélange réussi de plusieurs genres, écrit avec une plume fluide et agréable.



J’ai été vraiment convaincue par ce livre, dont je n’attendais pas grand-chose à la lecture du résumé, et qui pourtant a su me transporter et me faire vivre de belles émotions.



Nous suivons Katharine, jeune fille de bonne famille pourtant sans le sou, dans la mission que lui a confié sa tante : évaluer l’état mental de son oncle, actuel propriétaire et occupant du manoir de Darkwind, afin de pouvoir éventuellement récupérer le domaine. Comme on peut s’en douter, la situation ne sera pas si simple et si facile à juger. Katharine qui ne comptait rester que quelques jours, finit par accepter de rester un mois, afin de prendre la décision la plus objective possible et finit par tomber sous le charme de Darkwind et ses occupants. Ou serait-ce l’effet de ces cauchemars et perte de conscience dont elle est brutalement victime ?



Les personnages sont bien pensés et attachants, et leur âge est bien le seul élément qui pourrait faire ranger Darkwind dans la catégorie jeunesse. Leurs personnalités sont complètes et réalistes.



Si je n’ai pas eu un coup de cœur, c’est parce que l’intrigue est au final assez simple et que le lecteur peut facilement deviner ce qui se passe de louche à Darkwind. Mais ce n’est pas ce qui importe ici. C’est l’ambiance qui s’impose, l’atmosphère qui se transforme petit à petit au cours de la lecture, la méfiance faisant place à de la tendresse et d’autres sentiments.



En tout cas, pour ma part, j’ai vécu une belle aventure et je compte bien lire la suite dès que possible !
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Angleterre, 1852. La jeune Katharine Tulman, jeune orpheline, est envoyée par sa tante au domaine familial de Darkwind. Objectif : faire reconnaître officiellement la démence de son oncle afin que l’héritage soit directement transmis au cousin Robert, le suivant sur la liste. Mais bien sûr, rien ne va se dérouler comme prévu, et il se pourrait que Katharine se sente plus à sa place à Darkwind que chez sa tante à Londres…



Darkwind



Le domaine de Darkwind est inspiré de Welbeck abbey et de son propriétaire excentrique. De quoi faire rêver ! Je ne pouvais pas être plus agréablement surprise : ce roman pour la jeunesse est très bien écrit – ce qui n’est pas toujours le cas. Les couleurs revêtent beaucoup d’importance dans l’atmosphère qui règne dans le manoir et lui donnent une touche poétique. Les motifs victoriens (l’héritage, les horloges, les automates, la délicatesse des sentiments amoureux) feront le régal des adeptes du genre.



Le domaine a quelque chose de néo-gothique (la façade menaçante, le mystère qui l’entoure, l’isolement) et de fantaisiste à la fois (du rose dans toutes les pièces, des portes innombrables), voire de farfelu, à la Lewis Carroll.



La fin est ouverte, suffisamment explicite pour satisfaire le lecteur qui veut en rester là mais aussi intrigante pour qui veut connaître la suite bien sûr…



Coup de cœur pour ce récit au charme suranné qui exhale l’odeur des scones, le parfum des roses anciennes et qui fait gémir le trouillovent sur la lande…

Tante Alice demande à sa nièce Katharine de se rendre au manoir Darkwind, pour prouver que l'Oncle Tulman est fou. De cette manière, elle pourra avoir accès à la fortune familiale. Après un accueil des plus froids à Darkwind, Katharine réalise que tout le monde la hait, la craint, persuadé qu'elle dénoncera l'Oncle Tully. Elle accepte tout de même un accord, lui laissant trente jours pour se décider sur l'avenir de Darkwind.



L'ambiance du roman est superbe. Au XIX ème siècle, dans un manoir unique, en pleine campagne anglaise. C'est parfait, non? En réalité, c'est un décor splendide mais rempli de mystère. Dans ce domaine, tout y est un peu étrange et on s'en rend compte dès les premiers pas de Katharine à Darkwind. Les pièces du manoir sont toutes plus mystérieuses les unes que les autres et cachent des objets curieux ou des passages secrets. Un décor angoissant qui donne d'abord quelques frayeurs à Katharine... Mais parlons maintenant de ce fameux oncle que tante Alice aimerait voir à l'asile. Tout comme Katharine, on se prend vite d'affection pour lui. C'est un personnage unique en son genre. C'est un peu comme un enfant dans le corps d'un vieil homme. Il joue, adore les automates et les mécanismes. Il n'a pas toute sa tête mais c'est un génie. Il crée des inventions étranges et extraordinaires. Il est dans son petit monde avec ses jouets insolites. Et malheureusement, c'est à Katharine que revient la lourde tâche de déclarer ou non si il est bon à interner. Vous l'aurez compris, Oncle Tully est incapable de gérer ses affaires car il n'a tout simplement pas ça en tête.



La décision est difficile à prendre pour Katharine et on la comprend. Surtout lorsqu'on découvre que tout un village dépend de ce domaine. Des centaines de personnes vivent et travaillent sur sa propriété. Tirant un trait sur leur ancienne vie misérable. Doit-elle dénoncer son Oncle et condamner ses familles? Va t'elle continuer à suivre les ordres de sa tante pour protéger son propre avenir? Pendant tout le roman, rien n'est certain. Et même à la fin, rien ne se passe comme prévu! Une chose est sûre, elle a décidé de profiter de ses trente jours loin de sa tante. Même si le séjour est loin d'être agréable, les événements étranges se succédant...



Concernant les personnages secondaires, je suis assez satisfaite car ils ont des personnalités variées. Quelques personnes, comme Ben et Lane, ont une relation privilégiée avec l'Oncle Tully, qui se laisse difficilement approcher. Ils sont tous beaucoup attachés à lui. J'ai trouvé ça très impressionnant qu'ils soient tous aussi dévoués, et même pour certains prêts à tout pour décrédibiliser Katharine. A qui peut-elle faire confiance? Qui est sincère et ne cherche pas à l'influencer? Certains nous titillent et on se pose tout de suite des questions. Puis, il y a ceux pour qui on craque immédiatement comme l'adorable petit Davy, si secret, ou Mary la servante bavarde et toute rigolote.



Verdict : J'ai bien apprécié l'ambiance assez singulière de ce roman, avec ces automates et ces jouets. Ajoutez-y une bonne dose de mystère et une petite touche de romance et le roman se laisse dévorer en un rien de temps. On a envie de rester un peu plus longtemps dans l'atelier d'Oncle Tully, découvrir un peu plus son monde. Tout en espérant que l'avenir du domaine ne soit pas remis en cause, malgré Tante Alice et tous ces événements mystérieux qui déstabilisent Katharine!
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Livre trouvé au détour d'une braderie, ce fut une excellente surprise.

Persuadé, allez savoir pourquoi, qu'il s'agirait d'une nouvelle histoire steampunk, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir un univers on ne peut plus réel, avec des préoccupations "rafraîchissantes" pour la littérature adolescente.

Si vous aimez les intrigue historiques et que vous souhaitez vous faire surprendre, ce livre est fait pour vous.

Je voudrais tout d'abord remercier Babelio et Bayard pour le concours qui m'a permis de gagner un exemplaire de Darkwind, roman que j'avais repéré quelques temps avant.

L'Angleterre victorienne, un manoir sombre et des automates, un oncle étrange et un village sorti de terre, c'est ce que Katharine va découvrir en se rendant à Darkwind sur ordre de sa tante avec pour objectif de prouver la folie de son oncle et préserver la fortune familiale. Ce n'est pas de gaîté de coeur qu'elle obéit à sa tante, étant bientôt majeure elle craint de se faire mettre à la porte et se retrouver sans le sous.

La demeure est immense, sombre mais éclairée par de multiples bec de gaz, personne pour l'accueillir à son arrivée et un coché qui fuit à peine son bagage à terre. En entrant dans le manoir, toujours personne, elle entre dans une salle remplie d'horloges et entends un rire qui lui fait froid dans le dos avant de se retrouver dans la cuisine face à un enfant muet et une vieille dame renfrognée ... et personne pour lui indiquer où se trouve son oncle. Un début assez effrayant.

Puis on apprend que sa venue est loin d'être attendue mais plutôt redoutée, Katharine fera face à l'animosité générale et comprendra très vite pourquoi tout le monde désire son départ et pourquoi tous forment un rempart autour de son oncle.





Mécanique infernale est le premier tome de la série Darkwind, il met en place l'environnement et les personnages lentement au début pour s'accélérer dans les dernières pages, l'intrigue se révèle peu à peu mélangeant fantastique et thriller jouant avec l'atmosphère étrange et l'angoisse du lecteur, l'imagination faisant le reste. L'univers mystérieux de l'oncle et le choix que devra faire Katharine sont les deux thèmes importants du roman, d'un côté comment préserver l'équilibre d'un homme de l'autre comment maintenir sa position de femme dans la société victorienne sans craindre pour sa réputation.

J'ai apprécié l'ambiance du roman et les personnages, mélangeant toute sorte de genre et de thème: fantastique et évolution technique, indépendance et maladie, romantisme et condition de la femme, et le mystère que renferme le manoir qui fait défiler les pages, passant d'une salle à une autre, d'objets plus curieux les uns que les autres et des passages secrets camouflés un peu partout rendant cette demeure incroyable.

Vraiment hâte de lire la suite
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Ce roman nous plonge dans une époque qui est souvent le décor de mes lectures. Ère victorienne en Angleterre, une tante horrible et policée, une mission ingrate... On penserait presque croiser la calèche de Jane Eyre. L'héroïne est touchante : jeune fille désargentée (et donc forcée au pragmatisme), élevée sans amour, a qui est confiée la mission de déclarer fou l'oncle inconnu maître de la fortune familiale. Une histoire d'héritage et d'aristocrates, en automne, avec un thé, on adore. L'histoire nous fait miroiter le fantastique, on mène l'enquête, on tombe amoureux et on aborde la différence avec originalité. Je vous laisse découvrir le résumé, comme d'habitude !

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce livre.

Katharine a pour mission de faire interner son oncle Tully qu'elle n'a jamais vu. Elle arrive à Darkwind et découvre non seulement un château avec de multiples pièces mais aussi le village du haut et du bas. L'accueil n'est pas des plus brillant, tous défendent son oncle. Katharine est mitigée et décide de laisser 30 jours à son oncle pour décider de son choix, elle sait que sa tante Alice qui veut le domaine pour son fils va s'impatienter, mais tant pis elle continue parce que c'est la première fois qu'elle a de vraies relations humaines. Elle éprouve des vertiges et des hallucinations, est-elle en train de devenir folle ou cherche t-on à l'empoisonner ? Tous ceux qui entourent son oncle se méfient d'elle, ils savent très bien qu'elle peut décider de tout leur enlever. Lane lui fait découvrir le monde des horloges et des automates de son oncle, elle est ébahie par tant de nouveautés. Ben Alridge semble lui aussi s'intéresser à elle. Mais elle va être déçue par ceux en qui elle avait le plus confiance.

Par moment une attention mitigée due à l'écriture et au manque de rebondissements.

Katharine se voit envoyer par sa tante Alice au manoir de Darwind afin de prouver que son oncle Tully est fou et qu’il doit être interné. Cette dernière pourra ainsi récupérer l’héritage pour elle et son fils. Katharine part alors dans l’idée qu’elle devra satisfaire sa tante afin de pouvoir continuer à vivre décemment. Mais c’était sans compter les découvertes qu’elle va faire, les mystères, et autres rencontres qui pourraient bien compromettre sa mission.



J’étais assez curieuse de découvrir cet ouvrage présenté comme un roman jeunesse se passant à l’époque victorienne. Toutefois je ne savais pas si j’allais apprécier le thème des automates mis en avant dans la description de l’ouvrage. C’est donc sans vraiment savoir à quoi m’attendre et sans attentes particulières que je me suis plongée dans cette lecture.

Au final, je dois dire que j’ai bien apprécié. J’ai adoré l’univers présenté par l’auteure et j’ai été envouté par cette atmosphère pleine de mystères, de questionnements et d’ambiance romantique.



Nous suivons donc l’histoire du point de vue de Katharine et découvrons en même temps qu’elle le fameux manoir qui renferme beaucoup plus de choses que ce qu’elle c’était imaginé. La description des lieux est d’ailleurs superbe comme les différentes pièces du manoir (les chambres, la salle des horloges, l’ancienne salle de bal) ou encore les extérieurs comme l’atelier de l’oncle Tully, le village, etc. On entre facilement dans ce domaine étrange, mystérieux et parfois effrayant. Tout comme l’héroïne, je me suis souvent demandé qu’est-ce qui s’y passait et quelle était la clé de tous ces secrets.

Au niveau des personnages, je n’ai pas de suite apprécié Katharine que j’ai d’ailleurs trouvé hautaine, à la limite du désagréable. Puis, elle finit par devenir attachante au contact des personnes qu’elle rencontre et qu’elle apprend à apprécier. Mes coups de cœur vont tout de même pour l’oncle Tully, vieux monsieur renfermant une âme d’enfant pleine d’insouciance et d’innocence mais tellement créatif et ingénieux. On ne peut que s’attacher à lui. Et Davy, petit garçon muet, toujours là où on ne s’attend pas à le trouver.



Concernant l’histoire, je l’ai trouvé très originale. Dès le début, les bases sont posées, les intrigues nombreuses et on se pose de suite plusieurs questions. La première partie du roman concerne surtout la découverte à travers les yeux de Katharine. Puis, d’un coup tout s’enchaine, on comprend les choses, et l’action et les rebondissements se s’arrêtent plus.



J’ai donc passé un agréable moment à la lecture de ce livre à l’atmosphère si particulière. L’intrigue m’a bien accroché et j’ai eu envie de savoir comment tout cela se terminerait. Même s’il s’agit d’une saga composée de plusieurs ouvrages, ce premier tome a une véritable fin. Je suis d’ailleurs curieuse de savoir comment sera traité la suite, est-ce que Darkwind restera le lieu principal de l’action, Katharine restera-t-elle le personnage principal ? … Autant de questions qui me donnent envie de découvrir les tomes suivant lorsqu’ils sortiront !



Merci à BABELIO et les éditions BAYARD pour l’envoie et la découverte de ce livre !

Nous sommes dans l’Angleterre du XIXème siècle. Katharine est une jeune fille 17 ans qui vit avec sa tante (sa tutrice) à Londres et qui travaille auprès d’elle en tant que comptable. Un jour, tante Alice lui confie une « mission » : se rendre au manoir de Darkwind, lieu d’habitation de son oncle Tulman, ceci pour attester de la folie de son oncle et donc le faire interner. En effet, selon sa tante, Frederick Tulman a perdu la tête et dilapide tout l’argent de la famille…







C’est un accueil quelque peu étrange que reçoit Katharine, arrivant dans ce manoir sombre et vide à en glacer le sang.



Puis, une étrange découverte va faire son apparition, l’oncle Tully entreprend certes des travaux couteux dans ce domaine, mais ceci pour fabriquer des automates dans son atelier…. C’est un peu comme un grand enfant perdu ans le monde des adultes, ou un adulte plongé en enfance….



A côté de ça, elle rencontre les habitants de ce domaine tels que Madame Jefferies, David (son enfants), Lane, ou encore Ben Aldrigde. De l’amitié et peut-être de l’amour vient se mêler à cela.



Elle se laisse alors trente jours pour réfléchir, rester dans ce manoir, avant de prendre une décision qui pourrait s’avérer terrible…. Attester de la folie de son oncle ? Mais quelles en seraient les conséquences ?







Recherches, questionnement, secrets, trahison …







Au départ, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cet univers, je n’étais pas envoutée par cette lecture. Peut-être à cause de l’aspect « étrange » de Darkwind et de l’accueil qu’a reçu Katharine, je ne sais pas. Mais peu à peu, j’ai pris du plaisir à suivre cette histoire, l’intrigue à commencer à se dévoiler et l’action a donc en quelque sorte vraiment commencé !



J'ai aussi apprécié de personnage de Katharine, une jeune femme qui se développe, qui grandi, qui s'émancipe en quelque sorte...







Au final, ce fut une belle lecture, et j’attends donc le tome 2 !


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Voici le premier tome d'une série qui promet d'agréables moments de lecture pour les adolescents, (mais pas que...).

On est à Londres, en 1852, une jeune fille, Katharine, coule une existence morne et sans espoir auprès d'une tante pingre et antipathique, et d'un cousin qui ne pense qu'à manger. Elle occupe ses journées en rendant moult services à sa tutrice, laquelle sait exploiter son statut précaire...

Un jour, affolée à l'idée que l'oncle excentrique dont elle dépend , dilapide l' héritage familial avant que son horrible fils en bénéficie, la tante décide d'envoyer sa nièce, Katharine, sur place , afin de le faire interner et être ainsi à la tête de l'entreprise familiale.

Et Katharine d'arriver dans un monde magique crée par cet oncle , fou mais inventeur génial de parfaits automates ... Un homme-enfant " faisant vivre des centaines de familles dans la plus parfaite harmonie...

Que faire ? Quoi qu'elle choisisse , le sort de Katharine est scellé : elle n'a rien à gagner et rien à perdre, tout juste peut- elle espérer une plus grande liberté., accompagnée d'une grande précarité .. C'est juste sa conscience qui la titille...

Prévenir et abonder dans le sens de sa tante, au risque que des tas de gens se retrouvent à la rue, sans domicile et sans travail ? Ou se taire , faire preuve de générosité et enfin profiter de la vie ?

L'intérêt d'une famille de 2 personnes, égoïstes et vaniteuses ou l'intérêt du plus grand nombre ?

A la fin du roman, on apprend que l'auteur (américaine ), s'est inspirée d'une histoire réelle : le cinquième duc de Portland vivait reclus dans son domaine où ses projets pharaoniques ( usine à gaz, tunnel etc...) ont fait vivre 1600 personnes durant vingt ans... Il a, bien-sûr, dilapidé sa fortune personnelle...

Une histoire, donc ,édifiante, dont Sharon Cameron s'est merveilleusement inspirée. Elle réussit à l'accommoder à sa sauce tout en lui rendant impeccablement hommage. Il y a quelque chose de magique qui ressort de là, un petit côté "Alice au pays des merveilles".

Katharine se promène dans ce manoir, dans ce domaine en ingénue ; comme Alice, elle découvre un autre monde, un peu inquiétant, surprenant .

Elle est la " méchante" qui à tout moment peut détruire ce petit paradis . Elle était " seule" chez sa tante, elle est seule au manoir de Darkwind. A qui peut- elle faire confiance ? Qui lui veut du mal ?

USA Today qualifie ce roman de : "original, romantique et envoûtant" .

Je rajouterais " sautillant, loufoque, et intriguant ".

Une série très agréable à lire ...



Challenge Mauvais Genres.

Katharine Tulman est une jeune femme de bientôt 18 ans. Le décès de ses parents l’a laissé sans fortune et elle vit depuis toujours avec sa tante Alice et son cousin George. Pour gagner le droit d’avoir un toit et une assiette bien remplie, la jeune fille doit tenir la comptabilité de sa tante.



La tante Alice qui craint que la fortune familiale soit mal dépensée par son beau-frère, charge Katharine d’aller constater la folie de son oncle Frederick dans son manoir, ce qui permettra à son cousin d’hériter de la fortune familiale.



Mais à son arrivée Katharine va découvrir à Darkwind un oncle attachant et surtout un immense domaine composé de deux villages (village d’en haut et village d’en bas), d’une usine à gaz et peuplé de près de 1000 indigents sauvés des hospices londoniens par maitre Babcock, l’avocat de Marianna, feue la mère de Frederick, qui applique sans faillir les instructions laissées par la défuntes.



Tout ce petit monde voue une fidélité sans faille au maitre de Darkwind, un génial inventeur aux troubles autistiques évidents et vit en autonomie complète et en autarcie totale.



Dès son arrivée Katharine est perçue comme une intruse et se heurte de fait à l’hostilité des habitants de Darkwind et des domestiques du manoir qui voient en elle une menace à leur bonheur paisible puisqu’elle est venue pour faire interner son oncle et si Alice met la main sur Darkwind, la vie paisible que tous mènent ne sera plus qu’un lointain souvenir.



Katharine accepte alors un pacte : elle attendra 30 jours avant de prendre sa décision. Soit elle révèlera tout à Alice, soit elle lui cachera la vérité et lui affirmera que Frederick est sain d’esprit.



Je ne connaissais pas ce roman Young adult avant que Babelio ne me propose de le recevoir et cela aurait été dommage que je passe à côté de ce roman tant je me suis régalée à le lire.



Mélange de roman gothique, steampunk et romance, bourré de secrets en tous genre, le premier tome de Darkwind Mécanique Infernale se révèle être un très bon roman néo-victorien.



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Le premier tome de cette duologie avait été une vraie bonne surprise pour moi : je ne m’attendais pas à aimer autant l’atmosphère de Darkwind, un mélange de steampunk, de romantisme et de gothique, avec ses personnages si attachants.



C’est donc avec un grand plaisir que j’ai ouvert la suite, qui m’a fait voyager jusqu’au Paris de Napoléon III.



Si l’ambiance de Darkwind m’a indéniablement manqué, j’ai tout de même beaucoup aimé ce livre, peut-être parce que les personnages sont restés les mêmes et que Katharine est une héroïne comme je les aime : forte et battante, qui ne baisse pas les bras malgré les difficultés et ne s’en laisse pas conter malgré son inexpérience.



L’intrigue est cette fois-ci un peu plus fouillée que dans le tome précédent, certainement parce que la découverte de Darkwind et ses secrets ne fait plus partie de l’équation. Katharine est ici à la recherche de Lane et des hommes qui en veulent à son oncle, qu’elle protège secrètement après avoir simulé sa mort.



J’ai tourné les pages à une vitesse folle, embarquée dans ces aventures palpitantes.



C’est une excellente (et courte) saga que je recommande à tous les amateurs de romans historiques et de steampunk, pour lesquels l’ambiance est importante. Quand en plus c’est porté par une jolie plume et des personnages attachants, il ne faut plus hésiter !
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J’avais déjà adoré le tome 1 et le tome 2 a été riche en rebondissements !



On s’est attachés à Oncle Tully donc on accompagne de tout coeur Katherine et son envie de le protéger contre tout ces gens qui le veulent, enfin surtout ses idées.



Katherine est une femme indépendante, forte et volontaire et fait une héroïne forte en couleurs. On arrive à s’identifier à elle, et on l’accompagne volontiers dans les rues de ce Paris Napoléonien.



Tous les personnages ont leur place et sont attachants.

Ce tome 2 transforme leur aventure en véritable enquête policière, l’écriture de l’auteur est fluide et l’histoire pleine de rebondissements ce qui rend cette histoire très sympa à lire, dont on ne s’attend pas aux différents événements.



Ce tome est un bon prolongement du tome 1, on prend un très bon moment à le lire, et ca clôture bien la série !
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Bon, cette suite aura mis un peu de temps à arriver dans mes mains, mais je l'ai enfin lu. Je ne reviendrais pas sur la traduction du nom du domaine de Katharine qui me sort toujours autant par les yeux. Autre point qui m'a un peu dérouté, est-ce fait exprès par l'auteur ou dû à la substance ingérée par l'impératrice Eugénie dans l'histoire, mais aux dernières nouvelles, que ce soit sur les photos ou illustrations que j'ai du couple impériale, Eugénie est brune. Donc, j'ai été perturbé par "les boucles blondes" de l'impératrice.



C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Katharine pour ce dernier tome. Cette fois-ci son oncle est encore plus en danger qu'il y a deux ans. Des hommes ont pénétrés dans l'immense bâtisse qu'est Stranwyne (nom réel de "Darkwind"). Par chance, le pire a été évité, mais notre héroïne décide de partir en France sur les conseils de l'avocat Maître Babcock.



Ce récit se passe pratiquement deux ans après le premier tome. La vie au domaine se poursuit tranquillement. Sauf que Lane n'est plus là. J'ai aimé le changement d'environnement pour cette suite, on part au Paris du 19 eme. J'ai été surprise par l'attitude de certains personnages qui m'avait donné une mauvaise impression au premier tome. Je ne me suis pas ennuyé, Mr Tulman est toujours fidèle à lui-même entre inventeur fou et petit enfant avec ses tocs.

Grâce a ce deuxième tome, on a une vraie fin qui clôture parfaitement, cette petite série. On a droit a un vrai dénouement. Je ne regrette absolument pas ma lecture.

Jolie suite on peut continuer à découvrir les aventures de Katharine et de Lane, cette fois dans les rues de Paris

Pourquoi ce livre ?

Sharlène a reçu ce livre sans demande de notre part mais j'en remercie les éditions Nathan car s'il n'avait pas traîné dans sa bibliothèque, je ne l'aurais certainement pas lu.





De quoi parle t-il ?

Il s'agit d'une dystopie. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce livre est classé dans le même style que Hunger Games, Uglies ou encore Divergent. Il est vrai que c'est un style un peu à part mais souvent dérangeant car proche de notre société et de l'évolution que nous pourrions subir. Toutefois, contrairement à ces livres, celui-ci n'est pas une série mais un one shot, ce qui est agréable car pour les fans de dystopie, rarement nous n'arrivons à nous sortir de séries et donc de l'attente que cela engendre. Ce qui est carrément frustrant.





Que penser de l'histoire ?

J'ai abordé ce roman sans aucune idée de ce dans quoi je m'embarquais. L'avantage c'est que je ne suis pas déçue et surtout que j'ai pu le lire sans à priori et donc ne pas le juger en fonction d'eux. Nous rencontrons une société assez reculée en technologie, puisque celle-ci n'existe pas. Ce sont des paysans, mais aussi potiers, planteurs, médecins. Leur vie est simple mais paraît leur convenir. A part à un détail près... Tous les 12 ans ils perdent tous la mémoire...enfin tous.. A priori non puisque nous rencontrons et suivrons durant tout le livre la jeune Nadia, seule à ne pas avoir eu la mémoire effacée lors du dernier Oubli. Et donc à se souvenir des horreurs qu'ils ont faites juste avant. En effet, si vous saviez que tous et toutes oublieraient ce qui se passe que feriez-vous les quelques minutes précédentes? Qui ne souhaiterait pas changer son nom, certaines décisions? Sans compter ceux qui se serviraient de cela pour faire les plus grandes horreurs dont les êtres humains sont capables.



Nadia a donc grandi en se souvenant d'un père qui l'oublie, auprès d'une sœur qui la déteste et la soupçonne de ne pas être réellement de sa famille biologique, d'une mère qui ne cesse de lui dire qu'elle n'est pas "la bonne Nadia". Nadia est seule, isolée et essaie de mener sa vie sans vraiment s'attacher aux autres hormis à sa petite sœur Genévie. Le fait que cette dernière, qui n'a pour le moment jamais vécu un Oubli, ne se souvienne pas d'elle dans deux mois, la peine.



Chacun doit écrire dans son livre pour se souvenir de sa vie et de ses décisions mais aussi de sa famille. Nadia écrit comme chacun mais dans un livre qui n'est pas le sien... Pourquoi me direz vous, je vais laisser Nadia vous l'expliquer. Mais sachez qu'elle écrit également un second livre, mais celui-ci ne la concerne pas seulement. Il concerne sa famille pour que jamais elles ne soient séparées, et que même si leurs propres livres disparaissaient elles ne deviennent jamais des Perdus, ces êtres sans livres que personne ne peut reconnaître. Comment le pourraient-ils quand leur propre visage leur est inconnu? Mais Nadia va devoir revoir ses ambitions quand elle tombe sur Gray mais aussi sur des secrets bien cachés et oubliés de tous...ou presque.



Au fil des pages, une histoire apparaît, notre histoire et j'avoue que j'ai depuis réfléchi. Je crois que nous serions capable de faire cela et cela m'a fait peur car quel humain ne rêverait pas de vivre sans conséquence ?





En conclusion ?

Je ne peux pas en dire plus car les éléments que je vous dévoilerai porteraient préjudice à l'histoire et à sa découverte. J'ai vraiment adoré ce livre. Pour tout vous dire je l'ai commencé un soir de semaine et l'est terminé le lendemain... un jour de travail! Je vous invite à découvrir ce roman et à me poser les questions qui vous viendraient à l'esprit pour vous éclairer sur le fait que ce livre est fait ou non pour vous. Car je vous assure que cette pépite mérite d'être découverte !!
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«Nous sommes fait de nos souvenirs» Imaginez un monde où tout les douze ans, la perte de mémoire serait inévitable... La solution mise en place est de retranscrire son quotidien dans des livres en respectant les principes du conseil :



«1. Les livres devront être écrits chaque jour. Seule la vérité sera consignée.

2. La vérité n'est ni bonne ni mauvaise. Quand nous écrivons la vérité nous écrivons ceux que nous sommes.

3. Les livres seront obligatoirement attachés à nos corps. Quand nous gardons nos livres sur nous, nous nous souvenons de qui nous sommes.

4. Les livres remplis seront emportés aux archives. Quand nous y déposons nos livres, nous apprenons notre vérité.

5. Quand nous oublions, lisons nos livres. Quand nous lisons nos livres, nous nous remémorons notre vérité.

6. Lorsqu'un livre est modifié, la vérité est modifié. Quand un livre est détruit, nous sommes détruits.»



Le conseil, avec à sa tête Janis, contrôle et punit les habitants, isole les perdus (ceux qui n'ont plus de livre) et apporte l'ordre dans la cité entre deux oublis. Cela fera bientôt douze ans depuis le dernier oubli et Nadia se prépare pour protéger ceux qu'elle aime. Elle sera leur mémoire pour éviter qu'ils ne soient séparés. Elle se souvient des semaines et des jours qui ont précédé l'oubli et sait que certains changent, se permettent de faire des horreurs qu'ils savent que tous oublieront, même eux. Dans sa volonté de protéger les siens, il se pourrait qu'elle cherche à comprendre ce phénomène cyclique pour tout simplement l'éviter et sauver tout Canaan.



«Pour ceux qui oublient, perdre la mémoire doit être une sorte de mort.»



La mémoire et la vérité, au cœur de cette dystopie et l'occasion pour Sharon CAMERON de proposer pal mal de réflexions : Que serions nous sans nos souvenirs? Sans une mémoire collective? Conscients de ce qui va leur arriver, certains décident de changer de vie, de tout abandonner pour tirer un trait sur les douze dernières années et recommencer à zéro. Est-il bon de se souvenir de tout? Parfois, il peut être préférable de rester dans l’ignorance et le mensonge...



Une révélation surprenante change le rythme en milieu de roman. Tout s'accélère en même temps que le moment de l'oubli approche à grand pas. J'ai beaucoup aimé cette deuxième partie, plus dans l'action et la révélation mais aussi, et c'est ce que l'on recherche dans une dystopie, dans le parallèle que l'on peut faire avec notre société, notre monde. C'est plutôt bien amené et je ne m'y attendais pas du tout. Bravo! Une dystopie originale qui ne se laissera pas oublier de sitôt...





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