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Citations de Susin Nielsen (198)


C’est l’histoire d’un enfant qui se nomme Félix Knutsson qui vit avec sa mère, Astrid, et sa gerbille, Horatio. Ils habitent dans un Combi Volkswagen qu'ils ont emprunté, ils sont pauvres car Astrid n’a pas trouvé de travail mais Félix ne veut surtout pas que cela se sache. Il décide de jouer à un jeu télévisé “Qui, Que, Quoi, Quand?” pour sortir de leur situation.

J’ai aimé ce livre car il est drôle : le personnage a souvent des expressions comiques (“ Ma mère dit que j’emmagasine les infos comme un écureuil les noisettes”). C’est aussi une histoire passionnante et captivante. Il y a du suspense. On se dit que ça pourrait arriver à n’importe qui.

Marwan
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Un déluge de confettis est tombé du plafond, sur la scène et sur le public. Je suis resté sonné, cloué sur place. Les autres concurrent sont venus me serrer la main, Horatio Blass aussi. «Wou-Hou» a-t-il lancé. Il m'a enlacé les épaules et m'a guidé jusqu'au centre de la scène.
« Alors, qu'est-ce que ça fait d'être le premier gagnant de Qui, Que, Quoi, Quand ? - édition junior, Félix ? »
Je haletais. J'étais incapable de former des mots.
« Prends ton temps.
-C'est merveilleux. Vous n'avez pas idée. »
Il eut un petit rire. « Allez, raconte !
-Ca veut dire qu'on va s'en tirer.
-Qui ça ''on'' ?
-Ma mère et moi. Ca change tout pour nous.
Il a souri. « Mais comment ça ? »
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Mais désormais, j'apprends à croire en quelque chose de nouveau. Quelque chose en quoi ma mère a cessé de croire il y a longtemps. Les autres.
Mais je ne suis pas ma mère. Et moi, je choisis de croire.
p.227
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« Le lendemain matin, je n’ai pas pu m’empêcher de fredonner Walking on Sushine (...). D’habitude, je me moquais de cette chanson, parce que si on marchait vraiment sur les rayons de soleil, on serait instantanément carbonisé. »
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« Bref, aller au cimetière un samedi soir, ce n’était pas l’idée que je me faisais d’un bon moment. »
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« Parfois, le corps a des réactions sur lesquelles la tête n’a aucune prise. Ma tête ne voulait pas que mon corps se transforme soudain en gelée fondante. Je ne voulais pas de ce puissant désir de m’appuyer contre lui, de sentir encore ses bras autour de moi. »
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« Nous avons déménagé à l’Arcadia. Juste nous trois et notre Zeppelin de chagrin invisible. »
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Page 117. Échange de points de vue entre Astrid et Félix.
- Félix, arrête. Arrête avec ta parano...
- Ne me traite pas de parano ! Ce n'est pas parce que je suis le seul à être raisonnable dans cette famille que je suis parano !
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Vous connaissez ce sentiment de comprendre à quel point quelque chose vous a manqué au moment où vous le retrouvez? C'était l'effet que cela me faisait d'avoir à nouveau un ami. Imaginez que vous avez vu flou pendant longtemps, et que quelqu'un vous donne une paire de lunettes; alors vous regardez le monde autour de vous et vous dites: "Waouh! C'est donc ça, tout ce que j'ai raté!"
p.53
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J'ai choisie cette citation car si on la répète plusieurs fois on commence à avoir du male à la prononcer et elle est originale.
LAGNIEZ Matthéo
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- Merci, mais on n’a pas besoin d’aide.
- Tu es sûr ?
- Certain. On va s’en aller très bientôt.
- Ah bon ? Où ça ?
- Je ne sais pas encore ; Mais j’attends une rentrée d’argent. La seule question, c’est combien.
- Un héritage ?
- Non.
- Tu comptes vendre des objets de valeur ?
- Non.
- Dévaliser une banque ?
- Très drôle. Non.
- Alors d’où viendra-t-il, cet argent ?
- D’un jeu télévisé.
- Ah, alors là, tu m’intrigues. Raconte.
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Abélard me rappelait Jésus, mais seulement physiquement. Il avait les cheveux longs et châtains, un petit bouc de hipster et une moustache. Il se disait bouddhiste et jacassait beaucoup sur la paix, l’amour et la tolérance, ce qui aurait été très bien s’il n’avait pas été si minable. Déjà, il tapait de l’argent à ma mère, alors que c’était évident qu’elle joignait à peine les deux bouts. Et en plus, il avait un sale caractère. Il insultait Astrid parce qu’elle mettait ses affaires de yoga dans le séchoir au lieu de les laisser sécher sur un fil, ou parce qu’elle avait interrompu sa méditation sans le faire exprès.
C’était un bouddhiste mal embouché. Je ne pouvais pas le sentir.
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J’avais reçu Horatio en cadeau pour mes dix ans. Ce que je voulais, moi, c’était un chien, et j’avais donc été d’abord déçu de me retrouver avec un rongeur. Mais en regardant ses petits yeux noirs, en caressant son pelage noir et blanc tout doux, j’étais tombé amoureux. Même s’il ne savait pas rapporter, ni courir, ni donner la patte, et même s’il avait une cervelle grosse comme une cacahuète, je l’adorais. C’est pourquoi, en le voyant perché en équilibre instable sur notre fourbi, j’ai craqué. Et si sa cage était tombée et qu’il s’était fait mal ? Et si elle avait été mal fermée et qu’il s’était enfui ? Et si un chien affamé était passé par là ? Horatio n’avait pas l’air traumatisé, mais d’un autre côté ce n’est pas facile de déchiffrer les émotions complexes des gerbilles.
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Selon Astrid, embellir la vérité n’est pas mentir, c’est seulement ajouter un peu de saveur, comme relever un plat avec des épices. Par exemple, elle agrémente son curriculum vitæ de détails qui ne sont pas exacts, disons, en fonction du type d’emploi qu’elle postule. Quand elle cherchait du travail en restauration, elle écrivait qu’elle possédait «une vaste expérience dans l’industrie du service».
—Depuis quand? lui ai-je demandé quand j’ai lu son CV.
—Depuis ta naissance. Je suis à ton service depuis ce temps.
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Je crois que je dois faire une pause ici pour expliquer que, oui, ma mère ment à l’occasion. Mais il est important de souligner qu’elle a des niveaux de mensonges, et des règles pour chacun d’eux. Ses critères n’ont pas toujours de sens, un peu comme les niveaux de Thétans Opérants de l’Église de Scientologie. Voici comment je les classe dans ma tête.
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Le Westfalia de Volkswagen n’a strictement rien à voir avec le genre de véhicule dans lequel les mères de banlieue transportent leur marmaille, ni avec une fourgonnette, ni même avec une minifourgonnette. Il est dans une classe à part.Le nôtre — et je vais continuer à l’appeler «le nôtre» pour l’instant — est le modèle Vanagon Syncro 1987, de couleur gris acier. Il est équipé d’un toit qui se déplie et qui donne de l’espace supplémentaire pour dormir. Il a un auvent intégré, ce qui est formidable pour s’asseoir dehors l’été. Il y a un réchaud à deux ronds alimenté au gaz propane, un évier avec une pompe reliée à un énorme réservoir d’eau en plastique qui permet de cuisiner et de laver la vaisselle, et un petit réfrigérateur de bar. Il y a aussi une table qu’on peut relever pour manger et jouer à des jeux de société. La banquette arrière s’abaisse pour faire un grand lit et, une fois que le toit est monté, on peut ouvrir une autre couchette au «deuxième étage». Le Westfalia a de petits compartiments de rangement dans les moindres coins et recoins. Il a été aménagé de manière très ingénieuse pour exploiter tout l’espace. Bref, le Westfalia est un chef-d’œuvre.
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Nous n’avons pas toujours vécu dans un campeur.Tout a commencé il y a quatre mois seulement. À l’ère A.W. — la période avant le Westfalia —, nous habitions dans un sous-sol de trente-sept mètres carrés. Avant, nous vivions dans un appartement de cinquante-six mètres carrés. Et avant ça, on avait un condominium de soixante-quatorze mètres carrés bien à nous.Et avant tout ça, nous habitions avec Mormor.
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Sans domicile fixe. J’ai senti une vague de terreur m’envahir. Astrid m’avait prévenu à plusieurs reprises: «Personne ne doit savoir où nous vivons.» Jusqu’à cette nuit, j’avais désobéi à la règle une fois seulement.Nous étions démasqués. J’ai essayé de me convaincre que ce n’était pas ma faute. Je n’avais pas eu le choix. J’avais dû appeler la police. Sinon, qui sait ce qui serait arrivé?
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27 novembre, peu après minuit

Je tapais nerveusement du talon et je me dandinais d’une fesse à l’autre sur ma chaise. J’avais les mains moites et le cœur battant.
—Je n’ai jamais subi d’interrogatoire.
—Je ne te fais pas subir un interrogatoire, Félix. Nous sommes en train de discuter, rien de plus.
—Allez-vous enregistrer notre conversation?
—Pourquoi je ferais ça?
—Ça se passe comme ça à la télé.
—On n’est pas à la télé.
Le froid de la chaise en métal transperçait mon pan-talon de pyjama.
—Est-ce que les policiers écoutent des séries policières?
—Bien sûr.
—Mais c’est comme si vous rapportiez du travail à la maison, non?
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Voici ce qui s’est passé : maman est arrivée à la maison peu après dix-huit heures avec un DVD et un sac de nourriture thaïe de chez Saswadee, comme tous les vendredis soir. Rosie a étalé une couverture devant la télévision, et j’ai disposé le repas dessus tandis que maman prenait dans le frigo une bière fraîche pour elle et du lait pour ma sœur et moi. Ensuite, elle a mis le film dans le lecteur, nous nous sommes toutes installées sur la couverture et nous avons commencé à manger.
C’était notre habitude immuable, toutes les semaines, et j’adorais ça. Car voyez-vous, le vendredi soir est la Soirée officielle des Femmes Gustafson. C’est LE soir de la semaine où maman est toujours libre pour rester avec Rosie et moi. Pas de rencards, pas d’invités, pas même Phoebe, Karen ou Amanda. Rien que nous trois.
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