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Citations de Silvia Moreno-Garcia (43)


Casiopea observait les dames d'honneur de la reine du carnaval, des jeunes femmes coiffées à la garçonne comme des Américaines délurées. Comment pouvait-on avoir les cheveux si courts? Comment pouvait-on arborer un look si décadent?
À Uukumil, un peu de fond de teint suffisait à faire jaser, mais à Veracruz la plupart des gens se maquillaient pendant le carnaval. Les joues étaient fardées et les tenues étaient toutes plus osées les unes que les autres. Si sa mère avait été là, elle aurait affirmé qu'il fallait traiter de telles effronteries par le mépris, mais en voyant les jeunes femmes tire aux éclats, Casiopea eut un doute.

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- Entrons
Casiopea ne bougea pas. Il avança de quelques pas, remarqua qu’elle ne le suivait pas et tourna la tête.
- Évite de lui vendre ton âme et tout se passera bien, lâcha-t-il d’une voix laconique.
- Ça ne semble pas trop compliqué, dit-elle avec une pointe de sarcasme.

Le dieu ne releva pas - ou ne remarqua pas - son ton moqueur.

- Ça ne l’est pas.


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Mais Montgomery, lui-même endetté, savait qu'il était facile de perdre le contrôle de sa vie, de s'en voir arraché les rênes avec brutalité. S'il avait été plus courageux, il se serait peut-être tiré une balle dans la tête, mais, comme il l'avait dit à Moreau, il ne l'était pas. Il n'était qu'un misérable lâche.
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Il voulait lui donner du plaisir, la rendre heureuse. Elle était douce, tendre, alors que le monde était amer. Il ne voulait pas qu'elle connaisse le chagrin.
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Lorsqu'elle s'allongeait sur le sol, elle rendait hommage à la symphonie de la jungle : les grognements du singe, le cri du perroquet vert, le sifflement de la caille, le murmure discret de l'eau, et celui plus ténu encore du tétra aveugle qui vivait dans les profondeurs du cénote. Elle s'imaginait être ce poisson, cette caille, ce singe. Elle s'imaginait être les plantes qui grimpaient le long des arbres ; le fromager qui étirait ses hautes branches vers le ciel ; un papillon aux ailes frémissantes qui en frôlait les fleurs. Et, parfois, elle s'imaginait sous l'apparence d'un jaguar, étendue au soleil, le goût de la viande sur la langue.
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Son père affirmait qu'elle se préoccupait trop de son physique et des fêtes pour prendre les études au sérieux. Comme si une femme ne pouvait pas faire deux choses à la fois.
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Un bon roman gothique surtout dans les premiers tiers du livre où la menace n'est pas encore précisée forçant notre imagination et nous entraînant à lire avidement la suite.
Peut être un peu de déception sur le dénouement qui frôle le "grand guignol"
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« How did I ever find you? » he asked as he moved to her side.
« You didn’t. I found you. »
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« I don’t need more that a couple of dresses » she said
« I’ll save a lot of money, then. And here I was told this business of having a wife was a great expense »
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« First loves tend to dig deep into one’s heart »
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« There was a desperation in me last summer » Hector muttered « I think I was trying to avoid the end of my old dreams because I could feel their demise dancing in the air. But they have ended. I was afraid of losing myself, of changing, and here I am and it’s done »
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« He’s not a bad man » Hector said.
« An underwhelming endorsement » she said
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« If you insist. But there are no drinks inside a bookstore »
« How dreadful »
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Carlota passa la tête dans l'encadrement de la porte pour les voir. Son père ne le remarqua pas, mais Laughton était placé de sorte que ses yeux rencontrèrent aussitôt les siens. Cachito ne s'était pas trompé : ils n'avaient pas de couleur. Ils étaient transparents et vides d'émotion.

Elle se remémora les paroles de Ramona, qui affirmait que Yaxaktun était le bout du monde. Oui, cet homme était là parce qu'il partageait son avis. Il avait atteint le bout du monde et attendait simplement l'anéantissement de toute chose.
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Comment lui en vouloir ? Il n'était pas assez riche, pas assez gentleman, trop taciturne, trop tourmenté, trop lunatique, trop tout, et ce avant même qu'il s'adonne à la boisson et se complaise dans l'auto-apitoiement. Elle ne le comprenait pas. Il l'avait aimée parce qu'elle était différente de lui, mais, finalement, c'étaient leurs différences qui avaient eu raison de leur couple.
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Les murs de sa chambre étaient couverts de reproductions de spécimens botaniques. Noémí compta douze papillons épinglés sous verre et cinq jolies aquarelles de champignons, avec les noms calligraphiés. Deux longues étagères échouées à accueillir tous les ouvrages reliés de cuirs, les livres surnuméraires étant rangés en piles bien droites par terre. L'odeur du papier et de l'encre emplissaient la pièce telles les senteurs d'un bouquet exotique.
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Limaces, vers et scarabées, rien d'autre, pense-t-elle en refermant les doigts sur son briquet comme sur un talisman. La forme, grise et floue dans la brume, demeura parfaitement immobile. Sans doute une statue qu'un jeu de lumière avait fait paraître en mouvement.
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Noemí se forçait à rester positive, à garder espoir, car Hight Place était un endroit bien trop propice à l'angoisse. L'atmosphère sinistre devait être combattue sans relâche pour ne pas y succomber.
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Il nous parle du physique. Du plasma germinatif. De la qualité de la lignée [...] Mais on en revient toujours au banal désir des hommes. Il veut vous posséder, comme un spécimen de papillon épinglé dans sa boîte. Juste une belle femme de plus.
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- Virgil et moi sommes cousins germains éloignés au premier degré. Il est un peu plus vieux que moi.
- Je n'ai jamais compris ces histoires de degré. Qui peut avoir envie de s'embêter avec ça ? Je pars du principe que les gens qui viennes à mon anniversaire sont de la famille, sans les enjoindre de produire un arbre généalogique.
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