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4.19/5 (sur 196 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Calcutta , le 15/08/1872
Mort(e) à : Pondichéry , le 05/12/1950
Biographie :

Aurobindo Ghose ou Sri Aurobindo est un des fondateurs principaux du mouvement militant indépendantiste indien, un philosophe, poète et écrivain spiritualiste. Il a développé une approche nouvelle du yoga, le yoga intégral.

A l'âge de sept ans, ses parents le conduisent en Angleterre. En 1889, il entre à l'Université de Cambridge où il fait de brillantes études.

En 1893, il devient professeur de français puis d'anglais au Collège de Baroda, dont il devient ensuite le directeur. Parallèlement, il se perfectionne en sanskrit et apprend d'autres langues indiennes.

Il s'installe à Calcutta en 1905 comme directeur du National College du Bengale après la partition de ce dernier et s'engage politiquement pour l’indépendance du Bengale, écrivant des éditoriaux dans un journal et devenant le porte-parole du parti nationaliste.

Il est l’objet de poursuites en 1907, emprisonné en 1908 (il se consacre au yoga pendant un an), et acquitté en 1909. Ce séjour en prison d'un an sera le tournant de sa vie.

A nouveau menacé d’être arrêté, Aurobindo s'installe en 1910 à Pondichéry, ville sous autorité française, où il commence à publier ses œuvres, traduites en français par Mme Mira Richard, connue sous le nom de Mère, qui organise aussi l’ashram.

En 1920, il s'écarte de la vie politique, et en 1926, il entre dans une profonde retraite, interrompue seulement par quelques apparitions publiques, notamment en 1942 où il soutient l'offre d'indépendance. Il quitte rarement sa chambre, répondant par courtes lettres à ses disciples.
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Source : revue.shakti.pagesperso-orange.fr
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Fondée en 1968, Auroville, dans le sud de l'Inde, voulait être le lieu d'une vie communautaire universelle où chacun vivrait en paix, dans une totale harmonie, au-delà des croyances, des nationalités et des opinions politiques, à la recherche d'un homme nouveau. Ville expérimentale dont le nom est inspiré du philosopheindienSri Aurobindo? Utopie du XXe siècle? En 2008, comment a...

Citations et extraits (406) Voir plus Ajouter une citation
Sri Aurobindo
Comme les animaux, la plupart des hommes sont poussés par les forces de la nature. Quelque soient les désirs qui se présentent, ils les assouvissent. Quelque soient les émotions qui viennent, ils les laissent jouer. Quelque soient les besoins physiques qu'ils éprouvent, ils cherchent à les satisfaire. Les activités et les sentiments des hommes sont dirigés par la nature vitale et physique.

(la liberté du mental)
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Tu as droit à l’action, mais seulement à l’action, et jamais à ses fruits ; que les fruits de tes actions ne soient point ton mobile ; et pourtant ne permets en toi aucun attachement à l’inaction.

[47]
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( Yoga de dieu )
« J’appelle dieu le principe neutre suprême et indivisible «
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Sri Aurobindo
On devient conscient d’une double existence en soi : celle de derrière qui est toujours calme et forte, et celle de surface qui seule est tourmentée et obscure. Mais si l’être véritable en arrière reste stable et si vous vivez en lui, l’agitation et l’obscurité restent uniquement à la surface.
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Sri Aurobindo
La Gîtâ, prenant la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle pourra être dans un lointain avenir, demande comment cet aspect, cette fonction de la vie, qui sont vraiment un aspect et une fonction de l’activité humaine en général, peuvent s’harmoniser avec l’existence spirituelle.

(Commentaire de Shri Aurobindo)
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Les corps limités ont une fin, mais ce qui possède et emploie le corps est infini, illimitable, éternel, indestructible. Ainsi donc, ô Bhârata, lutte !

[8]
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Celui qui n’a ni égoïsme, ni sens de « moi » et de « mien », qui a pitié et amitié pour tous les êtres et n’a de haine pour nulle chose vivante, qui a dans le plaisir et la peine une égalité tranquille, qui a patience et miséricorde, celui qui a un contentement sans désir, la maîtrise constante du moi et la volonté et la résolution fermes et inébranlables du yogin, et un amour et une dévotion qui M’abandonnent tout le mental et toute la raison, celui-là M’est cher (...) égal envers l’ami et l’ennemi, égal dans l’honneur et l’insulte, le plaisir et la peine, la louange et le blâme, l’affliction et le bonheur, le chaud et le froid (tout ce qui affecte d’émotions contraires la nature ordinaire), silencieux, content et satisfait de toute chose et de chaque chose, non attaché ni à un être, ni à une chose, un lieu, un foyer, ferme en son esprit (parce qu’il est établi avec constance dans le plus haut Moi et fixé à jamais sur l’unique objet divin de son amour et de son adoration), cet homme M’est cher. (XII, 13-14 & 18-19)
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La voix du Suprême.
… Ô Satyavane, ô lumineuse Savitri,
Je vous ai envoyés anciennement sous les étoiles,
Double pouvoir de Dieu dans un monde ignorant,
Dans une création enclose fermée au moi sans bornes,
Pour faire descendre Dieu dans un monde insensible,
Soulever à l'immortalité les êtres terrestres.
Dans ce monde de ma connaissance et de mon ignorance
Où Dieu est invisible et où seul un Nom s'entend
Et la connaissance est piégée dans les frontières du mental,
Et la vie draguée dans les filets du désir
Et la Matière cache l'âme à sa propre vue,
Vous êtes ma Force à l'œuvre pour soulever le destin de la terre,
Moi-même qui meut l'immense remontée
Entre les extrêmes de la nuit de l'esprit et du jour.
Il est mon âme qui grimpe de la Nuit ignorante
A travers la vie et le mental et les vastitudes de la supra-nature
Jusqu'à la lumière divine du Sans-temps
Et mon éternité qui est cachée dans le Temps mouvant
Et mon immensité coupée par la courbe de l'Espace.
Il grimpe à la grandeur qu'il a laissée derrière lui
Et à la beauté et la joie d'où il est tombé
Et à la parenté de toutes les choses divines,
A la lumière sans bornes et à la vie illimitable
A la saveur sans fond de l'ineffable félicité
Au toucher de l'immortel et de l'infini.
Il est mon âme qui tâtonne pour sortir de la bête
Pour parvenir aux sommets de l'humanité et à la pensée lumineuse
Aux abords de la Vérité sublime.
Il est la divinité qui grandit dans les vies humaines
Et dans le corps des formes d'êtres terrestres,
Il est l'âme de l'homme qui grimpe à Dieu
Dans la Nature qui jaillit pour sortir de l'ignorance de la terre.
Ô Savitri, tu es le Pouvoir de mon esprit,
La voix révélatrice de mon Verbe immortel,
La face de la Vérité sur les routes du temps
Aiguillant l'âme des hommes sur les voies de Dieu.
Pendant que l'obscure lumière de l'Esprit voilé parle
Et tombe sur le total sommeil inconscient de la Matière
Comme un pâle rayon de lune sur une clairière dense,
Et que le Mental bouge dans une pénombre parmi de semi-vérités
Et le cœur humain connaît seulement l'amour humain
Et la vie est une forme imparfaite qui trébuche,
Et le corps compte ses jours précaires
Tu naîtras dans les heures douteuses de l'homme
En des formes qui cachent la divinité de l'âme
Et tu feras voir à travers les voiles de l'air incertain de la terre
Ma gloire qui s'enfonce comme à travers les nuages d'un soleil
Ou qui brûle comme un rare feu intérieur
Et emplit la vie des hommes de mon influence sans nom….
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L’adoration du divin, du deux-fois-né, du guide spirituel, du sage, la propreté, la rectitude morale, la pureté sexuelle, l’absence de meurtre et de violence à l’égard d’autrui – telle est l’ascèse du corps.

Un langage qui ne cause point de trouble à autrui, vrai, bienveillant et bienfaisant, l’étude de l’Écriture – telle est l’ascèse de la parole.

– Une joie claire et calme du mental, la douceur, le silence, la maîtrise de soi, l’entière purification du tempérament – telle est l’ascèse du mental.

Cette triple ascèse, pratiquée dans une foi suprêmement éclairée, sans désir pour son fruit, devenue harmonieuse, on la dit sattvique.

L’ascèse qui est entreprise pour obtenir des hommes honneur et adoration, par désir de gloire extérieure et de grandeur, et par ostentation, on la dit rajasique, instable et éphémère.

L’ascèse qu’on pratique dans un esprit brumeux et abusé, en s’imposant à soi-même effort et souffrance, ou encore en concentrant son énergie en la volonté de blesser autrui, celle-là est dite tamasique.

Donner de manière sattvique, c’est donner pour l’amour de donner et de faire du bien, et à qui ne donne rien en retour ; c’est donner dans de justes conditions de temps et de lieu et au juste bénéficiaire (celui qui en est digne, ou que le don peut réellement aider).

Donner de manière rajasique, c’est donner à regret, ou en se faisant violence, ou dans un but personnel et égoïste, ou dans l’espoir de quelque récompense.

– Le don tamasique est offert sans considération des conditions justes de temps, de lieu et d’objet ; il est offert sans souci des sentiments de celui qui le reçoit, et qui le méprise dans le temps même qu’il l’accepte. (XVII, 14-22)
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23 juillet 1923
(Un disciple :) Le Mahatma croit que la non-violence purifie celui qui la pratique.
Je crois que Gandhi ignore ce qui se produit vraiment dans la nature d’un homme qui adopte le Satyâgraha ou la non-violence. Il pense que de cette façon les hommes se purifient. Mais quand on souffre, ou qu’on se soumet volontairement à la souffrance, ce qui se passe, c’est que l’être vital se fortifie. Ces mouvements n’affectent que l’être vital, ils ne touchent aucune autre partie de la personnalité : vous ne pouvez vous opposer à la force qui vous opprime, et vous vous décidez à souffrir — cette souffrance est d’ordre vital et elle donne de la force. Lorsque celui qui a souffert de la sorte vient au pouvoir, il devient le pire des oppresseurs...
Ce que l’on peut faire, en revanche, c’est de transformer l’esprit de violence. Mais dans cette pratique du Satyâgraha, il n’est pas transformé. Quand on insiste sur un principe tellement exclusif, ce qui arrive, c’est que pharisaïsme, hypocrisie et malhonnêteté se mettent de la partie et il n’y a pas de purification du tout. C’est, comme je l’ai dit, en transformant l’impulsion de violence que peut venir la purification. À cet égard, l’ancien système en Inde était bien meilleur : l’homme qui avait un tempérament combatif devenait le kshatriya, et ainsi ce tempérament combatif était haussé au-dessus de l’influence vitale ordinaire. L’idée était de tenter de le spiritualiser. Cela a donné des résultats que la résistance passive ne peut pas et ne pourra pas obtenir. Le kshatriya était l’homme qui ne tolérait aucune oppression, qui la combattait jusqu’au bout ; c’était celui qui n’opprimait personne. L’idéal était ainsi...
Il y a aussi la question de l’unité hindou-musulmane que les tenants de l’école de la non-violence essaient de résoudre en se basant sur leur théorie.
Vous pouvez vivre en bonne entente avec une religion dont le principe est la tolérance. Mais comment est-il possible de vivre en paix avec une religion dont le principe est : « Je ne vous tolérerai pas » ? Comment allez-vous parvenir à réaliser l’unité avec ces gens-là ? Il est certain que l’unité hindou-musulmane ne peut pas se réaliser en partant du principe que les musulmans vont continuer à convertir des hindous tandis que les hindous ne convertiront aucun musulman. Il est impossible de bâtir une unité sur une telle base. La seule façon de rendre les musulmans inoffensifs est peut-être de leur faire perdre leur foi fanatique en leur religion...
La religion musulmane est née dans des circonstances telles que ses adeptes n’en ont jamais oublié l’origine.
Cela a été le résultat de la résistance passive qu’ils ont pratiquée. Ils ont souffert et souffert jusqu’à ce qu’ils soient assez forts, et alors, quand ils ont eu le pouvoir, ils se sont mis à persécuter les autres férocement...
Le point de vue de Gandhi, c’est qu’il ne se soucie pas d’éliminer la violence qui existe chez les autres ; ce qu’il veut, c’est observer lui-même le principe de non-violence.
C’est l’une des violences de celui qui pratique le Satyâgraha que de ne pas se préoccuper de la contrainte qu’il fait peser sur les autres. Ce n’est pas de la non-violence — ce n’est pas l’« ahimsâ ». La vraie « ahimsâ » est un état d’esprit ; cela ne consiste ni à agir physiquement ou extérieurement, ni à se garder d’agir. Toute contrainte dans l’être intérieur est une violation de l’ahimsâ.
Par exemple, quand Gandhi a jeûné au moment de la grève des filatures à Ahmedabad, pour régler le problème entre patrons et ouvriers, il y avait une sorte de violence exercée sur les autres. Les patrons ne voulaient pas être responsables de sa mort et c’est pour cela qu’ils ont cédé, sans être convaincus par sa façon de voir, bien évidemment. C’est une sorte de violence qui leur était faite. Mais dès qu’ils ont vu que la situation était normale, ils sont revenus à leurs idées d’avant. La même chose est arrivée en Afrique du Sud. Il a obtenu là-bas quelques concessions par la méthode de la résistance passive et quand il est reparti en Inde, c’est devenu pire qu’avant.
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