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Critiques de Stéphane Rose (67)
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Cafard noir

Je remercie Babelio pour l'envoi de livre.Pour ma part, je n'ai pas du tout adhéré au livre.Il aucunes nouvelles que j'ai trouvé positive.Le titre est parfait.

Les chutes sont assez commune pour la négativité.
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Cafard noir

Je déteste les bouquins de développement personnel, on m'a offert le 1er il y a 30 ans, (de Jacques Salomé), j'ai parfois craqué lorsque je trouvais un titre intéressant, et au bout du compte ces "bonnes pensées" ne m'ont jamais aidée en rien. je suis quasiment hors de moi lorsque je vois sur Facebook des publications de "citations" du style "pensées positives" accolées la plupart du temps à un auteur célèbre, qui souvent n'en sont pas les auteurs. du tout. J'ai vu pléthore de "citations" de Paulo Coehlo, le pauvre gars a l'air d'écrire uniquement des aphorismes et des poncifs d'autobienveillance, de positivité, bref tout un tas de sornettes. Et voilà qu'est arrivé le train aux mille wagons : la littérature "feel good". Nouveau genre, mais qui existait déjà avant... ça s'appelait des romans. Et on a la nouvelle catégorie "romances", du coup on ne sait plus si la romance est feel good ou pas, avant on disait des romans à l'eau de rose pour ce qui était style Harlequin, sinon ce sont des Romans. Je me demande bien comment on aurait vu l'oeuvre de Jane Austen , si on l'entrait AUSSI dans ce genre de catégories.

Depuis quelques années, une pléthore de livres promet le bonheur à ses lecteurs. Sous des titres plus ou moins taquins, ils singent les guides de développement personnel comme si nous étions tellement déprimés que seule la littérature pouvait triompher là où les antidépresseurs ont échoué. On appelle communément les perles de ce tsunami littéraire des « feel good books». Mais fait-on vraiment de la littérature avec de bons sentiments ? Seize auteurs d'aujourd'hui réunis sous la férule de Stéphane Rose ont tenté de démontrer le contraire.

Ces seize nouvelles sont (pour la plupart) des merveilles d'humour noir, sarcastiques et distrayantes à souhait. Chaque nouvelle nous entraine dans la vie d'une personne qui s'en fout de vivre comme il faut, qui rate tout, ou qui au contraire suit tous les conseils de ces livres mais ce vernis craque et la personne dessous est.... le contraire de tout ça. Tant de malheurs, de sentiments d'infériorité, de rejet des nouvelles normes, du politiquement correct, j'ai A-DO-RÉ. C'est réjouissant. Voire jouissif. Et lorsque l'une des nouvelles égratigne au passage Aurélie Valognes, Virginie Grimaldi et Gilles Legardinier, j'ai failli décéder de rire.

Bref, il est top ce bouquin. Malgré tout, on s'y reconnait. Que des gens qui ne se trouvent pas comme "il'faudrait". Qui ne rentrent pas dans le moule. Qui trouvent que le bonheur vanté partout n'existe pas. C'est.. émouvant et sarcastique. On voit que les auteurs ont pris plaisir à écrire sur ce thème. Grinçant à souhait. Et le style de chacun des auteurs et extrêmement vif , et on en sort avec bien plus d'allégresse que si l'on avait lu un bouquin plein de bons conseils. Qui sont ridicules.

Auteurs : Benjamin Fau, Arnaud Vauhallan, Anne Bouillon, David Vauclair, Eugénie Daragon (pseudo), Marcel Caramel (pseudo), Laurence Balan, Laurette Polmanss, Nicolas Cartelet, Ornella Caldi, Pascal Fioretto, Patrice Jean, Stéphane Rose, Myriam Berliner, Delphine Dubos, Diane Peylin.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Cafard noir

Seize nouvelles par seize auteurs qui ont en commun de prendre le contre-pied des injonctions au bonheur. Les livres de développement personnel, de méthodes pour trouver un sens à sa vie, plus ou moins ésotériques, pullulent et envahissent les rayons des librairies. Dans ce recueil, on serait davantage dans comment rater son développement personnel, comment vivre avec ses difficultés ou les autres qui parfois renvoient une mauvaise image ?



Seize nouvelles souvent drôles, parce que décalées de la tendance actuelle dont elles se moquent avec des personnages dépressifs, suicidaires, en pleine séparation lorsqu'ils ont eu la chance de connaître l'amour... Dit comme cela, ça ne paraît pas tentant pour un été joyeux. Et pourtant les nouvelles sont emplies d'humour si ce n'est tout du long, alors dans la chute. Mes petites préférences :



- Le fabuleux destin de Sidonie Chouquette (de Marcel Caramel) : Sidonie est une optimiste forcenée et il lui faudra beaucoup, vraiment beaucoup de mésaventures pour fendiller cet optimisme.



- Rocinha (de Eugénie Daragon) : une favella et ses habitants tentent de vivre malgré la violence permanente.



- Piñata (de Laurette Polmanss) : ah les anniversaires d'enfants où maintenant les parents sont invités, un vrai cauchemar pour cette maman célibataire.



- Au beau fixe (de Myriam Berliner) : Sophie n'a pas besoin de livres "feel good" pour alimenter son insatiable optimiste, même lorsque tout va mal, elle a espoir.



Un peu de mauvais esprit, de l'ironie, du sarcasme, de la moquerie de la tendance au beau corps dans un bel esprit, un peu de méchanceté qui fait sourire et du bien. Tout cela dans des nouvelles courtes, très différentes les unes des autres. Il y en a marre des injonctions à être svelte, sportif, élégant, beau et performant (pas très envie d'user du point médian, mais on peut tout féminiser), les auteurs présents dans l'ouvrage rient de tout cela et nous aussi. De la "feel bad" littérature.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Cafard noir

J' ai été déçue par ce livre que j ' avais pourtant très envie de lire.

Les livres feel good m ' agacent, les phrases toutes faites qui vous ordonnent d 'être heureux également et par dessus tout ce simplissime qui vous juge si vous vous sentez mal du style quand on veut on peut...

Mais voilà trop tue l' oxygène qu'aurait pu apporter ce livre à contre courant.

Trop de vulgarité, trop de méchanceté, trop de cynisme, trop de mauvais sentiments, trop de moqueries, trop d ' humour grinçant...trop c ' est trop !

Finalement on en arrive à une caricature qui n' est pas drôle et qui devient lassante.

J ' ai cependant bien aimé une nouvelle appelée Ratage...comme quoi !
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Cafard noir

Cela faisait longtemps qu'un peu de littérature contemporaine ne m'avait pas fait rire, peut-être n'en lis-je pas assez parce que j'ai tendance à l'amalgamer avec les niaiseries qui font le gros des ventes, années après années. Je considère que Et si c'était vrai de Marc Lévy n'arrive pas à la cheville d'un bon vieux San Antonio tel que Si ma tante en avait, pour donner un exemple. Il paraît que Virginie Despentes vaut le détour, quant à Beigbeder il a sorti deux-trois romans sympas il y a une quinzaine d'années et depuis... plus rien ! Bref pour moi et à l'exception notable des sorties de Houellebecq, littérature contemporaine rime avec misère du style et du fond.

Dans Cafard noir, l'impératif de bonne ambiance en entreprise et en société en prend pour son grade : la bonne humeur est un cauchemar lorsqu'elle devient obligatoire et que vouloir lui résister, c'est risquer l'auto-exclusion de notre joyeuse époque. le développement personnel s'immisce dans l'entreprise en s'inspirant d'une philosophie du détachement vaguement bouddhique, dans l'unique but d'augmenter la productivité des salariés et leur acceptation du néo-management. le tourisme de masse est obscène : on demande aux pauvres gens visités de faire bonne figure auprès de leurs visiteurs, prêts à lâcher quelques devises si l'excursion respecte le cahier des charges et que l'autochtone ne mord pas. Misère sociale, relationnelle, affective... le monde d'aujourd'hui est aussi dur que celui d'hier même si la forme diffère : les sites de rencontres prétendent faciliter la naissance d'idylles mais les dures lois de l'evopsy s'y appliquent, ici comme ailleurs. Il est bien doux de rêver sa vie mais la réalité vient tôt ou tard réclamer son dû : elle prend alors la forme d'une visite de l'huissier ou d'un courrier de licenciement. La littérature qui se tient à l'écart de cette réalité décidément pas drôle est certes plaisante, se vend généralement bien mais présente peu d'intérêt. Ce qui n'est pas le cas de ce recueil, vous l'aurez compris.

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Cafard noir

La preuve en est faite: les livres feel-good ne (me) font pas de bien, en revanche les feel-bad (me) font mourir de rire!

C'est ce qui m'est arrivé en lisant ces nouvelles Cafard noir. J'ai ri,beaucoup, passionnément, à la folie, à la folie de ces personnages , pourtant quelconques pour la plupart, qui ne veulent, ne peuvent, mener une vie où tout va bien, où le ciel est bleu, où les enfants sont sages...

16 nouvelles, réunies grâce à Stéphane Rose et aux éditions Intervalles, que j'ai reçues en cadeau, merci merci, c'est trop bon! Je n'ai pas réfléchi en cochant la case de ce livre de la masse critique, ce fut la seule(case cochée) car je voulais absolument découvrir le pourquoi du comment je n'aime pas les romans feel-good et les auteurs qui vont avec..

Et j'ai compris! Quand tout va bien, on perd l'espoir d'une vie meilleure non? Quand tout va bien, on ne se pose plus aucune question , non? on devient mou, ou fade, plus besoin de réfléchir à trouver des solutions ou des échappatoires.. oui, je sais , j'exagère peut-être un peu!

Ces nouvelles, pas toutes, mais au moins 13 sur 16, m'ont données ce pourquoi je lis (rire, me distraire, m'interroger, apprendre sur les autres, me dépayser, découvrir de nouveaux auteurs, de nouvelles écritures etc...)

La terrible nouvelle de Arnaud Vauhallan (l'odeur de mon chagrin est plus forte dans les bois) m'appelle à entrer un peu dans son univers. Il en va de même pour Eugénie Daragon, et aussi pour Marcel Caramel et pour...je devrais les citer tous, mais j'ai la flemme ! Ils sont 16 , tous aussi géniaux les uns que les autres, sauf 2 ou 3 , mais ça, c'est mon goût perso!

Il y a des nouvelles que j'ai eu envie de lire deux fois, pour mieux en savourer la texture. C'est facile, car elles sont courtes, on en voudrait parfois un peu plus, preuve qu'elles sont excellentes! Et puis aussi, il y a ces quelques phrases sous la nouvelle qui en présentent l'auteur de manière humoristique et décalée.

Merci pour cette découverte originale et sympathique, que je vais de suite faire circuler autour de moi, car la générosité et l'humour, ça se partage , non?
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Cafard noir

Un petit recueil bien sympathique qui m'a fait sourire.



Se voulant un contre-pied aux livres "feel-good", ces nouvelles se moquent allègrement du courant actuel sur le "développement personnel". Cela vire parfois à la parodie ou à la caricature, ce qui donne un résultat tantôt drôle, tantôt agaçant.



Quand on est déjà un peu misanthrope ou asocial, certaines "dénonciations" peuvent paraître évidentes, redondantes, certains textes ont prêché une convaincue. C'est pour cela que j'ai préféré la nouvelle se déroulant dans une favela au Brésil : Rocinha, la plus dépaysante et la plus politiquement incorrecte à mon sens.



J'aime l'humour noir, et je vois que certains auteurs écrivent occasionnellement pour des humoristes, et cela se ressent, en bien comme en mal : on croirait parfois plutôt lire des sorte de chroniques-sketchs, plutôt que de la littérature comme le vante le bandeau sur la (très jolie) couverture.



Quelques nouvelles m'ont toutefois émue, d'autres ont eu leur effet "feel-bad". Alors si vous voulez entretenir votre petit cafard intérieur et renouer avec votre côté sombre, lisez ce recueil !
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Comment survivre à une énorme gueule de bois

Stéphane Rose propose ici un petit guide de survie à l’intention de tous les soiffards de France et de Navarre. S’y succèdent divers listes de ce qu’il faut ou ne faut pas faire, des témoignages, des conseils plus avinés qu’avisés, des anecdotes, des jeux de mots…



Bref, ce guide est bien fourni et il est vrai qu’il m’a fait sourire à quelques reprises. Cependant, cela tourne vite en rond. L’humour de l’auteur ne se renouvelle pas beaucoup et certaines « blagues » ont un petit goût de réchauffé.



En conclusion, un petit livre qui se laisse lire… mais dont l’intérêt est assez limité. Il n’a rien de tordant comme il le promettait pourtant. Après, pour être tout à fait honnête, n’ayant jamais eu la gueule de bois… je ne suis sans doute pas le public désigné.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Comment survivre à une énorme gueule de bois

Petit recueil de conseils arrosés d’humour, il nous promet une lecture amusante. Et en effet, on en lit quelques pages, puis on le referme, pour finalement le ré-ouvrir et continuer à lire. Il est assez facile aussi de se reconnaître dans les scénettes présentées, chacune offrant de sympathiques conseils pour faire face.
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Comment survivre dans les transports en com..

Depuis que j'ai acheté ce petit manuel de survie, je peux prendre aisément tous les transports en commun et y survivre.
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Comment survivre dans les transports en com..

Prendre les transports en commun dans Paris peut-être pour certains une véritable aventure. Prendre le métro à l'heure de pointe ou attendre le RER qui arrive avec beaucoup de retard demande d'avoir de la philosophie pour accepter les contacts physiques inopinés et les mots plus hauts que les autres. Arnaud Demanche et Stéphane Rose ont alors décidé d'écrire un ouvrage nommé Comment survivre dans les transports en commun.





Petit livre qui annonce dés la couverture le fait qu'il ne rentrera pas dans le top des lectures de l'année même de ceux pour rire. Et oui, les auteurs ont décidé de mettre un peu d'humour dans les transports en commun parisien que cela soit le métro, le bus ou le RER. Les sujets sont toujours très courts et n'excède pas deux pages pour peut-être facilité la lecture dans le métro ou les toilettes. Je vous laisse choisir. Il y a beaucoup d'imagination dans les rubriques proposées tels que les conseils pour s'asseoir dans le métro, la playlist du transport (Téléphone - Métro, c'est trop ou Superbus - Intégrale), le professeur transport répond à vos questions, les fausses petites-annonces, les tags les plus récurent...



Même si j'avoue avoir souri quelques fois et appréciez les devinettes concernant les stations de métro. J'ai trouvé l'humour trop facile et surtout trop lourd. Trop de blague sur les roumains qui font de la musique, qui font la manche ou qui sont pickpocket. Et ne parlons pas des blagues misogynes sur les filles et leur superficialité. Une fois lu aucune envie de le conserver juste peut-être l'utiliser pour laver les carreaux à l'ancienne avec du vinaigre. Ou encore, là il aura peut-être une utilité, l'abandonner dans le métro sur un siège à côté d'un 20 minutes ou d'un métro et finir à un moment ou à un autre au recyclage.



Alors même si sur la couverture c'est écrit : lisez ce livre sivôplé, je vous conseille de passer votre chemin. Il y a tellement de fabuleux livres à lire dans les transports, celui ci ne mérite que l'oublie dans les tréfonds du pilon.
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Comment survivre dans les transports en com..

Usagère du métro parisien au quotidien, du TGV pendant les vacances, je connais, comme les voyageurs en tous genres, des galères plus ou moins irritantes.



Je voyais dans ce livre un moyen de relativiser et de rire de ces désagréments.



Composé de plusieurs courts chapitres, allant des quiz loufoques, de faux courriers, de classements divers et variés, ce recueil résume assez bien le vécu d'un voyageur lambda.



Le problème c'est que le contenu est inégal. Si certaines rubriques sont franchement réussies (les people et les stations de métro, le classement des lourdingues du métro pour ne citer qu'elles) d'autres sont franchement vulgaires, très lourdes et pas très bienvenues. Les mendiants roumains sont tellement cuisinés à toutes les sauces que ça en devient gênant, les allusions sexuelles sont graveleuses et sexistes, certains jeux de mots complètement tordus. Je trouve aussi certaines attaques faciles à l'encontre des entreprises de transports.



Il y avait un sujet en or. Je me demande si en voulant faire du contenu, les auteurs ont cédé à la facilité et forcé le trait. Résultat douteux. Dommage.
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Comment survivre dans les transports en com..

Voila de quoi sourire souvent, rire un peu et se moquer de temps en temps des vilaines coutumes ou habitudes dans les transports. Sans être un livre de très haute littérature il a au moins le mérite de remplir son rôle dans la rubrique humour. Une bonne distraction, certes un peu courte.
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Contes érotiques de Noël - 2019

Au menu du réveillon, quatorze nouvelles érotiques sous la plume de treize auteurs (Léo Barthe, Virginie Bégaudeau, Cécile Coulon, Gil Debrisac, Octavie Delvaux, Brigitte Lahaie, Étienne Liebig, Françoise Rey, Stéphane Rose, Carl Royer, Anne Vassivière, Carlo Vivari et Esparbec, qui signe deux textes).

Ce recueil érotique grand public tiendra chaud pendant les soirées d’hiver. Il y en a pour tous les goûts, du sombre au comique. Ma préférence va à la nouvelle très noires de Brigitte Lahaie, ce qui n’étonnera personne (j’adore Brigitte Lahaie et je déteste Noël, soit deux bonnes raisons).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Défense du poil

Faites connaissance avec un grand tabou presque aussi grand que celui des menstruations, les poils. je dirai même encore plus tabou, les poils pubiens.

Stéphane Rose nous fait prendre conscience qu'il ne faut pas être esclave de l'épilation. Enfin un homme qui ose dire qu'il aime les toisons mais qu'il n'est pas contre les femmes qui s'épilent si c'est leur choix et uniquement le leur. Beaucoup de femmes, surtout jeunes, s'épilent pour faire plaisir à leur homme. Elles n'y vont pas de mains mortes puisqu'elles enlèvent tout. Pas un poil ne doit rester. le problème est que c'est surtout pour rendre la femme plus soumise. L'homme aurai-il peur de perdre sa virilité en acceptant une femme poilue. les codes sexuels restent très marqués par le galbe de la pornographie et le libertinage qui n'acceptent aucun poil. Une poupée gonflable en somme! le marketing de l'épilation n'est pas en reste car il ne fait que continuer la diabolisation du poil, qui est naturel par ailleurs, pour vendre encore et encore. Si les poils n'étaient là que pour nous emmerder ça se saurait, au lieu de ça le corps est vulnérable et plus exposé à des affections cutanées, gynécologiques.



Mesdames, choisissez en état de conscience, ça ne se joue qu'à un poil. Merci à Stéphane Rose de nous déculpabiliser.
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Défense du poil

Dans ce livre, Stéphane Rose réalise une enquête sociétale à travers laquelle il remet en cause la norme imposée aujourd’hui aux femmes d’avoir le sexe épilé. Il défend son sujet, il s’indigne, il dénonce tout en restant très ouvert d’esprit. En effet, bien qu’il soit amateur de poils dans les petites culottes, il n’a absolument rien contre les femmes qui décident de s’épiler, à condition qu’elles le fassent pour elles-mêmes et non pas pour plaire à un homme ou pour répondre à un des nombreux critères de beauté que nous impose la société actuelle.



« Et si la chatte poilue est une espèce menacée, il ne sera pas dit que je l’aurais laissée s’éteindre sans avoir combattu pour sa préservation. »



Il tente alors de comprendre les raisons de cette éradication des poils, en nous rappelant que la majorité des femmes ne réfléchissent pas et ne s’opposent même pas à ce diktat de la chatte lisse.



« Or, depuis le début des années 2000, l’épilation intime n’est plus une question de mode, encore moins de choix ou de libre arbitre : une majorité de femmes ne sont simplement plus maîtres de leurs poils pubiens et les épilent docilement, à des degrés divers, sans se questionner sur le sens de leur geste. »



Selon lui, cette disparition des poils s’explique par trois forces complémentaires : la pornographie, l’hygiénisme et le mercantilisme. L’auteur développe ensuite ces différents arguments de façon détaillée et intéressante, enrichissant son propos d’anecdotes, de statistiques et d’aberrations relevées notamment au sein des nombreuses arnaques commerciales.



« Mais la palme de l’humour de chiffre est atteint, toujours chez Acorelle, avec le très cocasse ‘soin inhibiteur de pilosité illuminateur de peau à la truffe noire’, qui promet une ‘réduction de la densité pileuse après 56 utilisations’ (56 hein, pas 22 ni 72 ; 56). »



Il nous livre ensuite son procès du poil pour tordre le cou à cinq des principales idées reçues sur le sujet concernant, entre autre, les préférences des hommes, les sensations sexuelles ou l’hygiène.



Nous retrouvons ici la rigueur de Stéphane Rose qui, comme dans ses autres livres, nous présente un travail complet, sérieux et pertinent sans jamais se départir de sa plume mêlant humour et intelligence de manière fluide.



Que l’on partage son avis ou non, nous ne pouvons que passer un bon moment avec cet essai agréable à lire, qui, au-delà de sa défense des poils pubiens, prône la remise en question des normes actuelles imposées par notre société.


Lien : http://leslivresdesarah.cana..
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Défense du poil

Poilant ! ( Désolée, je n'ai pas pu résister )

Quand on a souffert pendant des années, à essayer de s'arracher les poils pour finalement décider que la norme sociale pouvait aller se faire foutre , ce livre est jubilatoire. Merci Monsieur Stéphane Rose de décomplexer les poilues, de rendre hommage à nos toisons d'or et nos forêts vierges ! Non à la déforestation des sexes féminins ! Oui à la sauvegarde de la chatte poilue !



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En finir avec le couple

Ayant changé récemment ma vision du couple, j'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a permis à la fois de me conforter dans le sens où je n'étais pas la seule à adopter ces points de vue, et à affiner ma vision sur d'autres points.

J'avais un peu peur que ce soit une énumération d'expressions et que ce soit lassant, mais absolument pas ! Le livre se lit agréablement et m'a faite rire à maintes reprises.
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En finir avec le couple

L'écriture de Stéphane Rose est agréable, simple et percutante. On a volontiers envie de le suivre dans ce qu'il décrit en introduction comme l'expression de sa relation personnelle à la notion de couple. Sans s'ériger en guide ou faire de prosélytisme, il s'interroge sur les contraintes implicites de la conception du couple dans la société actuelle. Il nous invite ainsi à nous demander si plutôt que de quitter la personne qu'on aime, on ne devrait pas quitter le couple qu'on forme avec elle, pour enfin s'assumer comme une personne libre, autonome et dont les désirs et aspirations changent plusieurs fois au cours d'une vie.



Cette introspection est guidée par un examen pointu du langage qui entoure la notion de couple : attachement, cellule familiale, âme soeur, perle rare etc. et par opposition, du vocabulaire qui attaque ceux qui refusent de se "caser" pour la vie ou d'en avoir l'aspiration.



Beaucoup des points qu'il soulève parle à mon expérience et à mes convictions. Cette analyse poussée et troublante invite chacun à poser un regard lucide sur ce qu'il attend d'une relation. Il n'est pas seulement question de sexe ou de désir, mais de tout ce qui fait le couple, dans toutes ses composantes. Je retiendrai l'idée qu'il est particulièrement illusoire et immature de vouloir que l'amour d'une autre personne nous rende complets et heureux, si l'on n'est pas capable d'être soi-même une personne à part entière, en paix avec sa propre vie.

J'attendais de ce livre des clefs sur la gestion d'une relation que je n'ai pas forcément trouvées. Mais Stéphane Rose est logique avec sa propre démarche : c'est à chacun de nous de trouver nos propres réponses. Un livre à lire et relire pour alimenter ses réflexions sur ce sujet complexe qu'est la vie à deux.
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En finir avec le couple

Un excellent pamphlet, direct, bien écrit, drôle, au vitriol, simple. Evidemment on voit bien que ce livre vient d'un homme, intelligent, hétéro (cis), éduqué, privilégié, ce qui lui donne d'emblée un point de vue assumé comme tel. L'auteur a au moins l'honnêteté de s'annoncer comme seul responsable de son expérience, même s'il l'amène à des niveaux d'universalité.



Il manque bien sûr la dimension spirituelle et archétypale du couple dans ce tour d'horizon, mais là encore il s'agit d'un témoignage vécu plus que d'une théorie du couple.
Lien : http://noubel.com
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