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Citations de Simon Jimenez (56)


J'avais vu ce qui était arrivé à tous ces fils auxquels j'avais donné naissance. Comment ils avaient été façonnés par le monde qu'on leur avait donné, car même l'homme qui avait tout commencé ne savait pas ce qui motivait ses choix. C'est une spirale qui se nourrit d'elle-même, un poids s'accumule en son centre et nous l'appelons Pouvoir.
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Nous ne voyons pas l'intérêt d'être sérieux. Si vous savez ce qui va arriver, quel est l'intérêt d'être malheureux à ce sujet ?
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Et sur ce courant, il quitta ce monde, traversa les nébuleuses , les ceintures d’astéroïdes et les géantes gazeuses, les anneaux stellaire et les constellations mythiques . Création ancienne et nouvelle, il se joua des lois de cette réalité, fracassant les barrières établies, abolissant les frontières entre les possibles pour rentrer chez lui
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Dès qu'un ancien s'en allait, une nouvelle vie prenait sa place.
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Face a la vérité, le silence n’est-il pas la seule réponse
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La durabilité énergétique est une belle idée, en théorie, tant que le facteur humain n'entre pas en ligne de compte.
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aucune considération pour les vues, les symétries agréables à l’œil ou les surprises volontairement aménagées au détour d’une rue. L’antithèse d’une ville planète de la coalition, comme si un grand créateur avait à dessein inversé les valeurs esthétiques des Alliés. Une perversion Mais je sais que ce n’est pas le cas. Concevoir un tel chaos exigerait un génie de tout premièr ordre
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J’imagine cette planète, cette ville, comme une sorte de récif corallien humain, auquel les voyageurs de passage ajoutent de la beauté et de la nouveauté, couche après couche
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Si je le pouvais, je le mettrais en garde contre ce phénomène; je lui dirais de profiter au mieux de chaque seconde, de la savourer. Mais comme je ne le sais que trop bien, chacun doit faire cette expérience, pour comprendre la nature éphémère des choses. Pour s'apercevoir, à l'instar d'un malade en proie au délire pendant des jours, qu'il suffit de tourner la tête, ne serait-ce qu'un moment, pour qu'un pan entier de sa vie disparaisse.
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Quoi que tu penses, je ne suis qu'un simple mortel, et la facilité avec laquelle l'humanité recourt à la cruauté face à la peur ne cesse de me surprendre.
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L’amour n’est pas qu’une construction mentale, et l’âme ne se résume pas à une tentative insignifiante pour nous aider à oublier la cruauté de notre propre vide.
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À une époque, elle était capable de se perdre dans le Mouvement, d’atteindre ce nirvana neurotoxique au sein de cet océan de membres sous la lumière stroboscopique. Mais ce soir, à mesure que les effets de la fumée se dissipaient et que ses vertiges lui donnaient vaguement la nausée, elle ne connut aucune révélation comparable à celles de sa jeunesse insouciante.
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Les arbres surgissant de la pierre en d'épais coups de pinceau verdoyants, et les brumes dévalant les collines telles des boucles de cheveux gris sur une épaule antique, rendant mystérieux et dangereux les chemins de terre qui serpentaient autour de ces tours de roche comme de fins noeuds de ficelle autour des doigts d'un dieu mort.
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« La Lune et l’Eau, divinités patronnesses des artistes et des danseurs, aimaient toutes la scène, et c’est pourquoi elles ont créé la leur : une pagode si haute qu’elle traverse les anneaux célestes, à l’intérieur de laquelle se déroulaient les spectacles des siècles. Le récit d’histoires au-delà de mon savoir »
[…]
« Par les rêves, a-t-elle répondu, le mégot de cigarette dans sa main. Un sommeil profond, dans des eaux plus profondes que celles dans lesquelles ton esprit rêveur a jamais nagé auparavant. C’est tout. Des rêves, et de la chance. Et quand tu arrives, on te narre un conte du Vieux Pays; le bon conte au bon moment. »
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J’étais heureuse, tout en ne l’étant pas. J’avais comme une sorte de manque, ici, répondit-elle, se tapotant la poitrine, à l’emplacement du cœur. Un vide, quelque chose en sommeil, que rien sur Ariane ne pouvait réveiller. Je me sentais seule. Je ne sais pas mieux l’expliquer.
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Cette nuit-là, la flûte joua une mélodie aux accents plaintifs, qu’on entendit par les grilles d’aérations, par les écoutilles et dans les couloirs ; elle flotta devant les cabines où l’équipage, satisfait de ses rêves, dormait à poings fermés ; enfin, elle traversa la coque elle-même, hors du vaisseau. Les notes tombèrent dans le vide, dans les constellations mythiques des premiers voyageurs, et encore plus profondément, jusqu’à ce qu’elles cèdent à la force d’attraction de l’océan noir et s’évanouissent.
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