Shinichi Ishizuka

Bien qu'ayant une narration assez classique, ce premier tome nous transporte dans la passion ardente d'un jeune homme pour le jazz, un genre musical qu'il affectionne au point qu'il commence à en jouer (en autodidacte). Le début d'une aventure musicale où notre jeune prodige va, semble-t-il, gravir les échelons pour devenir un des plus grands musiciens de jazz que le Japon a connu. A lire sans attendre !

Ceux qui me suivent depuis un moment connaissent ma amour pour cette saga découpée en 3 époques, 3 séries montrant l’évolution de son héros, son parcours de vie et d’artiste pour devenir le jazzman mondialement connu que l’auteur nous prédit depuis le début. Après le Japon, l’Europe, c’est l’heure des Etats-Unis et ses grands espaces. Me voilà partie à l’aventure !



Je suis assez surprise de la capacité de Shinichi Ishizuka de continuer à nous tenir après plus de 20 tomes autour de l’ascension d’un jeune joueur de saxo japonais qui ne souhaite qu’une chose : faire le plus de rencontres possibles pour enrichir sa musique. C’est assez atypique mais comme toujours avec les mangas, leurs auteurs parviennent à nous passionner pour des sujets qu’on n’aurait jamais imaginé auparavant. Il faut le voir pour le croire !



Nous retrouvons donc Dai pour de nouvelles aventures, après l’avoir vu s’éveiller au Japon, grandir en Europe, on espère le voir exploser aux États-Unis. Avec toujours un peu la même recette, l’auteur nous colle dans ses pas alors qu’il découvre le pays non pas par la grande porte mais par la surprenante ville de Seattle, pas du tout la plaque tournante du Jazz aux États-Unis. Ce pas de côté, l’auteur aime bien le faire et je trouve cela audacieux et judicieux mais encore plus nous faire apprécier son héros. Car si on aime la série, c’est avant tout pour Dai, un saxophoniste de génie mais également un bosseur et ici, on n’est pas dans le rêve américain mais plutôt dans le self made man qui bosse pour y arriver.



C’est donc une toute nouvelle couleur que l’auteur donne à son récit, tout en reprenant les mêmes bases, à savoir Dai découvrant un pays étranger et faisant de nouvelles rencontres. Là où c’était un peu morose au début en Europe, c’est de suite plus entraînant ici. Déjà Dai a grandi, mais le lieu est également plein de vie. J’ai beaucoup aimé la puissance des coïncidences chez notre héros et la rencontre d’un ex-grand guitariste qu’il fait, qui va lui ouvrir les portes de plusieurs clubs où jouer et se rendre compte ainsi où il est et la particularité de cette musique dans ce nouveau cadre. Le mangaka est fort, il ne propose rien d’uniforme et parvient juste à travers ses dessins à nous montrer les différences entre les nations. Excellent !



J’ai donc retrouvé toute ma passion d’entrée de jeu, appréciant de voir Dai galère et prendre un petit boulot dans un garage auto, me régalant à le voir monter sur scène pour proposer son jazz là où on est habitué à un autre et surtout trépidant devant ce concert où il ne joue pas du jazz mais du rock et impose quand même sa marque. Culotté le petit ! L’aventure s’annonce encore plein de souffle, pleine de passion et cette fois encore plus pleine d’aventure et de road trip ! Une teinte qui va à merveille aux États-Unis.



Nouvel arc, nouvelle réussite. On n’arrête plus Shinichi Ishizuka et Dai dans sa quête du meilleur son jazz. C’est palpitant, c’est humain et ça résonne en nous comme jamais avec cette musique toujours plus puissante, toujours plus colorée où chaque rencontre apporte quelque chose à son héros. Je suis fan fan fan !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

"Blue Giant Explorer" démarre […] de très bonne manière. Parvenant à installer le nouveau cadre sans baisser en rythme, relançant d'emblée l'intensité de son récit à travers le parcours irrésistible de Dai, Shinichi Ishizuka nous fait également bien sentir que sa saga ne se rallonge pas du tout pour rien.
Lien : https://www.manga-news.com/i..

Il y a une idéalisation de la montagne dans laquelle je tombe assez facilement. Elle permettrait aux traumatisés de reprendre un peu de contrôle sur leurs vies et aux frustrés de sortir du carcan social qu’on imagine pesant et plus particulièrement au Japon.



La mort rôde dans les montagnes et c’est ce qui rendrait son expérimentation si vivifiante. Le manga glamourise la mort, se promener à ses côtés rendrait la vie plus intense et plus réelle.



On adhère parce que c’est une forme de ré appropriation de la peur de la mort. En prenant des risques, je crois prendre le contrôle de ma mort.



J’aime bien la mythologie hippie minimaliste où l’expérience de la nature et des contacts humains comptent plus que la carrière, les codes sociaux... c’est un peu une transcription moderne du moine bouddhiste qui se retire en montagne pour y trouver l’éveil.

La montagne est séduisante, immense et dangereuse voire funeste. L'auteur rend hommage à cet espace qui fascine tant d'hommes. Eh oui, les hommes sont sur-représentés ici. En terme de statistiques, et pour un manga qui date de 2003, c'est on ne peut plus fidèle à la réalité ceci dit. Cela évolue prudemment.



Plus je lisais les chapitres, qui sont des histoires courtes de sauvetages, plus je voyais le comportement néfaste de ces alpinistes ou ceux qui se prétendent l'être ou le vouloir. J'adore la montagne et j'étais vraiment de plus en plus lassé pendant ma lecture. Peut-être que l'auteur, amoureux de la montagne, veut aussi transmettre un message de sensibilisation ?



Pendant les deux premiers chapitres, j'étais vraiment emporté par l'enthousiasme du héros Sanpo. Il transmettait de bonnes ondes aux personnes secourues et son message d'amour était transmis. Mais plus les histoires s'enchainaient, plus le schéma se répétait. L'homme a besoin de se sentir challengé quitte à se mettre en danger et mettre en danger les autres.

Et la place de la femme dans tout cela ? Kumi arrive à ne pas totalement rentrer dans les stéréotypes, elle n'est pas dupe du comportement de tous les hommes qui l'entourent et son design n'est pas sexualisé : ce sont deux points positifs. Le coup de crayon est plutôt agréable.

À voir l'évolution mais je reste sur ma faim.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome. On est emportés dans une histoire fascinante, dans le quotidien de Dai, un adolescent admirable et passionné. Et ce que j’ai adoré, plus que tout, ce sont les illustrations. Elles expriment à la perfection cette passion, cette émotion, cette flamme qui brûle en lui à chaque fois qu’il joue ! Les pages débordent de sentiments, les personnages semblent réels… Je suis admirative du travail de l’auteur. C’est un début très prometteur qui annonce une belle aventure, riche et unique. Ce récit m’a captivée et m’a impressionnée.

Fin de cette première série avec un événement inattendu qui amène le personnage principal à un nouveau départ, toujours à la poursuite de son rêve…



Une série où la qualité du récit et de l’illustration aura été la même jusqu’à la fin avec ces cases qui mettent en valeur le jazz et donnent envie d’en écouter.



J’espère revoir chacun des personnages dans la suite du manga.

Un tome en deux parties avec une représentation du groupe de musique sur une scène plus vaste et une plus intimiste centrée sur le personnage présent en illustration de couverture qui se voit confier une chance unique...



Au même rythme que les musiciens, le lecteur vibre au fil de la lecture à suivre leur aventure avec ces cases qui tournent uniquement autour de l'utilisation de leur instrument de musique respectif et les notes qui dansent autour.



Ce tome permet de revoir aussi ce que sont devenus des personnages secondaires : la soeur de Dai qui s'entraîne à la flute traversière et une de ses amies, perdu de vue depuis l'arrivée à la capitale de Dai et son focus autour de sa carrière de joueur de saxophone.

Un tome avec un caractère un peu plus décisif dans le sens où le lecteur entre dans le domaine de la production de cd.

Le groupe continue les scènes en cherchant à améliorer son jeu et avec pour objectif de tenir un concert dans des salles avec plus d’envergures et de cachet.

Moments de communion, de phases de travail, intensité de la musique rythment le récit.

Un tome avec une illustration de couverture dynamique à l’image du récit avec le groupe constitué qui enchaîne les représentations, l’occasion pour eux de se faire connaître et de progresser dans leur domaine.

Encore une fois ce qui est plaisant, c’est la façon dont le mangaka dessine l’intensité de la musique et l’évolution de ce groupe touchant à avoir leur premier cachet.

La suite des aventures de ce groupe nouvellement formé. Les répétitions, les entraînements chacun de leurs côtés, l'ajustement par rapport à l'autre, le temps que le son de leur groupe s'harmonise.

Une qualité graphique en continue avec cette histoire musicale faite d'enthousiasme dans ce jazz band.

Dans ce tome, il est question de formation d'un groupe musical saxophone, piano et batterie.

Ce que je continue d'aimer avec ce manga, ce sont ces illustrations avec la mise en valeur des instruments de musique, le dynamisme représenté qui évoque les sons, les mouvements rythmiques, le parcours de ce jeune homme passionné par sa musique...

Dans ce tome, Dai entame une nouvelle étape de sa vie à Tokyo. Il cumule des boulots en plus de continuer à jouer du saxo dans le but de payer ses factures mais à force de s’entraîner, le saxo doit se faire réparer. Dans l’attente que l’entretien soit réalisé, il entre dans un bar à jazz.



Mon avis : c’est toujours aussi sympa de suivre le personnage de Dai en train de se démener pour vivre de sa passion, avec son caractère un brin naïf et bosseur. Ce sont aussi les dessins qui donnent envie de suivre ce manga et surtout la façon dont la musique y est représentée.

Encore un tome qui transporte les lecteurs dans le milieu du jazz. Après des entraînements successifs, Dai fait ses premières armes lors de scènes ouvertes : le festival de son école et une scène d’un bar. On le suit dans son perfectionnement alors qu’il en vient à faire sa première composition.

☼ Mon avis ☼



Avant de commencer ma chronique, je tiens à remercier la plateforme Izneo de m'avoir proposé de découvrir le premier tome de " Blue Giant ".

« Blue giant » est un manga qui touche un thème rarement exploité, la passion du jazz.

Personnellement, ce n'est pas le genre de musique que j'écoute tous les jours, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier ce titre et ses références musicales.

Pour un premier tome, j'ai beaucoup aimé le personnage principal, malgré ses défauts, il a joué de tout son cœur et de toutes ses forces, d'ailleurs certaines personnes supportent pas sa façon de jouer.

Dai Miyamoto est un protagoniste motivé et énergique, où l'on remarque rapidement sa passion pour le jazz, car il joue n'importe où et n'importe quand.

Évidemment, c'est un titre qui doit être génial à regarder en anime, et même si nous ne pouvons pas entendre les sons, nous pouvons sentir sa puissance pendant qu'il joue.

Dans l'ensemble, c'est un premier tome intéressant, et avec le temps on le verra évoluer et se former pour qu'il soit un jour un très grand artiste de jazz.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..

Ca fait un petit moment que je voulais continuer la lecture de ce manga et c'est chose faite.

Rien que l'illustration de couverture laisse présager ce qui va advenir dans le récit : un peu plus d'informations sur ce jeune homme, comment il s'est procuré son saxophone et quelle est sa motivation.



C'est vibrant et quelques pages retiennent plus particulièrement l'attention notamment la pleine page où le lecteur le voit en train de jouer du saxo avec ses traits de chaque coté de lui pour amplifier l'environnement et les pages de galeries de portraits.

Après mon coup de coeur pour le premier arc de la série, j'ai eu du mal à entrer dans celui-ci, le trouvant sans cesse légèrement en-dessous. Mais sans m'en rendre compte, petit à petit, il s'est frayé un chemin dans mon coeur et je le termine par un véritable coup de coeur et une petite larme au coin des yeux.



Ce dernier tome du volet européen des aventures de Dai fut parfait ! L'auteur a su capter l'essence même du jazz, du groupe de jazz, des joueurs de jazz et des concerts de jazz ici. Alors oui, ce fut dur, ce fut âpre, ce fut douloureux, mais ce fut magique !



J'ai adoré suivre les derniers instants de Dai avec son groupe, sa difficulté à leur avouer son envie de changement, leur doigté pour le faire parler, leurs derniers concerts dantesques ensemble. Ils forment désormais un belle famille tous les quatre et c'est touchant. J'ai vraiment aimé l'écriture des personnage de Shinichi Ishizuka dans cet arc. Il a réussi à partir de musiciens un brin antipathique pour les transformer en personnes attachantes qui gardent quand même leurs particularités. Bruno est toujours aussi rigoureux et pète sec mais il s'est ouvert aux autres et sait reconnaître leur potentiel derrière leurs failles. Rafa est toujours aussi indépendant, mais il a appris à apprécier d'être avec des gens tout en restant libre. Hannah est toujours aussi réservée mais elle a pris confiance en elle et se dénigre bien moins, elle a compris qu'elle avait de grandes qualités. Quant à Dai, quel progrès en tant qu'humain et musicien !



Ce titre fut ainsi une bouffée d'émotion, tout particulièrement ici où l'auteur met en scène la séparation voulue et réfléchie du groupe et non subie comme la dernière fois. Cela a donc une toute autre portée de les voir jouer une dernière fois ensemble. J'ai été soufflée par leur concert au North Sea, aboutissement de tous leurs espoirs. La puissance de leur musique, la variété de leur jeu, leur symbiose à tous les quatre, tout cela m'a percuté de plein fouet. C'était incroyable ! Et ces moments où ils se transmettaient la musique les uns aux autres, un coup de génie de la part du mangaka, un trouvaille graphique d'une rare puissance sur tous les plans ! J'ai adoré les voir sur scène, tout comme j'ai été émue par leurs petits moments en off, à se chamailler, se chercher ou juste discuter autour d'un verre. L'auteur a vraiment su créer quelque chose entre eux.



Mais il n'a pas oublié non plus la dimension musicale et ce fut éclairant de l'entendre parler du racisme dans le jazz européen à un certain niveau. Aussi bien, c'est enthousiasmant de voir le pouvoir de la musique de nos héros pour soulever les foules et intéresser mêmes des néophytes. La scène avec ce petit garçon venu voir Dai est incroyable ! Mais il y a aussi une dimension moins reluisante où certains, ici des sponsors, viennent critiquer parce que le leader est asiatique, la contrebassiste une femme ou le pianiste un polonais et le batteur un français. La façon dont ils ont accumulé les propos racistes et misogynes m'a fait bondir ! Heureusement que l'auteur dénonce tout cela avec force. Il ouvre ainsi une nouvelle porte pour Dai, vers un nouveau monde, peut-être plus ouvert, que le fera encore progresser et lutter contre ces propos enfermant.



Grand moment de symbiose, ce dernier tome m'a fait totalement entrer en raisonnance avec les membres de Number Five. J'ai vibré avec eux, j'ai pleuré avec eux, j'ai été émue avec eux. Leur musique m'a transmis énormément d'émotions, musicales et autres. C'est dur de les quitter mais nécessaire et j'ai hâte de voir Dai évoluer sur une nouvelle scène, faire de nouvelles rencontres et chercher un nouveau son ! Rendez-vous en avril dans Blue Giant Explorer pour cela !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

C'est donc un nouvel enjeu de taille qui attend ici nos héros, d'autant plus que, d'entrée de jeu, l'ambiance est bizarre à cause des mots houleux échangés entre Ernie et The Erasers. Et pourtant, au-delà du possible trac de jouer dans un festival de grande ampleur où ils ne sont pas attendus, Dai reste fidèle à lui-même.
Lien : https://www.manga-news.com/i..

Les Dai Miyamoto Number 5 ont réalisé une belle prouesse au festival de rock anglais, si bien que le buzz qu'ils provoquent en Europe continue de plus belle. Et à l'arrivée, cela s'avère plus que payant: non seulement on leur négocie un concert lors du North Sea de Rotterdam, le plus important événement jazz du continent, mais en plus leur popularité grandissante fait qu'ils joueront sur la deuxième plus grande scène du festival !
Lien : https://www.manga-news.com/i..

J’ai été bluffée par le premier tome de la série ! D’ailleurs, c’est suite à sa lecture que je me suis lancée sur ce triptyque spécial “musique”.



Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la capacité de l’auteur à transmettre de la musique en dessin. C’est vibrant, on entendrait presque le saxophone !

Beaucoup d’émotions, assez intenses par moment, sont retranscrites sur le visage des musiciens.

Effort, transe, concentration, l’auteur parvient à retranscrire toute cette palette d’émotions avec brio !



J’apprécie déjà le jazz de base, mais ce manga m’a donné envie de me replonger dans les grands classiques.



Niveau scénario, la trame est relativement classique jusqu’ici : il est en apprentissage, échoue ou réussi et évolue en circonstances.



🎺 En bref, un très chouette manga de musique qu’il me tarde continuer pour à nouveau vibrer au son du saxophone !