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4.09/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vesoul , 1984
Biographie :

Sophie Bouillon est une journaliste française indépendante.

Elle a travaillé comme correspondante basée à Johannesburg de 2008 à 2013 pour Libération, Courrier International et la Radio Télévision Suisse notamment, avant de travailler comme reporter indépendante depuis 2014 (L'Obs, Libération, RTS, Europe 1,...).

Couverture de Boko Haram au Nigéria, série de reportages sur Lagos, de la guerre à l'Est du Congo en 2012. Elle travaille également sur des sujets de société en France comme immigration, banlieue, prostitution,...

Pigiste, elle obtient le Prix Albert-Londres 2009 pour son article "Bienvenue chez Mugabe !" (ill. de Sergio Aquindo), paru dans la revue XXI.

Twitter : https://twitter.com/sophie_bouillon

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Cette question assez évidente sur le plan éthique : faut-il oui ou non lever les brevets des vaccins anti-Covid pour en fabriquer plus et plus vite ? Faut-il en faire un bien mondial ? le président américain Joe Biden est pour. Au Parlement européen, les députés En Marche ont voté contre. Jérôme Martin, de l'Observatoire des médicaments, dénonce cette position. Sophie Bouillon, journaliste au Nigeria pour l'AFP. Elle publie Manuwa Street, portrait de sa ville, Lagos, sous Covid. Elle est notre invitée Et puis Morgan Large, journaliste en Bretagne, pour une radio franco-bretonne. Une journaliste qui dérange l'industrie agroalimentaire. On l'a rencontrée. Vous connaissez notre émission À l'air libre ? Votre avis nous intéresse https://mdpt.fr/39yQZsn Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement#at_medium=custom7&at_campaign=1050 Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il y a tant de raisons de s’indigner au Nigeria, tant de causes et de révoltes à porter qu’on ne peut plus se révolter contre quoi que ce soit, sauf à s’épuiser de fatigue et de colère.
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"Moi, je ne suis personne. Je suis déjà morte dix fois, vingt fois, trente fois..."
Elle réajuste sa perruque. "Je ne peux même plus te dire combien de fois je suis morte."

[p96]
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Bien que toutes les classes sociales vivent en apparence aux antipodes les unes des autres, elles interagissent, elles se connaissent, elles échangent, elles partagent les mêmes religions et les mêmes cultures. […] Allez au mariage de la fille du multimilliardaire Aliko Dangote ou de son valet de chambre, vous mangerez le même riz jollof, les mêmes ignames, vous danserez sur les mêmes tubes de Wizkid ou du dernier Burna Boy.
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Un pasteur m’avait un jour confié : « Vous vous rendez compte que tous les jours, nous sommes 200 millions à prier pour un meilleur Nigeria et on en est encore là ! Vous imaginez dans quel état serait le pays si on ne priait pas ? » Cela m’avait fait rire, mais je crois qu’il était très sérieux.
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Lagos vous rend vivant. Lagos vous tue. Ici, vous aurez tort sur tout. Vous n’aurez plus raison de rien. Ici, rien ne s’explique, tout se consume. La folie de l’Homme, la plus géniale comme la plus effrayante, s’exprime sans relâche, s’exerce au quotidien.
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Je fais partie de cette génération qui prend l’avion comme d’autres prendraient le train. J’appartiens à cette minuscule catégorie de privilégiés pour qui le monde est un espace infini d’exploration. On agrafait des drapeaux sur des planisphères pour flatter notre esprit d’aventure, on faisait des albums Facebook. On partait en reportage. En voyage. On pensait que c’était la norme. On pensait qu’il était normal de parcourir le monde et d’en traverser les frontières. On se disait qu’on ne vivait pas vraiment loin.« Le Nigeria ? Six heures d’avion, à peine ! »
Quelle arrogance.
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J’ai toujours apprécié que Lagos ne nous mente pas. Qu’elle ne nous donne pas le choix. Le Nigeria est profondément inégalitaire, mais nous n’avons pas le luxe de pouvoir faire comme si nous ne le savions pas
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Vous savez, conserver l’art, le rendre immortel, lui donner une valeur financière, ou une valeur tout court, ce sont des concepts occidentaux qui ne nous appartiennent pas. Vous nous les avez imposés.
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On agrafait des drapeaux sur des planisphères pour flatter notre esprit d'aventure, on faisait des albums Facebook. On partait en reportage. En voyage. On pensait que c'était la norme. On pensait qu'il était normal de parcourir le monde et d'en traverser les frontières. On se disait qu'on ne vivait pas vraiment loin.
"Le Nigeria ? Six heures d'avion, à peine !"
Quelle arrogance.
Pendant des siècles, des décennies, nous avions imposé notre calendrier, nos valeurs, notre capitalisme, notre globalisation effrénée au reste du monde. Et il aura suffit d'une semaine, de quelques jours, pour que tout cela change d'échelle. Pour que les normes s'inversent. (73)
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Comme tout le monde au Nigeria, je m'étais peu à peu habituée aux injustices, à l'horreur parfois, et aux inégalités les plus abjectes. Celles auxquelles on pensait ne jamais pouvoir s'habituer. (35)
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