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Critiques de Sue Townsend (154)
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La femme qui décida de passer une année au lit

J'ai acheté ce roman car j'ai été intriguée par le titre et la couverture. J'ai vraiment apprécié cette histoire "tirée par les cheveux", loufoque, très drôle et à la fois triste, empreinte de réalité.



J'ai tout de suite cerné le personnage principal, Eva, peut-être aussi que le fait que je sois mère m'a rendue plus compatissante, j'ai trouvé son acte courageux car elle tient a aller jusqu'au bout en dépit du fait que sa mère, sa belle-mère et son insupportable mari la traite de fainéante et de folle. Ses deux enfants jumeaux, autistes mais aussi surdoués sont enfermés dans un monde bien à eux.

Elle a une famille bien spéciale, et elle-même est assez excentrique je trouve, mais je me demande comment elle a pu supporter les siens pendant toutes ses années, les enfants c'est une chose, mais son infidèle de mari ainsi que sa mère et sa belle-mère... pour moi elle mériterait une médaille! :)



Eva est une femme incomprise, son acte la rend populaire alors que ce n'est pas ce qu'elle souhaite, si j'avais été à sa place je n'aurais pas supporter qu'on vienne à mon chevet alors qu'elle est en perdition elle-même, elle ne sait pas où ça va la mener tout ça, elle le fait parce qu'elle en a besoin, besoin de s'affirmer sans doute, de dire "je suis là, j’existe."





D'autres personnages comme Alexander, que j'ai beaucoup apprécié apporte beaucoup à Eva, de l'amour (car visiblement elle n'a jamais connu l'amour), de la tendresse et de la gentillesse.





L'humour est omniprésent dans cette histoire et heureusement! l'auteure a su transformé certains passages assez glauque à mon sens grâce à ça, les anglais ont un humour particulier, plein de piquant et de singularité que j'adore personnellement!





Ce roman a su me divertir, me faire rire du début à la fin malgré des personnages désopilants mais aussi attachants et m'interroger sur le sens de la vie.
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La femme qui décida de passer une année au lit

J'ai acheté le livre d’après le titre qui m'a fait rire , je ne connaissais pas l'auteur. Je n'ai pas été déçue , le livre se lit facilement et on se met facilement à la place d'Eva.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Quand j’ai vu passer ce titre, j’ai aussitôt pensé que c'était fait pour moi. Dès que j’ai pu je me le suis procuré, rangé et oublié. Puis je me suis enfin plongée dedans.

 

Que ma déception fut grande. L’histoire est à peu de chose près vide de contenu. Et ça manque cruellement de profondeur. Les personnages sont à claquer, Eva inclus. C’est peu que de dire qu’ils manquent d’empathies, mais j’ai beau chercher je ne trouve pas meilleur mot.

 

Enfin, on trouve une citation du Times qui dit que l’auteure est « l’une des romancières les plus drôles de sa génération » ; je ne dois pas avoir le même humour, pourtant l’humour anglais je connais. Je n’ai trouvé que des blagues de mauvais gouts, racistes pour la plus part et discriminantes pour d’autres. Rien d’anglais dans cet humour, juste de l’ignorance.

 

Pourquoi ne pas avoir abandonner ce livre, me direz-vous ? Parce que j’attendais quelque chose. Je veux dire ce livre est plébiscité par la critique, il a été réédité cette année, il doit y avoir quelque chose. Non, rien. A la fin, je me suis juste dit « tout ça pour ça ».      

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La femme qui décida de passer une année au lit

En soi l'idée de départ est intéressante, voir amusante. Mais ici cela ne fonctionne pas. Dans cette famille, le dialogue est rompu depuis longtemps, les membres vivent les uns à côté des autres sans se confier ni se voir vraiment. Pourquoi ne pas avoir parler de cette lassitude de la mère ? Pourquoi ne pas expliquer sa position ? Car concrètement, elle agit sur un coup de tête, sans plus d'explications, sans mettre de mots sur son mal-être que du coup personne ne comprend. Admettons, qu'elle essaye tout de même, au cas où quelqu'un finisse par comprendre, mais devant l'incompréhension générale pourquoi ne pas avoir réagit ? Pourquoi imposer ce lourd fardeau à sa mère déjà vieille et souffrante, qui du coup ne peut prendre le temps de se soigner ?

L'idée originale du départ, c'est transformé en mur d'égoïsme, où l'auteur semble nous dire que cette femme est à plaindre. Certes elle l'était sûrement au départ.



(Chronique complète sur le blog)
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je l’ai lu il y a un mois déjà et je dois avouer que mon avis sera mitigé. Mais je tiens tout de même à remercier les éditions Charleston pour cette découverte.



Les jumeaux d’Eva quitte le nid familiale afin de commencer leur vie à l’université. La coupe est pleine pour cette mère de famille et épouse bien sous tous rapports. Elle décide sur un coup de tête qu’elle passera une année dans son lit. Comme je le disais mon avis va malheureusement être un peu mitigé. J’ai trouvé ce livre au final assez pessimiste. On a l’impression que pas mal de malheurs sont réunis : la femme trompée, un mari incompréhensif, des enfants hackers, asociaux et insociables, une ado dérangées après une enfance difficile… C’est dommage car l’humour que ce roman contient en est terni. Je n’ai pas vraiment apprécié les caractères très stéréotypés des personnages : ils en perdent leur humanité et leur singularité.



Bien sûr tout n’est pas noir, je me suis surprise à sourire en m’imaginant certaines situations. Le personnage le plus attachant est Eva. Je la plains franchement quand je vois les gens qu’elle doit supporter au quotidien. Ils sont tous plus « empotés » les uns que les autres. En ce qui concerne les autres protagonistes, ils sont à la limites du détestable et du supportable exception faite d’Alexander. Ce personnage est vraiment la touche de fraicheur et d’humanité de ce roman. J’ai vraiment aimé la fin. Je pense que c’est ce que j’ai préféré dans ma lecture et ce qui m’a le plus touché. Par contre, j’ai l’impression que le fait de rester au lit pendant un an n’a pas vraiment fait avancer le situation d’Eva. Je ne vois pas bien la finalité en réalité. Pareil en ce qui concerne le déclic d’Eva pour quitter son lit qui reste assez flou.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Après avoir fondé une famille, avoir rempli tous les devoirs d'une femme et d'une mère, l’héroïne choisit tout à coup de tout lâcher, de se glisser dans son lit pour ne plus en sortir. Étrangère à la vie quotidienne, repliée dans ce cocon douillé loin de l'agitation du monde, elle entreprend alors une introspection sur le mode ironique. La dérision et l'humour lui permettront de prendre de la distance et ne pas sombrer dans la dépression mais bien plutôt de s'affirmer et de pointer tous les ridicules de la vie de famille. Ce roman traite du repliement sur soi mais à la manière anglaise avec de nombreuse situations loufoques, des personnages décalés et drôles. Une lecture intéressante et amusante.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Ce titre, te fait-il rêver ? Moi oui il est juste parfait ! J'adore ce titre.

Il me semblait avoir déjà lu ce livre mais comme je n’avais pas pris de notes à l’époque, j’avoue ne plus me souvenir de tout, de la fin et du pourquoi de la situation, du coup, ce fut comme une nouvelle lecture où je suis allée à la rencontre de Eva qui décida de passer une année au lit.

Eva a décidé de tout arrêter et de finir dans son lit. Elle n'en peut plus et on la comprend, elle a tout sacrifié pour sa famille. Le monde peut donc bien tourner sans elle. Tout va donc se passer autour de son lit où elle va laisser venir le monde à elle. Elle va cristalliser toute l’attention sans le souhaiter et devient un genre de sainte. Son mari Brian Beaver et ses enfants jumeaux sont de drôles de spécimens intelligents, voir trop surdoués pour Brianne et Brian Junior, ses enfants, qui vivent dans un monde à part. Et du coup, on se met à la place d’Eva dépassée par leurs enjeux scientifiques, leur vie connectée. Au passage, une critique de la société et des médias où les débats sont toujours les mêmes entre les générations, les jeunes branchées nouvelles technologies et les plus de 50 ans qui fonctionnent à l’ancienne. Il y a aussi ce thème récurrent sur le racisme notamment avec le personnage d'Alexander, un genre d'homme à tout faire, de couleur noir, qui devient l'ami le plus proche d'Eva.

C'est une vraie comédie de boulevard à l’anglaise qui pourrait se jouer en huis clôt, uniquement dans la chambre d’Eva où les entrées et les sorties se font à sa porte, comme au théâtre. Il y a un humour anglais et quelques situations si british dont je n’ai pas forcément la référence, à part ça, c’est vraiment un livre insolite par la situation de départ.

C’est caustique et je trouve que les tous personnages sont un peu fous ce qui rend le livre unique. J'ai trouvé que c'était une bonne lecture, mais ce n'est pas un coup de cœur (sans doute la raison pour laquelle je ne m'en souvenais pas tant que ça), même si jusqu’au bout je me suis demandée comment l’histoire allait se terminer. Alors à votre avis : fin heureuse ou pas ?



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La femme qui décida de passer une année au lit

Eva est une mère et une femme exemplaire jusqu’au jour où ses enfants partent enfin pour l’université. Alors que ses enfants sont à peine arriver dans leur nouvelle résidence, elle décide de réaliser ce rêve qui la hante depuis la naissance des jumeaux 17 ans plus tôt : se mettre au lit pour un an et ne plus en sortir. Son entourage ne comprend pas vraiment, son mari ne supporte pas la situation, une situation qui va d’ailleurs dégénérer quand la presse s’en mêle.



Autant le dire tout de suite, je ne connaissais pas cette auteur (la fameuse série Adrien Mole m’est inconnue) et je n’ai pas aimé cette lecture…



Si j’adore l’idée de départ, je n’ai pas apprécié du tout ce que le personnage devient. Au début j’ai apprécié son courage de tout laisser tomber pour se consacrer quelques temps à elle mais ensuite elle devient une sorte de bête humaine et sauvage qui ne veut plus bouger et ne veut plus voir personne. Et qui n’a aucune reconnaissance pour les personnes qui la soutiennent. Après avoir fait enlever tous les meubles et repeindre la chambre en blanc, elle fini par se barricader.



Je n’ai pas compris le message que voulait faire l’auteur, pourquoi Eva se laisse mourir de faim… J’ai trouvé le récit trop décousu (l’histoire de Ho n’apporte rien, si ce n’est la pitié du lecteur sur cette pauvre famille de chinois) et une fois encore, je trouve que la fin n’est pas aboutie : une sorte de happy end d’une page qui ne mène à rien et où Eva ne prend pas la moindre décision d’aller de l’avant ou d’apporter un peu de reconnaissance à ceux qui l’ont aidé pendant cette année. Les personnages sont caricaturaux et les aspects négatifs de la vie trop nombreux. Je trouve que ce roman n’entre malheureusement pas dans les romans « qui font du bien » contrairement aux autres romans des Editions Charleston (Les Roses de Somerset entre autres).

Peut-être que ma déception est plus grande à cause du fait que je m’attendais à livre drôle mais l’humour british ne m’a pas atteinte…



Par contre j’adhère totalement à l’idée de rester une journée au lit à l’occasion de la journée de la Femme le 8 mars ! Si vous aussi, vous êtes pour, vous pouvez demander des flyers et des badges aux éditions Charleston !
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La femme qui décida de passer une année au lit

Alors que ses jumeaux partent à l'université, Eva décide de se mettre au lit et de ne plus en sortir. Après dix-sept ans d'un quotidien mouvementé, elle s'arrête donc brutalement et va passer une année au lit. Pour son mari Brian, elle ne cherche qu'à attirer l'attention, pour d'autres elle fait une dépression, et pour ses admirateurs Eva aurait un don. Mais Eva semble surtout chercher le vrai sens de sa vie...



La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend est un roman que j'ai retrouvé au fond d'une de mes bibliothèques, alors autant vous dire qu'il devait y être depuis un sacré moment déjà.



L'histoire commence donc d'une manière assez originale avec cette décision d'Eva. Alors que ses jumeaux de dix-sept ans prennent donc le large elle rejoint son lit pour ne plus le quitter. Pourquoi ? Comment ? On s'en pose des questions et au fur et à mesure de notre lecture, on peut même comprendre cette drôle de décision. Être dans son lit, c'est l'occasion pour Eva de ne plus s'occuper de personne, notamment Brian son mari volage, et de ne penser qu'à elle et à sa vie. Nous en apprenons plus sur elle, sur sa famille assez particulière et on ne l'envie pas, loin de là.



En plus d'Eva, nous allons croiser bon nombre de personnages. Brian son mari qui entretient une relation extra-conjugale depuis de nombreuses années, Brian Junior et Brianne ses jumeaux surdoués, mais un peu asociales, ou encore Alexander son homme à tout faire qui va devenir un ami. Mais il n'y a pas qu'eux, loin de là, les personnages sont tellement nombreux que certains semblent malheureusement bien inutiles, et l'histoire, alors, semble partir dans tous les sens...



L'idée de départ était donc originale, mais le roman prend quelques aspects particuliers notamment avec Brian Junior et Brianne. Pourquoi ? Pourquoi leur accorder autant d'importance et ensuite nous laisser sans véritable réponse ? J'ai eu cette impression qu'ils venaient presque un peu gâcher tout le reste.



La femme qui décida de passer une année au lit est porté par l'écriture particulière de Sue Townsend. Une écriture douce-amère, un humour so british et un peu pince sans rire. Mais une accumulation de situations et/ou remarques trop cocasses donnent hélas parfois une impression de trop. Concrètement, soit on adhère, ou pas !



Pour moi, La femme qui décida de passer une année au lit a été une lecture en demi-teinte. Trop d'éléments invraisemblables ont pris le dessus sur l'histoire d'Eva qui a plus d'une fois été reléguée au second plan. Pourtant, l'idée de départ était originale et intéressante, mais l'auteure a semble t'il voulu en faire trop et s'est égarée en route. Dommage...



La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend est disponible chez France Loisirs.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Un titre original, une histoire originale, des personnages loufoques, une drôlerie dans tout le livre,On sourit souvent en lisant. on ne peut qu'apprécier ce roman. Mais un seul hic: la fin . Elle m,a décue, ce n'est pas celle que j'attendais mais bon, ce n'est pas moi l'auteure!!!
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La femme qui décida de passer une année au lit

✒ Ce que je retiendrai de « La femme qui décida de passer une année au lit » c'est sans aucun doute l'humour Townsendesque qui règne tout au long du récit. Pour cette raison et par l'idée originale de base ce roman est unique en son genre. S'il arrive que beaucoup d'auteurs créent une dimension comique par moments… jamais encore je n'avais eu la chance de lire un roman aussi drôle et admirablement bien construit ! Par conséquent, l'humour est une des deux forces principales du roman. Il représente le fond et nous verrons plus loin la seconde force qui correspond à la forme.

Une première branche de cet arbre humoristique c'est le traitement des personnages. En effet, l'auteure a remarquablement travaillé tous ses personnages. Cela se ressent durant la lecture. Arrivé à la fin du livre, on comprend instantanément tout le travail effectué et les subtilités employées vis-à-vis des personnages. Jamais l'un d'entre eux ne tombe dans le cliché. Même s'ils sont parfois excessifs ils ne tombent pas en caricature. Ainsi, un tel travail de composition ne peut que rendre un ouvrage de qualité. Chaque portrait est donc brossé attentivement pour nous présenter des protagonistes presque vivants et qui pourraient parfaitement être nos voisins !

Une seconde branche de l'humour prend naissance dans le style d'écriture. Elle a un style « propre », raffiné et parfois subitement qui devient cru ou familier. le politiquement incorrect (qui reste léger) provoque assurément de nombreux rires ! Cela fait du bien au lecteur car le texte est plus vivant et moins plat que ce qu'on peut lire de temps à autres. Entre sarcasmes, comique de situations, les caractères plutôt pince-sans-rire de certaines personnes toujours plus hilarantes les unes que les autres ! Aussi, même lorsqu'elle mêle le tragique à son récit, elle trouve le moyen d'apaiser les situations par le rire ou des mots d'esprits… On ne s'ennuie JAMAIS !

Enfin, au-delà de l'humour qui est l'édifice de son roman, Sue Townsend a prit une décision tout aussi importante qui réside dans la forme. Elle a choisi d'écrire de courts chapitres. Ce procédé est au premier abord déstabilisant pour le lecteur car à chacun d'entre eux il fait connaissance avec la famille Beaver et tous les autres personnages mais à chaque fois qu'il découvre et suit une situation bien précise, cette compréhension est rapidement coupée pour aborder un nouveau chapitre et donc de nouvelles informations à digérer pour lui… du coup si on a l'impression de s'y perdre, cela ne dure qu'un très court instant car ce sentiment de frustration est rapidement effacé. On comprend la manière de faire de l'auteure et là où elle veut en venir. Ces courts chapitres s'avèrent être une seconde force pour le roman car ils deviennent de véritables scènes. du coup le roman se lit vite et l'on se dit immédiatement que l'adapter au cinéma ou à la télévision serait non seulement faisable mais l'adaptation serait une réussite assurée !



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La femme qui décida de passer une année au lit

Je viens de passer, non pas une année avec Sue Townsend, mais quelques jours avec son roman.



Je ne connaissais pas du tout l'auteur(e) et ai acheté ce roman au détour d'une braderie. Et j'ai pris un réel plaisir à le lire.



Eva est une femme de cinquante ans qui a passé l'intégralité de sa vie d'adulte, et de femme, important de le préciser, à s'occuper de son mari et de ses deux enfants, ces derniers trouvant ça on ne peut plus normal. Alors, quand elle découvre une tache sur un fauteuil qu'elle a mis du temps à restaurer, elle décide que trop, c'est trop. Ses jumeaux surdoués étant partis à l'université, elle va désormais s'occuper d'elle. Et voir si elle compte aussi pour les autres...



C'est un roman loufoque, très humour british (j'aime beaucoup) et j'ai souri voire ri à plusieurs reprises. Ce fut une très bonne partie de lecture même si je comprends que ce roman puisse rebuter.



Dans la lignée de certains romans de Jonathan Coe et de David Lodge



Un bon trois étoiles et quelque pour moi
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La femme qui décida de passer une année au lit

Le livre :



Eva en a assez de s’occuper de la maison, de son mari, de ses jumeaux surdoués et étranges. Elle décide de se mettre au lit et de ne plus en sortir ! Son entourage s’étonne puis peu à peu change sa manière d’être. On évoque Eva dans les médias comme capable de résoudre tous les problèmes…



Autour du livre :



J’ai beaucoup aimé le titre de cet ouvrage. Un livre loufoque et plein d’humour. La révolte d’une mère de famille au bord du burn out. Spéciale dédicace pour toutes les mères de famille que je connais.



Sue Townsend est une romancière britannique (1946-2014).
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La femme qui décida de passer une année au lit

j'ai cru emprunter à la bibliothèque un livre plein d'humour, mais en fait.... ce n'est as si drôle. il y a des personnages sympathiques, voire très... des personnages antipathiques, et beaucoup avec un peu des deux :) mine de rien on a l'occasion de s'interroger avec Eva, l'héroïne du livre. mais aux deux-tiers du livre j'ai un peu peiné à poursuivre ma lecture. je ne vis pas en Angleterre mais quand même, beaucoup d'invraisemblances. finalement happy end je crois avoir compris, les amoureux se retrouvent, les imbéciles sont punis et les bons se rapprochent. what else? ^-^
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La femme qui décida de passer une année au lit

Ce livre au titre évocateur est une véritable surprise !

J’ai beaucoup de mal à le classer dans une catégorie existante… Comédie ? Drame ? Comédie-dramatique ? J’en viendrais même à me demander s’il ne faudrait pas tout simplement inventer une nouvelle catégorie rien que pour lui. Peut-être : comédie dramatico-caustico-corrosive !

Vous l’aurez compris, ce roman est à part, et chacun(e) aura son propre point de vue, souvent très contradictoire, à la fin de sa lecture.

Dès les premières pages, nous plongeons dans une intrigue qui va sans cesse de surprises en surprises. Eva, belle quinquagénaire et mère de famille semble-t-il assez comblée, va faire ce que l’on peut appeler un «lâcher- prise ». Tout démarre par LA goutte d’eau qui va faire déborder le vase, en l’occurrence ici une tâche de soupe à la tomate sur son beau fauteuil tapissé par ses soins. Exagéré me direz-vous ? Et bien pas vraiment ! On va vite découvrir que cette femme avance sur une corde raide depuis bien longtemps au risque de tomber dans un précipice dont elle ne se relèvera jamais.

Lorsque ses jumeaux de 17 ans quittent la maison pour rejoindre l’université, Eva monte dans sa chambre, se couche toute habillée – sans même prendre la peine d’enlever ses chaussures – pour ne plus se relever. Va alors commencer une histoire aussi loufoque que touchante avec des personnages tous plus excentriques les uns que les autres.

Il faut tout de même être fan de l’humour caustique et incisif dans des sujets sérieux, comme souvent les Anglais savent le faire au cinéma ou dans la littérature, pour apprécier ce livre. Je pense que les lecteurs qui n’aiment pas que la mort, la détresse, l’infidélité et l’amour soient tournés en « ridicule » seront déçus.

Ce roman est truffé de répliques cinglantes mais drôles (moi cela m’a fait rire je l’avoue), de scènes d’hystéries collectives où les personnages montrent leurs véritables personnalités, et croyez-moi certains nous paraissent détestables au possible ! Mention spéciale pour la scène où Eva revit l’enfer vécu pour la préparation du soir de Noël de l’année précédente, un régal !

Eva, elle, est spectatrice de son coup de théâtre. Sans réel raison à son geste, c’est toute la maisonnée, puis la ville et le pays, voire le monde qui va en pâtir. Tout le petit monde qui gravitait autour d’elle va s’écrouler sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle ne le souhaite pas d’ailleurs…

Le moins que l’on puisse dire c’est que tous les sentiments sont présents pendant la lecture : on rit, on s’indigne, on s’énerve, on s’émeut. Bref, personne ne peut y être indifférent.

Quand Eva décide de ne plus se lever de son lit, elle se présente presque comme un tyran à qui il faudrait apporter à manger, à boire, aider à se laver, s’occuper de la maison à sa place, etc… Et c’est un juste revirement des choses à ses yeux. Seulement, les évènements vont s’enchaîner vers des sommets insoupçonnables !

Ce qui m’a le plus touché dans le personnage d’Eva, c’est que quoi qu’on en dise, elle va dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et n’osent exprimer pour ne pas choquer ou ne pas aller contre les conventions. Mais j’avoue également avoir eu du mal à m’attacher complètement à cette femme qui par un geste tout à fait compréhensible va engendrer le chaos autour d’elle.

Mais les autres personnages ne sont pas en reste non plus. Son mari et ses enfants (Brian, Brianne et Brian Junior !!!) m’ont glacé le sang ! A les voir on comprend la réaction d’Eva, mais sa peur de devoir être à nouveau le soutien de quelqu’un va l’aveugler et l’empêcher de voir ce qui est réellement important dans la vie.

Ruby, la mère d’Eva, est incroyablement drôle malgré le fait qu’elle soit un condensé de tout ce qu’il y a de plus laid chez quelqu’un : elle n’a aucun instinct maternelle, elle est égoïste, raciste et ne cesse de juger les autres, mais tout cela pour notre plus grand plaisir.

Mais, pour moi, le personnage le plus beau, le plus entier, le plus attachant, c’est sans conteste celui d’Alexander. Il va être à la fois le médiateur, le confident et le pilier sur qui tout le monde va se reposer dans cette maison de « fous ». Il est un vrai coup de cœur pour moi !

De femme au foyer bien sous tous rapports, Eva va devenir sans le vouloir le porte-parole des âmes en détresse. Elle qui aspirait à la tranquillité dans son lit pour méditer, se retrouver, va devoir assumer son statut de star.

Malgré un style parfait avec des répliques acides et un humour amer, j’ai tout de même trouvé quelques longueurs à certains moments. Certaines scènes et certains personnages m’ont laissé indifférente et leur absence n’auraient pas eu de lourdes conséquences sauf celui, du coup, de m’éviter quelques lignes de lecture en diagonale.

Pour résumé, ce livre m’a beaucoup plu car j’adhère totalement à ce genre d’humour et il a éveillé en moi tous les sentiments que j’aime ressentir pendant une lecture. Je conseille vivement ce livre à tous ceux qui veulent lire quelque chose de nouveau et qui n’ont pas peur de découvrir l’être humain sous toutes ses coutures, des plus touchantes aux plus affligeantes.

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La femme qui décida de passer une année au lit

Je pense que ce roman pourra parler à toutes les femmes actives, qui n’arrêtent pas une seconde, mènent de front vie d’épouse, de mère, de femme, assurent au travail, à la maison, en société. Franchement, qui n’a pas eu un moment donné envie de dire stop, c’est bon ça suffit, je ne suis là pour personne , je ne fais rien !!! Je ne sais pas pour vous mais moi ça m’a déjà tentée !!! Malheureusement … ou heureusement je suis trop mama italienne et je ne peux laisser mes enfants et mon mari se débrouiller seuls. Bon j’arrête pour le coté je raconte ma vie et je reviens au livre.



J’ai aimé le style « so british » de cet LNI (Livre Non-Identifié), il est difficilement classable , De l’humour noir, et de psychologie féminine , une plume sympathique et qui fait mouche. Je n’ai pas boudé mon plaisir à lire ce roman qui fait du bien. Peut-être parce que moi aussi parfois j’ai l’impression que personne ne se rend compte de tout ce que je fais pour soulager le quotidien de tous au risque de passer des journées sans avoir fait une seule chose que pour moi. Alors , oui je me suis identifiée et j’ai totalement compris la démarche d’Eva. Attention n’allez pas croire que je suis malheureuse , pas du tout mais parfois on a l’impression de donner beaucoup plus que ce que l’on reçoit au retour. Et puis, comme Eva je suis parfois tellement touchée par la noirceur du monde, la souffrance, l’incompréhension et alors je n’ai plus envie de sortir, plus envie d’écouter et de voir toutes ces horreurs.



Un livre qui fait réfléchir sur sa place dans le monde, dans sa famille et dans la société, mais aussi sur ce qu’on accepte de faire pour correspondre aux attentes des autres. Elle décide de devenir aussi égoïste que son entourage, faisant de son acte presque un acte militant. J’ai adoré comment l’auteur a réussi à faire d’une histoire qui aurait pu être ennuyeuse et banale , un roman passionnant et joyeux, j’ai aimé le style , la bienveillance de l’auteur derrière son héroïne.



On suit la transformation morale et mentale d’Eva au fil de son année passée au lit, elle change elle se dit que rien n’est très important, cherche l’humain et les qualités des personnes qu’elles méprisait, se questionne sur l’immensité du monde, apprends le pardon, la distance… Bref, elle va se transformer et transformer son entourage en même temps.



Les chapitres courts et la qualité de l’écriture et de l’histoire font qu’on ne le lâche pas et qu’on le lit d’une traite.



Une belle réussite que je ne regrette pas d’avoir lu.



VERDICT



Toutes les femmes devraient le lire car il y a de toutes les femmes dedans. Si vous aimez l’humour et les histoires peu banales et bien racontées allez y vous allez vraiment adorer
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La femme qui décida de passer une année au lit



Eva, cinquante ans, décide au départ de ses jumeaux, de rester coucher. Partie faire une sieste, elle décide d’y rester, un certain temps !

Elle ne supporte plus le manque de considération de son mari ainsi que l’indifférence générale du monde face aux guerres, à la misère…

Ce refus de se conduire à nouveau comme une femme et une mère respectueuse inquiète son entourage et va bouleverser les habitudes de chacun. On la croit dépressive, mais pas du tout !

Elle devient egocentrique, comptant sur l’aide de tous les membres de la famille depuis son lit pour l’alimenter, lui tenir compagnie, etc. Elle se retire du monde parce qu’elle « ne sait plus y vivre » et parce qu’elle veut fuir le quotidien qu’elle a vécu comme une forme d’esclavagisme

C’est l’occasion pour elle de se rendre compte des choses de la vie et surtout que les personnes qui l’entourent ne sont pas si intègre, à commencer par son mari…



C’est un questionnement sur notre mode de vie, sur l’utilité des choses, sur notre égoïsme et comment devenir plus humain.

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La femme qui décida de passer une année au lit

J'ai beau être maman de jumeaux et bien connaître la problématique de la fatigue que cela implique, je n'ai pas accroché à ce livre et me suis même arrêtée aux alentours de 300p. J'ai trouvé que l'auteure partage vraiment bien tout ce qui a trait à la charge mentale de l'héroïn, Eva. Elle nous partage bien toutes ces menues actions, invisibles, qui font tourner le foyer sans que personne ne s'en aperçoive. Par contre, les personnages périphériques ne m'ont pas convaincue et finalement lassée.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je viens de finir ce livre, sur les conseils d'une amie, et il m'en reste un goût bizarre. Inclassable. Et pourtant, il m'a fallu le lire, jusqu'au bout, jusqu'à la dernière page, je ne réussissais pas à le lâcher.

Il faut dire que l'écriture est intrigante : remplie d'humour anglais, qui nous tire des sourires, qui nous questionne parfois.



Le sujet l'est lui aussi : une femme qui se recouche, et ne se relève plus pendant un an?



Et cette galerie de personnages, tous aussi étrange les uns que les autres. Oui, intrigant, c'est le mot. Alors on lit, pour savoir, de plus en plus, où l'auteur nous emmène. Au début, on adhère totalement au choix de cette dame, arrive en nous des "elle a bien raison, je ferais bien pareil!". Mais peu à peu, on ne sait plus : est ce quelque chose de bien, est ce un délire psychiatrique? J'ai été perdue. Et même en souriant de l'humour, j'ai parfois été mal à l'aise.



Et voilà, je viens de le finir, il me laisse un goût d'étrangeté. Et même si vraiment, je comprends l'engouement qu'il suscite, je n'arrive pas à me positionner : ai-je aimé, ou non?
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La femme qui décida de passer une année au lit

A lire d'une seule traite ! Humour britannique mais pas seulement. Une interrogation sur soi, sur ce que l'on recherche, sur ce que l'on donne et sur ce que l'on attend de la vie en couple, la vie de mère ou simplement la réalisation de soi. Des conseils via cette femme au lit qui ne sont que du bon sens mais qui font perdre le sens à la foule tout en aidant le singulier. J'ai adoré !
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