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Citations de Sophie Audouin-Mamikonian (416)


La Harpie se laisse porter par un courant ascendant et reprend de l'altitude. Sous ses ailes puissantes défilent les charmantes rues de Rosemond ainsi que les plages et les falaises bordées par l'océan. Nélos aime se laisser ainsi bercer par les vents contraires. Aucun bruit de l'activité humaine ne parvient jusqu'à elle, seul le sifflement de ses plumes fendant l'air accompagne son vol dans un ciel sans nuages.

La créature décide de stabiliser son altitude. Elle est maintenant suffisamment haut dans le ciel pour que personne ne puisse la voir du sol. La femme-oiseau possède deux bras, deux jambes, mais ses pieds se terminent par de longues griffes acérées et son corps est recouvert d'un duvet de fines plumes. Deux yeux perçants, un nez, une bouche aux canines proéminentes, et de grandes ailes à plumes qu'elle peut rétracter derrière son dos lorsqu'elle est au sol : voilà la nouvelle menace qui pèse sur Rosemond.

Grrr ! Les humains ! Que la Harpie déteste cette race ! Et cette planète, quelle horreur ! Tout ce bleu, tout ce soleil... Les Montagnes du Tador sur la planète magique AutreMonde lui manquent déjà. Il lui tarde de retrouver le froid, la neige, les hurlements injurieux de ses congénères, et de pouvoir partager sa grotte avec le compagnon qu'elle s'est choisi. Mais, pour cela, il lui faut mettre la main sur un objet démoniaque qui est caché ici même ! Toute son attention est focalisée sur une bâtisse qui surplombe les hauteurs de la ville : le Manoir Duncan.
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Les sabots de l'animal frappent le sol avec puissance. La licorne galope avec l'énergie du désespoir. La renégate ne l'a pas encore rattrapée, mais ce n'est qu'une question de temps. Elle sent sa présence malfaisante qui s'approche inexorablement. Dans sa course éperdue, elle jette des regards tout autour d'elle, espérant apercevoir une de ses congénères qui pourrait lui prêter main-forte, mais, hélas, les plaines du Mentalir sur la planète magique AutreMonde semblent bien désertes à cette heure de la nuit.

La peur laisse place à la colère. Comment elle, Oxanne, une des licornes les plus évoluées de son troupeau, a-t-elle pu se laisser surprendre ainsi toute seule dans la plaine par un Semchanach, un être utilisant la magie à des fins criminelles au mépris des lois d'AutreMonde ? Malgré le bruit de sa course, elle entend les bruissements d'ailes qui se dirigent vers elle. Oxanne ignore pourquoi cette créature l'a prise en chasse, mais elle sait que ce n'est pas pour son bien. Il faut fuir... Fuir, mais aussi réfléchir. Qui pourrait lui venir en aide contre un Semchanach ? La réponse est facile : un Guetteur, un sortcelier chargé justement de capturer ces renégats. Un nom s'impose aussitôt à son esprit :

«Tara Duncan !»
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Moineau tremble. Elle ne peut s'empêcher d'imaginer et de visualiser ce que le Semchanach est en train de lui raconter.

-Qu'as-tu à dire alors que je m'apprête à détruire ton petit monde?

-Je dis... je dis Shopping!
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Enfin, le meilleur pour la fin. Il y avait un anti-Tempus et un anti-Revelus dans la pièce, empêchant de visualiser les événements qui s'y étaient déroulés. Pour quelle raison quelqu’un avait-il placé ces sorts sur un simple laboratoire ? Xandiar s'était renseigné. Le labo n°7 ne traitait pas d'affaire sensible. Aucun motif de contre-espionnage ne justifiait donc la présence d'anti-Tempus/Revelus. Mais cela remontait à une huitaine de jours à peine. Les projets dangereux venaient d'être transférés dans une autre aile du palais, mieux isolée, depuis qu'un des savants avait failli faire exploser celle-ci. Si l'assassin avait posé un anti-Tempus/Revelus, partant du principe que les enquêteurs ne s'en étonneraient pas, il avait commis une bourde.

Il sourit. Son instinct ne le trompait pas. Dans sa tête, « l'accident » venait de se transformer en « assassinat ».

Il tenait une piste. Il lui fallait désormais trouver le pourquoi, mais aussi le comment. Depuis que Magister avait éliminé le zombie, général de l'armée d'Omois, quelques semaines auparavant, Xandiar inclinait à la paranoïa et voyait des complots partout. Il savait... non... sentait que le principal coupable de l'affaire de l'armée des démons lui avait échappé et se trouvait encore au palais.
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Je me tournai vers l’un des deux gardes.– Où est la vache ?L’un des deux me répondit.– On est allé lui faire faire un petit tour, elle s’ennuyait de ses copines. Et puis elle fait partie du programme de fécondation, alors si la semi O’Hara ne la mange pas, autant qu’elle soit utile.Ah. Ils étaient froidement pragmatiques, les loups qui dirigeaient le programme. Daisy n’allait même pas faire connaissance avec un beau taureau mais avec une grande seringue. Vache de vie
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Attendre – on pourrait presque dire espérer, quand les indices étaient maigres au départ – un nouveau meurtre pour avoir d’autres éléments permettant de faire avancer l’enquête et voir ses hypothèses se confirmer. Plus le meurtrier tuait, plus il était facile à attraper… À quel prix !
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Sa vie sentimentale était un fiasco. Cela faisait cinq ans que Carla était morte. Cela faisait cinq ans qu’il essayait de l’oublier. Mais il n’y arrivait pas. Il suffisait d’un mouvement, d’une odeur, et Carla revenait, plus vivante que jamais. Les femmes dont il avait cru tomber amoureux depuis cinq ans finissaient par comprendre… et par abandonner. Il devait faire son deuil. Si seulement il avait pu voir son corps sans vie… Si seulement il avait eu un endroit où se recueillir, peut-être alors aurait-il pu l’oublier. Non. Pas l’oublier, mais souffrir moins et guérir. La laisser glisser doucement dans le néant de l’absence.
Au lieu de ça, elle était autour de lui, en lui, sans cesse.
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Elle ne portait aucun bijou à part un pendentif en or massif représentant un soleil inca. Vêtue d’un pantalon informe et d’une blouse trop grande, gris tous les deux, elle semblait porter ses vêtements comme une armure. Une armure derrière laquelle elle se dissimulait. On sentait que, si elle avait eu des problèmes de vue, ses lunettes auraient été grosses, noires et auraient mangé la moitié de son visage. Elle dégageait une curieuse impression de tension et de sérénité mêlées.
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Pourquoi avais-je tout à coup l'impression d'être Jack Bauer dans un épisode de 24 heures chrono ? Une histoire de virus, c'était presque caricatural. Et rien à faire, je n'arrivais pas à y croire.
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Bon, c'est vrai que, sous sa forme animale, grand-père est super effrayant. Une version moderne du grand méchant loup.
La famille Adams, à côté de nous, est étonnement normale. Si, si, je vous assure.
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J’ai dix-huit ans et je suis un monstre. Pas le genre avec des tentacules et des taches violettes, qui fonce sur les gens avec de grands « Gaarrrghhh ». Non, le genre anodin, qui se fond dans la masse. Qui ressemble aux humains. Les plus dangereux.
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La Rose Noire vous salue bien ! Ha, ha ! … Je vais vous faire danser, tous ! Le chardon va revenir … flammes et argent … Ha, ha ! Et le chardon réveillera la guerre … Dansez ! Dansez ! … et brulez ! […] La vengeance de la Rose Noire a frappé ! Paris 1897 ! Ils n’ont pas oublié ! … Les Purs sont à l’œuvre ! Méfiez-vous ! Méfiez-vous … de La Danse de la Licorne !
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-Nina, c'est ça?Écoute, je suis flatté mais je ne suis pas du tout intéressé.Tu es un membre junior de la compagnie, et moi je suis un adulte, jeune adulte d'accord.Et même si nous faisons abstraction de la différence d'age, et bien que tu sois très jolie, tu n'est pas du tout mon type.Désolé d'etre aussi dur et direct, mais c'est mieux pour tout le monde.
Le visage de Nina s'était décomposé au fur et à mesure de la tirade de Xoholt.Contre toute attente, la jeune fille éclata de rire.
-Je voulais juste le carré de chocolat promis...
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1ère phrase: Je vois la scène comme si j'y étais.
Dernière phrase: Il ne me restait plus qu'à prier pour que nous l'atteignions à temps...
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1ère phrase: Contrairement à moi, mon histoire n'a rien de banal.
Dernière phrase: La guerre des clans venait de débuter.
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"-Je suis au paradis,vous êtes un ange?
-Non heureusement, pas pratique les ailes pour s'habiller !
Tara et Robin sur l'île des rose noir
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Après avoir pris son élan, elle se mit à courir, secouant ses passagers dans tous les sens.
- Mais qu... quue... qu'est-ce... que... que tu fff... fais ! hurla Cal.
- Je cours pour décoller, cria-t-elle.
- Tu... tu es... un dr... un drrr... dragon ! cria Robin à son tour. Tu nn... n'as pas bbe... bbesoin d'élan. Agi... agite juste les ailes !
- Oh ? Tara pila net, manquant d'expédier ses passagers par-dessus bord. Juste les ailes ?
Elle s'exécuta, soulevant une tempête de poussière.
- Laisse-moi descendre ! hurla Cal, essayant de se débarrasser de Robin qui le retenait, laisse-moi descendre, elle va tous nous tuer !
Il avait réussi à passer une jambe en dehors de la nacelle quand Tara parvint enfin à décoller.
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Mes réactions purement humaines n’étaient pas moins pathétiques. Je coupais des fleurs dans le jardin, qui mouraient environ deux secondes et demie après que je les ai cueillies. Vingt fois par jour, je me décidais à lui déclarer ma flamme. Et vingt fois, je renonçais. Je composais de mauvais poèmes pour elle, ce qui me faisait transpirer et torturait mes neurones.

Ca donnait à peu près ça :

"Je me noie dans l’encre verte de tes yeux."

Mince, il me fallait une rime en eu. Euh… « peut » ? Et je voulais parler de mon cœur :

"Mon cœur hésite et bat comme il le peut"

On se demande pourquoi il hésite ce foutu cœur. Le mien battait comme un métronome.

"Si loin, perdu, il meurt à petits feux."

Ça, c’était vrai, sauf qu’on se voyait tous les jours. Et que je n’étais pas du tout perdu.

"Brûlant mon âme comme si c’était un jeu".

Aie, Aie, Aie, c’était débile.
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Elle lança sa bourse vers le truand, ce qui détournera son attention pendant une seconde. Avant d’avoir compris ce qui se passait, l’homme sentit une secousse à sa main droite, qui tenait son pistolet. Il baissa les yeux.
Et ne vit rien.
Ni la main ni l’arme.
Il plissa les yeux, incertain, tandis que son cerveau s’efforçait d’analyser ce qui venait de se passer. Soudain, une douleur insupportable le fit hurler et lâcher la bourse de sa main gauche pour agripper son poignet droit.
Et il hurla plus encore lorsqu’il vit que la jolie fille qu’il s’apprêtait à dévaliser s’était transformée en un monstre poilu qui venait de lui arracher la main. D’un seul et foudroyant coup de griffes.
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Cessons de nous envoyer nos arbres généalogiques à la figure[...]je t'en prie!
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