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Citations de Stéphanie des Horts (119)


Voilà, c'est ma plus belle récompense, plus que le regard admiratif du client, c'est l'orgueil de l'artisan qui me donne tant de plaisir. C'est comme cela que je fanatise mon équipe, en les emmenant au bout de défis impossibles. En les poussant à se surpasser. Je pointe du doigt l'impossible et je crie : allez-y. Ils foncent! Ils gagnent! Cette gloire, c'est la leur. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus cher, oui jusqu'au ciel, ma seule limite, le ciel. Ils me suivent, me remercient de les malmener, et si je dois entrer dans la légende que cela soit pour avoir fait d'hommes simples les façonniers de Dieu. Leurs doigts accomplissent des merveilles, leurs mains modèlent des pièces extraordinaires, sculpteurs ou joailliers c'est la même chose, tout ce qui compte, c'est l'indicible.
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Comme toutes les femmes bafouées, Maria voue un culte à son persécuteur.
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Le déjeuner est essentiel. D'ailleurs, à New-York, tout le monde se fiche de qui couche avec qui, mais qui déjeune avec qui c'est autre chose. Le déjeuner, c'est le nerf de la guerre, tout peut arriver.
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- Lee ne croit pas assez en elle, Jackie croit trop en elle, voilà le drame de mes filles, explique Janet en fronçant les sourcils.
page 255
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... c'est la vie, cette salope, qui ne distribue pas les mêmes cartes à tout le monde.
page 240
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Mais les miroirs ne reflètent que l'image que l'on se fait de soi-même. Et les femmes ne sont jamais aussi belles que leurs bijoux.
page 189-190
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Le déjeuner est essentiel. D'ailleurs, à New-York, tout le monde se fiche de qui couche avec qui, mais qui déjeune avec qui c'est autre chose. Le déjeuner, c'est le nerf de la guerre, tout peut arriver.
page 183-184
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"La perversité de l'humanité repose en vous deux" s'amuse-t-il à répéter. Il dit aussi que j'ai de la ressource. J'ai surtout tant à donner. Maman ne veut rien, Jackie prend et jette, quand à papa, mon pauvre papa.
page 158
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De quoi d'autre pourrais-je avoir besoin ? D'amour, maman, d'amour et de tendresse, mais tu ignores ce que c'est.
page 157
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Pourquoi les femmes durent chez les Kennedy alors que les hommes tombent comme des mouches ?
page 133
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Khrouchtchev et Kennedy n'ont rien à envier aux soeurs Bouvier. Dans le style promesses non tenues et trahisons à gogo, les chefs d’États valent les plus belles garces du pays. La coexistence pacifique, et puis quoi encore? Il a même fallu que le bon Dieu s'en mêle, Jean XXIII en l'occurrence, pour que les choses s'apaisent. Amen !
page 132
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Car les sœurs Bouvier, au plus profond de leurs dissensions, ne désirent qu'une chose, se retrouver, se prendre par le cou, le bras, la taille. En s'agaçant ou s'adorant, en se pinçant ou s'embrassant. Ensemble, toujours.
page124
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Un ivrogne a besoin d'une bonne raison pour être sobre. Or je ne l'ai pas
page 58
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se lasser du rouge, ce serait comme se fatiguer de l'homme qu'on aime. Je sais ce qui est beau, ce qui sera beau, ce qui va faire fureur. Le génie de la mode, vous l'avez, Lee, je le sens.
page 25
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« Jackie s’en moque, on parle d’elle, c’est tout ce qui compte. Elle avance, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Son nom, c’est Jackie Bouvier, elle a un destin et n’en finit pas de le répéter, les gens vont commencer à s’en souvenir. »
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Je voulais juste être heureuse. Longtemps, soupire Lee Radziwill.
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Mais Londres révèle l'âme de son peuple, et impose sa loi : l'heure du thé, son raffinement et la cruauté qui l'accompagne. Tout ce qui compte, c'est la discrétion, et Lee en fait trop selon Somerset qui finit par la plaquer. Tant mieux, elle est terrifiée à cheval. Comme Jackie, Lee possède cette vitalité, cette énergie, cette malice dans le désir. Elles sont identiques et contraires, complémentaires et indissociables. Elles mènent la même lutte, être aimées pour le côté grisant de leur conversation comme pour leur charme. Adorées pour leur génie créateur, comme pour leurs exigences. Elles ont la passion de la séduction et le besoin de l'exprimer. Ces filles-là rebondissent toujours, et bien plus haut que l'on ne s'y attend. Ambition, passion, orgueil et jalousie dont de sacrés moteurs, alors attendez-vous au pire.
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fixe sa femme qui se redresse, son corps souple, la finesse de sa taille, il songe qu’elle est belle, qu’elle a déserté son lit et cela lui arrache le cœur. Des enfants trop rapprochés, une course mondaine, un appétit sexuel qui s’émousse. Mais que s’est-il passé ? Pourquoi, Lee, pourquoi ? Stas a envie de hurler mais la beauté de l’instant l’en empêche. Lee, dans l’eau jusqu’à la taille, met ses mains en casquette, l’éclat du jour l’aveugle.
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C’est le problème avec ces aristocrates dépossédés, ils ont un train de vie, et pas l’intention d’en changer. Chaque matin, en prenant son thé, dans sa robe de chambre damassée, assis sur le canapé du petit salon, Stas Radziwill compte sur ses doigts, en polonais, le nombre de millions dérobés par ces foutus communistes.
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Qui sont les stars venues chanter pour le Président ? La Callas, Harry Belafonte, Bobby Darin ? Mais personne ne connaît ces gens-là. Ils n’ont jamais existé. Rien n’a jamais existé. Tout a été aspiré dans un trou rose pâle. Un trou blond platine. Elle est là. Le sexe incarné. Elle est là dans sa robe pailletée d’or, mais elle aurait les cuisses ouvertes que ce serait pareil. Sa robe qui craque et s’ouvre à l’arrière. Dans les coulisses, les gens sont pétrifiés. Elle ne porte rien en dessous. Son cul, on voit son cul. Elle s’agrippe au micro, elle va s’affaler. Non, elle inspire. Le son de cette inspiration. Comme un orgasme.
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