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Critiques de Sophie Kovalevskaïa (9)
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Une nihiliste

Le nihilisme suggéré par le titre de ce roman “Une nihiliste” n'a rien à voir avec le nihilisme philosophique de Schopenhauer ou de Nietzsche, négation du sens et du sujet. le nihilisme ici, se réfère à la contestation, et déclare la guerre à tout ce que on peut appeler «  les mensonges conventionnels de la société civilisée »,parlant de la Russie des années 1860 et quelques...., tout aussi valable aujourd'hui bien que dans un tout autre contexte, puisque nous les hommes, tout au fond de nous mêmes, nous ne changeons pas, quelque soit l'époque, le continent, le pays, la race...... L'écrivaine elle-même, mathématicienne, féministe et nihiliste dans le sens révolutionnaire que je viens d'expliquer, m'a intriguée tant et si bien qu'avant même d'entamer la lecture de ce livre, j'ai acheté deux de ses biographies ( une écrit par elle-même, l'autre par Ann Hoblitz, professeur d'université américaine ). Donc partie avec trois livres, en commençant par la fiction....qui ne serait pas curieux d'une telle personnalité, en l'occurrence une femme dans la Russie des années 1860 et plus ???



Vera, l'héroïne du roman est l'idéal de l'écrivaine. «  “Une nihiliste” est l'enfance , encore pleine d'idéaux et d'illusions, du mouvement démocratique russe, avec ce mélange caractéristique de révolte anarchique, de féminisme et d'héroïsme, cette aspiration à l'unité, à l'intégrité de la pensée et de l'action..... ». En faites dans le récit, le temps de la fiction et celui de l'autobiographie sont mêlés. Comme l'écrivaine, au début de l'histoire , la narratrice qui vient de rentrer d'Allemagne en Russie, après avoir terminé ses études universitaires, son doctorat en poche, reçoit la visite de Vera Barantsov, notre héroïne ( dans la réalité Vera Gontcharova son prototype, rencontrée par Sophie en 1876 ), dont le désir passionné, ardent, est d'être utile à la « cause ». Vera, une jeune fille issue de la noblesse, dont la vie est à jamais bouleversée suite à l'abolition du servage ( mars 1861) qui changera les conditions de vie de sa famille, et à la rencontre d'un voisin particulier, un professeur d'université aux idées libérales. Pour « cette cause », elle commettra l'impensable.........



Un livre émouvant, je dirais même dans la lignée des grands romans russes, bien que court, vu l'époque, le sujet et la prose. Tout les faits plus ou moins, comme l'indiquent les notes en bas de page, sont inspirés de la réalité. Un livre qui nous fait amèrement penser que, que ce soit sous les tsars, ou sous le communisme ou après 89 sous le joug de dictateurs «nouvelles générations », issus de nul part, ce pays ne croisera jamais le chemin de la démocratie, de la justice.

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Kovalevskaïa : L'aventure d'une mathématicienne

Sofia Kovalevskaïa (1850-1891) est une mathématicienne russe célèbre aussi bien dans son pays qu'en Allemagne où elle fit ses études universitaires, et en Suède, où elle pu détenir une chaire de professeur de mathématiques à l'Université de Stockholm, chose impossible pour l'époque en Russie. En outre elle a remporté à Paris, en 1888, un triomphe unique pour une femme : l'Académie des Sciences lui décerna le prix Bordin, dont le sujet de concours avait été proposé six ans de suite, sans succès, par l'Académie de Berlin : « Perfectionner en un point important la théorie du mouvement d'un corps ». Mon chemin l'a croisée grâce à son roman “Une nihiliste “, lu récemment .

Ce livre se compose de deux parties. La première, sont les souvenirs d'enfance de Sofia Kovalevskaïa, traduit du russe; la seconde, la Biographie de Sofia Kovalevskaïa par son amie Anna-Charlotte Leffler, duchesse de Cajanello, dramaturge suédoise, traduit du suédois. Deux ouvrages qui se complètent parfaitement.

Dans le premier, Sofia, fille d'aristocrates, se rappelle son enfance aisée dans la Russie des tsars. Mais en manque d'amour, aux bons soins des domestiques, son aînée et son petit frère captant toute l'attention de ses parents,elle est élevée dans la solitude. Elle en développe une nature introvertie et sauvage, parfait par l'éducation rigide d'une institutrice anglaise privée. le temps d'une enfance, poète dans l'âme, elle nous invite dans la vie de cette paisible famille russe, perdue au fin fond du gouvernement Vitebsk, à Palibino, à la frontière lituanienne. Sa rencontre avec les mathématiques date de cette époque grâce aux murs de sa chambre simplement tendu d'un papier de hasard dû à un incident de calcul. Ce papier consistait en feuilles lithographiées des cours d'Ostrogradsky sur le calcul intégral et différentiel, jadis achetées par son père, dans sa jeunesse......Une lecture intéressante, riche en Histoire et anecdotes -où vous allez aussi rencontrer Dostojevski dans un contexte très particulier -, et très agréable dans le fond et la forme. C'est comme lire du Tourgeniev, un auteur que j'aime beaucoup.

La suite est reprise par la dramaturge suédoise, qui fut l'une de ses amies intimes. Elle lui fit promettre d'écrire sa biographie, étant persuadée qu'elle mourrait jeune

et qu'elle lui survivrait. Dans cette deuxième partie tout aussi intéressante, on découvre cette femme à la forte personnalité qui triomphera des réticences de sa famille et de son temps à l'égard de la liberté de la femme dans la société russe et de son ambition à faire des études supérieures à l'étranger, contractant un étrange mariage; suite à laquelle elle partira en couple à Heidelberg, en Allemagne, pour étudier les mathématiques. Elle deviendra une génie des mathématiques, mais malgré son succès, son âme tourmentée la laissera indéfiniment insatisfaite et son caractère difficile et exigeante, la rendra malheureuse dans toute relation intime.

Elle ne s'épanouira que bien plus tard, quand elle commencera de s'occuper de littérature.... je vous laisse découvrir la suite, cela n'étant que le début.

La prose de ce second ouvrage toujours dans la même forme simple, est d'une moindre qualité, sans que l'intérêt du fond n'en soit diminué,avec une magnifique conclusion.

Deux ouvrages complémentaires qui donne une vue concise sur une époque et une femme singulière, une mathématicienne qui croit à la fatalité, «Elle voyait la logique des choses, et agissait sans logique ». Une lecture fortement conseillée à qui s'intéresse au sujet.



« Dit ce que tu sais, fait ce que tu dois, advienne que pourra. »(S.Kovalevskaia)





P.s.Pour qui l'ouvrage intéresse, il est disponible pour presque gratis sur Amazon Kindle sous le titre « Souvenirs d'enfance », et c'est le même livre que celui sur Babelio, dans une autre édition révisée ( bourrée de coquilles....mais pas grave, on arrive à lire :))
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Une nihiliste

Le site “La bibliotheque russe et slave” est une mine d'or pour ceux comme moi qui ne dedaignent pas les ecrans. J'y ai trouve ce livre dans une belle traduction parue en 1893 dans “La societe nouvelle, vol.1”.



L'auteure, Sofia Kovalevskaia, n'est pas “un” des grands ecrivains russes du 19e. siecle, c'est “un” des plus grands mathematiciens russes, hommes et femmes confondus, c'est la premiere femme a avoir obtenu un doctorat en mathematiques, c'est, dans son vecu, une grande revolutionnaire, en fait une grande feministe, qui aurait pu peut-etre compter parmi les grands ecrivains russes si elle n'etait morte jeune, a l'age de 41 ans.



Ce roman lui sert a ventiler ses idees, progressistes diront les uns, revolutionnaires diront d'autres. Il met en scene Vera, une jeune russe de petite noblesse, juste apres l'abolition du servage. Elevee dans la peur de l'avenir, ses parents delaissent son apprentissage mais elle a la chance de rencontrer un intellectuel banni de Saint Petersbourg et exile dans son coin de campagne. Amuse par elle, charme en fait, il lui donne a lire d'autres livres que “La vie des martyrs", son seul livre jusque la, et lui inculque des idees progressistes et une comprehension plus aiguisee de la societe russe, au grand dam de ses parents. Sous son influence elle finira par fuir vers la capitale, chercher sa voie, pour finir s’affilier a un groupe de jeunes contestataires, marier l'un d'eux pour le sauver d'une peine de mort, et le suivre dans sa deportation en Siberie.



Si la premiere partie du roman est un peu bucolique, l'arrivee de Vera a Saint Petersbourg plonge de suite le lecteur dans les convulsions politiques russes de la fin du 19e. siecle. La description du proces de jeunes revolutionnaires est saisissante, l'auteure reussissant, comme si elle le placait dans une caisse de resonnance, a en extraire un cri. “L’image de douze vieillards caducs prononçant un verdict impitoyable et fauchant à la racine le bonheur et l’avenir de soixante-quinze jeunes vies, cette image se perdait dans le brouillard et laissait à chacun l’impression d’une amère ironie”.



Ce n'est pas etonnant que le livre ait ete interdit en Russie a l'epoque. Et je me demande s'il n'a pas eu le meme sort plus tard, en des temps staliniens, parce qu'en fait c'est un roman sur le reveil des consciences contre toute oppression, un roman soutenant que l'opposition a un regime pervers est la seule possibilite morale, la seule voie a suivre, quel qu'en soit le prix. Un roman historique dont les conclusions peuvent voyager, au bon vouloir du lecteur, dans differentes epoques, en differentes regions du monde. Un roman emouvant, bien servi par l'ancienne traduction qu'en propose la Bibliotheque russe et slave, de Nadine Kontchewsky. Cherchez-le, et pas seulement parce que c'est gratuit.

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Une nihiliste

Une nihiliste est un court roman de Sophie Kovalevskaïa qui permet de pénétrer dans l'intimité d'une famille de province, aristocrate russe où les idées révolutionnaires vont trouver un écho chez la plus jeune des trois filles, Véra, mystique - sa première vocation étant de devenir martyre pour vivre l'idée de sacrifice pour un idéal - qui va par la suite, affûter sa formation avec l'arrivée d'un voisin plus âgé, un intellectuel qui lui ouvre l'esprit et partage son adhésion aux idées égalitaires. C'est l'époque charnière d'un affranchissement des serfs par Alexandre II, proclamé par la lecture dans les églises du manifeste de l'émancipation de 1861, rédigé en termes tellement compliqués qu'il n'a pas été compris par les premiers intéressés.

La jeune Véra après son amour malheureux va se trouver une nouvelle cause - à Saint Petersbourg, auprès d'un révolutionnaire condamné à l’exil sibérien - par le biais d'un mariage fictif qui présentait des avantages multiples : s'émanciper d'une tutelle familiale, obtenir un passeport pour pouvoir étudier en tant que femme, à l'étranger ou possibilité de rejoindre son époux en Sibérie pour y partager sa souffrance.

Une nihiliste renvoie à la première acception du terme c'est à dire "une révolte individualiste contre le despotisme moral" et constitue surtout un roman d'apprentissage, sociologique, psychologique et politique, écrit par

Sophie Kovalevskaïa, une jeune femme volontaire qui sera la première femme docteur en mathématiques, aussi importante dans ce domaine que le fût Marie Curie pour les sciences physiques.

Un manifeste sous forme romancée qui fait le constat d'une société russe à la frontière d'une modernité qui se fait par la douleur, la souffrance mais également sous-tendue par des idéaux altruistes pas toujours bien perçus.

Une nihiliste est une pépite à lire absolument pour les idées féministes et surtout pour comprendre les ressorts des mouvements politiques qui agiteront la Russie et seront les principes de base de l'URSS et pour la personnalité forte de Sophie Kovalevskaïa.
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Une nihiliste

Une nihiliste dépeint le destin de Vera, jeune femme, qui souhaite trouver un but à sa vie, une cause à servir. C'est ainsi qu'elle se présente, tout du moins, à la narratrice.



Une présentation qui rend nécessaire un retour en arrière, à l'enfance de Vera, son adolescence pour comprendre son besoin d'absolu si contraire à ce qui était attendu d'une jeune femme noble russe au 19ème siècle.



D'ailleurs, ce roman, inspirée de l'expérience de l'autrice aurait pu aussi s'intituler "une vie".



Celle d'une jeune fille dont le destin semblait toute tracé mais qui, au hasard des circonstances, a pris une autre tournure.



Car l'affranchissement des serfs, va changer ses conditions matérielles. Sa rencontre avec un homme soucieux et conscient de la tyrannie exercée sur les pauvres sera une révélation pour celle qui rêve de martyre.



Il y a chez elle une volonté de trouver un sens à sa vie, une utilité pratique sans qu'elle ne parvienne à savoir que faire jusqu'à des procès politiques qui seront une révélation.



Ce court roman se dévore d'une traite. Cette plume simple et efficace retranscrit les émotions de la jeune Vera mais également la société de son époque.



Un très bon récit de Sophie Kovalevskaïa que je vous conseille. 
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Une nihiliste

Comment diable une sage jeune-fille isue de l'aristocratie russe peut-elle devenir de ces êtres menaçants, dangereux, redoutés, qu'on appelle en ce temps nihilistes ?

Précisons d'emblée le sujet : dans le grand empire russe, en cette seconde moitié du XIXe siècle, les nihilistes n'ont pas grand chose à voir avec les questions métaphysiques auxquelles on associe aujourd'hui plus particulièrement le terme. Ce nihilisme là est essentiellement politique et social, trouve son origine dans la négation des autorités établies (Etat, Eglise orthodoxe, famille...) et en vient, comme tous les contestataires dignes de ce nom, à revendiquer une appelation qu'on lui a d'abord lancée comme une insulte. Ces nihilistes là, précurseurs de la grande révolution russe, ont fait couler beaucoup d'encre en leur temps, qu'il s'agisse de défendre leurs combats ou de tourner en ridicule leur matérialisme forcené.

Nihiliste elle-même, communarde, mathématicienne, Sophie Kovalevskaïa parle ici d'expérience et offre au lecteur, loin des clichés, le joli portrait d'une jeune fille qui acquiert peu à peu une conscience politique et part en quête d'un but concret pour l'assouvir. Chose bien plus facile à rêver qu'à accomplir dans une société où les combats de classe sont encore bien mal organisés, empreints de plus d'exaltation idéaliste que de compétence pratique. Toute l'ambiguïté du personnage et du mouvement est là : ces révolutionnaires qui rejettent les vieilles lois, les vieilles superstitions pour se réclamer de la raison seule, ont aussi en eux le sens du sacrifice sublime des vieux martyrs chrétiens. La Vera de Sophie Kovalevskaïa, d'ailleurs, n'est pas sans rappeler la Sonia Semionovna de Crime et Châtiment...

Un roman court mais riche et très intéressant, qui donne envie d'aller se pencher d'un peu plus près sur le sujet comme de découvrir la biographie de son auteur. Mais surtout, ne lisez la (passionnante) préface de l'édition Libretto qu'après avoir fini le roman, sous peine de vous faire dévoiler d'entrée de jeu tous les ressorts de l'histoire !
Lien : https://ys-melmoth.livejourn..
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Une nihiliste

Vera Barantsov qui appartient à l'artistocratie russe, habite avec ses parents et ses deux soeurs (Lena et Liza) une belle demeure, dans une campagne éloignée de Petersbourg. Cette benjamine grandit alors même qu'Alexandre II fait proclamer la liberté des serfs au grand désespoir de toute la famille en âge de comprendre les conséquences de cette déclaration. La fortune de la famille décroit alors et il devient donc impossible à Vera d'être instruite comme le furent ses aînées. Ses parents accordent donc à Vassiltsev, leur voisin et professeur, le droit d'instruire Vera. Un événement malheureux contraint la jeune fille à partir pour Petersbourg et elle découvre les arrestations, les déportations et le nihilisme. La voilà donc qui décide de s'engager corps et âme auprès d'un condamné.



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J'ai beaucoup aimé ce court roman qui traite du nihilisme russe, du don de soi, de l'affranchissement d'un modèle de société. Les descriptions des paysages et des sentiments sont très belles (comme souvent avec les auteurs russes). L'héroine reste fraîche et sincère jusqu'à la fin et le récit a une belle part d'émotion.
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Une nihiliste

Ce livre, que je viens de finir me laisse passionnée par un "je ne sais quoi". Comme si je devais, à l'image de l’héroïne du livre, me révolter contre ce monde insensé. Je ne partage pas l'opinion politique exposée à la fin du livre (le nihilisme), toute fois, les événements du roman me portent à éprouver un fort sentiment de manque de sens dans notre société, comme si elle tournait dans le mauvais sens, volontairement ... De quoi réfléchir !
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Une nihiliste

Vera Barantsova est une jeune femme de la petite noblesse russe qui a grandit dans le domaine rural de ses parents. Leur voisin est un libéral assigné à résidence pour raisons politiques. Il devient le professeur de Vera. A son contact elle prend conscience du sort misérable du peuple et éprouve le désir d'être utile à la "cause" (révolutionnaire). Elle monte à Saint Pétersbourg et frappe à la porte de la narratrice pour lui demander conseil. Cela se passe dans les années 1860. Les nihilistes sont alors des contestataires qui rejettent l'autorité (des parents, de l'Eglise, de l'Etat) et donnent la priorité aux études scientifiques et à l'émancipation personnelle. La majorité d'entre eux sont des étudiants d'origine noble.





La majeure partie de ce court roman est consacrée à l'enfance et à la formation de Vera. Ses parents manquent de sens pratique, vivent sur un grand pied et dépensent plus que ne les y autorisent les revenus de leurs terres. L'abolition du servage fini de les mettre dans l'embarras. Cet épisode et ses répercussions sont présentés de façon détaillée. Vera est alors âgée d'une douzaine d'années et c'est la première fois qu'elle prend conscience d'une discordance entre le récit familial et le vécu des domestiques.



L'autre événement qui est bien décrit est un vaste procès politique de nihilistes où sont jugés 75 accusés que l'Etat veut faire passer pour de dangereux terroristes. C'est à l'issue de ce procès que Vera conçoit la façon dont elle peut s'engager au service des révolutionnaires. C'est un engagement quasi religieux -il s'agit d'être une sainte et martyre politique- qui correspond à son âme exaltée et renvoie au rêve qu'elle faisait, enfant, de partir comme missionnaire en Chine. J'ai trouvé très intéressants ces aspects historiques et politiques.



C'est donc une lecture que j'ai trouvée fort intéressante par de nombreux aspects. Le roman est en plus bien écrit (belles descriptions de la nature au printemps) et plaisant à lire avec une pointe d'humour ironique.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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