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Citations de Sophie Audouin-Mamikonian (416)


-Ah oui? Pourtant il paraît que tu sais vraiment bien la manier, ton épée. Qu'elle embroche avec puissance et vigueur.
Sa voix était dégoulinante de sous-entendus.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais super chaud d'un seul coup.
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Axel renchérit :
- Si ce truc est invisible et inamovible, je crois que les oiseaux qui volent trop vite vont avoir une très mauvaise surprise...
D'accord, son humour était pire que le mien. Mais la vision d'oiseaux stupéfaits se cognant au cercle et dégringolant m'aida à supporter ma nausée.
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Mais l’Épée n’était pas que cela. Je tressaillis. Ce fut comme si une entité ultra puissante était entrée dans mon cerveau, y puisant tout ce dont elle avait besoin. Je n’avais qu’une seule envie, lâcher ce machin, mais l’Épée était d’un autre avis.
Puis elle fit quelque chose de si incroyable que je faillis tomber de surprise.
Elle me parla.
Mais ce fut surtout la façon dont elle me parla qui était démente.
- Yo, fit-elle, ça gaze, mon gars ?
Pour un artefact magique vieux de plusieurs centaines d’années, il avait un langage super familier. Et moderne.
- Euh, fis-je dans la stupeur de mon cerveau, bonjour. Je vais bien, merci et vous ?
- Ça roule ma poule ! Un bail que je n’avais pas parlé avec un humain. Rouille et brèches, la vie sous la mer, ça craint ! Tu sais, Alien, « Dans l’espace, personne ne vous entend crier », ben sous la mer, c’est pareil. Ça fait juste un bruit de fond que personne ne perçoit. La vache, j’ai eu du bol que tu sois un rebrousse-temps !
Je sursautai. OK, l’entité m’avait effectivement fouillé la cervelle. Restait à savoir où elle avait péché cette façon bizarre de parler. Elle me répondit avant même que j’aie le temps de formuler ma question :
- Ben dans ta tête, mon grand. C’est ton moi ado qui s’exprime comme ça. Ta période wesh wesh. Je trouve ça rigolo. L’autre, Arthur, ça le rendait dingue quand je faisais ça, aucun sens de l’humour, ce gars. Bon, on dégomme qui au juste aujourd’hui ?
- Euh, Mordred ?
- Quoi, il est pas encore six pieds sous terre ce gars-là ? Mais qu’est-ce que vous avez foutu, vous, les humains ?
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J’étais déjà terrifié avant. Il n’arrangeait pas les choses.
-Alors, je vais vous répondre ce que m’a toujours dit mon grand-père : il n’y a pas de héros. Il y a juste des gens ordinaires qui se retrouvent confrontés à des choses extraordinaires, et réagissent d’une façon extraordinaire.
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- J'ai compris, Fils de Meute. Une déclaration à mort. Disons plutôt que tu essayeras de me tuer. Nous verrons qui se relèvera de notre affrontement.
Nous nous saluâmes d'un sec hochement de menton. Deux adversaires qui se respectaient.
Chuck se posta à côté de moi et murmura :
- Tu viens de prévenir une vampire vieille de je ne sais pas combien de centaines d'années que tu allais la dégommer ? Mais ça va pas la tête, Indiana ?
Je me raidis.
- Elle a mis la vie de Katerina en dang...
- Je ne te parle pas de ça ! Je te parle de ce que tu viens de dire. Il fallait pas la prévenir ! Lui tomber sur le poil par surprise ! Déjà qu'ils sont durs à tuer, si en plus tu les préviens, ce serait plus simple de te suicider tout de suite, mon vieux !
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- Voyons voir si je comprends bien, fit-elle d'une voix frémissante de fureur. Tu as concocté ce plan démentiel dans ton coin, tu nous a tous lancés sur les traces de Mordred, tu nous as indiqué comment récupérer l’Épée, ce qui, soit dit en passant, était très intelligent. Laisser Mordred s'en emparer et la lui prendre, le terrasser sous le nombre, excellent. Et maintenant, parce que ta petite copine risque d'être un peu chahutée par un type qui ne lui arrive pas à la cheville et dont elle va probablement ne faire qu'une bouchée, tu m'expliques que tu ne viens plus ?
Je me sentais lamentable.
- Euh. Oui.
Elle croisa ses bras gainés d'un cuir aussi noir que celui des gardes noirs.
- Sauf que ce n'est pas possible.
- Pourquoi ? protestai-je. Je ne suis pas puissant, je n'ai rien de la force d'un vampire ou même d'un loup. En quoi vous serais-je utile, là-bas ? OK, j'admets que je voulais venir, parce que parfois, il suffit de très peu pour faire pencher la balance, mais objectivement, vous n'avez pas besoin de moi.
May Ling avança sur moi et me mit le doigt sur le sternum, tout en appuyant à petits coups, assez forts cependant pour me faire reculer.
- Oh mais si, articula-t-elle en ponctuant chaque mot d'un coup. Parce-que-sans-toi-on-ne-peut-pas-utiliser-l’Épée !
Je glissai sur le côté, la déséquilibrant, et me frottai le sternum.
- May Ling, arrête d'essayer de me casser les côtes. Comment ça, sans moi vous ne pouvez pas utiliser l’Épée ? Qu'est-ce que tu racontes ? Merlin...
- Merlin a forgé l’Épée. L'a enchantée. Ne l'a jamais utilisée. Parce qu'il y a une règle absolue avec cette arme.
- Laquelle ?
- Seul un humain peut la manier !
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J'avais déjà subi des explosions. Mais il y a une grande différence entre être sur ses gardes parce qu'on sait que ça va péter et se retrouver sur un pied, l'autre jambe dans le pantalon, lorsque sa maison part en morceaux.
Le résultat fut évident. Je m'empêtrai dans mon pantalon et me retrouvai par terre, sonné, incapable de comprendre ce qui se passait pendant quelques secondes.
- Nous sommes attaqués ! hurla Chuck.
Oh vraiment ? Ça, c'était de la déduction. Oui, j'imaginais mal ma grand-mère organiser un feu d'artifice dans son précieux salon aux fines boiseries.
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Les gardes d'Annabelle, qui nous avaient laissé entrer dans les sous-sols de la prison arrivèrent en un éclair, perturbés par l'afflux brutal de pouvoir, et se placèrent devant la cage de Brandkel, en alerte
C'était gentil, mais un peu tard. Ils n'étaient pas si rapides que ça, les vampires.
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C'était un pari horriblement risqué. Mais j'avais confiance en ma mère. Même si je savais que les chemin de l'avenir n'étaient pas tracés, elle avait accès à des tas d'informations. J'avais tenté de la libérer, mais elle avait préféré rester entre les pattes de Tyler. C'était une bonne raison. Restait à espérer que j'avais choisi la bonne stratégie.
Et que je ne venais pas de la condamner à mort!
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Il n'y avait plus rien à dire. Elle quitta la chambre sans un mot. Jeremy avait envie de pleurer. Quel gâchis que la vie de ces deux humains, qui, il le comprenait à présent, s'étaient profondément aimés, au point qu'ils ne savaient plus comment se séparer sans se faire du mal.
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Il n'y a que toi, toi. Maintenant et à jamais.
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« Rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on décrète »

« Tout esclave a en ses mains le pouvoir de briser ses chaînes »
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Il n'y a que toi, Allison. Maintenant et à jamais. Je t'aime.
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Katerina entra dans la pièce, s'assit à côté de son père, confortablement installé au premier rang, les pieds sur un pouf. Les fenêtres furent fermées et les volets descendirent pendant que des lampes indirectes s'allumaient. Je me fis la réflexion que si quelqu'un balançait une bombe par la fenêtre, il éliminerait une bonne partie de notre clan d'un seul coup. Comment ça, j'avais des pensées morbides ? Mais pas du tout ! C'était juste une constatation... OK, et un peu une pensée morbide. Sans doute l'influence des vampires...
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- C'est l'une des caractéristiques d'Indiana. Il n'est pas raciste. Il s'allierait avec des champignons si cela lui était utile.
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Je rangeai l'information dans un coin de mon cerveau. Pour autant qu'un cerveau ait un coin.
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Je refermai la bouche, le cœur battant. Pas que j'ai le vertige, hein (enfin si, un peu), mais quand même, se faire enlever par un vampire et voler, ça surprend.
C'était Erick qui me portait, en dépit de ses blessures. Annabelle tenait Axel par la taille et Axel portait Tyler sur l'épaule. Qui n'avait pas l'air plus heureux que moi. Je pense que nous devions partager la même teinte verdâtre.
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Si celle-ci, sur un échiquier imaginaire, était la reine blanche, que le roi noir venait de capturer, il venait également d'éliminer un nouveau pion. Seamus.
Pour ma part, je me voyais assez bien en fou. Le truc qui surgit de nulle part et met le chaos.
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Je suis tombé amoureux d'une humaine. Evidemment. Katerina O'Hara. La belle, la sublime Katerina aux yeux gris-vert et aux somptueux cheveux noirs.
Sauf que, bien sûr, cela ne pouvait pas être aussi simple, deux ados qui tombent amoureux. Nannn, il y avait des tas de squelettes dans des tas de placards.
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J'ai quand même deux, trois avantages. Je vois mieux que la plupart des gens, mon ouïe et mon odorat également sont meilleurs et, croyez-moi, au milieu d'une foule, je le regrette souvent.
Qu'on ne vienne pas me dire que ce sont des qualités de prédateurs. Les lapins entendent très bien aussi.
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