Si elles venaient à souffrir de la faim, la misère et les maladies feraient bientôt plus de ravage parmi elles que ne le pourrait faire dans plusieurs années le fer de l'ennemi.
« Mei Yao Ch’en : « Ce qui dépend de moi, je peux le faire ; ce qui dépend de l’ennemi n’est jamais assuré. »
Tout l'art de la guerre réside dans la duperie
Opportunities multiply as they are seized
Une armée sans agents secrets, c'est comme un homme sans yeux et sans oreilles.
La rapidité est la sève de la guerre
Poussez l’ennemi à l’action pour découvrir les principes de ses mouvements.
Lorsque les hommes se rassemblent constamment par petits groupes et se parlent à l'oreille, le général a perdu la confiance de son armée.
Un chef d’armée qualifié demande la victoire à la situation et non à ses subordonnés.
[...] celui qui connaît son ennemi et se connaît lui-même mènera cent combats sans danger. Celui qui ne connaît pas son ennemi mais se connaît lui-même remportera une victoire pour une défaite. Celui qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même sera en danger à chaque combat.
C'est par son élan que l'eau des torrents se heurte contre les rochers ; c'est sur la mesure de la distance que se règle le faucon pour briser le corps de sa proie.
Celui qui n'a pas d'objectif ne risque pas de les atteindre.
Le général avisé s'appuie sur l'effet de la puissance collective et non sur la prouesse individuelle.
Notre invincibilité dépend de nous, la vulnérabilité de l'ennemi, de lui.
Sois subtil jusqu'à l'invisible; sois mystérieux jusqu'à l'inaudible; alors tu pourras maîtriser le destin de tes adversaires.
Les principes sont bons en eux-mêmes; mais l'application qu'on en fait les rend souvent mauvais.
[...]vaincre l'ennemi sans même se battre, voilà le fin du fin.
La guerre a le mensonge pour fondement et le profit pour ressort ; elle demande que l’on sache se diviser et se regrouper au gré des mouvements de l’adversaire.
C’est pourquoi une armée doit être preste comme le vent, majestueuse comme la forêt, dévorante comme la flamme, inébranlable comme la montagne ; insaisissable comme une ombre, elle frappe avec la soudaineté de la foudre. (p. 70)
... ce qui est capital dans les opérations militaires, c'est de faire croire que l'on s'ajuste aux desseins de l'ennemi.
Lorsque ses troupes sont désordonnées, le général n'a pas de prestige.
Ch'en Hao : "Lorsque les ordres du général ne sont pas stricts et que son comportement manque de dignité, les officiers sont turbulents."