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Critiques de Stéphane Rusinek (28)
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La patiente de 17 heures

J'étais impatiente de recevoir ce livre coché à la dernière opération Masse Critique, et je n'ai pas été déçue, tant s'en faut ! Je me suis régalée, et je tiens à remercier Babelio et les éditions Thierry MARCHAISSE pour cette belle surprise.



Tout d'abord, je tiens à préciser que le titre annonce le ton de l'histoire : nous ne sommes pas dans un roman de cape et d'épée ! Alors, si vous aimez ces ambiances psychologiques et tendues, où le suspens vous pousse à lire une page de plus chaque page terminée, vous serez comblés.



Qu'on ne s'y trompe pas, l'auteur maîtrise son sujet, il est lui-même psychologue clinicien et professeur de psychologie. J'ai plongé dans la consultation de cette patiente corps et âme, cherchant à analyser ce déroulement d'une vie en même temps que le praticien. Je me suis immiscée dans les pensées de l'un et de l'autre avec délice, et j'ai relevé que chaque chapitre est aussi un prétexte à glisser quelques informations réellement utiles pour tout un chacun. C'est un livre intelligent, actuel, efficace.



La vie n'est pas une rivière paisible ! Être psychothérapeute non plus !



Le dénouement fut une surprise totale, la mûre sur le gâteau ! (je n'aime pas les cerises !)

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La patiente de 17 heures

La patiente de 17 heures, histoire romancée, mais inspirée d'un véritable échange entre un psychologue, l'auteur Stéphane Rusinek et une inconnue qui sollicite en urgence un rendez-vous.



Je pense qu'elle a été la patiente la plus importante de cette journée et aura laissé une empreinte indélébile dans sa carrière au point de le pousser à prendre son crayon quelques années plus tard pour nous partager cet épisode singulier.



Un huis clos inédit, un excellent match de mots, qu'utilise Juliette pour lui déposer sa douleur, son désarroi, sa vie, sa détermination pour alléger son fardeau, dénouer les noeuds.



Et ce n'est pas un vain mot.



Une lecture haletante, une atmosphère qui prend en otage le lecteur qui le confine avec ces deux individus.



Le suspens qu'utilise l'auteur vous assène un grand courant d''air froid… Juliette a le monopole de la parole mais cela ne durera pas…



Une histoire qui ne se raconte pas, qui se partage dans le secret des protagonistes, qui vous surprend dans son dénouement et vous laisse exsangue

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La patiente de 17 heures

J'ai passé un très bon moment avec ce livre. Moi qui suis fan de roman et de psychologie, j'ai été gâtée. Le titre et la couverture m'ont plu de suite. On plonge dans ce roman avec délectation et un certain mystère. Je le qualifierai par certains moments de thriller.

L'histoire : une patiente aux cheveux roux et au chouchou blanc a rendez vous à 17h et vient pour la première fois voir un psy. Elle avait qualifié ce rendez-vous d'urgent mais ne paraît pas paniquée pour autant. Le seul indice peut-être est qu'elle porte des lunettes noires pendant la séance. Cette nouvelle patiente veut juste lui raconter son histoire sans que le psychologue l'interrompe. Ce n'est pas vraiment la manière traditionnelle mais le psy laisse faire. Il ne sera pas au bout de ses peines...

Ce qui m'a plu : l'histoire de cette patiente est ponctuée des réflexions du psy. Ce sont des pensées à la fois très professionnelles et accessibles aux lecteurs.

L'auteur, Stéphane Rusinek, est psychologue clinicien et professeur de psychologie de Lille. Il est spécialiste des TCC (Thérapie Comportementales et Cognitives). Il a écrit plusieurs ouvrages scientifiques notamment sur les émotions. C'est son premier roman..

J'espère qu'il y en aura d'autres.

Je ne peux que vous le recommander.



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La patiente de 17 heures

Voici un huis-clos nerveux et hautement intrigant, dont le style est savoureux.



L'histoire, bien ficelée, se déroule quasi exclusivement dans le cabinet de consultation d'un psychologue expérimenté, presque en vacances et pieds nus, lequel reçoit pour une première consultation une patiente belle, résolue et mystérieuse. D'entrée de jeu, elle impose ses règles ; jusqu'au terme de l'entretien, il va s'en mordre les doigts.



Le lecteur est d'emblée captivé par la confrontation entre le récit que déroule la patiente et les pensées, interrogations, interprétations et atermoiements qui s'entrechoquent dans la tête du psy. La maîtrise de leur tête-à-tête lui échappe et, désarçonné, il tente vainement de désamorcer la tension qui devient de plus en plus palpable, en usant d'un humour goguenard.



Loin d'être source d'angoisse, le suspense suscité, maintient dans une incertitude alléchante les curieux que nous sommes, jusqu'à un dénouement inattendu.
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La patiente de 17 heures

Je remercie les éditions Thierry Marchaisse pour m'avoir permis de découvrir -La patiente de 17 heures-.

Il s'agit d'un huis-clos entre un psychologue pratiquant la TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) et une mystérieuse et jolie patiente rousse qui lui demande de la recevoir en urgence à 17 heures.

Elle tient à lui raconter en premier lieu son histoire personnelle avant d'en arriver à sa réelle demande que l'on découvre dans la deuxième partie du livre.

Le thérapeute a du mal à établir un diagnostic du trouble qui ronge cette étrange femme précise, froide et sûre d'elle dont la requête est pour le moins incongrue et ne correspond pas aux demandes habituelles des patients en TCC. Toutefois ce curieux personnage déroule un récit de vie intéressant, elle nous intéresse nous, le lecteur car elle est bien racontée, notamment dans la première partie du roman, elle intéresse tout autant le praticien mais l'heure tourne et la patiente suivante doit arriver, la demande réelle n'est toujours pas formulée, il est urgent d'en arriver à l'objet de la consultation, le suspense est là…

La séance s'étire alors en longueur, elle dépasse le cadre habituel et occupe tout le roman. Paradoxe donc entre la demande initiale formulée en urgence et le temps que le personnage met pour la formuler.

Le suspense mentionné plus haut, est accentué par les SMS de la fille du consultant qui en parallèle du récit de la jeune femme lui livre des informations inquiétantes et étonnantes sur cette dernière.

Les doutes du psychothérapeute sur le bien-fondé de la requête de la patiente, sa personnalité, sur ses propres méthodes thérapeutiques s'intensifient au fur et à mesure du récit. le mystère s'épaissit. Et on se demande qui est le plus manipulateur des deux dans une inversion des rapports de force. Chacun tentant tour à tour de prendre le pouvoir dans ce combat sans merci.

C'est dans un ultime renversement de situation et une fin surprenante que le roman se clôt.



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La patiente de 17 heures

Ce serait un euphémisme de dire que j'attendais ce roman avec impatience lorsque j'ai vu qu'il m'avait été attribué lors de la dernière masse critique.

Déjà, pour l'anecdote, je l'avais sélectionné à la dernière minute, hésitant encore la veille au soir. Mais comme j'en avais rêvé la nuit, je me suis dit, "pas de doute, Foufou, il est pour toi".

Ensuite, j'ai appris que l'auteur de ce roman était lillois (comme moi) ou du moins qu'il vivait à Lille ou ses environs, qu'il exerçait le métier de psychologue (la psychologie me fascine), et que ce roman prenait ancrage dans son domaine professionnel. Deuxième très bon point

Enfin, une babeliaute, qui avait lu ce roman, est venue me dire par message qu'elle l'avait lu et l'avait beaucoup aimé. Troisième très bon point



Trêve de suspense, dans l'ensemble, j'ai aimé ce roman même si j'en sors quelque peu déçue au final. J'en attendais peut-être trop.

Stéphane Rusinek se met en scène, lui ou son double narratif, sorte de dopplegänger, en racontant sa drôle de séance avec une patiente, la fameuse patiente de 17 heures. Je ne rentrerai pas davantage dans les détails pour ne pas divulgâcher, comme on dit, la saveur de ce roman, comme tout bon thriller psychologique, se trouvant justement dans les échanges entre les protagonistes et dans sa chute.



Je n'ai pas vu passé la première moitié du roman, tournant les pages sans pouvoir m'arrêter, pressée d'en apprendre davantage et de connaître le fin mot de l'histoire. Et même si je trouvais au départ la narration quelque peu autocentrée, cela ne m'a pas gêné et, surtout, prend tout son sens au fur et à mesure du roman. Il y a quand même quelques lourdeurs narratives, des traits d'humour un peu maladroits parfois, mais dans l'ensemble c'est très bien écrit, et surtout très bien raconté. J'étais en totale immersion dans le récit telle la petite souris qui entend tout ce qui se dit dans le secret du confessionnal.



Mais, car il y a un mais, mon intérêt a fortement décliné dans la seconde partie, j'ai trouvé que l'auteur allait un peu vite en besogne comme s'il était pressé de terminer son histoire. Et la chute, malheureusement, ne m'a pas étonnée plus que ça. C'est malin, oui, mais ce n'est pas la surprise à laquelle je m'attendais. Dommage, j'aurais tellement aimé dire "et bé là, je suis sur le c.."



Reste que l'auteur a écrit un premier roman prometteur et que j'ai adoré me plonger dans l'ambiance de la consultation.

Alors, est-ce tiré d'une expérience personnelle ou pas? Peu importe au final et je pense que je pourrais me laisser tenter par un deuxième roman de Stéphane Rusinek.



Un grand merci à Babelio pour la masse critique de septembre, aux éditions Thierry Marchaisse pour l'envoi de ce livre et à Stéphane Rusinek pour la tension psychologique qu'il a su garder d'un bout à l'autre de son roman.



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La patiente de 17 heures

Bonjour,

Je ne sais pas si cela se fait, mais j'ai envie de le faire, alors je le fais et si ça ne se fait pas, alors je ne le ferai plus.

Maintenant que les trois critiques de Masse Critique sont tombées, je vous remercie pour celles-ci. Elles me touchent toutes les trois énormément et à elles seules (ou presque) justifient le travail que j'ai fourni pour écrire ce livre, et sans doute la peine que Thierry et Isabelle (les éditeurs) ont eue à me cadrer durant plus d'un an. Vous imaginez comment, habitué à écrire des ouvrages plutôt scientifiques dont on se fout pas mal des critiques car il est simple de relativiser en se disant "si ce n'est pas de leur niveau ou qu'ils n'ont pas compris, je n'y suis pour rien, moi j'ai fait mon boulot", le stress est important quand vous savez que vous allez être évalué plutôt sur votre style, la construction narrative, le choix des mots, l'histoire, etc. En gros, quand le nombre de ventes vous intéresse infiniment moins que le retour de quelques personnes qui trouvent du plaisir dans ce que vous avez écrit. Alors, en toute humilité, même si j'en ai profité pour me mettre 5 étoiles au passage, merci. Je sais pourquoi je réfléchi à la suite.

L'auteur
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La patiente de 17 heures

Juliette Ponséti...je ne sais pas quoi penser de ce personnage, cette patiente, si je puis la qualifier ainsi...vraiment je ne sais pas quoi dire. Et le psy non plus...je me suis plongée avec curiosité dans cette séance où notre praticien reçoit une patiente à dix sept heures, ayant demandé un rendez-vous en urgence le matin même. Je me suis bien régalée et je me pose encore des questions. Je ne pense pas être la seule. J'invite tous mes contacts babelionautes à lire cet ouvrage de Stéphane Rusinek. En tout cas, les mots-clés employés dans le livre résultent parfaitement de quoi il parle. Venez vous asseoir tranquillement avec un café, thé ou ce que vous voulez et allez-y!

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La patiente de 17 heures

Je suis complètement tombée dans cette histoire, ponctuée de quelques anecdotes de psy, ce qui est un sujet que j'aime beaucoup, donc forcément, pépite!!



Stéphane est psy TCC; en + d'être prof en fac de psycho. A ce titre, il donne également qqs conférences. Un matin, alors que c'est son dernier jour avant ses grandes vacances, il reçoit un coup de fil d'une nouvelle patiente, qui lui demande un rdv en urgence. Coup du sort: justement sa patiente de 17h annonce qu'elle ne peut pas venir car elle s'est faite vandaliser sa voiture qui est HS.

Arrive donc la patiente qui lui demande un drôle de deal: le psy ne doit rien dire, rien faire, juste écouter son histoire car elle a besoin de partager son malheur. Elle ne veut aucun commentaire, aucune aide, juste être entendue et comprise. Tout se déroule plutôt bien malgré l'enfance bien compliquée de la jeune femme.

En parallèle, le psy reçoit un message de sa fille qui l'informe qu'elle a reçu un courrier étrange dans sa boite à lettres. En parallèle, toujours, les pensées de Stéphane: ses conférences, ses conseils, l'histoire de la TCC,... Et le récit de la patiente se poursuit...



C'est un huis clos haletant, qui se déroule sur une période très courte (2h à peine). Je trouve que c'est déjà une belle performance que d'écrire un livre sur un aussi court laps de temps. On vit en même temps que le héros, on suit son univers, ses pensées, ses émotions. Rien ne nous échappe et pourtant on attend. C'est un peu comme un thriller avec le sang en moins, parce qu'on est pris dans la narration.

C'est une critique lue ici qui m'avait donné envie de lire ce roman, et je ne le regrette pas une seconde, en + ce livre fait du bien quelque part. Je recommande!
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La patiente de 17 heures

Stéphane reçoit dans son cabinet de spécialiste en thérapies comportementales et cognitives. Ce soir, ce sont les vacances et il se prépare intérieurement à l’organisation d’un barbecue. Or aujourd’hui il reçoit une nouvelle patiente un peu spéciale. Elle a demandé à le voir en urgence et a pu se glisser dans un créneau laissé vacant à la dernière minute. Stéphane se rendra vite compte qu’il n’a pas affaire à une patiente ordinaire et qu’elle a mis au point un stratagème pour parvenir à ses fins. Mais avant cela, elle va lui faire le récit de son enfance et des moments où sa vie a basculé.



L’auteur connaît bien son sujet puisqu’il se met en scène dans ce premier roman : au tout début, je l’ai trouvé un peu trop autocentré. Mais très vite, je suis rentrée dans l’histoire grâce à l’installation d’un rythme ternaire entre pensées du professionnel, récit de la patiente et sms. Et c’est avidement que j’ai attendu le dénouement, la raison de la venue de cette patiente en urgence. Là c’est quitte ou double : après tant d’attente, je n’ai pas été déçue.

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La patiente de 17 heures

Quand un psy se met à écrire un roman ou plutôt "un récit qui ‘fictionnalise' des faits qui se sont déroulés dans son cabinet de psy", il sait de quoi il parle. Et quand sous les traits d'un psy importuné à 17 heures par une ultime patiente, juste avant ses vacances, il n’hésite pas à remettre en cause avec humour les biens fondés de sa pratique, son roman est non seulement instructif mais il nous tient en haleine de bout en bout. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, laissant la surprise au lecteur. C’est bien mené, bien construit, le rythme est soutenu et le plaisir de lire assuré.
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La patiente de 17 heures

Je remercie Babelio et les Editions Thierry Marchaisse qui me permettent encore une fois de découvrir un nouveau livre et pour leur confiance sur mon regard.

Pourquoi suis-je tombée sur CE livre : un hasard?

Il n'en existe pas.

Parce que j'ai suivi un enseignement avec RUSINEK, bien sûr mon attention a été attirée.

Parce qu'en tant que psy, on est toujours plus ou moins tentée d'ouvrir cette fameuse porte et de montrer ce qui se cache derrière.

Dès les premières pages, je pense à Laurent GOUNELLE qui parle des thérapies comportementales et cognitives de manière romancée. Plus nuancée, je n'attaquerais pas la psychanalyse ou est-ce cet éternel jeu de combat entre deux courants de pensée qui se complètent...

En tout cas, je me suis laissée prendre à ce mystère : "la patiente de 17 heures".

Elle est froide, elle a une histoire à raconter et elle a demandé ce RDV et elle a demandé ce RDV en urgence. Elle semble savoir où elle va.

Lui est professionnel et tente de cerner ce personnage qui n'entre dans aucune case.

Manipulations? Doutes? Perversité? Chaque relation est un jeu qui peut vite basculer.
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La patiente de 17 heures

Stéphane RUSINEK est psychologue et enseigne la matière aux étudiants.



Il leur apprend comment on gère ses patients d'une main de maître; face à leurs émotions débordantes, une seule règle : la sienne. C'est le psy qui doit mener la danse.



Particulièrement ce jour, parce qu'il fait très chaud et que c'est le dernier jour de boulot avant les vacances.



Sauf que la patiente de 17 heures a décidé de bouleverser les codes du psy.



Vous l'avez compris, l'auteur - qui s'était jusque-là cantonné aux ouvrages scientiques - a décidé dans ce roman de nous ouvir la porte de son Cabinet.



Caché sous le bureau, le lecteur assiste à la séance de 17 heures et au récit de cette mystérieuse femme rousse et élégante, qui a voulu un rendez-vous en urgence.



LA PATIENTE DE 17 HEURES se lit à un double niveau.



A l'évidence, on est intrigué par cette patiente inattendue et le suspense s'installe; on veut savoir quel peut bien être le problème de cette femme qui semble si parfaite.



Mais le délice consiste aussi et surtout à assister à la déconfiture du psy. D'abord désinvolte au point d'envoyer des textos à sa fille en cachette pendant que la patiente s'exprime, bien décidé à ne pas se prendre la tête à quelques heures des vacances, sûr de soi et de ses méthodes - je gère, je sais faire - il va rapidement comprendre que la patiente de 17 heures va l'obliger à se remettre en cause.



J'ai aimé le ton léger, décalé. J'ai surtout apprécié l'auto-dérision dont fait preuve l'auteur vis à vis de sa profession, son recul et cette capacité à ne pas se prendre au sérieux. Cette manière d'alterner un chapitre où il professe ses leçons à ses étudiants, pour être incapable dans le chapitre suivant de les appliquer face à la patiente de 17 heures, est très bien vue.



Mais derrière l'humour se cache aussi l'impuissance à laquelle chaque professionnel dont la vocation est d'aider l'autre est forcément confronté, et les moyens de l'assumer. Cette remise en question, cette peur de passer à côté de quelque chose, de n'avoir pas fait assez.



Au départ, la fin m'a semblé très frustrante, avec un petit goût amer de "tout ça pour ça". En définitive, avec le recul, elle me semble délicieusement ironique. "Tel est pris qui croyait prendre", voilà le message de la patiente de 17 heures...



Merci à BABELIO pour m'avoir permis cette lecture de le cadre de Masse Critique, ainsi qu'aux Editions Thierry MARCHAISSE.
Lien : http://cousineslectures.cana..
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La patiente de 17 heures

Psychologue moi-même et ayant suivi un cours de l'auteur, je ne pouvais passer à côté de ce roman. J'ai adoré plonger dans cette consultation hors du commun, partager les réflexions du psy et chercher avec lui ce que cela pourrait bien être.... et surtout j'ai beaucoup ri, l'humour et le franc parler de l'auteur font beaucoup de bien ! Un très bon roman donc, addictif !
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La patiente de 17 heures

Un livre que j'ai dévoré en une journée, incapable de m'en détacher. Le style est agréable à lire, presque oral mais pas trop.



Je suis juste gênée par les moqueries appuyées voire les sarcasmes concernant la psychanalyse, si tout était si simple et de l'ordre du 1+1=2 ça se saurait je pense.



Sinon le roman est bien ficelé, on attend, on guette, on devine vaguement et ça se confirme ou pas



Et justement, je ne suis pas sûre d'avoir compris le dénouement. J'ai bien une idée, qui ne faisait effectivement pas partie de celles que j'avais envisagée, mais je doute.



Si quelqu'un pour qui le dénouement ne fait aucun doute veut bien éclairer ma lanterne (en privé, pas en commentaires, pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs), je l'en remercie sincèrement !
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La patiente de 17 heures

Un thriller psychologique pas comme les autres. Pendant toute la lecture on va se demander qui est cette fameuse patiente de 17 heures.⁣



Il est intéressant de savoir que Stéphane Rusinek est lui même psy et que ce roman est grandement inspiré de faits qui se sont réellement déroulés.⁣



Le plus de ce roman c'est qu'on ai vraiment dans la réflexion de ce psy face au récit que déroule sa patiente. J'avais vraiment l'impression de réfléchir avec lui, d'être observatrice de cet entretien. ⁣



L'auteur utilise un ton plutôt léger avec pas mal d'humour ce qui apaise un peu cette tension qui se propage grâce à la construction très intelligente du récit. Le fait que l'intrigue se passe dans le cabinet du psy renforce cette impression de huit clos.⁣

Dans la deuxième partie le suspense s'intensifie jusqu'au dénouement plutôt surprenant !⁣



Ce roman qui se démarque des autres est une belle découverte. Une écriture fluide, une construction narrative intéressante pour une consultation hors du commun.⁣
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La patiente de 17 heures

Vous avez vu ma note, ce livre est un coup de cœur. Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, elle n'est que peu représentative de l'œuvre.



Stéphane Rusinek, auteur et narrateur, est un psychologue indépendant et enseignant à l'université de Lille, spécialisé dans les TCC. La veille de ses vacances, il reçoit en urgence une patiente à l'air apprêté, la patiente de dix-sept heures. Celle-ci lui fera une étrange requête, celle de tout simplement la laisser raconter son histoire sans piper mot, sans chercher à en faire davantage.



L'intrigue est très intelligemment construite, du point de vue du psy, et est tournée de sorte que des néophytes puissent comprendre de façon satisfaisante les enjeux de la séance : des flashbacks de conférences en fac de psycho ponctuent la lecture, sans être aucunement ennuyeux. À première vue, le style ne paie pas de mine mais en vérité, à mon sens, le roman n'eût pu être écrit autrement.

Ce thriller psychologique est un véritable tourne-page au rythme soutenu, alors même qu'il condense deux heures. J'ai adoré ce roman et le conseille vivement, sauf peut-être aux très jeunes lecteurs.
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La patiente de 17 heures

C'était la première fois que je lisais un livre dans ce genre et je ne suis pas déçu ! J'ai trouvé l'écriture fluide et incroyable, l'auteur nous fait autant passé des moments grave que des moments drôles, parfois même des moments drôles alors que c'est grave. Enfin bref, je n'aurai pas voulu être à la place de ce psy mais je suis contente que ça lui soit arriver.... Sinon on aurait pas pu avoir ce livre que j'ai adoré !
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La patiente de 17 heures

Voilà un roman singulier qui sort des sentiers battus; les éditions Thierry Marchaisse l'ont catalogué ainsi mais c'est plutôt une fiction basée sur des faits réels et sur l'expérience de Stéphane Rusinek comme psychologue clinicien et professeur de psychologie à l'université de Lille; c'est aussi un suspense psychologique avec une unicité de lieu, le cabinet du praticien.

Stéphane Rusinek, en vacances le soir même reçoit, à sa demande pressante, Juliette, qui prend la place d'une patiente qui s'est désistée au dernier moment. Contrairement à toutes les règles de la profession, Juliette demande à raconter son histoire sans être interrompue, sans que le psychologue puisse poser de questions. Elle lui annonce, à la fin, qu'elle va se suicider en sortant de la séance.

Ce qui est intéressant, c'est que le psychologue est totalement manipulé par sa patiente ce qui doit être traumatisant pour un praticien, que l'annonce du suicide programmé de sa patiente le chamboule totalement en tant qu'homme mais surtout en tant que psy qui doit à tout prix éviter une telle issue.

Le monologue de Juliette est interrompu régulièrement par des réflexions professionnelles; spécialiste des TCC (thérapies comportementales et cognitives), Stéphane Rusinek nous dispense un cours agrémenté d'exemples et d'exercices; c'est fort instructif et très divertissant même si le sujet est loin de l'être. Bien que ces informations scientifiques puissent apparaître comme déconnectées du fil du roman et comme des digressions, il n'en est rien; elles s'intègrent parfaitement dans la fiction.

Bref, un bon moment de lecture doublé de l'acquisition agréable de connaissances sur un sujet qui m'était jusque là totalement étranger.
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La patiente de 17 heures

Un psy à l'humour cynique qui ne se prive pas pour dire ce qu'il pense, même à ses patients. 



Une patiente lesbienne amoureuse d'un homme.



Un cabinet de psy sans divan.



Voilà le triangle sur lequel s'installe ce roman. J'ai souvent constaté que les livres qui parlent de psychologie sont soit écrit par des écrivains qui ne connaissent rien à la psychologie (et ça se voit) soit pas des psys et... c'est mal écrit. Il semblerait que Stéphane Rusinek soit l'exception qui confirme la règle. Car même si j'ai noté quelques faiblesses narratives, je ne peux pas me défendre d'avoir tourné les pages de ce livre à une vitesse rarement égalé ces derniers temps (il n'y a certes pas que le talent de l'auteur, les temps sont durs mais tout de même).



Le psy que vous aurez entre les mains (ce n'est si souvent que les choses se passent ainsi, profitez-en) a de l'humour, c'est le moins qu'on puisse dire. Vous savez cet humour cynique et désabusé qui laisse croire que les gens qui le pratiquent se foutent de tout (je sais de quoi je parle j'ai le même) et qui en réalité existe pour se préserver, sans vouloir faire de la psychanalyse de comptoir, n'en déplaise à l'auteur qui visiblement a du mal à la supporter. Ce qui à moi n'est pas pour me déplaire mais, ami.e.s de la psychanalyse, armez-vous d'auto-dérision ou passez votre chemin.  



Notre psy donc, a un problème, une patiente. Une patiente qui ne le laisse pas mener la séance selon la méthodologie qu'il a appris et mise en place et qui l'oblige fort habilement à passer en revue de grands principes de la psychologie comportementale et des TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales) pour s'en sortir. Car si l'histoire se suffit à elle-même, La patiente de 17h est aussi un petit essai de vulgarisation fort pédagogue sur le sujet.



Seul bémol à ce petit bouquin, quelques répliques (fort heureusement assez rares) aux vieux relents de machisme qui soit sont le reflet des pensées de l'auteur et c'est décevant soit sont là pour donner un peu de relief au psy ce qui est inutile et dissonant. 
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