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Critiques de Stéphanie Hochet (217)
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L'animal et son biographe

Derrière ce titre et cette couverture intrigants sinon incongrus se cachent un roman totalement improbable. Une auteure en tournée estivale écume les campings du Périgord. Après une soirée arrosée, elle se retrouve chez de parfaits inconnus, embarquée malgré elle dans le projet plus que douteux d’un maire local pour le moins illuminé. Difficile d’en dévoiler davantage sans vendre la peau de l’ours, mais voilà un réel plaisir de lecture, déroutant et intelligent, avec un vrai propos sur l’écriture. Étonnant !
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Un roman anglais

Quelque part dans la campagne anglaise, Anna, bourgeoise lettrée et mère d'un petit garçon de deux ans, persuade son mari Edward d'embaucher par courrier une garde d'enfant. Nous sommes au milieu de la première guerre mondiale. Le jour où elle va chercher la nounou à la gare, elle découvre que sa nouvelle employée est en réalité un homme. Dans un cadre post-victorien à la Virginia Woolf, Stéphanie Hochet restitue le climat d’atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée. Une belle étude de mœurs et un coup de pied dans la tradition qui définissait les rôles de chacun.
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Pacifique

Intéressant récit qui nous donne accès à ce terrifiant combat intérieur entre le devoir, l'attendu d'une société, des parents ...et la pulsion de vie et le besoin de sens que l'on aimerait donner à son existence
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L'animal et son biographe

Ce livre a provoqué chez moi le syndrome du cerveau qui s'arrête au milieu de la page (sans doute mort d'ennui) alors que les yeux continuent courageusement jusqu'en bas. Je n'ai éprouvé aucune sympathie pour cette écrivain godiche qui aurait dû, à mon sens, finir empaillée au nom de sélection naturelle.

Cette description délirante du petit politique de province, ces élucubrations sur la place de la culture dans les petites villes... n'ont provoqué en moi aucun soupçon d'intérêt.
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Les éphémérides

Résumé



Tara et Patty vivent à Glasgow et élèvent des chiens. Simon est un peintre londonien qui vient d'apprendre qu'il a un cancer et qu'il ne lui reste que trois mois à vivre. Et Alice, parisienne, va retrouver son premier amour en Écosse. Ce qui lie toutes ces personnes, c'est l'Annonce...L'annonce de la fin du monde...



Ce que j'en pense



Je n'avais jamais entendu parler de cette auteure ou de ces romans mais j'ai eu le plaisir de travailler en librairie et j'ai pu fureter dans le bac à soldes à loisir et naïvement la couverture sobre de ce roman m'a fait de l’œil. En plus, il y a deux de ses romans dans cette édition...chouette encore plus de lecture !



C'est un roman à la première personne et il y a quelques années j'avais des a priori sur ce genre d'écriture mais après avoir lu L'Assassin Royal de Robin Hobb j'ai été conquise. Ce qui est plutôt chouette, c'est que le narrateur change d'un chapitre à l'autre et qu'en plus on change de situation géographique. On voyage à la fois à travers les pensées des personnages et les lieux qu'ils visitent (je pense notamment au personnage de Simon qui se balade pas mal au Royaume-Uni).



On retrouve des phrases courtes qui créent un rythme qui colle parfaitement à l'ambiance étrange de l'histoire. J'ai terminé ce roman assez rapidement mais l'histoire est assez intense et c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas commencé directement le roman suivant «  Un roman anglais » (je savoure l'effet Stéphanie Hochet hehe).



Ce qui est intéressant mais qui paradoxalement peut également être dérangeant c'est toute cette incertitude qui plane au-dessus des personnages et au-dessus des origines et de la finalité de l'Annonce. Pour ceux qui seraient tentés par ce livre, vous vous apercevrez bien vite que le lecteur est dans le flou tout le long de l'histoire malgré un accès total aux pensées des personnages. On remarque d'ailleurs que les personnages eux-mêmes n'ont pas l'air de savoir exactement comment la fin du monde va se manifester. Une seule certitude, la fin du monde est prévue pour le 21 mars.



Ce qui m'a le plus plu concernant cette problématique c'est justement que l'auteure ne focalise pas son histoire sur l'événement en lui-même, mais sur la manière dont un échantillon de la population a été affecté par l'annonce du cataclysme.



L'Annonce reste un grand mystère et la question centrale est la suivante : que ferions-nous si on nous annonçait la date précise de notre mort ? Stéphanie Hochet explore trois pistes :



Créer une descendance pour laisser une emprunte sur Terre après sa mort.



Vivre ses derniers instants pleinement.



Retourner auprès des personnes qui comptent vraiment... En l’occurrence, se tourner vers l'amour véritable.



C'est à travers quatre personnages que l'on va célébrer non pas la mort mais la vie :



« Pour moi, l'Annonce a éveillé le désir de vivre... » (p. 107)



De plus,  cette « recherche » de la vie est décrite sur un fond de sentiment de fatalité  mis en oeuvre par un régime politique qui creuse l'écart entre les riches et les pauvres.



Je crois que je ne saurai décrire le genre exact de ce roman, une étrange forme de dystopie, un roman d'amour ou encore un roman sur la vie tout simplement ?



La fin du texte ne nous révèle rien, c'est au lecteur de se faire sa propre opinion sur ce triptyque apocalyptique. Ont-ils fini par tous mourir ? Et vous que feriez-vous si vous connaissiez la date de votre mort et que vous décidiez d'y croire ?
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Le néant de Léon

Comme Moutarde douce, c'est parce que selon Amélie Nothomb, le deuxième livre de cette auteure sur les rapports adolescents-adultes est très drôle avec un cancre en vedette que j'ai lu ce second roman écrit par Stéphanie Hochet.

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L'animal et son biographe

Au détour d'un camping, une romancière versée dans la narration animalière tient une conférence. Elle ne se doute pas que cette tournée pour la promotion de son dernier livre va changer son destin. Attention, l'auroch est là!
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Éloge du chat

Stéphanie Hochet a écrit cet essai sur cet animal qui nous fascine tant : le chat. Pourquoi nous attire-t-il autant ? Pourquoi certains le déteste ? Quelles sont les métaphores qu’on lui attribue ? Ce livre vous donnera toutes les réponses à ces questions grâce à la littérature.
Lien : http://iluze.eu/?p=9012
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Éloge du chat

Stéphanie Hochet, après tant d‘autres écrivains, célèbre avec talent et amour, sans ronronner, le compagnon domestique le plus indépendant qui soit.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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La distribution des lumières

On en apprend beaucoup sur les motivations de Pasquale qui l'ont conduit à quitter l'Italie : la montée en puissance de Berlusconi. Mais il n'est pas engagé politiquement, c'est juste que le personnage lui déplait. Si on faisait tous pareil, bonjour les mouvements migratoires...



On en sait aussi beaucoup sur Aurèle et son frère qui prennent tour à tour la parole, même si les motivations d'Aurèle restent floues.



Mais Anna, elle, reste muette. Dommage, j'aurais aimé entendre sa voix.



Un court roman qui m'a pourtant lassé, même si la fin est joliment pleine de cruauté.



L'image que je retiendrai :



Une pensée, plutôt : méfiez-vous des jeunes filles de 14 ans.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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La distribution des lumières

L'histoire est banale, sans trop d'idées, avec une écriture souvent très dérangeante, entrecoupée d'opinions de politique italienne qui n'apportent franchement rien à ce livre qu'il faut vite oublier. A éviter.
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La distribution des lumières

Critique de Angélique Walter pour le Magazine Littéraire



On aurait tort de croire que le septième roman de Stéphanie Hochet relève du roman social. Les tours grises et tristes de Mortissieux ne sont ici que le terne décor d'une tragédie amoureuse qui se métamorphosera rapidement en un véritable cauchemar. Aurèle, une adolescente de quatorze ans, est fascinée par son professeur de chant, Anna. Mais, celle-ci est éprise de Pasquale, un traducteur italien qui a fui le régime de Berlusconi. En apparence, rien ne distingue ce triangle amoureux des autres relations de ce genre, sauf que l'enchantement qu'exerce Anna sur Aurèle est de l'ordre de l'obsession.



Interrogation sur les frontières entre le bien et le mal, le roman explore la perversion dans ses recoins les plus sombres. Aurèle ne ressemble en rien à l'adolescente type, amoureuse de son enseignant. Elle n'en a ni la candeur ni l'innocence. Au contraire, elle est manipulatrice et machiavélique, ne reculant devant rien pour assouvir ses pulsions les plus primaires et obtenir l'objet de son désir, jusqu'à commettre l'irréparable. Dépourvue de tout sens moral, la jeune fille est incapable de comprendre l'idée même de limite, jusqu'à la limite de son propre corps. Elle prête bientôt son obsession pour son professeur de chant à Jérôme, son demi-frère déficient mental, lui dictant des lettres d'amour : «Il faut que ce soit lui qui écrive. Ça ne peut être que lui. Il la désire, il la veut. Je suis là pour le faire accoucher, donner naissance à sa passion». Aurèle et Jérôme ne forment ainsi plus qu'une seule et même personne ; un être guidé par un désir unique : posséder Anna.



L'auteur parisienne partage avec Jacques Chessex à la mémoire de qui elle dédicace son roman et dont l'ouvrage posthume, Le dernier crâne de M. de Sade, paru l'hiver dernier chez Grasset, mettait en scène l'agonie du Marquis de Sade, la même attirance pour le morbide. La mort rôde à toutes les pages et quand elle survient enfin, c'est à la manière de Giono et de son Roi sans divertissement (rappelons que Jacques Chessex a obtenu le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre en1997) qu'il s'agit de la combattre, en organisant une gigantesque battue populaire dans les environs de Mortissieux. Aurèle et Pasquale y participent et découvrent ensemble le corps de la jeune fille violée. L'adolescente frissonne à peine et, quand elle sera interrogée par la police, elle n'hésitera pas à mentir au sujet du comportement de l'Italien lors de la découverte du corps. Elle n'éprouvera aucun remord non plus lorsque Pasquale sera accusé à tort du meurtre d'Anna. C'est là, néanmoins, que se situe la différence majeure entre l'oeuvre de Stéphanie Hochet et celle de Giono. Chez ce dernier, la beauté des personnages réside dans leur conflit intérieur face à une question morale. Dans La Distribution des lumières, les protagonistes n'éprouvent même pas le vertige de la tentation car ils ont perdu tout sens des limites.
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La distribution des lumières

Il m'est difficile de faire un résumé correct de ce roman, car j'aurais l'impression de trop en dire sur lui. La parole à trois voix ici, à Aurèle, à Jérôme, et à Pasquale, l'amant d'Anna. La voix de ce dernier est différente des deux autres, car elle permet de se rendre vraiment compte de ce qui se passe, et possède un ton politique, critiquant sans ménagement le gouvernement de Berlusconi.
Lien : http://parchmentsha.blogspot..
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Combat de l'amour et de la faim

voilà un roman déroutant : ce combat entre l'amour que porte Marie aux femmes, mais qu'il se sent obliger de quitter, toujours, pour retomber dans la pauvreté et la faim.



Comme si son enfance auprès d'une mère errante avait marqué le jeune garçon, qui reproduit à l'âge adulte le comportement de sa maman.



Car, au fond, ne rêvons-nous pas tous de revenir au sein nourricier....


Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Je ne connais pas ma force

Karl Vogel a quinze ans lorsqu’on lui découvre une tumeur au cerveau. Suivent un traitement lourd et une longue hospitalisation. Alors que son corps est diminué, Karl trouve dans l’esprit une nouvelle force. Hanté par la grande Guerre que son père affectionne et fasciné par l’esthétique parfaite des nazis, Karl décide de devenir le « Führer » de son corps. Mais ces relents de fascisme ne se limitent pas à la seule maîtrise de son corps, il applique son idéologie à ses camarades de chambre et à ceux qui l’entourent dans sa convalescence. C’est un petit roman dense et dur que ce livre de Stéphanie Hochet. Sa jolie plume donne encore plus de force à ce texte qui dissèque l’adolescence. Car plus que le récit d’un combat contre la maladie, le roman de Stéphanie Hochet est une métaphore de l’adolescence. Il montre le changement physique (à travers la maladie), ce changement qui déstabilise, un corps qui devient étranger, le mal-être, la quête d’identité, d’affirmation de soi (ici à travers l’idéologie nazie), le rejet des traditions et de la famille, les idéaux auxquels on croit dur comme fer, les vérités que l’on pense détenir, la sensation d’immortalité, celle d’être un éternel conquérant et finalement une fois la révolte digérée, l’entrée dans la vie d’adulte avec ce qu’elle comporte de compromis.



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Je ne connais pas ma force

Dans le dernier roman de Stéphanie Hochet, un adolescent frappé d'un cancer du cerveau se raconte. Voilà bien un propos qui risquait de tomber dans l'escarcelle des littératures de témoignage à la mode et dans lequel les compassions d'un lectorat facile à prendre auraient pu se réfugier. Or, Stéphanie Hochet livre le contraire de l'effet attendu : on entre dans un véritable travail d'élaboration fictionnelle sans complaisance, stylé et exigent.

Le récit prend la forme d'un bref roman d'éducation. Mais ici, les épreuves ne sont pas imposées par le monde. Au contraire, la maladie apparaît comme une donnée vitale pour expérimenter son pouvoir de domination et de destruction sur le monde. Stéphanie Hochet insuffle alors à son héros toutes les tentations de l'adolescence : fantasme de puissance, manipulation séductrice, jouissance de l'étude de soi dans la souffrance
Lien : http://ameleia.over-blog.com/
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Je ne connais pas ma force

Dans le dernier roman de Stéphanie Hochet, un adolescent frappé d'un cancer du cerveau se raconte. Voilà bien un propos qui risquait de tomber dans l'escarcelle des littératures de témoignage à la mode et dans lequel les compassions d'un lectorat facile à prendre auraient pu se réfugier. Or, Stéphanie Hochet livre le contraire de l'effet attendu : on entre dans un véritable travail d'élaboration fictionnelle sans complaisance, stylé et exigent.

Le récit prend la forme d'un bref roman d'éducation. Mais ici, les épreuves ne sont pas imposées par le monde. Au contraire, la maladie apparaît comme une donnée vitale pour expérimenter son pouvoir de domination et de destruction sur le monde. Stéphanie Hochet insuffle alors à son héros toutes les tentations de l'adolescence : fantasme de puissance, manipulation séductrice, jouissance de l'étude de soi dans la souffrance ;
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