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Citations de Sidney Sheldon (124)


Mais la véritable raison pour laquelle le métier d’actrice ne l’intéressait pas était qu’elle tenait avant tout à sa vie privée. N’avaient-elles pas, sa mère et elle, été toute leur vie pourchassées par la presse à cause de cette histoire survenue des années auparavant ?
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Dans le monde du polo, on classe les joueurs par leur handicap, un handicap de dix points étant le meilleur classement. Woody, qui avait un handicap neuf, avait joué avec Mariano Aguerre de Buenos Aires, Wicky el Effendi du Texas, Andres Diniz du Brésil et des dizaines d’autres joueurs bien classés. Il n’y avait qu’une dizaine de joueurs de handicap dix dans le monde et la grande ambition de Woody était d’être des leurs.
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Le passé est enterré. Elle avait réussi malgré son père. Dans quelques heures, le monde de la mode n’aurait d’yeux que pour son talent.
La pluie avait cessé. C’était de bon augure.
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Elle découvrit ce qu’était un vêtement bien coupé et bien ajusté, quelles parties du corps les femmes voulaient montrer et cacher. Elle faisait des croquis chez elle et les idées lui venaient comme par enchantement. Un jour, elle présenta un book de ses croquis à la responsable des achats de chez Magnin’s.
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Il y avait quantité d’autres choses à apprendre. Elle avait la cote avec les photographes et l’un d’eux l’avait prise à part pour lui donner quelques conseils. « Kendall, garde toujours tes sourires pour les dernières photos. Comme ça, ta bouche aura moins de rides. »
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Travailler comme mannequin pour les magazines de mode est moins simple qu’il ne paraît. C’est un dur métier.
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Ç’avait toujours été un foyer sans amour, son père ne faisant aucun cas de ses enfants si ce n’est pour les tenir en laisse et les mater. Un soir, Kendall avait entendu son père dire à un visiteur : « Ma fille a le visage chevalin. Il va lui falloir mettre le paquet pour dégotter une bonne poire qui voudra bien d’elle. »
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On aurait pu prendre Kendall Stanford Renaud pour un mannequin, ce qu’elle avait d’ailleurs été à une époque. De son chignon à résille dorée à ses chaussures Chanel, une élégance soigneusement concertée se dégageait de toute sa personne. Tout chez elle – le geste, la nuance du vernis à ongles, le timbre du rire – avait une grâce artificielle. Son visage, dépouillé de son savant maquillage, était quelconque, mais elle se donnait tellement de mal pour que cela ne se remarque pas que personne ne s’en apercevait.
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La vie était trop sinistre pour être prise à la légère. Il avait pour unique passe-temps les échecs auxquels il jouait une fois par semaine dans un club local où il gagnait à tous coups.
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La coutume veut que les fils réussissent pour faire plaisir à leur père. Tyler Stanford, lui, avait voulu réussir afin de pouvoir détruire son père.
Enfant, il rêvait souvent que son père était reconnu coupable du meurtre de sa mère et que c’était lui, Tyler, qui prononçait la sentence. Je vous condamne à mourir sur la chaise électrique ! Dans d’autres variantes du même rêve, Tyler condamnait son père à être pendu, empoisonné ou abattu par balles. Ces rêves avaient failli se réaliser.
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Toute leur vie, il a recouru envers eux à la politique de la carotte et du bâton. La carotte, c’était sa fortune qu’il leur faisait miroiter pour les amadouer et qu’il reprenait s’il n’était pas content d’eux.
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Jeune et séduisante. Elle était d’autant plus séduisante aux yeux de Harry Stanford qu’elle refusait de coucher avec lui. Ça le rendait fou. Il n’était pas habitué à ce qu’on le repousse. Mais quand Harry Stanford faisait du charme, il était irrésistible. Il réussit finalement à se gagner les faveurs de Rosemary. Elle se retrouva enceinte de lui et alla voir un médecin.
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Il y a des gens dont on dit qu’ils sont plus grands que nature. Eh bien, Harry Stanford était plus grand que nature. S’il n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer. C’était un colosse. Il avait une énergie et une ambition incroyables. C’était un grand sportif. À l’université, il faisait de la boxe et jouait au polo. Mais même dans sa jeunesse, Harry Stanford était impossible. Je n’ai jamais vu d’homme aussi totalement dépourvu de compassion. Il était sadique et rancunier, il avait des instincts de charognard. Il aimait acculer ses concurrents à la banqueroute. On racontait qu’il était responsable de plus d’un suicide.
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C’était un séducteur capable de se transformer en serpent à sonnettes. Il avait une personnalité double – il était à la fois le charmeur de serpents et le serpent.
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La famille – y a que ça. Sans les valeurs familiales, le pays serait dans un pétrin encore pire. Tous ces jeunes qui vivent ensemble sans être mariés et qui font des enfants. C’est scandaleux. Pas étonnant qu’il y ait une telle criminalité.
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Harry Stanford était un amant protéiforme, passionné et compétent. Son égocentrisme énorme l’incitait davantage à satisfaire les femmes qu’à prendre son propre plaisir. Sachant exciter les zones érogènes féminines, il orchestrait ses caresses en une symphonie sensuelle qui amenait ses partenaires à des sommets jamais atteints par elles auparavant.
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Prince, le chien berger allemand, s’étendit à ses pieds, comme toujours aux aguets. Ce chien était le signe de reconnaissance de Harry Stanford : où qu’il allât Prince l’accompagnait. On racontait que cette bête sautait à la gorge de quiconque au moindre commandement de Stanford. Rumeur dont personne ne tenait à vérifier le bien-fondé.
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Toutes s’accordaient à lui reconnaître une énergie presque palpable, voire pathologique. Il était infatigable. Sa philosophie était simple : un jour sans une affaire juteuse était une journée perdue. Il usait ses concurrents, son personnel, quiconque entrait en contact avec lui. Harry Stanford était un phénomène hors du commun. Il considérait être animé de sentiments religieux. Il croyait en Dieu : en un Dieu qui voulait sa fortune, sa réussite et… la mort de ses ennemis.
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Elle démarra tandis que la pluie qui battait son pare-brise fracturait l'espace et transformait devant elle les rues en autant de tableaux pointillistes aux effets irréels. Elle mit les essuie-glace en marche. Ils commencèrent à balayer le pare-brise en sifflant quelque chose comme íl va t'avoir... va t'avoir... va t'avoir... ª Ashley arrêta aussitôt les essuie-glace. Non, pensa-t-elle. Ils disent : Íl n'y a personne... il n'y a personne... il n'y a personne...
Elle les remit en marche. Íl va t'avoir... va t'avoir... va t'avoir...
Elle se gara au parking et appela l'ascenseur. Deux minutes plus tard, elle sortait dans le couloir menant à son appartement. Parvenue devant l'entrée, elle engagea la clé dans la serrure, ouvrit la porte et se figea sur place.
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Ashley fut si embarrassée qu'elle aurait voulu rentrer sous terre. Elle avait oublié à quel point son père pouvait être brutal. Il lui était arrivé, durant une opération, de frapper un interne qui avait commis une erreur de jugement.
Elle se souvint des engueulades entre lui et sa mèrequand elle était petite. Ces querelles la terrifiaient. Ses parents se bagarraient toujours pour le même motif mais elle avait beau faire, elle ne parvenait pas à se rappeler lequel. Elle avait recours à l'amnésie sélective.
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