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Citations de Steven Pressfield (53)


L'opposé de la peur, dit Dienekès, est l'amour.
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L'évolution nous a programmés pour ressentir le rejet dans nos tripes. C'est ainsi la tribu a imposé l'obéissance, en brandissant la menace de l'expulsion. La peur du rejet n'est pas seulement psychologique; c'est biologique. C'est dans nos cellules. La résistance le sait et l'utilise contre nous. Il utilise la peur du rejet pour nous paralyser et nous empêcher, sinon de faire notre travail, de l'exposer au public pour évaluation.
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...tout travail, que ce soit un roman ou une rénovation de cuisine, prend deux fois plus de temps qu'il l pense et coûte deux fois plus.
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Les fantasmes grandioses sont un symptôme de résistance.
Ils sont le signe d'un amateur. Le professionnel a
a appris que le succès, comme le bonheur, est un sous-produit
de travail. Le professionnel se concentre sur le travail et
permet aux récompenses de venir ou de ne pas venir, comme bon leur semble.
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Les femmes des autres cités admirent celles de Lacédémone, reprit-elle. Comment, se demandent-elles, ces épouses spartiates peuvent-elles rester impassibles et droites alors qu'on ramène à la maison des corps brisés de leurs époux ou pis, qu'on les enterre dans un pays étranger, sans rien leur laisser qu'un souvenir froid à serrer contre le coeur ? Ces femmes croient que nous sommes façonnées dans une autre argile qu'elles. Mais je te le dis, Xéon, ce n'est pas vrai. Croient-elles que nous, Lacédémoniennes, nous aimons nos maris moins qu'elles ? Que nos coeurs sont de pierre et d'acier ? Croient-elles que notre chagrin est moindre parce que nous ravalons nos larmes ?
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Tandis que le soleil se couche, nos hommes se partagent les armes des morts en guise de trophées. Ils engloutissent le mastic de nos ennemis et se réchauffent les côtes autour de leur feu de camp. Deux Afghans sont morts par ma main aujourd'hui. Plus tard, je reverrai leurs visages dans mes rêves. Plus tard, je serai tourmenté par le remords. Mais plus tard, car pour l'instant je suis heureux. Je me sens fier tandis que je me frotte les avant-bras de terre afghane pour nettoyer le sang des hommes qui nous auraient tués s'ils l'avaient pu. Et c'est un homme sans remords ni repentir que le sommeil emporte. Je n'ai jamais été plus heureux de ma vie.
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- La guerre à l’est, comme nous l’enseigne notre sergent poète Stephanos, est de trois types : en plaine, action de cavalerie ; contre les forteresses, guerre de siège ; et dans les montagnes, infanterie légère.
Le quatrième type était l’action contre les villages. Mais nos instructeurs ne nous avaient rien expliqué à ce sujet…
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Seuls deux préceptes demeurent : le premier, tout sacrifier au profit de l’effort général ; le second, ne jamais abandonner un Masse.
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Si vous vous demandez (et à vos amis): "Suis-je vraiment écrivain? Suis-je vraiment un artiste? "
L'innovateur de la contrefaçon est extrêmement sûr de lui. Le vrai est mort de peur.
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On peut acheter des yeux et des phalanges, des crânes évidés, des colliers de défenses ou de dents, des oreilles et des doigts, des charmes contre la mort et la défiguration, des poèmes pour apporter l'amour, la fortune, le bonheur ; des lubrifiants et des asphyxiants, des émollients et des aphrodisiaques, des potions, des lotions, des émétiques et des panacées. Je vois le même boiteux se débarrasser de ses béquilles à trois reprises en une journée.
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- Tu peux bien maudire le sort d'être le petit dernier de la portée, Matthias, disait-elle. Mais que cela te plaise ou non, tu es mon pilier, et le pilier de cette ferme. Ton père est mort, et nous ne reverrons jamais tes frères. Leur soif de gloire les perdra. Ils ne laisseront que leurs noms pour héritage.
Elle craignait qu'en partant pour des terres étrangères je tombe dans les filets d'une fille de là-bas, que je la prenne pour femme, et que je ne rentre jamais en Macédoine.
Seulement j'avais dix-huit ans à l'époque, et j'étais tout aussi avide de gloire que n'importe quel jeune lionceau de ce royaume dont le souverain de vingt-cinq ans, Alexandre fils de Philippe, avait mis à sac l'empire le plus puissant du monde en seulement quatre années, rendant son pays ivre de conquêtes, de trésors et d'honneurs.
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« Une flèche qui siffle au oreilles peut ramollir les genoux. La tête polie du projecteur crie sa malveillance tandis que le poids de la tige dirige son vol meurtrier.
Mais cent flèches font un bruit différent. L’air semble s’épaissir et devenir incandescent ; il vibre comme un solide. Le guerrier se sent enfermé dans un corridor d’acier vivant. La réalité se réduit à cet espace de mort dont il est prisonnier. Il ne voit plus le ciel, il ne sait même plus qu’il existe.
Viennent mille flèches, leur bruit est comme un mur. Il n’offre aucune faille, aucun répit, solide comme une montagne il chante la mort. »

« Les pensée du guerrier au moment de l’action répondent à un schéma invariable et inévitable … D’abord apparaissent les visage des êtres chers et loin du danger : sa femme, sa mère , ses enfants, surtout si ce sont des filles et si elles sont jeunes. Celles qui survivront et porteront son souvenir dans leur cœur. Il chérit ses images la. Il leur adresse son amour et leur dit adieu.
Puis l’esprit convoque ceux qui ont déjà passé la rivière et attendent sur la rive lointaine de la mort…
Le guerrier accueille ses images la en silence, invoque leur aide puis les efface.
Ensuite viennent les dieux qui l’ont le plus favorisé et qu’il a le plus révérés. Il leur remet son esprit si il en a le loisir. »
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Le concept dans tous ces environnements semble être que l'on a besoin de terminer sa guérison avant d'être prêt pour faire son travail.
Cette façon de penser (êtes-vous en avance sur moi?) Est une forme de résistance.
Qu'essayons-nous de guérir, de toute façon? L'athlète sait que le jour ne viendra jamais où il se réveillera sans douleur.
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