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Nationalité : France
Né(e) à : Bruxelles , le 15/02/1934
Biographie :

Gérard Chaliand est un géostratège et aventurier français d'origine arménienne.

Spécialiste des questions politiques et stratégiques du tiers-monde, Gérard Chaliand a passé plus de vingt ans dans quelque 75 pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique, d'où il a tiré une série d'analyses, de reportages, d'enquêtes et d'essais.

Homme de terrain avant tout, il a été à la rencontre de plusieurs mouvements de libération nationale - algérien, vietnamien, palestinien ou afghan -, pour appréhender leur lutte de l'intérieur.

Il a séjourné huit mois en Irak au cours des dernières années et a contribué à créer un centre de recherche stratégique à Kaboul en 2006.

Il a publié Guerres et civilisations chez Odile Jacob, une Anthologie mondiale de la stratégie chez Laffont-Bouquins et Voyage dans 40 ans de guérillas chez Lignes de repères.

Il est l'auteur, entre autres, de Géopolitique des empires, coécrit avec Jean-Pierre Rageau et édité chez Flammarion, ainsi que du Nouvel art de la guerre, publié aux éditions de L’Archipel.

Ses derniers ouvrages, La pointe du couteau et L’impasse afghane, sont parus chez Robert-Laffont et L'Aube, en 2012 et 2011.
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Gérard Chaliand, géostratège : "L'Occident en conflit, ce ne sont que des belles paroles"


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DERNIÈRES ÉTREINTES

À Maréva

Le ressac de la mer
ramène à la grève le passé,
ses fragments de rêves, ses souvenirs d'aubes légères,
qui habitent mon sommeil,
et le fil de mes veilles désormais.
J'ai perdu plus d'amis qu'il ne m'en reste peut-être,
il faut toujours plus de courage,
pour les dernières étreintes où le souffle s'épuise,
toujours plus de courage,
pour rester ouvert au monde, tant qu'on dure,
fidèle au code du savoir mourir, en faisant face.
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Ma vie.
Il m'a fallu longtemps pour te rejoindre
au cœur du plaisir mûr, silencieuse découverte.
Maintenant je te connais, tu es douce-amère
Peut-on consoler l'arbre vert qui se dessèche ?
Je glisse vers une mer sans soleil,
perdu au milieu d'oies sauvages et de roseaux.
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À Sophie M.
Pour le collier de vingt perles


Par toi, à cause de toi,
voici à nouveau le premier matin du monde.
Des gestes anciens, chargés d'une fraîcheur nouvelle,
des mots répétés et pourtant lisses comme si la mer et le temps les avaient longuement roulés.
L'endormir ensemble, toucher tiède d'une peau contre une peau, étreinte qui n'est pas encore plaisir vif,
bien-être enfoui et retrouvé
comme une brume se levant sur ce qui fut égaré,
sans même le savoir.
Tout soudain retrouve sa place
et il importe désormais de ne plus se perdre.
Pourquoi soudain cette plénitude rassurée sur elle-même ?
Ce bonheur d'apporter à la fois le trouble et la paix,
le plaisir enfin consenti, le port où tu rêvais d'aborder?
Digue rompue dont coule le plus cristallin des élans.
Ton regard attentif cherche à me lire
avant de s'abandonner.

Mon Eurydice ramenée au jour.

1995
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Les mongols, au début de leur splendeur impériale, restent fidèles à leurs croyances et font preuve d'une exceptionnelle tolérance à l'égard des religions qu'ils rencontrent.
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Sur tes cheveux de mer et de soleil
mes mains cherchent tous tes reflets
souvenirs de roches mouillées, lointain où je m'enfonce
tes yeux si profonds que je n' y vois que toi.
Ton corps calme parmi les coquillages,
le monde retient son souffle pour durer encore. (...)
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AU VENT DU RISQUE

Les eaux grises se sont figées cette nuit en glace aveugle.
Le paysage est muet, gorge serrée dans le brouillard.
Les lauriers sont coupés, nous n'irons plus au bois.
Le temps bat, sans hâte, comme un cœur fatigué.
C'est une longue fin d'hiver, sans promesse de printemps.
Les mots ne s'entendent plus quand ils sont
chuchotés.
Comme des pierres chargées d'oubli,
La sève, l'élan, le bond glissent du rebord de la
mémoire.
Ne restent que les derniers compagnons,
le vivre, le savoir mourir
et le souffle quittant sur la pointe des pieds
un corps désormais étranger.

Précaire a toujours été la vie.
J'ai marché droit au vent du risque.
Tout se gagne en consentant à perdre.


À Claude Burgelin,
(extrait de "Cavalier seul") - pp. 121-122
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Je suis présent
depuis les premières bêtes conjurées dans les grottes.
Comment saisir ta charge, taureau,
afin que je l’emporte ?
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J’ai parcouru maints pays étrangers…


J’ai parcouru maints pays étrangers,
je n’ai pas trouvé de chemin menant au monde.
Des roses, j’en ai vu par milliers dans les jardins,
aucune ne ressemblait à ma bien aimée.

Je me suis lassé du langage amer des hommes
des longues années pleines de tristesse.
En espérant de l’aide des torrents qui coulent
je n’ai pu trouver d’aussi ruisselants que moi-même.

Je me suis consumé à toutes les flammes
je me suis cloué à un poignard
le cœur percé je suis tombé
et je n’ai pas trouvé de main pour me relever.

Le monde reste sourd à mes appels,
désormais je n’attends plus rien du destin,
toi seule, mon âme, tu connais mon état
je n’ai pas trouvé de mots pour dire ma peine.

Je suis le rossignol qui gémit en détresse
j’ai beau crier, ma rose ne m’entends pas.
Mort secourable, dit Karadja-Oghlan
je n’ai trouvé d’autre issue que la tombe.


//Karadja-Oghlan (17ème siècle)
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C'est ainsi que se terminèrent le règne de Totila et sa vie. Il avait régné sur les Goths pendant onze ans. Sa mort ne fut pas digne de ses réalisations antérieures, car précédemment, il avait connu le succès et sa fin ne fut pas à la mesure de ses actes. Là encore, la fortune a montré qu'elle se joue des affaires humaines comme le chat joue avec la souris, faisant la preuve de son absurdité et de sa nature inexplicable. Spontanément, sans raisons, elle accorda pendant un temps la chance à Totila peut eut le caprice de lui infliger une mort misérable, bien indigne de ce qu'il méritait. Mais je soupçonne cela de n'avoir jamais été compréhensible à l'homme, et je pense que cela ne le sera jamais. Les hommes en parlent et les opinions vont et viennent sans cesse pour s'adapter aux goûts de l'un et de l'autre, chacun tentant de compenser son ignorance par l'explication qui lui semble la plus raisonnable.
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Terrorisme.

Enfin faut-il rappeler que l'islamisme a, contre lui, à la fois la Chine, l'Inde et l'Occident ?
On ne peut négliger, pour finir, le "eux et nous" porteur de tensions, qui a été activement crée et exploité au cours des quarante dernières années en Europe par des prêcheurs étrangers bien souvent tolérés par veulerie sinon par bêtise.
Un phénomène qui, la démographie aidant, peut déboucher sur des affrontements.

p.149
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