Sophie Archambault de Beaune

Ils étaient grands ,même très grands ,avec une taille moyenne de 1,80 mètre pour les hommes.

On doit conclure de ces quelques exemples qu'il ne semble pas y avoir de différences significatives de mobilier entre les tombes masculines et féminines au paléolithique supérieur.

Le nucléus presente à la fin un aspect cannelé. Il est possible de le réutiliser en créant un nouveau plan de frappe,ce qui a pour effet de racourcire sa longueur.

Les aiguilles à chas en os ou bois de cervidé,aussi fines que nos aiguilles en acier,font leur apparition en Europe de l'Ouest il y a environ 20000 ans et témoignent de l'assemblage des peaux grâce à la couture au moins à partir de cette époque.

La seule chose que l'on peut retenir est que,pour les quelques grottes concernées, tant Guthrie que Snow saccordent à reconnaître que les mains d'hommes addultes ne représentent qu'environ 10% du total de l'ensemble des mains figurées.

Leur haute stature était peut-être liée à une adaptation à un environnement chaud, car elle permet de mieux évacuer la chaleur par la transpiration.

Pour les Homo Sapiens du paléolithique supérieur eurasiatiques.il a été remarqué que le taux de personnes inhumées affectées de diverses pathologies est très élevé.

Les détails anatomiques sont si précis qu'ils permettent d'identifier le sexe et la classe d'âge des individus,la figuration de vieillards avec leurs rides bien marquées et d'enfants aux joues rebondies étant bien identiables.
(Le site de La Marche en Poitou)

...]nous avons vu que les empreintes de pas conservées montrent que les cavernes étaient visitées aussi bien par les hommes que par les femmes et les enfants.

Ainsi les termes « colère, peur, jalousie », etc., voire le mot « émotion » lui-même, n'ont pas la même signification selon les sociétés, et rien ne dit que les sentiments ou les sensations qui se cachent derrière ces derniers mots - même s'ils paraissent vaguement équivalents - sont les mêmes. Certains des pathos cités par Aristote ne seraient pas considérés comme des émotions aujourd'hui. C'est dire à quel point les émotions et leur expression sont culturellement situées.

Les humains sont parfois représenté de façon partielle par des attributs reconnaissables, tels que le sexe, masculin ou féminin, et la tête.

L'analyse ADN d'un homme daté d'environ 10000 ans retrouvé dans la grotte de Gough, dans le Somerset en Angleterre ,confirme qu'il avait la peau noire,des cheveux noirs et bouclés mais les yeux clairs (Brace et Al,2018.).

Par ailleurs ,il faut bien admettre que certaines statuettes féminines stylisées sont si ambigues qu'on pourrait se demander s'il ne s'agirait pas plutôt de phallus.

Mais les hommes disposaient déjà depuis plusieurs dizaines de milliers d'années de poinçons qui permetaient de préparer des perforations pour passer ensuite un lien.

Les cheveux sont courts ou longs,lisses ou nattés,relevés en chignon,quelquefois agrémentés d'une frange ou d'une mèche frontale,maintenus par un bandeau ou masqués par un bonnet,ce qui suggère que la chevelure faisait l'objet d'un soin particulier...
(La grotte de La Marche Poitou)

Leur très grande variété évoque une galerie de portraits de personnages ayant réellement existé.
(La grotte de La Marche Poitou)

C'est ainsi que de petits colombins d'argile retrouvés dans la salle du fond de la caverne du Tuc d'Audoubert, où se trouvent les deux célèbres bisons modelés, ont longtemps été interprétés comme des « phallus rituels » (Bégouën et Breuil 1958 ), jusqu'à ce qu'un céramiste à qui on faisait visiter la grotte s'écrie que ces boudins étaient exactement semblables à ceux que son travail l'amenait à produire lorsqu'il testait la plasticité de l'argile (Beasley 1986)

Ne pas confondre les homininés avec les hominidés qui regroupent les sous-familles des grands singes.

Malgré de nombreuses spéculations ,on ne sait ni a quel moment nos ancêtres ont perdu leur fourure,ni pour quel raison, l'avantage adaptatif qui en résulte étant discutable (Ranstala 2007).

Plusieurs individus portent une barbe parfois complétée par une moustache.
(Grotte de La Marche Poitou)