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Critiques de Stéphane Gérard (31)
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Thalamus

« Thalamus » est un roman qui va vous titiller différentes parties du cerveau. Les neurones bien sûr, puisqu’il s’agit d’un thriller scientifique. Mais aussi les zones du plaisir (beaucoup) et de l’anxiété (un peu).



Très rapidement le lecteur habitué à ce genre de thriller, s’étonnera du ton du roman, des dialogues, et de la verve de l’auteur.



Car c’est vraiment le point fort du roman. Dans l’univers du polar, l’humour et la dérision sont régulièrement présents, mais c’est rarement le cas dans les thrillers et encore moins dans ceux qui mettent en avant le coté scientifique.



Stéphane Gérard a décidé de ne pas se prendre au sérieux dans la forme tout en proposant une histoire grave dans le fond.



L’équilibre pourrait en être précaire, mais ce n’est globalement pas le cas, l’auteur arrivant à alterner le coté agréable du récit et la tension (qui reste tout de même assez modérée).



Nous avons affaire à un roman grand public (hormis certaines scènes sexuellement explicites), assez peu de violence et un soin tout particulier apporté à des personnages truculents (que l’on soit bien clair, « grand public » n’est pas critique dans ma bouche, bien au contraire !).



Ces personnages gravitent autour de cet univers médical qui a le don de mettre assez mal à l’aise le lecteur par son propos.



Ce roman a donc tout pour toucher un large public, qui recherche une histoire sans prise de tête. Le propos scientifique y est clair et très accessible, et on s’amuse clairement beaucoup.



Au final, un bouquin qui se lit tout seul. Une intrigue qui aurait sans doute mérité un peu plus d’approfondissement dans la première moitié, à mon sens (l’auteur en gardant sous la semelle), mais un final qui vaut le détour. Et cette plume cocasse, facétieuse, malicieuse, parfois spirituelle ou d’autres fois plus graveleuse qui emporte l’adhésion et rend cette lecture éminemment sympathique.



Mention spéciale à la belle déambulation proposée dans les rues de Strasbourg, mais là je ne suis pas très objectif ;-)
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Thalamus

Thalamus est une zone du cerveau qui remplit nombre de fonctions très importantes. C'est aussi le premier roman de Stéphane Gérard.



J'en ressors très mitigée et agacée. Déjà, il faut quasiment attendre la moitié du bouquin pour que ça démarre enfin. Il est certes bon de ménager le suspense, de là à faire friser le coma à ses lecteurs, pas sûre que ce soit la bonne alternative. Et même si j'exagère un tantinet, le début est looooong, leeeeeent et passablement assommant. On est dans un thriller, que diable!, pas dans un roman contemplatif!



Ensuite, le style. S'il existait un Prix littéraire récompensant la quantité de clichés, Stéphane Gérard serait un très sérieux prétendant au titre. Entre les femmes qui sont soit des bimbos nymphomanes replâtrées - pardon, maquillées - à la truelle, soit des vieilles peaux (f)rigides ou des vieilles filles confites dans leur solitude. Qu'on se rassure (d'une certaine façon ), ce n'est guère mieux pour les hommes. Entre les quinquas ventripotents et dégarnis, le type gay fan de Mylèèèèène!!!! et les bombes sexuelles, la répartition est vite assurée. Le reste est à l'avenant; je ne pourrais faire la liste exhaustive des clichés.

Quant à l'écriture proprement dite, un bon défrichage s'imposerait, à mon avis. L'auteur a des manies lexicales qu'il répète à l'envie. J'ai arrêté de compter les "mais c'est bien sûr!" et les "dire que X est machin est un doux euphémisme". Ça plus des comparaisons et métaphores aussi légères et subtiles qu'un bulldozer, Thalamus ne restera pas dans les meilleurs souvenirs stylistiques.



Passons aux personnages. Ils sont à l'image de mes précédents bémols. Caricaturaux à la limite du grotesque trop souvent. Je donnerai en exemple le premier qu'on rencontre : Marie, pulpeuse et volcanique infirmière en unité psychiatrique de 29 ans qui prend ses blouses deux tailles en dessous pour renforcer le mythe de l'infirmière bombasse sous sa tenue. Voilà, on est tout de suite dans l'ambiance... Et ce premier chapitre a failli me faire arrêter tout de suite ma lecture, n'était l'envie de savoir pourquoi une des patientes du service était en quasi catatonie à cause de tout ce qui s'était passé.



Car malgré tous les points négatifs qui ont bien usé ma patience, il y a dans Thalamus des points intéressants et des pistes intrigantes. C'est un thriller médical qui tourne autour du cerveau - on s'en doutera tout de suite - et des facultés de celui-ci, notamment chez le nourrisson. Les découvertes en neurosciences, toujours en cours, sur les capacités de cet organe primordial me fascinent énormément. C'est cette curiosité qui m'a permis de tenir jusqu'à la dernière page. Thriller certes mais pas de scènes gores. Plutôt un sérieux problème d'éthique chez certains scientifiques. Rien de neuf sous le soleil non plus depuis Frankenstein mais une piqûre de rappel sur les dérives et dangers des recherches et expérimentations n'est jamais inutile.
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Thalamus

Cela faisait longtemps que la lecture d'un bouquin ne m'avait causé autant d’énervement et d'agacement !

Je suis d'autant plus déçue que cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce premier roman de Stéphane Gérard.

Je tiens à préciser que je ne me considère absolument pas comme une critique littéraire, mais que je donne juste mon ressenti.

Le postulat de base avait tout pour me plaire , dommage seulement que la quatrième de couverture en dise tellement sur le déroulé de l'histoire, mais passons...il y plus grave selon moi...L'intrigue, rien de neuf non plus, et à part la fin abracadabrante, j'avoue que j'ai vite deviné ce qui c'était passé...

Les points positifs d'abord : l'auteur a assurément une belle plume, j'ai apprécié les descriptions des quartiers de Strasbourg comme la Petite-France, ville que je connais très bien. On sent aussi le travail de recherche qu'il a mené sur certains ( je précise bien sur certains !!) sujets du livre :tout ce qui a trait aux neurosciences, au cerveau etc.......

Mais.........mais...............pourquoi alors aussi peu de rigueur pour tout ce qui touche au milieu médical et surtout hospitalier ????!!!!!

La on est aux points négatifs : je n'ai jamais vu autant d'erreurs, de clichés basés sur des représentations complétements dépassées dans un bouquin où une partie de l'action se déroule dans le milieu médical.

D'ailleurs, sans vouloir spoiler l’histoire, j'affirme haut et fort qu'une partie de ce qu’écrit l'auteur sur comment se déroule l'histoire est absolument impossible rien que du point de vue organisationnel dans le milieu hospitalier !!

Je viens d'apprendre en lisant ce livre qu'on pouvait passer un doctorat en psychiatrie en candidat libre : tiens donc, première nouvelle, je vais peut être m'inscrire en FAC pour me reconvertir du coup !!

Ensuite, à l’ère d'internet, comment peut on encore inventer des termes médicaux qui n'existent pas ? Un service de natalité , vous connaissez ? Moi non plus et surtout pas à Hautepierre !! Et le terme schizo-depression qu'emploie un psychiatre , ben, j'ai eu beau chercher sur le net, ben.....rien trouvé ..........

Et encore quelque chose qui m'a fait faire des bonds : les clichés sur les infirmières. Elles ne sont pas beaucoup aux chevet des patients ces filles là, mais par contre on les trouve facilement en train de boire du café ou en salle de soins ( enfin, pardon, comme dit l’auteur, à l'infirmerie qui a une odeur d'aseptique...et où on trouve de tout, même du Coca et des Tampax ...) Et n'oublions pas l’infirmière qui met sa blouse deux tailles trop petites .........mon dieu mon dieu !!!!

Bon d'accord, tout le monde ne peut pas connaitre le milieu hospitalier, et je coupe peut-etre trop les cheveux en quatre,mais on n'a pas besoin d’être médecin pour écrire un bouquin la dessus .Surtout pas à notre époque !

Les BD " Les femmes en blanc" même avec leurs gags sont beaucoup plus proches de la réalité du monde hospitalier que Thalamus !!

Et alors, ce qui m'a le plus énervé, c'est la représentation des femmes dans ce livre : que de clichés !! Helene : je n'ai pas réussi à la trouver sympathique tellement elle manquait de réaction face à la lente mais visible dégradation de l’état de son mari ! Sa belle-mère : une vraie caricature de marâtre, mais bon, au moins elle m'aura fait sourire celle là !! Et la copine prof de sciences ( et surtout n'oublions pas docteur en psychiatrie ), véritable sex symbol à la limite du vulgaire mais bien entendu super intelligente car elle va tout découvrir.......pffffffffffffff........

Bon, vais manger du chocolat, ça va me calmer, tiens !!!!! ( Jamais écrit une chronique aussi longue, moi , comme quoi être énervée ça aide !!)



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Quand saignent les louves

Que dire après toutes ces critiques dithyrambiques sans me faire lyncher ? Parce qu'avec moi la recette n'a absolument pas fonctionné, alors que le sujet m'intéressait hautement.

Deux choses m'ont plus particulièrement irritée : à commencer par le duo "d'enquêteurs" si on peut appeler comme ça deux personnes sans aucune légitimité à aller fouiner et interroger le personnel d'un collège, le curé, et, plus choquant, des familles qui viennent de perdre un enfant dans des circonstances dramatiques. Tout ça parce que la grand-mère d'un de ces pieds-nickelés connaissait l'une des jeunes victimes ! Enfin franchement, je viens bien qu'on traite un sujet très grave avec humour, mais était-il vraiment besoin de faire appel à de telle caricatures ! Un journaliste free-lance gay (mais il pourrait tout aussi bien être beur, ou albinos, ou cul-de-jatte, ça n'ajouterait rien de plus) passionné par Gaudi, censé écrire un article sur la Sagrada Familia , et dont l'alibi pour "enquêter" est qu'il connaît un flic et un éduc' spé. Et une espèce de croisement entre Jessica Rabbit et Claudine du Club des Cinq, prof de SVT (mais qui est en congé pour rédiger une improbable thèse), ce qui ne l'empêche pas de porter des jugements pour le moins abrupts sur le personnel de l'Educ'Nat'. Je ne sais pas si elle ferait long feu dans un collège de zone REP, en tout cas elle a une approche bien singulière dans ses rapports avec les gens en général.

Niveau personnages, à part ces deux énergumènes, on a aussi Mamilou, la fameuse grand-mère, fumeuse invétérée de sa propre production de beu, et bien plus sympa que sa caricature de petite-fille. Et les enfants, principaux protagonistes des drames qui se jouent dans ce village proche de Sélestat.

Ce qui m'amène à mon second motif, disons d'incompréhension : pourquoi avoir transformé (à peine d'ailleurs) les noms de certains lieux où se déroule l'intrigue, par exemple Châtenois devenu Castenois, alors que d'autres tout proches ont eu le droit de garder leur véritable identité, par exemple Ribeauvillé dont l'auteur donne même le vrai nom des établissements scolaires ? Quel est l'intérêt ? Soit on connaît la région et on situera sans peine, soit on ne connaît pas et ça ne sert à rien !

Enfin on comprendra sans mal que cette lecture m'a souvent exaspérée, notamment lors des descriptions répétées jusqu'à plus soif des fringues et du physique de Françoise Saural (la prof). L'auteur a-t-il touché des dividendes de la maison Louboutin ? Du coup j'ai eu un mal de chien à me concentrer sur l'intrigue en elle-même, j'ai eu envie de balancer le livre à plusieurs reprises. Et c'est vraiment dommage, parce qu'il y aurait eu moyen de le rendre plus intéressant, le sujet est fort, l'approche pas banale, et le suspens présent. C'est pour ces éléments positifs que je ne suis pas encore plus sévère dans ma note, mais je reste sur une impression de rendez-vous gâché. Dommage !
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Quand saignent les louves

Il faut savoir faire preuve de patience avec Stéphane Gérard. Son précédent (et premier) roman date de 2012 (l’excellent Thalamus). Il aura fallu six ans pour enfin retrouver sa plume. Quand saignent les louves en vaut la peine, et lui permettra de toucher une nouvelle vague de lecteurs.



Les deux romans sont liés par leur personnage principal, mais les deux intrigues sont totalement déconnectées. Là où son premier thriller se coulait dans la veine scientifique, celui-ci serait plutôt à qualifier de « social ». Autre ambiance, autres mœurs.



Le fond est grave, pesant. La forme plus légère (parfois). C’est la patte de l’auteur, déjà appréciée avec son premier livre : traiter de thèmes difficiles tout en proposant des personnes hautes en couleur. Ça donne un thriller assez atypique par son ton et la truculence de ses dialogues.



Pourtant, que la thématique est difficile ! Cette histoire de louveteaux touche au cœur et Stéphane Gérard a su trouver les mots pour émouvoir sans en faire trop, ni dans le pathos ni dans le voyeurisme malsain. Un équilibre précaire mais qui tient tout au long des 450 pages.



Avec de l’humour, on peut faire retomber (ponctuellement) la pression. L’écrivain joue avec ses personnages, s’amuse avec eux. A l’image de Françoise, sorte de bimbo qui pourrait paraître totalement superficielle, alors qu’elle sait faire preuve d’une sacrée répartie, d’une belle intelligence et d’une réelle empathie. Il ne faut pas s’arrêter aux apparences, lorsqu’elles sont trop excessives. Excessif, c’est bien un mot qui sied à cette représentante de l’éducation nationale, en train d’écrire une thèse dont elle seule comprend le titre. Elle se transforme en enquêtrice empêtrée dans une succession de faits divers. Ils vont la tirer vers des pénombres qu’elle va tenter de sonder.



L’auteur a travaillé son sujet, et a fait des recherches sur cette thématique assez peu traitée (il nous explique d’ailleurs parfaitement pourquoi on en parle peu). La facétie des échanges n’est qu’un paravent qu’il entrouvre peu à peu sur l’horreur.



C’est un vrai thriller, nombre de codes sont là, avec une manière de pousser le lecteur à soupçonner tout le monde. J’ai eu peur que cet exercice ne joue des tours à l’écrivain. Mais il s’en sort plutôt bien, même si j’ai trouvé que le dernier tiers tirait un peu en longueur.



Quand saignent les louves est un thriller qui a de quoi toucher le grand public, malgré son sujet difficile. Stéphane Gérard a l’art de jongler avec l’humour pour contrebalancer la noirceur de l’intrigue. Ses personnages ont des traits de caractère parfois exagérés, mais c’est pour mieux nous toucher lorsque l’on gratte la surface. Un roman écrit avec le cœur, assurément.



PS : je fais part de ma totale incompréhension face au choix de la couverture, totalement hors de propos. On dirait que l’éditeur et moi n’avons pas lu le même livre…
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Quand saignent les louves

Un thriller socio-psychologique parfaitement documenté dans lequel l’auteur met sous la lumière un sujet sensible, rarement (voir jamais) abordé dans ce type de littérature. Il s’agit d’un problème encore grandement tabou, surtout en France. J’avoue, peut-être parce que je suis une femme « ordinaire », avoir eu du mal à me mettre à la place des personnes concernées.

Stéphane Gérard amène le sujet en douceur (d’où probablement un manque de suspense dans la première moitié du livre)... mais surtout sans tomber, à aucun moment, dans le sordide où le voyeurisme, et aussi, sans juger !

L’histoire et les faits que l’enquête va dévoiler sont d’une grande noirceur. Sordidité contrebalancée par l’humour du couple d’enquêteurs plutôt inhabituel, liés par une très solide amitié.

Elle, prof’ en congé sabbatique, c’est l’énergique et l’exubérante Francoise que l’auteur lui-même a défini (dans un interview) comme « attachiante », avec un faible pour les Louboutins.

Lui, journaliste free-lance passionné par Gaudi, c’est Sylvain, homosexuel discret et plus placide.

Ces deux-là se connaissent extrêmement bien et leurs bisbilles et réparties pleines d’humour agissent comme des soupapes permettant au lecteur de respirer et de « digérer » ainsi cette face cachée de certains êtres humains.
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Thalamus

J'ai eu du plaisir à lire ce livre. Mais pour l'essentiel, ce plaisir était dû au fait qu'il se déroule dans ma ville -même si certains trajets me laissaient dubitative (aller de la Petite France à la place Kléber en passant par les Halles, ça fait un bizarre détour).



Pour le reste ... bien sûr, l'idée de l'intrigue est bonne. Mais ... au bout de deux chapitres, on devine facilement qui est le coupable. Et même le clin d'oeil final (le nouveau médecin du centre de Montpellier), je l'avais pressenti.



Reste le style, bien moins lourd que celui de beaucoup d'auteurs débutants ; mais il faudrait encore l'alléger un chouia.



Et puis ... je reste dubitative en lisant les appréciations dithyrambiques en 4e de couverture ... et ici même, sur Babelio ...
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Thalamus

Commençons par le positif : une écriture agréable , fluide et rapide .. un brin d'humour dans quelques dialogues ; des explications scientifiques compréhensibles ( que des spécialistes jugeront peut-être abracadabrantesques .... mais je ne suis ni scientifique ni médecin ! ) , les derniers chapitres palpitants .

Le négatif : des personnages vraiment caricaturaux ( Rose , la mère dénuée à l'extrême de tout sentiment maternel et qui devient "maman" subitement dans les dernières pages , la meilleure amie qui mène ses investigations ....bombasse-sex-symbol ET professeur de lycée ! ) ; des pages en trop qui , selon moi , n'apportent rien à l'histoire ...hors-sujet ( le shopping de Miss Bombasse , la description de la back-room de la boîte gay ... ) et quelques dialogues longuets et inutiles .

En résumé : bonne histoire , intéressante et facile à lire ( même si elle est peu vraisemblable ) , agréable moment de lecture .
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Thalamus



Hélène et Laurent, jeune couple strasbourgeois apprennent qu’ils vont enfin devenir les heureux parents de jumeaux. Cela fait des années qu’Hélène attend ce moment, tant qu’elle ne l’espérait plus.



Une bonne nouvelle brusquement ébranlée, par la découverte de la tumeur au cerveau dont est atteint Laurent. Une forme de tumeur maligne, une des plus graves qui soit. A ce stade, un seul recours, l’intervention chirurgicale.



Lors de son accouchement, Hélène perd un des jumeaux et l’état de santé de Laurent se dégrade petit à petit. Malgré l’ablation complète de la tumeur, il décline chaque jour un peu plus et dépérit à vue d’œil.



C’est Françoise, collègue et amie d’Hélène, qui va par hasard tomber sur un article, la laissant perplexe. Ce professeur de sciences décide alors de transformer ses doutes en certitudes quant à un éventuel lien avec la maladie de Laurent, mais surtout d’y trouver une explication. Les réponses qu’elle trouvera la feront basculer dans l’effroi.





Une femme à l’état de légume est internée à l’hôpital de la Colombière, service de psychiatrie à Montpellier. Après maints examens, aucune cause physiologique n’a pu être mise à jour. Pas d’accident, pas de maladie ni de quelconque syndrome. Rien. L’état de cette patiente semble résulter d’une volonté délibérée et chronique de ne plus parler, ne plus bouger, ne plus s’alimenter, ne plus vivre. Maints spécialistes se sont relayés à son chevet pour la sortir de cette léthargie mais sans succès.



Stéphane Gérard nous ouvre les portes de cette aventure « thalamique » sur ce prologue qui aiguise grandement la curiosité.



Me voilà donc parachutée dans la vie d’un couple, dont l’attirance des contraires fait la force, celui d’Hélène et de Laurent. Lui, artiste dans toute sa splendeur, tête en l’air, marginal, hors de la réalité, tout à ses toiles et à ses sculptures. Elle, professeur de français, rigueur de la pédagogue et les pieds sur terre. Un couple hyper attachant, qui après le présage d’un bonheur annoncé avec la découverte de la grossesse d’Hélène, va vivre un véritable cataclysme avec la maladie de Laurent.



J’ai été très sensible tout au long du récit, aux différentes ambiances. Stéphane Gérard réussi avec habileté à nous faire passer d’une émotion agréable à une sensation de malaise et pratique avec aisance ce juste équilibre tout au long du récit. Les personnages jouent un rôle essentiel dans cette perception, car le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages sont hauts en couleur.



L’exubérante et excentrique Françoise est l’amie fidèle. Cette bombe anatomique à l’assurance diabolique, possède une délicatesse linguistique peu commune et délicieusement caustique. La détestable et castratrice Rose est la mère de Laurent. Une femme incapable de manifester un semblant d’amour à ses enfants. Le passionné et ordonné Jeffrey est le frère de Laurent. Un des neurochirurgiens les plus réputés, admiré par son personnel, reconnu par ses pairs, cité en exemple par ses maîtres qui s’est longtemps torturé les neurones à propos de sa sexualité.



Mais Stéphane Gérard ne se contente pas de nous placer ces étonnants personnages. Grâce à ses bons mots, quelques sympathiques comparaisons et métaphores, la lecture est d’une extrême fluidité et le contenu scientifique se fond complètement et harmonieusement dans cet ouvrage.



Stéphane Gérard signe avec THALAMUS un premier ouvrage surprenant et réjouissant, avec moult qualités qui donnent une dimension particulière à ce thriller d’anticipation. Bref j’ai adoré !


Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Quand saignent les louves

Je suis encore sous le choc de ce superbe roman écrit par Stéphane Gérard. Un roman qui m’a bouleversé de par sa thématique mais aussi tout simplement parce que je suis une maman et que dès le premier chapitre, dès les trois premières pages, mon cœur s’est brisé. Plus on va avancer dans l’intrigue, plus cela va devenir glauque et noir. J’ai beaucoup aimé aller de suspect en suspect, en découvrant à chaque fois que ce n’était pas le bon coupable, c’était incroyablement accrocheur. J’avais peur aussi des clichés mais l’auteur a su ne pas tomber dans ce piège. J’ai eu un peu plus de mal avec le duo d’enquêteur, qui n’en sont pas vraiment mais à qui liberté est donnée de faire comme si, d’aller interroger, de faire des vérifications en gros d’investiguer en lieu et place de la police qui est un peu mollassonne au début en tout cas. Elle est prof de sciences et lui journaliste, elle a tout de la bimbo avec ses Louboutins et lui est gay. Entre eux une forte amitié mais pas réellement de compétences et pourtant c’est bien eux qui vont porter cette affaire au plus haut. Alors c’est vrai que le langage franc-parler et les dialogues sont là pour nous faire baisser un peu en pression parce que sur le fond ce qui est en jeu est si terrible qu’il faut bien un peu d’humour pour le faire passer mais bon j’ai trouvé que des fois cela cassait un peu trop le côté noir. Le personnage de Mamilou est aussi truculent entre ses réparties et son joint directement tiré de ses petites plantations, elle fait très fort. La thématique choisie est certes rare mais aussi fait partie des ultimes tabous de notre société et l’auteur nous en explique parfaitement les tenants et aboutissants dans un style didactique qui m’a parfaitement convenue. Un roman qui bousculera les consciences, beaucoup d’émotions éprouvées en lisant le point de vue de la louve et encore plus en empathie avec les agneaux. Bonne lecture.
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Quand saignent les louves

Dérangeant…Brûlant... Bluffant… Passionnant… Génial !!!

Sujet tabou par excellence, épineux, casse-gueule au possible, et pourtant… C’EST UNE PURE REUSSITE !!!!!!!!!!

BRAVO ! BRAVO ! BRAVOOOO !!!!!!!!!!

Thème inédit, sombre, super bien travaillé ; instructif... Intrigue bien menée... Suspense d'enfer, jusqu'au bout ! Mélange bien dosé d'émotions, de noirceur et d'humour...

Je me suis retrouvée comme une coquille de noix dans la tourmente… bringuebalée du rire à la stupéfaction, de la curiosité au malaise, de la compassion au dégoût, et vice versa, brutalement et sans temps-mort. En même temps, tout est à sa place, ni trop, ni pas assez et j’ai été happée par cette histoire, à lire des mots qui, plus que dérangeants, témoignent surtout d’une insoutenable réalité… et on lit l'auteur comme on écouterait, quasi religieusement et abasourdi, un spécialiste dans une salle d'audience... Suffisamment "choc" pour dénoncer l’atrocité de la chose, sans pour autant sombrer dans le pathos pour le pathos à trop grand renfort de détails glauques, insupportables et sutout, complètement inutiles ! Vraiment habilement et finement mené !!!

C’est cohérent, abordable, précis, fin et… fascinant !!!

C’est consternant, cru, éprouvant, mais… fascinant !!!

En deux mots, on adore... à dévorer sans modération !!!
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Thalamus

Lui, Laurent, artiste, un peu farfelu, imprégné par son art, vivant, heureux, créatif. Elle, Hélène, prof de lettres, pragmatique, cartésienne, imprégnée par son amour de la littérature, vivante, heureuse. Ne leur manquait qu’un enfant pour parfaire leur bonheur, et ça n’est pas un mais deux enfants qui s’annoncent pour leur plus grande joie !



D’autres personnages tournent autour d’eux, Jeff, le frère introverti et surdoué de Laurent, chirurgien émérite du cerveau, Bliade, le gynécologue d’ Hélène, désuet et plein d’attentions, Rose, la génitrice détestable de Jeff et Laurent et les parents d’Hélène, qui ne sont qu’amour et soutien.



L’heure de la naissance arrive et l’accouchement se passe mal, très mal : un seul des deux enfant survit : Benjamin. Malgré la douleur incommensurable d’Hélène, elle va devoir se relever ! D’autant que Laurent développe au même moment ce qu’on diagnostique comme une tumeur. Et c’est Jeff qui va devoir opérer son frère. L’opération se passe bien, mais bien vite, il s’avère que celle-ci n’a pas été concluante. Laurent subit une régression incontrôlable.



Hélène assume le tout avec courage, épaulée par ses parents et son indéfectible amie, Françoise, prof de sciences, qui elle, a bien deviné que quelque chose ne « tournait pas rond » et ne va pas se gêner pour mener son enquête !! Et, ce qu’elle découvrira dépassera l’entendement. Hélène parviendra-t-elle à surmonter ce qu’elle va apprendre ?
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Thalamus

Hélène et Laurent vont être parents de jumeaux, mais l'un des deux nourrissons meurt à la naissance. De plus, Laurent est opéré d'une tumeur au cerveau, mais son état ne s'améliore pas... Une réflexion sur la recherche médicale

Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour faire avancer la Science ?

On peu qualifié Thalamus de thriller médical ou encore de polar scientifique car Thalamus nous embarque dans l’univers des neurosciences.

 Sous couvert d'une histoire simple,il nous plonge au cœur de la cellule  familiale. Celle qui est le ciment de la vie.

Et si ce récit démarre tranquillement, il a crescendo jusqu'à prendre des chemins  tortueux et sinueux. Et il nous entraîne bien malgré nous dans les méandres de l’âme humaine.

Une intrique parfaitement construite.  Un suspense qui nous tient en haleine de bout en bout.

Ce bouquin vous décortique le cerveau.

Vous n'allez pas  en ressortir indemne.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Quand saignent les louves

Après l’excellent "Thalamus" qui me semble être sorti il y a des années lumière, retour de Stéphane Gérard avec ce nouveau roman.

Je lui avais adressé un petit message sur BlaBlaBook l’informant du commencement de ma nouvelle lecture et lui indiquant que je me marrais beaucoup car il a un don certain pour des associations d’idées amenant des expressions franchement hilarantes.

Le début (je ne parle pas ici du chapitre 1 mais du premier 1/4 du livre) est vraiment très drôle et je dois dire que cela fait du bien !

Entre le look totalement excentrique de Françoise, la mami qui fume du shit qu’elle cultive dans son jardin et ses formules sorties de nulle part, je dois dire que j’ai beaucoup ri.



Ok, je n'ai pas ri longtemps.

Je vais devoir vous refaire le coup de le chronique qui ne dit rien parce que le thème de ce bouquin est tenu secret. Si vous le révélais, je devrai vous couper la langue après. On va donc éviter d'en arriver à de telles extrémités.

La 4ème de couverture ne révèle rien,

La presse, pour les quelques articles lus ne révèle rien.

Je ne vais pas faire ma gourde !



Voilà ce que je peux vous dire sans me faire couper en rondelles.

A Castenois, petite commune calme où il ne se passe jamais rien, des garçons des 12 ans vont se suicider ou disparaître.

La scène d'ouverture vous glace littéralement le sang : Romain Bazet, 12 ans est retrouvé mort dans sa chambre, juste avant le diner.

Cyril, lui, semble avoir été victime d'un terrible accident.

Anthony est porté disparu puis revient chez lui dans la même journée mais complètement bouleversé.

Le calme de la petite ville semble en prendre un coup et les gamins de 12 ans ont l'air de devenir des victimes potentielles.

Mamilou, une petite grand-mère à la sagesse des anciens, plutôt moderne dans son goût pour les pétards, connaissait bien Romain. Elle l'avait trouvé changé. Elle est persuadée qu'il se passait quelque chose de très grave dans sa vie. Elle demande à Françoise, sa petite-fille et Sylvain, l'ami de celle-ci de mener l'enquête.

Savourez le portrait de la grand-mère !!! Exceptionnelle la mami !

"Le vie est une tartine de merde, et on est obligé d'en manger chaque jour." Si ce n'est pas de la philosophie ça !

Les deux là, c'est le couple improbable même s'ils ne forment pas réellement un couple.

Lui est journaliste, elle prof. Prof bimbo, je ne sais pas si ça existe d'ailleurs.

Prof qui fait une thèse au titre totalement improbable : rôle des phospholipides anioniques dans la régularisation de la signalisation des brassinostéroïdes. Vous avez compris un truc ?

Stéphane Gérard est lui-même prof, vous le saviez ?

Sa description de l'univers carcéral de l'éducation nationale m'a fait beaucoup rire.



Ne vous y trompez pas, même si le lecteur sourit ou rit même parfois, nous sommes bien dans un polar. L'auteur a pris la décision d'atténuer par des sourires, le thème très lourd, sujet de son livre.

Je n'avais jamais vraiment réfléchi à cette problématique qu'il soulève ici, je ne m'étais même jamais posé la question. La 4ème de couverture parle de "coup de dynamite qui va remuer les consciences et faire exploser les certitudes". Oui, ça va exploser dans les chaumières !

J'avais souligné plein de passages intéressants du livre, des articles du code pénal, ou des questionnements vraiment intéressantes soulevés par l'auteur, mais je ne peux pas les joindre à cette chronique pour les raisons que vous connaissez.



Je préfère dire que parfois un bouquin, et parfois même un polar, peut réveiller les consciences, ou oser parler d'un sujet totalement tabou.

C'est la cas ici.

C'est fait intelligemment, sans verser dans le pathos.

C'est fait sans scènes où se déverseraient des hectolitres de sang.

C'est fait avec une dose d'humour pour contrebalancer l'horreur du sujet.

C'est fait avec des réflexions pertinentes sur notre époque (par exemple, le rôle des médias dans la pensée collective ou les incohérences de la justice).

C'est très bien fait. Dans un mélange des genres parfaitement dosé.



J'imagine qu'il va falloir 6 ans (encore!!!) pour lire le prochain livre de Stéphane Gérard.

Et bien on va attendre, que voulez-vous que je vous dise !!! C'est pas comme si on avait le choix...

Si c'est pour avoir des bouquins de cette qualité, on va pas non plus s'en prendre physiquement à lui...




Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Quand saignent les louves

Lecture de plage : une enquête menée par une bimbo en Louboutin, son meilleur ami gay et sa grand-mère accro aux joints.
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Thalamus

Ce livre m'a déçue ... La quatrième de couverture avait pourtant tout pour plaire, et ce livre aurait pu être grandiose, mais voilà, je n'aime pas la tournure trop scientifique qu'il prend ... et franchement, il m'a même fait peur par moment... Certaines façons de penser, certains raisonnements m'ont laissé vraiment perplexe.

Par ailleurs, j'ai fini par comprendre bien avant le dénouement final ce qui allait se passer, avec l'espoir -ceci dit- que je me trompais, et qu'il en serait autrement, mais non.

J'avais pourtant bien accroché, l'intrigue de base était vraiment bonne, puis je trouve finalement que tout déraille, cela part vraiment trop loin pour moi ... Dommage.
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Thalamus

Une très bonne surprise que ce roman, méconnu à tort.



Comme remarque préliminaire, je dirai que le résumé en dévoile trop de l'histoire. L'intrigue se met en place lentement et il ne se passe pas tant de choses que ça dans ce livre (en dehors de ce qui est dévoilé dans le résumé), et pourtant, l'auteur m'a captivée, impossible de lâcher ma lecture avant d'avoir l'explication. Le style de Stéphane Gérard n'est pas le meilleur que j'ai pu lire (encore un qui rédige plus ou moins comme il parle), mais il y a un petit quelque chose dans sa façon d'écrire qui est vraiment agréable malgré tout.



J'ai beaucoup aimé le prologue et l'épilogue, qui mettent bien l'histoire en perspective (et c'est assez rare). La portée scientifique des événements m'a bien parlé (je travaille dans le domaine de la recherche biomédicale) et, si elle n'est pas assez développée à mon goût, c'est déjà un bel essai. L'explication finale est par contre un peu vite "expédiée": même si je me doutais des personnes impliquées dans ce "complot", je dois dire que je n'avais pas vu venir la nature de la révélation sur la dégradation de l'état de Laurent. On sait qu'il y a quelque chose qui relie la sage-femme fantôme, le bébé mort à la naissance et l'état de Laurent, mais on ne sait pas quoi.



Les détails superflus selon moi, ce sont ces personnages un peu caricaturaux, la truculence permanente de Françoise, la froideur de Rose et et l'homosexualité de Jeffrey, vraiment pas nécessaires au déroulement de l'intrigue. En dehors de ça, c'est vraiment un bon livre, à découvrir :)
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Thalamus

Hélène et Laurent ont tout pour être heureux. Après plusieurs années d’attente, le couple va donner naissance à des jumeaux. Malheureusement, quelques semaines avant l’accouchement, on diagnostique à Laurent une tumeur cérébrale invasive qu’il faut opérer. Mais le sort s’acharne sur les deux amoureux qui perdent un enfant à la naissance. A partir de cet instant, une longue descente aux enfers débute. Est-ce que finalement les deux tragédies ne sont pas liées ? Est-ce que le brillant neurochirurgien, frère de Laurent, dit toute la vérité ?



J’ai mis un peu de temps à écrire ce billet car je n’ai pas été transportée par l’histoire comme j’aurais voulu l’être. Je trouve que le suspense n’est réellement mis en place qu’à la fin du roman, il y a beaucoup de descriptif de la vie des protagonistes, des passages, parfois inintéressants, n’apportant aucun plus à l’histoire. Bref, je suis un peu déçue. Pourtant les ingrédients sont là, l’histoire est agréable et parfois captivante mais je ne sais pas il manque un petit quelque chose pour que ce roman soit addictif.
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Quand saignent les louves

Et si tout n’était pas aussi évident que ce qu’il y parait? Et si les préjugés pouvaient être balayés d’un revers de main pour nous amener vers une vérité indicible ?



✔️Mon ressenti : Pour son deuxième roman, l’auteur nous emmène dans un petit village sans histoire, enfin presque… Romain 12 ans est retrouvé mort… Mais en y cherchant bien, Cyril, il y a peu, 12 ans également, est mort défenestré. L’enquête en a conclu a un accident… Cela fait quand même une sacrée coïncidence.

Si les enquêteurs ne se fatiguent pas, Françoise prof extravertie et son ami vont essayer d’en savoir plus sur cette histoire.



Ce livre m’a bouleversée. Il m’a ouvert les yeux sur un tabou de notre société.

L’auteur, que j’ai maudit une partie du roman, m’a fait soupçonner les personnages tour à tour, et nous induit en erreur, jusqu’à un coupable qu’on n’attendait pas !

Il est très bien écrit et très bien construit.



Une chose est sûre même si l’histoire fait peur et bouleverse, une fois commencé, on est obligé de le dévorer.



Les personnages sont hauts en couleur et nous apportent une bonne dose d’humour, cela permet aussi d’encaisser les révélations.



Je suis vraiment étonnée de pas entendre pas plus parler de ce roman… Parce qu’il vaut vraiment le détour et m'a ouvert les yeux !



C’est un coup de cœur !



🎯Mots Clefs : Suicide / Ado / Village / Doute / Enquête



🏆Ma note : 19/20
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Thalamus

✔️Mon ressenti : Hélène et Laurent sont amoureux, et après de nombreuses déceptions, Hélène tombe enfin enceinte. Peu avant la naissance, Laurent voit ses crises d’angoisse reprendre petit à petit, alors qu’elles avaient disparues depuis des Années. Jeffrey son frère neurochirurgien diagnostique un cancer. Tout va aller de mal en pis.



Ce thriller principalement médical est très rythmé, et très intéressant. N’y connaissant pas grand-chose sur le thalamus, j’en ai appris sur le sujet, toujours de manière très accessible.



L’angoisse est assez présente tout le long du roman, et on a vraiment envie d’aider et de soutenir Hélène que la vie n’épargne décidément pas. Sa copine Françoise vaut le détour, pleine de confiance et d’humour, mais également une personne sur qui compter. Et Rose la mère de Laurent et Jeffrey complètement détestable mais c’est aussi ce qui en fait un personnage fort du roman.



La fin est marquante, même si je vous avoue avoir en partie deviné, cela n’enlève rien à son charme, surtout que le prologue permet de tenir en haleine pour savoir ce qui peut s’être passé pour en arriver là.



Bref, si vous aimez les thrillers médicaux, foncez !!



🎯Mots Clefs : Grossesse / Tumeur / frère / Crises / Famille



🏆Ma note : 17/20
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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