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Critiques de Siddharth Dhanvant Shanghvi (47)
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La fille qui marchait sur l'eau

Voyage étincelant, décalé, coloré, bruyant, souriant, épicé, dépaysant... Bref, tellement indien !

La fille qui marchait sur l'eau est un roman entre mythe, conte, témoignage, et récit qui nous aspire dans ses odeurs de bout du monde aux côtés de la famille Gandharva.

Dans ce livre, il ne faut pas chercher le réel à chaque phrase mais il faut se laisser emmener au pays des songes, des oiseaux porteurs de malheur, des panthères en chaleur, des maisons gardiennes d'émotions et de souvenirs, des grenouilles apaisantes et des personnages plus haut en couleurs les uns que les autres.

J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il m'a rappelé cette Inde qui m'a abritée, accueillie, nourrie, émerveillée, intriguée, charmée... il y a déjà plus de 20 ans.

Une lecture fraîche et dépaysante !
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La fille qui marchait sur l'eau

Une histoire qui commençait bien, dépaysante, ça se passe en Inde.

Mais voilà, plus les pages passaient et plus quelque chose me dérangeait. Pas dans l’histoire, non, mais dans l’écriture.

Est-ce le style de l’auteur ? Est-ce la traduction qui est mauvaise ?

J’aurais bien aimé savoir ce qui arrivait à l’héroïne, mais j’ai abandonné à la moitié.

Trop mièvre, trop long, trop mal dit. Dommage !

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La fille qui marchait sur l'eau

Je viens de le relire 8 ans après ma première lecture. Je l'ai savouré avec autant d'enthousiasme. Une plume poétique, lyrique par moments, nous entraîne avec ses personnages qui se débattent et s'aiment dans les tourments de leurs vies. Le mystique est présent à chaque page, c'est un livre profondément indien, où la sagesse est au cœur des décisions des personnes.



Je l'ai adoré, c'est un de mes coups de cœur du moment.
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La fille qui marchait sur l'eau

Belle rencontre avec cette Inde des années 20...1920 bien sûr..

Grâce à un couple d'amis, grands voyageurs et amoureux fous de l'Inde, nous avons échangé quelques uns de nos coups de cœur littéraires afin de passer intelligemment ce confinement.. qui, finalement ne fut nullement source d'ennui, bien au contraire.

Belle rencontre de deux femmes, autour desquelles s'articulent les deux parties principales du roman, Anuradha Gandharva qui va se marier avec le docteur Vardhmann Gandharva et Nandini Hariharan, jeune fille capable de marcher sur l'eau, fille adoptive d'Anuradha qui a perdu dramatiquement son fils Mohan, petit génie de la musique.

Rencontre avec cette Inde dans laquelle le fantastique côtoie les réalités extrêmes de la vie, où les belles mères peuvent gâcher la vie de couple, (ce n'est pas propre à l'Inde), où les enfant meurent....où l'on rêve d'amour...un amour difficile à trouver

Quand on contemple le beau corps de la couverture, on ne soupçonne pas les dures épreuves subies par les personnages dans certaines pages.

Oui, il n'est pas facile de se faire une place dans la société indienne superficielle des Blancs, des Anglais.

Mais la sagesse indienne permet de surmonter bien des épreuves.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Les derniers flamants de Bombay

Karan Seth est un jeune photographe d'avenir qui débarque de province pour rejoindre la foisonnante Bombay. Travaillant pour le journal India Chronicle, il ambitionne de constituer une banque d'archives photographiques sur Bombay, des photos en apparence insignifiantes sur les petites choses du quotidien mais formant une vision originale de la ville.

En attendant, Karan se voit confier une mission pour le journal : ramener une photo de Samar Arora, un célèbre pianiste qui s'est retiré de la vie publique. Difficile d'accès, ce dernier refuse ses demandes d'entretien. Pourtant le photographe réussit à obtenir une rencontre gràce à son culot. Leur entrevue se déroule paisiblement jusqu'à l'arrivée subite de Zaïra, célèbre actrice de Bollywood et meilleure amie de Samar. Complètement bouleversée, cette dernière vient de subir un énième harcèlement de la part de Malik, fils du ministre Prasad qui se croit à l'abri de toutes représailles.

Karan, qui fera preuve de discrétion et de tact, vis à vis de cette histoire sulfureuse qui pourrait faire les unes des journaux ignore encore qu'il vient de s'allier une amie de coeur. Zaïra qui, comme les autres, pressent un talent caché chez notre photographe débutant, lui suggère d'aller se promener au milieu de Choor bazar et de chercher un "fornicateur de Bombay". Au gré de ses recherches, Karan fait la connaissance de Rhéa, une belle femme séduisante qui l'entraine à la découverte des coins cachés de Bombay. Une tension sexuelle nait entre eux mais la jeune femme est mariée...

Un nouveau monde s'ouvre à Karan : celui des stars de cinéma, celui de l'amitié et de la passion mais aussi celui des drames...



Le roman se découpe en 3 parties.

La première met en place le récit, présente les personnages et dresse leur portrait psychologique ainsi que les nouvelles relations qui naissent entre eux. Elle s'achèvera sur un drame : le meurtre de l'un des personnages.

La deuxième partie va être entièrement centrée sur cet assassinat et surtout sur ses répercutions dans la vie de ses proches. Un vaste procès, qui va déchainer les médias, va être instruit et bouleverser profondément les amis de la victime.

Enfin la dernière partie du roman nous fera retrouver tous les personnages du récit après une ellipse de plusieurs années. Chacun a mûri, suivi sa voie ou non, fait des choix. Tous ont été marqués par cette mort, tous ont changés mais tels les derniers flamants roses de Bombay, ils sont toujours là.



Il m'est très difficile de vous donner un avis tranché sur ce roman qui m'a donné des sentiments très contrastés.

L'histoire de ce provincial qui arrive dans la ville la plus peuplée d'Inde est assez touchante. Enthousiaste, naïf et rêveur, Karan semble promis à un bel avenir qui défie l'ordre social. Pourtant, il se verra écrasé par cette grosse machine qui fera s'envoler toutes ses illusions.

Samar offre un profil atypique. Pianiste réputé, il s'est retiré pour des raisons inconnues et défie la moralité encore traditionnelle de l'Inde en affichant son homosexualité avec Léo, un jeune occidental.

Zaïra, l'actrice adulée, cache beaucoup de souffrance, conséquence de son succès. Amoureuse de Samar, elle doit se contenter de n'être qu'une amie pour lui.

Rhéa qui a abandonné ses ambitions artistiques pour vivre avec l'homme qu'elle aime, s'interroge malgré tout sur la pertinence de ce choix alors qu'elle n'est pas insensible au charme de Karan.

Des personnages variés donc qui possède chacun leurs forces et leurs faiblesses.



Et puis, il y a l'Inde et Bombay surtout, foisonnante et surpeuplée. Lieu de tous les contrastes, oscillant entre le luxe de la jet set et la misère des marchands du bazar. Bombay et son industrie cinématographique et ses stars adulés . Bombay et sa classe moyenne, ses artistes, sa puissance sensuelle. Bombay enfin et son gouvernement corrompu, ses simulacres de procès où chacun vend son rôle pour mieux sortir de la masse grouillante de la ville.

Shanghvi dresse ici un portrait pas toujours flatteur de cette ville où la solitude n'existe pas. Une ville pleine de contradictions, oscillant entre modernité et tradition, à l'image du pays même.

Bref un portrait qui sort des clichés habituels de l'Inde et de ses bidonvilles.



Pourtant si la trame de l'histoire est intéressante, les personnages bien marqués, et l'ambiance indienne fort bien rendue, mon début de lecture m'a laissé fort dubitative quant à l'écriture. Ponctué de formules maladroites qui frisent parfois le cliché, le texte semble pencher du côté harlequinesque de la Force !

De nombreux exemples relevés ici ou là :



" Elle est tellement canon qu'à elle seule elle fait grimper l'indice national de masturbation."



" La jubilation suinta de Natasha comme une goutte de sperme précoce."



" L'expression acérée du jeune homme, son regard franc, ses yeux auburn enfoncés dans leurs orbites, sa crinière noire de jais et sa machoire prononcée continuèrent à exciter Natasha bien après qu'il eut disparu de sa ligne de mire. "



" Lorsqu'il était nerveux, le ministre Chander Prasad avait l'habitude de se gratter si sauvagement les bourses que ses morpions en avaient des orgasmes à répétition. "



" Elle agita le quiqui de son mari, si désobligeamment flasque qu'elle lui trouva un air d'algue échouée sur la grève. "



Outre ses nombreuses fulgurances langagières qui me paraissent fort déplacées dans ce roman qui me semble assez loin de cette sorte de vulgarité de dessous de la ceinture, je dois dire aussi que la construction du roman m'a aussi un peu gênée.



Malgré un découpage marqué en 3 parties, j'ai ressenti une certaine manque de cohérence dans l'ensemble. Chaque partie semble s'attacher à un sujet marqué, quitte à zapper celui qui prenait toute la partie précédente. Par exemple, alors que la 2ème partie est entièrement centrée sur un procès qui traine en longueur et qu'on aspire à voir enfin se terminer, la dernière partie l'occulte presque pour mieux nous expliquer ce que sont devenus les personnages, se concentrant plus particulièrement sur la maladie de l'un d'eux. L'ellipse temporelle est vite résumée et l'auteur se concentre sur leur ressenti présent.

Du coup, j'ai trouvé ce roman un peu déséquilibré dans la répartition de l'intrigue.



Malgré ces défauts pourtant, il y a de bonnes choses dans ce roman. Outre la richesse des personnages et de la description de Bombay déjà évoqués précédemment, le roman s'ouvre sur quelque chose qui va plus loin.

La très belle fin, qui ne tombe heureusement pas dans le cliché du happy end, est là pour nous rappeler qu'on ne gagne pas toujours au jeu de la vie et qu'il faut savoir en prendre son partie, une réflexion ma foi bien indienne, qu'on pourrait retrouver dans la religion hindouiste.



" A son corps défendant, avec une infinie tristesse, Karan en était venu à accepter qu'un être humain fût constitué non seulement de tout ce qu'il avait acquis au fil du temps, mais aussi de tout ce qu'il avait perdu. "



" - Je n'ai jamais souhaité que quiconque reste près de moi une seconde de plus qu'il n'en a envie. Mais j'aurais voulu savoir alors ce que je n'ai découvert que récemment : il ne faut jamais aimer quelqu'un au point de mettre son propre bonheur en péril. "



" Il y a des jours... la plupart, en réalité... où la douleur semble faire le vide dans ma tête... C'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle nous tombons malade : pour pouvoir détester la vie à laquelle nous aspirons tant. "



Tels des flamants, malgré la puanteur de la ville et ses marécages, malgré une ville nouvelle en pleine transformation, les hommes sont toujours là, présents dans une ville qui le leur rend si mal.



" Je suppose que nous sous-estimons toujours le pouvoir de l'endurance. "



"Les derniers flamants de Bombay" fut donc une lecture étrange qui a réussit tout de même à m' emporter aux frontières indiennes mais qui reste entacher par des défauts majeurs (réelle volonté de l'auteur ou problème de traduction ?) qui m'empêche de vous conseiller sans réserve cette histoire, loin d'être inintéressante.


Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Les derniers flamants de Bombay

Samar est un pianiste surdoué qui abandonne son métier à vingt cinq ans. Il est homosexuel, en couple avec Leo, l’Américain. Son amie Zaira est une actrice de Bollywood que poursuit et menace le jeune fils d’un ministre. Karan est un jeune débutant engagé pour les photographier. Timide et naïf au début, il deviendra un ami des plus fidèles. Il sera aussi l’amant occasionnel de Rhéa, une sculptrice plus âgée qui voudrait un enfant.

S’ensuivent un crime, un procès, un criminel disculpé, la vie explosée des amis de la victime qui fuient tous un moment à l’étranger

On les retrouve dix ans après dans la troisième partie en proie qui au sida, qui à la disparition mystérieuse d’un mati, tous à l’infinie solitude.

J’ai aimé la fin dramatique, dans un pays où les excès de la nature sont une banalité!

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La fille qui marchait sur l'eau

Heureuse rencontre que ce roman, trouvé au hasard chez mon libraire.



J'ai avalé tout cru ce récit bollywood plein de charmes, de filles envoûtantes, d'amours contrariées, de malheurs, mais aussi de chants, et d' hommes qui mettent des fleurs de frangipane dans les cheveux de leurs femmes. Un subtil équilibre de sensualité et de drames.



On suit le destin de deux femmes : Nandini la voluptueuse et sauvage idole et Anuradha Gandharva, la douce épouse amoureuse qui verra sa vie gâchée par sa belle-mère, une maison jalouse et la maladie. Nandini, la peintre mystérieuse connaîtra la gloire puis la déchéance après avoir voulu une place dans la société blanche anglaise. Anuradha est, elle née sous une mauvaise étoile : elle trouvera l'amour et le perdra, devra affronter la pire des épreuves qu'une mère puisse avoir à vivre. La vie ne sera plus pour elle qu'un long cheminement d'épreuves en épreuves.



Une jolie leçon d'amour, d'amitié et d'humilité qui nous est servi avec un parfum de chappatis tout chaud.



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Les derniers flamants de Bombay

Un des grands défauts de bon nombre de romans contemporains est de ne pas savoir tenir la distance. Une bonne idée de départ, un début prometteur et puis ..., tout s'effiloche. Les derniers flamants de Bombay, de l'indien Siddharth Dhanvant Shanghvi, est à l'opposé : une mauvaise entame, superficielle et vulgaire, une lente amélioration et deux cents dernières pages nostalgiques et profondes qui laissent une impression positive. Inspiré par le meurtre de Jessica Lall, mannequin célèbre, le livre utilise des éléments du fait divers qui donnent à la fiction un parfum réaliste de l'Inde d'aujourd'hui, tout en s'en échappant par la vertu du romanesque.



Acte 1 : un jeune provincial débarqué à Bombay découvre la vie trépidante et délurée de la communauté des People. Superficialité et vanité dominent cette première partie du livre accentuées par le style très relâché de Shanghvi qui se fait à l'occasion trivial, agrémenté de scènes à la imite de la pornographie. Sans doute une volonté de provocation de l'auteur, mais d'un intérêt littéraire restreint. Un vrai supplice.



Acte 2 : après l'assassinat de Zaira, star de Bollywood, commence le procès de son assassin présumé, le fils d'un politicien en vue. Changement de ton : le roman se fait pamphlet, dénonçant la corruption généralisée de la société indienne et la façon dont le pouvoir et l'argent peuvent faire dévier le cours de la justice. Outre l'aspect documentaire, puisque la plupart des faits relatés sont réels, les personnages principaux s'étoffent et ne sont plus réduits à l'état de pantins dont les seules préoccupations ne sont pas que de faire la fête et de parader. L'intérêt renaît et s'aiguise.



Acte 3 : le temps a passé. Les héros ont vieilli de quelques années, ont connu la maladie, la mort de proches, l'exil ... L'heure est au désenchantement et le livre décolle enfin, révèle sa vraie nature, pessimiste et mélancolique, sur un mode bien plus ambitieux. Le ton se fait grave et, malgré quelques facilités dans les dialogues, s'épanouit dans une vision plus large et pertinente des contradictions sociales d'un pays en pleine mutation.



Il faut un certain temps pour s'apercevoir que le vrai sujet du roman est Bombay, devenue Mumbai au cours des dernières années. Ville de tous les excès et de tous les extrêmes. Les pages qui décrivent sa beauté funeste et souvent mortifère sont les plus remarquables du livre. Les derniers flamants de Bombay n'est pas un roman tranquille. Construit sur trois étages, il agace souverainement avant de séduire. Les sentiments assez partagés que l'on éprouve à sa lecture ressemblent à ceux que l'on a en visitant l'Inde. Ce mélange de pourriture et de splendeur qui désoriente nos sens d'occidentaux. En cela, le livre est sans l'ombre d'un doute un ouvrage 100% indien. Irritant et passionnant dans la richesse de sa palette.
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Les derniers flamants de Bombay

The Lost Flamingoes of Bombay

Traduction : Bernard Turle



Merci aux Editions des Deux-Terres qui, en partenariat avec Blog-O-Book, nous ont gracieusement permis de découvrir ce roman. ;o)



La traduction française du titre de ce roman ne rend pas justice à la notion d'errance et de désespoir contenue dans l'original. En effet, aussi perdus et aussi abandonnés à eux-mêmes que les flamants roses ayant élu pour domicile les vasières de Sewri, à la périphérie de Bombay, les principaux protagonistes de cette histoire - Karan, le photographe qui renoncera à son génie, Samar, le pianiste virtuose rattrapé par le Sida, Zaira, la star bollywoodienne assassinée et Rhéa, qui sacrifiera son art à une vie de couple vouée à la tragédie - ne sauront ni vivre, ni mourir en dehors de la capitale du Maharashtra, dont le nom originel signifie "la Déesse-Mère." Mais entretemps, ils se seront trouvés eux-mêmes.



Point de départ et point de retour de leur destinée commune, Bombay hante les pages du livre même lorsque les personnages s'exilent pour un temps à Londres ou à San Francisco. Gigantesque, protéiforme, tour à tour sale et éclatante, prestigieuse et pourtant débordée par les bidonvilles, lourde des vapeurs d'encens aussi bien que des pestilences des usines, grouillante de très riches et de très pauvres, elle est le prisme par lequel le lecteur voit palpiter l'Inde moderne. Une Inde dont les instances, corrompues jusqu'à la moëlle, n'ont pas, dit-on, réservé un accueil des plus joyeux au dernier bébé de Siddarht Dhanvant Shanghvi.



Il faut dire que, par-delà les destins entremêlés des quatre protagonistes cités plus haut, ce sont la corruption et le malaise de l'Inde actuelle que vise droit au coeur le jeune auteur. Avec une ironie qui rappelle parfois Salman Rushdie, Shanghvi raille la lâcheté avec laquelle les gouvernants et bien-pensants indiens, toutes tendances politiques confondues, se réfugient derrière le passé colonisé de leur pays pour expliquer et justifier leurs propres défaillances. Ce qui ne les empêche pas de faire appel quand il le faut - entendez lorsque cela sert leurs intérêts et leur confort moral - à tel ou tel vestige de la colonisation anglaise, laquelle, alors, n'est plus considérée comme une plaie mais comme un bienfait.



La récupération de l'article 377 du Code pénal indien instauré par les Britanniques au temps de leur puissance et toujours en vigueur de nos jours, constitue exemple, aussi parfait que répugnant, du procédé. Cet article, qui punit gravement la pratique de l'homosexualité, servira à l'avocat véreux d'un assassin à démolir le témoignage de Samar et transformer ce dernier, de témoin-clef, en véritable accusé. A cela, il faut ajouter que le juge n'aurait peut-être pas pris fait et cause pour ledit avocat si l'assassin en question n'avait pas été le fils d'un ministre aussi puissant que corrompu et membre du Parti hindou.



Le tragique destin de Zaïra, tuée en public, d'une balle dans la tête, par Malik, fils bon-à-rien de Chander Presad, politicien nouveau riche qui n'a pu commencer à s'élever dans la société qu'à partir du moment où lui-même a accepté de corrompre et de faire tuer, va révéler à ses amis non pas les traits ambigus d'une Inde qui, bien qu'indépendante et en plein développement économique, ne fait pas mieux que ses anciens colonisateurs - cela, ils le savent plus ou moins dès le départ - mais leur implication personnelle dans le combat qui doit mettre fin à tout ce royal gâchis. Aucun n'en ressortira intact. Mais s'ils n'ont pas remporté la victoire, au moins auront-ils tous compris, à la fin du roman, la véritable nature des sentiments qu'ils éprouvaient les uns envers les autres.



Dans une culture pour qui la chaîne des réincarnations est le palier obligé avant le bienfaisant nirvâna, tout le courage, tout l'amour dont ils auront su faire preuve durant la crise la plus importante de leur existence, prennent une ampleur que l'Occidental aura peut-être quelque difficulté à saisir. Parce qu'ils auront modifié ceux en qui ils se seront révélés, ils modifient également, de façon très subtile, la sensation de défaite qui plane sur la fin de l'histoire : certes, aucun de ces personnages que nous avons appris à aimer et à estimer n'est parvenu à changer le monde - leur monde - mais ils se sont changés, eux, et puisque ce changement a été possible, tôt ou tard, les autres changements suivront.



Pour ceux qui redouteraient une avalanche de bons sentiments bien dégoulinants, je précise que Shanghvi renvoie dos-à-dos les extrémistes religieux qui sévissent dans son pays, qu'il fait de même avec les partis politiques et enfin que son héros, Karan Seth, n'apprécie guère tout ce qui a trait à la spiritualité. Ils peuvent donc lire en confiance ce roman à la construction un peu inégale - la romance agitée entre Rhéa et Karan prend, à mon sens, trop de place - mais au dessein humaniste et généreux. ;o)
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La fille qui marchait sur l'eau

J'aime la découverte de littératures étrangères et j'ai été enchanté de celle-ci. Riche récit, à la fois romanesque et fantastique, personnages hauts en couleur, descriptions réussies: ce roman offre un agréable moment dépaysant, à la manière d'une initiation à un mode de pensée différent.
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La fille qui marchait sur l'eau

Une fille de joie et de plaisir pour les hommes vit son existence dans un monde malsain ; par contre, il est bien écrit! Pour ce distraire, il faut le lire!
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La fille qui marchait sur l'eau

Voici une saga familiale située à Bombay dans les années 1920, décrivant l’univers de la haute bourgeoisie indienne, une sorte de Boollywood de papier.

Quittant son Rajasthan natal, Anuradha vient s’installer à Bombay pleine de joie de vivre et toujours accompagnée de ses chants merveilleux. Elle découvre en Vardhmaan un homme tolérant et séduisant. Ils vont s’aimer profondément et fonder une famille. Un drame va subvenir et transformer leur relation amoureuse à jamais. La complicité du début laisse place à une forme de cohabitation sentimentale où les non-dits deviennent dominants.

Ce drame marque aussi l’arrivée dans le foyer de Nandini, la fille qui marchait sur l’eau, jeune adolescente orpheline et peintre de talent. Ses relations avec de grands artistes et les notables de Bombay vont pimenter la vie de la maisonnée. Le récit se recentre, vers la fin, sur le personnage d’Anuradha et celui de son fils Shloka pour donner tout son sens au titre original The last song of dusk.



Ce roman est écrit dans une langue riche et belle, Siddharth Dhanvant Shanghvi est incontestablement un grand conteur. C’est une histoire d’amour et de désirs jalonnée de fatales destinées et de quelques passages d’un érotisme assumé et d’une poésie sans pareille, avec pour toile de fond une Inde qui s’émancipe petit à petit de son occupant colonisateur. Les personnages jouent une partition sentimentale réglée par les chants merveilleux d’Anuradha qui ont le pouvoir d’apaiser bien des souffrances.


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Les derniers flamants de Bombay

Karan est un jeune photographe fraîchement débarqué à Bombay. Plein d’entrain et d’imagination, il a le projet d’immortaliser la ville de Bombay mais pour réaliser ce rêve, il est contraint de travailler pour la presse. C’est ainsi qu’il est chargé d’obtenir un cliché de Samar, jeune pianiste virtuose qui s’est retiré de la scène précocement mais qui est toujours connu pour ses frasques. Il réussit enfin à l’approcher dans un restaurant à la mode mais ses photos sont trop floues pour le satisfaire. Pris d’une audace soudaine, il envoie certains clichés à la star, certain que la vanité de ce dernier prendra le dessus et qu’il préférera se soumettre à une séance de pose, plutôt que de laisser publier ces clichés réussis mais dont la lumière nuisent au modèle. Pari réussi, Karan entre ainsi dans l’entourage de Samar et rencontre Zaira, qui deviendra son amie.



Quand Babelio m’a proposé ce roman, je n’ai pu résister et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le résumé m’attirait. J’avais envie de littérature indienne et le côté vedettes et Bollywood m’intéressait. En plus, le premier roman de cet écrivain, La fille qui marchait sur l’eau, traîne dans ma PAL depuis sa sortie en poche. Je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir enfin sa prose vu que je ne m’étais pas encore décidée à lire celui en ma possession.



Après mon coup de cœur pour le roman de Vikas Swarup, j’avais hâte de me plonger à nouveau dans un univers indien. Et même si ce roman est beaucoup plus léger et futile mais surtout loin d’égaler la qualité d’un indien malchanceux, j’ai apprécié ma lecture. On suit principalement Karan à travers son histoire d’amitié pour l’actrice bollywoodienne Zaira et, parallèlement à travers son histoire d’amour avec Rhea qu’il a rencontré sur un marché.

Ces deux récits, d’apparence légères, sont l’occasion de traiter des sujets plus graves. L’assassinat de Zaira par le fils d’un ministre qui est obsédé par elle permet à l’auteur de dénoncer le système judiciaire indien ainsi que la corruption qui règne en maître dans son pays. Je dois avouer que bien qu’au courant de cet état de fait, on ne peut qu’être choqué de la tournure de ce simulacre de procès. Le roman aborde aussi le thème de l’amitié, que ce soit entre hommes ou entre hommes et femmes.

Samar représente le marginal, l’homosexuel. Illégale en Inde, l’homosexualité est très mal perçue et peut mener à la prison.



La deuxième trame présente l’amour de Karan pour une femme mariée. Rhea, bien que très amoureuse de son mari, vit mal de ne pouvoir lui donner un enfant. Elle ne désire pas cette maternité mais souffre de voir le mal être de son mari. Plus âgée que Karan, elle s’attache à lui et à l’artiste naissant, reconnaissant en lui la jeune femme exaltée qu’elle a été et qui a abandonné la poterie au profit de son mariage.



Je me suis attachée à ces personnages, chacun avec ses fêlures, ses rêves et ses sentiments. J’ai trouvé leur psychologie bien développée et adéquate à chaque personnage. Le roman aborde de nombreux thèmes, dont certains graves, mais d’une manière somme toute assez légère, du moins si je le compare au roman de Vikas Swarup.

L’écriture de Siddharth Dhanvant Shanghvi est fluide et dans la plupart du temps plaisante. On peut cependant déplorer quelques passages crus ou plutôt l’insertion de phrases ou de mots qui tombent un peu comme un cheveu dans la soupe, ce qui donne un style parfois incohérent. La trame, quant à elle, est réellement passionnante et on suit les aventures de ce trio d’amis avec intérêt, attendant le dénouement qui vient bien trop tôt et qui est loin d’apporter un happy end, dans une Inde où rien n’est facile pour la jeunesse pleine de rêves et d’ambitions.



Une belle découverte qui m’a beaucoup plu.
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Les derniers flamants de Bombay

Entre gravité et esprit, entre liberté de moeurs et implacabilité d'une justice corrompue, "Les derniers flamants de Bombay", deuxième roman de Siddharth Dhanvant Shanghvi traduit en français (par les soins de Bernard Turle), a des côtés déconcertants. Difficile à lire en raison de son rythme particulier et de son caractère (trop) copieux, il peut offrir, à qui sait être réceptif, des moments de pur sourire et d'étonnement.



La suite ici: http://fattorius.over-blog.com/article-shanghvi-une-vision-du-milieu-artistique-indien-56072200.html
Lien : http://fattorius.over-blog.c..
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Les derniers flamants de Bombay

Karan Seth, photographe de stars à l’India Chronicle, s’est donné pour mission de saisir avec son appareil l’esprit de la mégalopole qu’est Bombay, alors que celle-ci est en pleine mutation, à l’image de son nom se transformant peu à peu de Bombay à Mumbai. Et dans sa quête ambitieuse le jeune photographe va se trouver des amis quelque peu improbables : Samar, un excentrique pianiste et homosexuel ; Zaira, la star en vogue de Bollywood ; et Rhea, dont les frustrations d'épouse l'entraînent dans une relation avec le jeune photographe.



Tout se petit monde évolue dans l’insouciance du Bombay huppé lorsque la tragédie frappe pour bouleverser à jamais ces quatre personnes ainsi que le petit microcosme qui les entoure. Zaira sera assassinée et c’est tout s’écroule. Tous les non-dits de la haute société indienne vont faire surface : le sexe, l'argent, l'obsession de la célébrité, battent en brèche les valeurs fondamentales, alors que les préjugés gardent leur emprise sur tous.



Second roman de l’écrivain indien de langue anglaise Siddarth Dhanvant Shanghvi après La fille qui marchait sur l’eau (2004), Les derniers flamants de Bombay est une féroce analyse de la société contemporaine de Bombay, ville natale de l’auteur, dans laquelle, à partir d’un fait divers controversé, il passe en revue tous les travers d’une certaine élite, poussée par une obscène obsession de célébrité et de sensationnel. La ville de Bombay (ou Mumbai), à la fois séduisante et menaçante, est parfaitement rendue et ne cesse de fasciner au fil des pages.

Et au-delà de la critique ce roman est aussi une bouleversante histoire d’amour, d’amitié et de trahison entre des personnages hauts en couleurs, qui malgré leur défauts, deviennent très vite attachants.

Le début est toutefois un peu long, difficile en effet de voir où l’auteur veut nous mener, mais cela ne sert qu’à bien placer son intrigue et ses personnages.

Siddarth Dhanvant Shanghvi s’avère être un grand conteur et nous fournit ici un roman qui, une fois commencé, ne peut plus être lâché avant la fin.



Les derniers flamants de Bombay est à la fois un texte fort dépaysant et terriblement passionnant ; un roman que l’on ne peut que conseiller.
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Les derniers flamants de Bombay

Voici une lecture dont je ressors toute pleine de sentiments contradictoires. Elle m'a été parfois presque douloureuse, fastidieuse, et par moments très prenante, intéressante. J'avais de l'Inde, la vision transmise par les romans de Chitra Banerjee Divakaruni (que j'adore !), mais n'est-ce pas la vision que nous occidentaux attendons de ce pays, de la couleur, de la sensualité, des traditions se heurtant à une certaine modernité, anglo-saxonne la plupart du temps ? Ici, rien de tout cela, nous sommes dans une Inde moderne, sexuelle, camée, pleine de corruption, dont la beauté se cache dans les ruelles perdues de Bombay et dans le coeur de ses habitants. L'amitié y est une denrée précieuse, rare. L'amour est à prendre dans l'imperfection, sans attentes.

J'ai aimé la grâce dure des images décrites par l'auteur, moins les divagations sur le snobisme, le milieu bollywoodien ou l'énumération des actes d'un procès qui prennent un peu trop de pages de ce roman foisonnant. La force du récit est de nous présenter une galerie de personnages riches, évitant avec brio les travers du manichéisme. Aucun des protagonistes n'est parfait. Chacun a son droit à l'émotion, aux sentiments, aux erreurs, aux changements. La vie y est ce qu'elle est en réalité, toujours pleine de mouvements, de surprises et d'arrêts brutaux.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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La fille qui marchait sur l'eau

(...)

Ici, l'action se situe à Bombay, dans les années 20.



Une jeune femme, (effroyablement poissarde, comme on le verra par la suite) très belle, part épouser un homme qu'elle connait à peine. Ils auront un fils, dont la mort brutale et précoce va les marquer et dégrader leur relation.



Puis ils adoptent une orpheline mystérieuse qui sait marcher sur l'eau (peintre à l'ambition dévorante), achètent une maison hantée par l'âme de son propriétaire mort abandonné par son amant, ont un autre fils etc etc.



A cette trame s'ajoutent des dizaines de frioritures, des histoires d'amour, des drames, des gens qui pleurent et qui souffrent. Beaucoup (trop?) d'amour et se solitudes.



J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire, tant le style était gluant et romantique au début. Le reste se fluidifie, mais j'ai toujours eu l'impression d'avoir à lire un récit ultra sucré, vraiment trop mielleux pour moi.



Ceci dit je conçois que ça plaise à d'autres: c'est kitshouille, coloré, poétique, on respire la cannelle et la cardamone ...



Si vous aimez Yeats, vous serez en outre ravi d'y lire quelques uns de ses vers.



http://lelabo.blogspot.com/2006/11/siddharth-dhanvant-shanghvi.html
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La fille qui marchait sur l'eau

Mais que suis-je allée faire dans cette galère je vous le demande? La quatrième de couverture nous vendait une fresque familiale colorée et épicée, un roman « made in Bollywood »?

Je me suis perdu dans une fable érotique pleine de noirceur. Tu parles d’une fresque colorée, c’est aussi sombre que la couverture. Tu parles d’un roman Bollywood, même les moments où le personnage principal est censée chanter avec sa voix d’or se limite à « elle chantonna et tout s’arrangea. ».

La plupart du temps, je ne lis pas les résumé comme je l’ai déjà dit, et j’aurai vraiment du faire ça pour celui ci, parce qu’il vend quelque chose qui n’est pas du tout contenu dans le roman. Je suis donc déçue de quelque chose qui peut être m’aurait plu dans d’autres circonstances, cette saga familiale avec au centre le malheur et l’amour, un peu de magie par endroit (pas très positive, la magie, tout de même), des personnages qui auraient pu être intéressants?

Mais en fait non, même sans le résumé je crois que ça ne m’aurait pas plu : trop triste d’une part, et surtout trop peu approfondi. Beaucoup de petites scènettes, d’événements qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, dont on sait qu’ils devraient avoir un intérêt dans le développement de l’histoire mais qui ne sont que survolé. Et puis cette partie « érotique ». Sérieusement. C’est la libération des auteurs indiens? Il y a un truc avec les rapports oraux et je suis passée à côté? Et puis ça ne serait qu’entre humains soit, un peu comme du fan service tu vois, mais y mettre une panthère? (Pas que je veux vous spoiler mais… une panthère??)

Et enfin, l’écriture. Aucune idée de si c’est l’écriture originale ou la traduction, mais que font tous ces mots familiers au milieu de phrase qui ne le sont pas? Quel auteur écrit en langage correct puis insère « la famille est allée se pieuter? ». Voire « ça va casser la baraque »? On n’est pas chez san Antonio, ça arrive de nulle part, impossible à comprendre. En dehors de ça, ça se lit facilement, on peut même laisser courir ses yeux sans y connecter le cerveau, on rattrape assez bien l’histoire.

En bref : c’est pas fun comme lecture, et je suis hyper déçue parce qu’il y a un si gros potentiel, avec le fond de l’histoire. J’avais parlé de « Ruby » de Cynthia Bond ici récemment, et j’imagine cette histoire écrite aussi bien que « Ruby », j’aurai adoré. Mais l’une à su retranscrire des personnages profonds, une magie ambiante utile à l’histoire, et un dénouement totalement compréhensible, et l’autre s’est perdu dans ses tranches de vie assemblées les unes à côté des autres.
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La fille qui marchait sur l'eau

Le résumé parle de Nandini... mais pour moi, c'est Anuradha le personnage principal...



Alors que je ne connais pas grand chose à l'Inde et que je n'y suis jamais allé, cette histoire m'a ouvert l'esprit sur une autre idée que je me faisais de l'Inde... avec cet étrange sentiment que l'auteur parle d'une Inde avec authenticité.



La douleur inexplicable, si grande, mais qui semble être légère, balayée par la pluie, le silence, les fleurs, les odeurs,...
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La fille qui marchait sur l'eau

Anuradha n'est pas pas une jeune femme comme une autre. Avant de quitter son Rajasthan natal pour aller se marier à Bombay avec un bon parti, elle fut la muse de tout Udaipur et aucun homme n'était indifférent à son charme, sa beauté et sa voix.

Anuradha et Vardhmaan son mari tombèrent amoureux de l'un de l'autre. Mais leur amour fusionnel se brisa à la mort de leur premier enfant. Ils décidèrent de quitter la maison familiale pour une demeure mystique au bord de la mer. Ils adoptèrent Nandini, qui a 14 ans est complètement introvertie, frivole et surtout une artiste peintre de talent malgré son jeune âge mais elle a le pouvoir de marcher sur l'eau.



Le roman nous transporte dans l'Inde des années 1920. Il est écrit dans un langage poussé, riche et très belle, à mi-chemin entre le conte et une prose. J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
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