Sophie de Mullenheim

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler en bien d'un mauvais livre, de voir la coupe à moitié pleine et non à moitié vide. Mauvais, il l'est indéniablement : illustrations, texte, histoire, tout est plat et convenu. Tout est du repompage intégral de formules (magiques ?) qui ont marché ailleurs.



On puise abondamment dans Harry Potter, dans Merlin l'Enchanteur, dans la Fée Clochette et tout un tas d'autres poncifs. Pourtant, j'aurais tort, vous auriez tort de fustiger un tel ramassis de créations des autres. Molière ne faisait pas autre chose, il repiquait tout ce qui marchait à droite à gauche, des scénarios, des tirades, des mises en scène, des costumes. On dit même maintenant " La langue de Molière " alors qu'il se classerait sans problème n°1 au grand concours du plagiat d'or s'il était organisé.



En somme, qu'y a-t-il dans cette École Des Fées ? Rien moins que l'air du temps emprisonné dans une bouteille. C'est un album affreusement commercial mais qui fait une synthèse admirable de tout ce qui séduit les petites filles (car j'ai la faiblesse de croire que l'ouvrage se destine principalement aux petites filles, autre poncif, s'il en est) en ce début de XXIème siècle dans le monde dit " occidental ".



D'ailleurs, vous le présentez à n'importe quelle petite fille lambda et elle s'y sent tout de suite chez elle. C'est tellement non typé que vous ne risquez absolument aucune mauvaise surprise, aucune chance de rejet. J'ai essayé avec ma fille et elle l'a absorbé béatement. J'ai essayé avec plusieurs autres, même réaction. C'est un peu comme de sortir un pot de Nutella, il y a un tel niveau de perfection dans le dosage du sucré et du huileux que ça ne peut que convenir aux palais encore tendres.



Donc, pour revenir au livre, ce n'est pas bon, il n'y a pas un pet d'originalité à aucun niveau mais ça fonctionne admirablement parce que c'est un condensé de l'époque dans laquelle nous faisons éclore les " rêves " des petites filles. Bien évidemment c'est de la connerie et ça ne fonctionnera plus aussi efficacement dans trente ou cinquante ans mais il y a là un révélateur sociétal indéniable.



Une partie de moi-même me somme de mettre illico ce livre à la poubelle mais une autre partie de moi-même me donne l'injonction, au contraire, de laisser ma fille s'y baigner sans réfléchir, tout simplement pour lui permettre d'être en phase avec son époque, de développer une culture commune avec les petites filles qu'elle côtoie. (Je vous accorde que le mot " culture " est peut-être un peu fort dans ce cas précis, mais il faut bien lui donner un nom.)



Jeune, j'ai regardé ou lu des tas de choses débiles qui n'avaient absolument aucun intérêt pour la personne que j'étais appelée à devenir mais qui m'ont tout de même permis de développer un fond d'expériences vécues commun avec mes contemporaines. C'est en ce sens que je trouve que ce livre peut avoir un intérêt.



Est-il bien nécessaire que je vous parle de l'histoire ? Bon, si vous voulez. Une petite fille arrive à l'école des fées, c'est son premier jour, elle expérimente des sortilèges et artifices magiques. Elle fait également la rencontre de sa super future copine fée. Elle découvre un gros grimoire contenant toutes les formules magiques of the world. Et elle fait même ses premières petites bêtises magiques avec sa copine, oups ! Et même que grâce à ses nouveaux pouvoirs de fée, elle peut river le bec de son frère, ouh là, ça c'est le top du top. Elles en redemandent les gamines…



Bref, plus commercial tu meurs (vous étonnerai-je si je vous signale que " l'auteure " a fait des études de commerce et que son ambition à l'origine était de faire du marketing dans l'édition ?) le genre de livre idéal pour être vendu en tête de gondole au supermarché, mais est-ce si grave ? Il a au moins le mérite de montrer que les livres ont de la valeur… Et puis après tout, ce n'est que mon avis de vilaine sorcière, c'est-à-dire pas grand chose.

Instructif et amusant.



Espace, Terre, Plantes, Animaux, Corps humain, Le monde qui nous entoure, La vie quotidienne, L’histoire, Les arts, La science. Sur ces dix thèmes vous passerez de la couleur des étoiles à la domotique en passant par la longueur de l’intestin grêle et les fenêtres penchées du Vermont.



A l’heure d’internet et de wikipédia, est-il encore nécessaire d’avoir ce Larousse des 500 ? Oui, cent fois oui. D’abord parce que c’est un livre (et rien que cette explication devrait suffire) et parce qu’un agréable moment en famille pour s’instruire et se divertir vaudra toujours plus que chacun devant son écran.

Pour vous et vos enfants (en primaire), un agréable moment pour se construire une culture, déconstruire les on-dit, les infos de cours d’école ou la désinformation endémique des réseaux sociaux (pour ceux qui laissent leurs jeunes enfants surfer, et je sais qu’il y en a).

Une information accessible, bien pensante, consensuelle et parfois un peu approximative mais d’un niveau adapté aux écoliers. Quoique la lecture devrait être également obligatoire pour tout participant de téléréalité. (Quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend…)



Intéressant, drôle et anecdotique parfois, un bon point d’entrée pour piquer une curiosité et là, chers parents, il faudra savoir approfondir et répondre aux questions qui pourraient fuser. Et là Google pourrait bien redevenir votre ami.

Il fait nuit, Émile entend des bruits bizarres dans le couloir, c’est Puce sa chienne qui l’a réveillé par ses grognements. Et sa mère, infirmière de nuit, qui n’est pas rentrée ! que se passe-t-il ? La peur monte, il a les yeux rivés sur la pendule, les heures défilent et elle ne rentre toujours pas… Ils vivent tous les deux dans ce petit appartement sous les combles, son père, officier a été fait prisonnier en 1940. Il se répète les consignes de sa mère : il doit fuir en emmenant le strict nécessaire dans la sacoche en cuir de son père et aller à Chartres retrouver la sœur de sa mère.



En même temps, Madeleine s’apprête aussi à prendre le train pour Chartres car ses parents ont été arrêtés, dénoncés par une voisine trop polie pour être honnête ! une autre voisine, toujours discrète a pu la recueillir et lui procurer des papiers. Elle récite sans arrêt sa nouvelle identité.



Sur le quai de la gare, le couple qui devait venir la chercher n’est pas là. Elle attend jusqu’à la dernière minute mais panique en apercevant des soldats allemands, lâche sa valise qui se renverse. Au même moment, Émile se fait refouler car les chiens ne sont pas autorisés dans les trains. Ils partent à pied, longeant la Seine, mais Chartres est plus loin qu’Émile ne le pensait.



On va suivre ces deux enfants, âgés de douze ans à peine, dans leur périple tandis que les miliciens cherchent à tout prix à récupérer des documents appartenant à la mère d’Émile, mettant tout à sac sur leur passage, y compris chez le propriétaire de l’appartement, Monsieur Carbonnet qui leur tient tête du haut de ses quatre-vingt et quelques années.



Ce roman raconte l’histoire d’une belle amitié qui s’installe entre deux enfants qui fuient Paris, pour se mettre à l’abri, alors que résonnent les bottes des Allemands et celles des collabos pas toujours très futés mais avides de promotion… on découvre aussi la vie sous l’Occupation, les tickets d’alimentation, le marché noir, la difficulté de faire confiance quand on a été trahi, la méfiance qui s’installe…



Sophie de Mullenheim décrit très bien cette époque, ses bassesses mais aussi les belles rencontres, la Résistance qui s’organise à tous les niveaux (comme le colibri cher à Pierre Rabhi, certains font leur part comme la mère d’Émile, sa tante alors que d’autres trahissent.



C’est une histoire assez courte qui s’adresse à un public jeune pour lui faire comprendre tout ce qui s’est passé à l’époque, et en tant qu’adulte d’âge mur, elle m’a bien plu. L’écriture est belle, l’auteure ne nous noie pas dans des détails qui pourraient distraire son public, mais reste constamment dans l’action et l’émotion. La couverture est splendide.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleurus qui m’ont permis de découvrir ce roman et de faire la connaissance de la plume de Sophie de Mullenheim que je ne connaissais pas et j’ai bien envie de me plonger dans ses livres dont le nombre est impressionnant…



#ÉmileetMadoenfantsdanslarésistance #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..

Savez-vous, ou plutôt vos enfants (ou petits-enfants) savent-ils :

_où est le volcan le plus actif

_d'où vient le sable de la plage

_quelle est la taille du plus grand champignon du monde

_les larmes sont-elles plus salées que la mer

_quel sport se pratique avec un balai



Plus de 500 « Pourquoi / Comment » (Espace, Terre, Animaux, Histoire, Sciences, Plantes, Corps humain, Vie quotidienne, Arts, Monde) sont présentés dans ce livre avec des illustrations très colorées.

C'est agréable à parcourir, instructif et amusant !

Pour les enfants à partir de 6 ans environ,





Merci à Babelio / Masse critique et à Larousse

Le 4 février 1913, Leona McCauley donne naissance à une petite fille : Rosa Parks.



Le même jour, à quelques kilomètres d’ici, Iris naît.



Deux filles, elles se ressemblent, pourraient avoir le même parcours, le même standard familiale et social, le même emploi, les mêmes lois, droits, devoirs, mais une opposition physique les séparent ; Iris Moore est blanche et Rosa McCauley est noire.



Dès son plus jeune âge, Rosa est particulièrement atteinte par les inégalités faites aux Noires : la société sépare la communauté Noire des Blancs, ils sont écartés, rejetés et soumis aux injustices par des sanctions inappropriées et inadéquates pour ceux qui oseraient se rebeller contre les lois problématiques divisant les citoyens.



Soutenue par son grand-père et dépassée par la situation, elle se promet de faire avancer le cours des choses.



Le 1er décembre 1955, alors qu'elle se résout à s'asseoir dans le bus qui la ramène chez elle après une épuisante journée de travail, l’irrespectueux conducteur lui ordonne de se lever pour laisser la place à un homme de blanc.



Mais cette fois-ci, Rosa enfreint la loi et n'exécute pas les dires de cet homme qui l’accoste de façon incorrecte.



Suite à cette action d’apparence pourtant minimum, un groupe de personnes Noires avec pour meneur Martin Luther King décident de réagir, ils se révoltent, protestent et organisent une révolution.



A partir de ce jour-là, Rosa Parks devient un emblème et un modèle pour beaucoup.



Iris, une femme blanche, est un personnage fictif representant l’espoir.



Elle fait irruption à plusieurs passages de la vie de Rosa, se montrant comme un soutien dans des dialogues imaginés qui rendent vivant cette biographie pour empêcher qu'elle soit seulement racontée, mais ressentie et vécue.



Iris est également un personnage s'appuyant sur les injustices, elle comprend et interagit avec Rosa, l’incluant dans son parcours.



“Rosa Parks : la femme qui osa dire non” est une biographie melangeant le réel au fictif en rectracant le chemin d’une femme, Rosa Parks, qui changea la trajective des choses en se rebellant pour mettre fin à ces innombrables et intolérables inegalités.



Rosa Parks, la femme qui osa dire non édité par Le Livre de poche jeunesse;sorti le 7 avril 2021



Chronique d'Elena 11 ans
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

A l'occasion du centenaire de l'armistice, j'ai proposé cette lecture offerte à mes élèves car il n'est pas évident de leur expliquer la contexte de la guerre sans heurter leur sensibilité ni leur faire peur.



Pierrot et Miette est une véritable pépite. Les enfants (9 ans) se sont vivement intéressés au récit des aventures de Pierrot un petit garçon à peine plus âgé qu'eux. Celui-ci vit dans la ferme de son grand père depuis que la boulangerie familiale a été détruite et ses parents tués. Pierrot s'en est sorti ainsi qu'un chiot de la portée. Recueillie et élevée tendrement, la petite chienne, appelée Miette pour honorer la mémoire de ses parents, deviendra vite la tendre amie de Pierrot.



Mais la guerre n'est pas facile avec les civils. Alors qu'il revient de la forêt où il est allé chercher quelques champignons pour améliorer le quotidien, Pierrot trouve son grand père en état de choc dans la cuisine. Miette a été emmenée par les soldats pour leur servir de messager sur le front.



Le petit garçon est anéanti mais pas résigné. Une folle idée germe dans sa tête. Pierrot décide d'aller retrouver Miette.



Pendant ce temps, c'est Cyprien une jeune recrue qui veille sur Miette.



Les enfants se sont facilement identifiés à Pierrot. Comment ne pas être touché par ce petit garçon qui a perdu ses parents puis à qui on arrache sa joie de vivre, son chien? Sa relation avec son grand père est très jolie et la lettre adressée par Pierrot à son grand père en partant très touchante.



Ce récit est vraiment bien écrit. Emouvant mais sans violence. Il nous a permis de découvrir plein de choses sur la vie dans les tranchées comme les surnoms dont les soldats aimaient se désigner.



Très jolie découverte.

Dans une écriture simple, au présent, en chapitres courts facilitant la lecture, nous avons ici un petit aperçu de la vie dans la Rome en l'an 303.



Si l'on garde en tête que c'est un livre jeunesse, c'est plutôt bien fait, pas trop "gore" mais soulignant une violence quotidienne de façon insistante. Est soulignée aussi la cohue des rues, où se côtoient riches et pauvres, leur puanteur, nous est décrit le système de "clientèle" de l'époque, la pauvreté des enfants orphelins, utilisables à merci par des malfaisants, et la persécution des chrétiens, pourtant si peu agressifs, sur lesquels couraient les rumeurs les plus folles...



Je doute cependant que deux jeunes adolescents patriciens se posent les questions que se posent Titus et Maximus, mais sans eux, point d'aventure, donc c'est avec plaisir et intérêt qu'on les suit.



A mon avis, il manque un peu de vocabulaire spécifique (je ne crois justement pas avoir lu ni "patricien", ni "clientèle" dans ce livre, mais il se peut que je me trompe), cela aurait pu être l'occasion pour nos jeunes esprits de se cultiver un brin.



Bref, c'est un récit assez réaliste et intéressant, je ne doute pas que cela fera une série que j'aurais adoré lire à 12 ans ! Un grand merci à Babelio et aux éditions Mame pour cette jolie découverte.

Merci aux éditions Fleurus et à Babelio pour ce joli livre jeunesse (sans doute à partir du CM2, il faut que le lecteur ait quelques connaissances sur la 2de guerre mondiale).

Le livre se passe donc pendant la 2de guerre mondiale entre Paris et Chartres.

Deux enfants de 12 ans :

- Emile qui tente de rejoindre sa tante à Chartres, sa mère ayant disparu (arrêtée ?)

- Madeleine, qui fuit une dénonciation, ses parents ayant été arrêtés.

et le chien d'Emile, Puce, un épagneul breton.

Un beau livre qui permettra de nombreuses découvertes aux plus jeunes (la Milice - peut-être un peu caricaturale dans son côté pas deux sous de jugeote juste des poings-, les dénonciations, les réseaux de résistance....)



3,5 étoiles et pas 5 pour deux raisons :

- Madeleine : pourquoi n'en avoir pas fait une Juive en fuite ? pourquoi ce côté alambiqué de son histoire ? Je m'interroge.....

- la fin : bon là je comprends que le public visé est jeune donc une fin moyennement heureuse est le choix de l'auteure. Mais bon je n'ai pas souvenir de prisonniers français internés en Allemagne libérés en 1944 par les Allemands (surtout un officier pilote) et retournant sans pb en France (en pleine campagne du STO !)... Il ne me semble pas non plus qu'en 1944 on savait déjà qui était mort (ou pas) dans les camps.... Et puis pour qualifier la mort dans les camps "elle n'a pas souffert", ça me choque.... pour ne pas dire que j'ai bondi....

Il aurait fallu soit se passer de l'épilogue soit le mettre plus tard. De telles fautes historiques me chiffonnent toujours un peu dans un roman historique dont le public visé est les enfants, donc à visée un tant soit peu pédagogique.

Sans cet épilogue je mettais 5 étoiles !

1888, une cité minière du Nord de la France. Léon, 12 ans, doit aller travailler à la mine avec son père, malgré ses excellents résultats scolaires, s'il veut empêcher qu'on vende sa jument Cachou pour descendre dans le puits. C'est vraiment pour lui à contre coeur car Léon, passionné par la construction de la Tour Eiffel pour la future exposition universelle, espérait continuer ses études à Paris. Mais l'accident de sn père suite à un coup de grisou, abat ses derniers rêves. Il lie amitié avec Marie qui travaille elle aussi à la mine. Aidé indirectement par un journaliste et son instituteur, Léon reçoit un jour un courrier inattendu de Gustave Eiffel...



Un très grand merci à Babelio et aux éditions Fleurus de m'avoir envoyé ce roman jeunesse que j'ai beaucoup apprécié. La quatrième de couverture m'avait attirée car j'habite dans une région minière (qui n'est pas le Nord de la France) et mes grands-parents ont travaillé à la mine, donc je souhaitais m'intéresser de plus près à cet univers.

Ce roman se lit très facilement, il pourra être lu par de jeunes lecteurs dès le collège. Les chapitres courts permettent de s'arrêter fréquemment, il n'y a pas de vocabulaire compliqué et le lexique technique de la mine est expliqué en bas de page.

Ce roman aborde plusieurs thèmes qui toucheront les lecteurs comme l'amitié, l'affection avec un animal, le travail à la mine des enfants mais il décrit aussi la vie d'une famille modeste au début du XXème siècle.

J'ai apprécié également l'histoire d'amitié entre Léon et Marie ou celle avec Cachou qui est touchante et apporte beaucoup de douceur.

Ce roman m'a aussi rappelé le livre et le film Germinal (peut-être un peu dur pour de jeunes lecteurs) mais évocateur pour des adultes.

Rosa Parks , la femme qui osa dire non , c’est le titre de cet ouvrage jeunesse des éditions Fleurus .

Rosa Parks , figure emblématique de la lutte pour les droits de la communauté noire aux États Unis dans les années 50.

Rosa Parks qui entre dans l’histoire pour ne pas avoir voulu donner sa place à un ´ blanc ‘ dans un bus comme le prévoyait la loi .

Une belle biographie à mettre entre toutes les mains , pour ne pas oublier le temps de la ségrégation.

L’auteur explique bien la mentalité de l’époque , la haine mais également l’espoir qui commence à poindre son nez .

Paris, 1943. En pleine Seconde Guerre Mondiale, Émile, bientôt 12 ans, attend le retour de sa maman, qui travaille de nuit en tant qu’infirmière. Ne la voyant pas rentrer, il va se décider à faire ce qu’elle lui avait demandé dans le cas où cela arriverait. Il va donc prendre la sacoche de son père, qui est fait prisonnier, et partir à Chartres retrouver Jeanne, la sœur de sa maman. Il sera accompagné de sa chienne, Puce. Au même moment, Mado, 12 ans, et dont les parents ont été arrêtés, a changé de nom et s’apprête également à rejoindre Chartres.



J’ai été réellement conquise par ce court roman d’amitié entre deux enfants courageux, avec pour cadre historique la Seconde Guerre Mondiale, et le tout servi par une plume accessible à tous les publics. Je ressors émue de cette lecture et j’aurais bien aimé en lire quelques pages de plus.



Certes, la thématique de la guerre n’est pas abordée de façon exhaustive, mais il ne faut pas oublier que ce récit s’adresse avant tout à un public plus jeune. L’idée n’est donc pas de rendre cette lecture rébarbative, mais vise plutôt à servir d’apprentissage afin de sensibiliser le lecteur.



L’histoire d’amitié qui se tisse au fil des pages m’a bouleversée. J’ai trouvé cela très beau, et j’ai fortement apprécié que l’auteure aborde son récit d’une manière plus douce, tout en montrant malgré tout la dureté de la situation. Les deux enfants sont très attachants.



Sophie a su instaurer une tension tout au fil des pages, et je les ai tournées rapidement tant j’ai eu peur pour ces deux amis. Les rebondissements sont multiples, les rencontres nombreuses et certains moments sont réellement angoissants.



L’auteure mettra de belles valeurs en exergue, telles que l’amitié, la loyauté et le courage. Il faut dire que les deux amis n’en manquent pas tout au fil des pages. À eux deux, ils vont porter l’histoire et je les ai trouvés très touchants.



La plume de l’auteure est fluide et surtout, abordable pour le jeune public à qui elle s’adresse. Sous forme de courts chapitres, et avec un style vivace, les pages défilent sans meme s’en apercevoir. Le petit lexique à la fin peut être très utile aux plus jeunes pour savoir la signification de certains termes.



Un roman jeunesse avec pour toile de fond la Seconde Guerre Mondiale. L’amitié aura une place centrale et le courage ne sera pas en reste, le tout servi par une plume qui conviendra à tous les publics. Une réussite à ne pas manquer.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Fleurus pour m'avoir permis de découvrir ce roman jeunesse illustré #JoséphineBaker.



Paris, Septembre 1939 : Le roman débute par une conversation entre l'impresario de Joséphine Baker et le Capitaine Abtey, qui acceptera ou non la candidature de la vedette en tant qu'"honorable correspondante" au sein des Renseignements de la Résistance. Nous suivons ensuite les aventures de Joséphine en tant qu'espionne et, par intermittence, l'enquête d'un soldat Allemand autour des activités de certaines stars Européennes. Le sergent Meyer étudie les dossiers d'artistes Français pour le compte de Goebbels, en quête de personnalités à utiliser sur les écrans Nazis. Il a des soupçons au sujet de Joséphine : la démasquera-t-il ?



Ce court roman jeunesse nous propose de découvrir la vie de Joséphine Baker, en particulier la période durant laquelle elle a œuvré pour la libération de son pays d'adoption, la France. L'enquête du Sergent Meyer (personnage fictif) permet de retracer l'histoire de Joséphine Baker de façon astucieuse. En constituant son dossier sur elle, il glane et recoupe des informations et interroge des personnes l'ayant côtoyée plus ou moins récemment.

Le roman est agrémenté d'une dizaine d'illustrations (ce n'est ni un album ni un roman graphique). Les quelques dessins pleine page sont attractifs, tout en rondeur, modernes, mais pas du tout conforme aux photos de Joséphine Baker... Il m'a semblé que le style des illustrations manquait de cohérence avec l'époque à laquelle se déroule l'histoire, ce qui m'a un peu gênée. Je ne sais pas si le décalage anachronique est volontaire ou non... et je n'ai pas trouvé d'explication à ce sujet.

Le style est très accessible, tout à fait adapté à un jeune public (tout comme les notes de bas de page, d'ailleurs). Je l'ai lu rapidement (cela doit représenter quelques heures à peine pour les jeunes lecteurices). J'ai néanmoins noté quelques répétitions et mauvaises tournures qui appauvrissent un peu certains passages du texte. Si cette histoire vous a plus, je vous conseille vivement de poursuivre vos lectures sur ce thème avec la belle biographie de Joséphine Baker écrite par Jacques Pessis.



#JoséphineBaker #NetGalleyFrance

1888. Alors qu’à Paris la construction de la Tour Eiffel avance à grands pas, dans une ville du nord le jeune Léon rêve de rejoindre l’équipe de Gustave Eiffel. L’adolescent est brillant dans ses études. Pourtant, les parents du jeune homme décident une toute autre trajectoire pour lui. Il sera mineur, comme son père, afin de pouvoir contribuer à l’économie familiale. Comment Léon pourra-t-il rallier les équipes de Gustave Eiffel ?



Quel excellent roman jeunesse. J’aime beaucoup les récits de Sophie de Mullenheim qui bien souvent place ses intrigues dans une période historique spécifique et permet ainsi aux plus jeunes d’en apprendre beaucoup sur divers sujets.



Ici, c’est surtout le travail de mineur qui est mis en avant. Au travers du jeune Léon, le lecteur pourra en apprendre davantage sur ce métier. Les explications sont claires et Sophie veille bien à placer un lexique afin de donner la définition de certains mots particuliers.



Mais ce roman, c’est avant tout une belle histoire d’amitié. Léon fera la rencontre de Marie et entre les deux, une complicité va peu à peu s’installer. J’ai trouvé cela très touchant. La jeune fille aidera son ami tout au long du récit.



La plume de l’auteure est très fluide et idéale pour rythmer son récit. Avec des chapitres courts, le tout reste très aisé à lire. Sophie veille à bien expliquer les mots qui peuvent être compliqués et j’ai trouvé cela très judicieux.



Un excellent roman jeunesse avec pour toile de fond le travail de mineur, et servi par deux personnages principaux touchants et qui partagent une belle amitié. À découvrir.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Cette édition 2013 de « Mon tout premier Larousse des Pourquoi ? » est un ouvrage vraiment bien pensé et de toute beauté. Les pages du livre sont en carton épais et faciles à tourner pour un bambin de plus de 36 mois, âge recommandé par l’éditeur. Les thèmes sont variés, certains dessins sont agrémentés de « cavaliers » en carton qui permettent à l’enfant d’animer la question. Exemple : la migration des hirondelles, une glissière permet de les déplacer d’un continent à un autre. Évidemment d’après l’âge de l’enfant, c’est à maman ou papa, ou quelqu’un d’autre de lire les questions à l’enfant qui aura tout loisir pour admirer les belles images en couleur et exécuter les « animations ».

Vous aurez compris que j’adore ce livre ! Vivement le jour où je pourrai l’offrir à mon petit neveu !

Un grand merci à Masse critique Babelio et à Larousse Jeunesse.

Livre documentaire jeunesse sur le jardinage très intéressant.

Je l'ai lu par ce beau dimanche du mois de juin dans les beaux Jardins de la Fontaine, il m'a été prêté par une médiathèque de plein air qui se trouvait sur les lieux.

J'ai pu savourer les bons conseils et les idées créatives que renferment ce document assise dans un transat, sous les tilleuls qui dégageaient une odeur très agréable, ce qui a renforcé le plaisir de ma lecture et titillé mes sens.

On y retrouve des informations pour les jardiniers en herbe, les illustrations et les schémas permettent de saisir d'un coup d'oeil très rapide ce qui est dit dans le texte, ce qui est très pertinent pour le public cible.

Outre les conseils de jardinage, compost, etc, le développement durable est abordé, notamment la thématique des énergies renouvelables.

On y trouve aussi des conseils de création à partir d'éléments de la nature.

La faune et la flore est abordée en distinguant différents types de fleurs, d'arbres et d'animaux, les visuels sont beaux.

Un livre sympathique pour les débutants, susceptibles de sensibiliser aux techniques simples du jardinage et à l'environnement.

Il peut même développer des envies de retourner la terre, de faire pousser les plantes car il est très simple d'accès, les conseils donnés s'appliquent également au jardinage d'intérieur ou sur un petit rebord de fenêtre.

Le jardinage devient accessible à tous et partout.

Un livre que je recommande.

Voici mon retour de lecture sur Joséphine Baker : Résiste de Sophie de Mullenheim.

Joséphine Baker fût une danseuse excentrique vêtue d'une ceinture de bananes. Beaucoup se la représentent ainsi quand on l'évoque.

Mais elle ne fût pas que ça.

Ce que l'on sait peu, et que nous apprenons dans ce roman jeunesse illustré pour les 9/12 ans, c'est que cette femme était très amoureuse de la France.

Tellement, qu'elle se sentait redevable et qu'elle est devenu espionne pendant la seconde guerre mondiale.

C'est son passé de résistante qui est retracé ici, exclusivement sur la période 39/45.

Connaissant mal cette artiste, j'ai été stupéfaite de découvrir son comportement pendant ces années là. Je ne savais pas du tout qu'elle avait été dans la résistance et qu'elle adorait notre pays au point de risquer sa vie pour lui.

J'ai aimé son comportement, sa façon de voir les choses, son excentricité.

L'écriture est très fluide, j'ai appris de nombreuses informations sur cette artiste.

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture que je recommande à tous, dès 9 ans.

Ma note : quatre étoiles.

Sophie de Mullenheim rend accessible au jeune public l’histoire de Rosa Parks. Dans un récit biographique légèrement romancé, elle racontes les grands épisodes de la vie de cette héroïne noire, qui a marquée l’Histoire. Vous connaissez certainement Rosa Parks, une jeune femme noire née en Alabama, aux États-Unis, qui subit de plein fouet, avec sa famille, les conséquences du racisme. Dans une Amérique divisée, où les Blancs et les Noirs, bien qu’étant égaux aux yeux de la loi, ne le sont pas du tout dans la vie quotidienne. Des fontaines sont réservés aux Blancs, strictement interdites d’accès aux Noirs, tout comme les hôpitaux et bien d’autres lieux publics. La ségrégation est perceptible dans les moindres faits et gestes, les moindres regards, elle est omniprésente, elle pèse sur l’ensemble de la population Noire. C’est avec effroi que l’on se rend compte des nombreuses injustices du monde d’hier, des bêtises de certaines personnes, tellement énormes qu’elles nous paraissent fausses.



L’auteure développe les grands lignes de la vie de Rosa Parks, depuis sa plus tendre enfance, de ses rêves d’institutrice, jusqu’à son engagement pour la lutte contre le racisme. En parallèle, elle incorpore à l’histoire un personnage fictif, celui d’Iris, une jeune fille blanche, née le même jour que Rosa Parks, qui évolue dans un tout autre univers que cette dernière. Iris est la fille d’un homme appartenant au Ku Klux Klan, une société secrète terroriste blanche, qui prône la suprématie de leur race et s’oppose par tous les moyens violents possibles aux afro-américains. Mais Iris, en colère contre les agissements de son père et consciente des inégalités qui sévissent au quotidien, souhaitent dédier sa vie à la lutte contre les injustices. Elle devient l’une des premières femmes avocate, de surcroît spécialisée dans les affaires qui concernant les Noirs. J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de ces deux filles devenues femmes, qui, bien qu’issues de milieux différents, sont finalement dotées de caractères similaires et d’un but commun : combatives et déterminées, elles souhaitent réduire les inégalités du quotidien. Les deux femmes vont se croiser au gré du récit, l’une et l’autre poursuivant leur combat à leur façon.



Je connaissais l’histoire de Rosa Parks lorsqu’elle a refusée de céder sa place dans le bus, or, je ne savais quasiment rien d’autre de sa vie passée. C’est avec bonheur que j’ai découvert une jeune fille ambitieuse, déterminée, courageuse, soutenue par ses proches, en particulier par son grand-père, un homme bon, convaincu de l’injustice de la situation des afro-américains. C’est lui, sans doute, qui a instillé dans l’esprit de Rosa ce sentiment de combativité et qui lui a transmis la force de se battre pour changer les choses.



Enfin, l’ensemble du récit est agrémenté de magnifiques illustrations en noir et blanc, qui viennent dynamiser l’histoire et lui apporter plus de vivacité.



Un bel ouvrage biographique sur Rosa Parks, qui permet aux plus jeunes d'avoir accès facilement à l'histoire de cette grande dame, dont la force et le courage ont à tout jamais marqué le monde.
Lien : https://analire.wordpress.co..

Mon fils de 7 ans, qui comme tous les enfants, a du me poser depuis qu'il a 3 ans, tous les pourquoi possibles et inimaginables,( et mes réponses étaient parfois du domaine du possible, et parfois de l'imaginable :o) possède dans sa bibliothèque, depuis maintenant 2 ans le premier Larousse des pourquoi , sa toute première encyclopédie qui répond avec justesse avec simplicité à toutes les questions que se posent les enfants curieux et qui stimule leur envie de savoir.



Mais sa petite soeur de 4 ans avait tendance à loucher dessus car elle aussi commencait à se les poser de plus en plus souvent ses fameux pourquoi et le livre du grand frère était un peu trop complexe pour y répondre.



Heureusement, est arrivé fin octobre, mon TOUT premier larousse des Pourquoi, et le Tout est fondamental, puisqu'il est destiné aux enfants encore plus jeunes que le premier larousse des pourquoi, à savoir les 3-6 ans. En effet, cette encyclopédie special tous petits est un formidable ouvrage de 14 doubles-pages qui rassemble tous les « Pourquoi » les plus fréquemment posés par les petits au quotidien, des questions les plus incongrues comme les plus fondamentales sur tous les sujets de l'espace au cycle de la vie, en passant par les questions sur la vie en société et la santé.



En fait, chaque double-page traite un thème particulier et explore les « Pourquoi ? » les plus courants posés sur ce thème : - Le cycle de la vie - Le corps en question - Petits bobos et autres tracas - L’espace - Notre planète, la Terre - Les plantes - Les petites bêtes - Les animaux de chez nous - Les animaux du chaud - Les animaux du froid - Au bord de la mer - Les objets du quotidien - La vie en société - Les autres et moi



Chaque double-page est organisée de la même façon : - page de gauche : une seule question traitée sur toute la page, la question la plus courante du thème. - page de droite : 4 à 5 questions traitées.



Et comme l'ouvrage est à l'intention des tous petits, l'aspect ludique et interactif est grandement sollicité, et certaines questions ne sont pas seulement illustrées, mais animées, de façon bien variées : vernis texturés, matières, flaps, livrets, tirettes, rails avec forme de découpe coulissante, petits pop-up, etc.

Bref des animations à toucher ou bouger que les 3-6 ans, la cible visée, adore manipuler, tels qu' une glissière permet de déplacer d'un continent à un autre. des hirondelles lorsqu'il est question de parler de leur migration.



Le bouquin est génial, et sur la forme avec cette variété d'animations différentes, et sur le fond car les thèmes sont bien choisis et les questions abordées, vont du simple au difficile dont même les adultes ne connaissait pas forcément les réponses.



Par exemple, à celle de savoir Pourquoi a-t-on un nombril sur le ventre ?)- je sais y répondre , au moins, depuis que j'ai du couper le cordon, il y a 7 ans :o)



En revanche, j'ignorais totalement que le flamant rose ne dort que sur une patte, car il a besoin de les protéger du froid, car il est dépourvu de plumes sur les pates.

Bref, un très beau Larousse et une très belle idée de cadeau de Noël, pas vrai?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Je viens de lire le livre "Joséphine Baker, la danseuse qui parlait d'égalité" de Sophie de Mullenheim, publié par Fleurus. C'était ma première expérience de lecture avec cette maison d'édition et j'ai été agréablement surprise. Le livre s'adresse aux enfants âgés de 8 à 11 ans et le vocabulaire utilisé est adapté à leur niveau. L'auteure a inclus des notes pédagogiques et des références historiques pour aider à expliquer certaines notions. J'ai apprécié cette approche car les guerres mondiales ne sont que peu abordées à l'école pour les enfants de cet âge.

L'auteure a également ajouté un personnage fictif pour ajouter du suspense et de l'intérêt pour les jeunes lecteurs. Les illustrations du livre sont appropriées, même si elles peuvent paraître simples pour un lectorat plus âgé. J'ai été impressionnée par la vie trépidante de Joséphine Baker, surtout étant donné les obstacles qu'elle a dû surmonter en tant que femme noire dans les années 1940 en France. L'auteure a réussi à mettre en évidence les obstacles qu'elle a dû surmonter et à transformer le machisme en arme pour ajouter de la force à son personnage. Dans l'ensemble, je recommande vivement ce livre comme introduction à la vie de Joséphine Baker pour les enfants et même pour les adultes qui cherchent à en apprendre davantage sur cette femme passionnée et fascinante.

Mon avis détaillé :


Lien : https://lesparaversdemillina..

Je ne suis pas une habituée des romans jeunesse mais je suis ravie d’avoir reçu Pierrot et Miette héros des tranchés dans le cadre de la masse critique jeunesse et j’en remercie les éditions Fleurus.



Ce livre est une belle histoire d’amitié entre un chien et un petit garçon, un peu dans le genre Belle et Sébastien mais en moins triste. Si pour un adulte le suspense et les rebondissements sont gentillets, ils devraient être assez prenants pour faire palpiter les petits cœurs en attendant le dénouement final. J’aurais très certainement beaucoup aimé cette histoire quand j’avais une dizaine d’années.



Au-delà d’une belle histoire d’amitié, l’auteure aborde la première guerre mondiale de manière très habile, permettant aux enfants d’en connaître plus sur le sujet et d’élargir leur culture générale. La lecture permet un premier contact avec ce qu’étaient les tranchées, les conditions de vie difficile des poilus : les lettres écrites dans des conditions incroyables, les surnoms donnés aux combattants, les rats compagnons du quotidien, la boue, le sang, la peur, le froid, la faim, le bruit, les conditions dans lesquels ils étaient soignés… L’auteur nous parle également de la vie à l’arrière, ses privations et les risques qu’elle comportait. Bref, une première approche de cette période de l’Histoire. Même si les scènes décrites restent « soft » l’auteur relate les blessures, la mort qui rôde et l’avenir incertain. Compte tenu de l’âge du lecteur c’est édulcoré mais ce n’est ni niais ni enjolivé. Il y a matière à suscité l’intérêt des enfants pour cette période de l’Histoire. Ils y découvriront également le rôle des chiens de guerre, ce qui n’est pas l’aspect le plus connu de la première guerre mondiale.

Pour résumé je dirais que c’est un roman intéressant et éducatif qui réjouira les petits amateurs d’Histoire et de belles histoires.