Suzanne Hayes

Roman épistolaire, fluide, qui concentre un échange de lettres entre deux femmes de soldats partis au combats pendants la guerre. Une relation qui s'amplifie au fur à mesure du temps, sur des sujets plus intimes ou secrets. L'amitié est le maître mot. Plusieurs émotions ressortent dans chaque lettres, c'est très joli ! 

Les correspondantes

En 1943 pendant que les hommes partent combattre, en Europe ou en Asie, les femmes américaines attendent… Une attente interminable, elles sont seules pour s’occuper des enfants, et même si elles participent à l’effort de guerre, sont inscrites à des clubs de femmes, elles s’ennuient… Pour vaincre cette solitude, les clubs ont une idée de génie : trouver à chacune une correspondante ! Dans un chapeau, chacune tire au sort un petit papier avec l’adresse et le surnom de sa future correspondante. Glory, qui s’est laissé entraîner par une amie, se retrouve avec la « Sorcière aux Mains Vertes ». Il s’agit en fait de Rita, et les deux femmes vont devenir amies pour la vie. Et pourtant, dans la « vraie » vie, elles ne se seraient jamais rencontrées : Glory Whitehall a 23 ans, elle vit dans le Massachusetts, au bord de l’océan. Elle vient d’un milieu aisé –très. Son mari Robert est premier sergent dans la 2e division d’infanterie, elle a un petit Robbie, deux ans, et attend un deuxième bébé. Marguerite Vicenzo –Rita- a 41 ans, elle vit à Iowa City et son mari Sal, médecin, s’est engagé, tout comme leur fils Toby, dix-huit ans. Pour s’occuper, Rita jardine… D’abord assez formels, les échanges se font de plus en plus intimes. Les deux femmes se confient : leur désarroi devant l’absence de leurs hommes, leur quotidien différent et pourtant semblable. Elles partagent surtout la peur, omniprésente… Peu à peu le lecteur fait connaissance avec elles et les personnes qui les entourent. On voit Glory devenir une femme engagée, Rita s’adoucir. Toutes deux auront à prendre des décisions vitales. A travers ces lettres et malgré la distance, Glory et Rita se réconfortent mutuellement pendant ces temps difficiles…

Les lettres sont agrémentées de recettes de cuisine (tenant compte du rationnement et impliquant presque toujours un ingrédient typiquement américain, la mélasse –j’en ai cherché en France et je n’en ai jamais trouvé…) et de conseils de jardinage.

Un très beau roman, qui m’a semblé refléter parfaitement l’état d’esprit de ces femmes, épouses ou mères de soldats, dans ces années 40 (1943-1946).

Et pour la petite histoire, les deux auteures ont écrit ce livre sans jamais se rencontrer !

J’ai adoré cette lecture comme j’avais adoré le cercle littéraires des amateurs d’épluchures de patates.



Dans ce livre, on fait la connaissance de Glory mère de 2 enfants dont le mari Robert est parti faire la guerre en France.



Et de Rita dont le mari Sal et le fils Toby sont partis faire la guerre également.



Elles s’envoient des lettres se racontent leurs vies dans l’attente de revoir les êtres aimés. Les deux femmes vont se confier l’une à l’autre. Toutes deux différentes, mais leur amitié grandit au fil des lettres.



J’ai souri, pleuré, rigolé, eu faim en lisant ce livre.



Je n’ai pas pu le lâcher avant de l’avoir fini.Ce livre est un roman épistolaire on apprend a les découvrir au fil de leurs lettres échangées.



On s’attache aux personnages, on a envie que tout se passe bien pour les uns et les autres.



Ce roman a été écrit à quatre mains par les co-auteures qui ne s’étaient jamais rencontrées avant d’avoir terminé l’écriture de ce livre.



Un livre que je recommande. N’hésitez pas si vous le croisez dans votre librairie.

Je ne garderais pas un souvenir impérissable de ce livre mais ca a été une bonne lecture dans son ensemble.

L'écriture, les faits et mêmes les recettes sont fidèles à la période historique.

Les personnages sont attachants et on ne leur souhaite que le meilleur mais je pense que c'est le format épistolaire qui ne m'a pas fait ressentir toute l'émotion des différents évènements.

Roman épistolaire entre deux femmes de soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Glory vit dans le Massachusetts. Son époux Richard est mobilisé, envoyé en Tunisie, la laissant seule avec leur fils de deux ans, Robbie et enceinte de leur deuxième enfant. Rita, plus âgée, vit dans l’Iowa. Les deux hommes de sa vie sont mobilisés : son mari Sal est sur le front européen tandis que son fils Toby fait ses classes avant d’être envoyé en Asie. Le hasard va lier ces deux femmes, ces deux familles si différentes.



La lecture des critiques de ce livre, le comparant parfois au « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates », m’avait donné grande envie de lire ce roman trouvé un jour dans une boite à lire. Lecture qui s’avère être une semi déception. Là où « Le cercle » me faisait découvrir le destin des habitants de Guernesey pendant l’occupation allemande, « Petites recettes » m'apparait un roman très convenu.



Les deux personnages principaux, Glory et Rita, sont presque des caricatures. Les auteures ne pouvaient pas choisir plus opposées : l’une est jeune, à peine sortie de ses illusions d’adolescente malgré le mariage et la maternité, riche héritière qui n’a jamais manqué de rien sauf de l’affection d’une mère, elle n’a toujours pas choisi entre ses deux amours d’adolescence. L’autre est une femme mûre, vivant dans un état ultra-conservateur, modeste mais pas pauvre, avec des idées parfois bien arrêtées sur la vie. Pendant trois ans elles vont s’écrire, partager leurs espoirs et leurs peurs, leurs doutes et leurs certitudes, leurs joies et leurs peines, et beaucoup de recettes de cuisine, comme des instants de douceur et de communion au-delà des kilomètres et de l’adversité.



Bien que parfois sirupeux et dégoulinant de bons sentiments, d’un point de vue sur la guerre et sur le monde tellement états-unien, c’est un livre sur le pouvoir de l’amitié. La lecture est assez agréable malgré le style et l’histoire très classique et sans surprise. J’en garde deux ou trois recettes que je vais certainement tester.

Un livre d'une douceur rarement égalée dont l'ambiance (en plus de l'aspect épistolaire) m'a renvoyée au cercle des amateurs d'épluchures de pommes de terre. L'échange entre ces deux femmes inconnues, reliées simplement par le fait que leurs maris ont été envoyés à la guerre, m'a beaucoup émue. Elles font preuve de résilience et de beaucoup de force malgré les jours sombres et l'incertitude que leur offre la deuxième guerre mondiale. Leur regard d'américaines sur le front européen, mais aussi sur la société en ces temps difficiles, est incroyablement honnête et subtilement féministe. Je ne peux que recommander cette lecture qui fait un bien fou et donne envie de recommencer à envoyer des lettres.

Deux femmes dont les maris sont partis à la guerre, s'écrivent et se soutiennent dans les épreuves et la solitude. Une vrai amitié s'installe. Elles livrent leurs secrets, leurs doutes, leurs inquiétudes, décrivent leur vie, leur attente.

Ces courriers sont pour elles de véritables bouffées d'air, elles s'écrivent régulièrement, se donnent leurs avis et attendent les réponses de l'autre impatiemment. Ces courriers semblent les aider à affronter les dures épreuves qui les attendent.

Un roman qui vous fera regretter de vivre à une époque où les vrais courriers manuscrits ne se font quasiment plus.

Un jour, au hasard d’une réunion, Glory décide de correspondre avec une femme qui se trouve dans la même situation qu’elle. Elle pioche le nom de Rita et démarre ainsi une correspondance. Si les premiers mots sont timides, les deux femmes vont aller de confidences en confidences. Conseils sur le jardinage, recettes de cuisine, ragots, mais aussi petits secrets, ces Américaines vont devenir les meilleures amies du monde au fil de leur échange de lettres.
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Une lecture sympathique, sans plus. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable.



Pendant la seconde guerre mondiale, Glory et Rita commencent une correspondance pour trouver en chacune un réconfort, leurs hommes étant partis au front. Le roman est constitué de cet échange épistolaire, avec de temps en temps un courrier échangé avec leurs proches partis à la guerre.



Ce qui m'a beaucoup dérangée dans ce livre, c'est que le ton de leurs lettres n'est pas naturel. On ne dirait pas de vraies lettres échangées par deux personnes, et ça diminue beaucoup la force du récit. Par exemple, elles citent souvent des dialogues entre elles et leur entourage (avec guillemets et tirets, comme dans un roman classique), ce que je trouve très bizarre dans une lettre.

Leur amitié démarre aussi de manière beaucoup trop rapide à mon goût, et manque donc de sincérité et de justesse. Dès les premières lettres, elles semblent être les meilleures amies du monde, et j'aurais aimé une progression plus subtile dans leur relation.

J'ai plutôt bien aimé le personnage de Gloria, touchante dans ses fragilités et ses erreurs de jeunesse, mais je n'ai vraiment pas beaucoup apprécié Rita, que j'ai trouvée trop condescendante.

Les recettes de cuisine échangées, qui ont quand même donné leur titre au livre, n'apportent pas énormément je trouve, à part peut-être un aperçu des denrées à disposition en temps de guerre (à condition que ce soit fidèle à la réalité).



Néanmoins, je n'ai pas non plus du me forcer pour le finir. Ça se lit facilement, on a envie de savoir comment ça évolue, ce qui leur arrive à elles et à leurs proches. La fin est plutôt chouette. Et le fait qu'il ait été écrit à 4 mains, par deux personnes qui ne se sont rencontrées pour la première fois qu'après la parution du livre, faisant ainsi écho à leurs héroïnes, est assez sympa.



Donc voilà, pour moi une note tout à fait moyenne, parce que c'est vraiment l'impression qu'il m'a laissée. Ni vraiment bonne, ni vraiment mauvaise.

J'adore les romans épistolaires !! Pour celles et ceux qui ont adoré Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, lancez-vous dans celui-ci qui se déroule également pendant la Seconde guerre mondiale et qui est juste une pépite !! C'est l'histoire d'une correspondance entre deux inconnues, deux femmes de soldats, qui vont développer une amitié épistolaire absolument bouleversante. Elles se confient l'une à l'autre sur leur vie de tous les jours, faite d'angoisses liées à l'absence de leurs maris partis au front, sur leurs joies, leurs doutes, leurs victoires. C'est une si belle histoire, mon cœur est en miettes !

Je cherchais un roman dans le même style que celui du "Cercle littéraire des amateurs d'epluchures de patate".

Un roman épistolaire se passant pendant la seconde guerre mondiale, mais cette fois ci du point de vue de deux américaines.

Des sujets parfois trop légèrement traités, d'autres pas assez approfondis...

Nous allons découvrir deux femmes qui vont devoir changer leur vie de part les circonstances historiques mais aussi par la prise de conscience de leur pouvoir. Gloria (Glory) à une petite vingtaine d’année et deux enfants à charge. On apprend qu’elle a des moyens financiers hérités de ses parents et une certaine culture. Son mari fait aussi parti des notables de leur ville. Robert est engagé comme sergent.



Marguerite (Rita) est épouse de Salvatore (Sal) un biologiste universitaire parti en tant que médecin sur le front (Afrique du Nord et Italie) et mère d’un jeune homme de 18 ans Tobbie (dans le Pacifique).



On va découvrir à travers leurs lettres leur univers et les gens qui les entourent.



Elles vont être confrontées à leur féminité et leur engagement moral. L’une va se mettre à travailler et se faire un nom. L’autre va renouer avec le passé activiste de certaines femmes de sa famille. Tout en résistant aux tentations.



Les hommes au front et les femmes au travail… et que se passera t-il après la guerre ?



On a pas attendu internet et les réseaux sociaux en ligne pour qu’existent les réseaux sociaux et le courrier postal. C’est liaisons ont été mises en place pour maintenir une certaine stabilité dans certains milieux, sortir de l’isolement et du désœuvrement. C’est là qu’interviennent les communautés de femmes. Il ne faut pas qu’une fois les hommes au front les femmes soient complètement livrées à elles même. Autre époque autre mœurs.



C’est femmes n’ont pas le même âge, ne viennent pas forcément des mêmes milieux mais elles ont une base culturelle suffisante maintenir l’ordre. Elles vont vivre des situations qui sortent de leurs attributions habituelles, elles doivent gérer les pénuries, leur famille et leur communauté. Au départ elles devaient s’échanger des recettes et remonter le moral.



Nous allons suivre la construction d’une amitié, lettre après lettre, mot après mot. Elles vont se raconter, mettre à jour certaines choses du passé et affronter les nouvelles peurs, leurs colères, leurs doutes et leurs faiblesses. Cela aura un effet thérapeutique, introspection et analyse. Certaines lettres ne seront pas envoyées.



Elles sont honnêtes avec elles-mêmes et avec l’autre. La peur du jugement de l’autre est vite passé en arrière plan.



Elles vont écrire qui à leur mari, qui à leur fils… et une autre personne. On connaitra une partie de leur réponse grâce aux lettres suivantes, mais pas de façon directe.



Dans les échanges entre Glory et Rita on a vraiment la lettre et sa réponse sauf cas de force majeur. On va voir se développer un ensemble de valeurs telles que la tolérance, le non-jugement, et la franchise, la sincérité.



J’ai cru que nous aurions d’autres rencontres avec les autres femmes qui font partie des correspondantes de guerre. Mais non, une fois les adresses distribuées, on ne sait pas comment cela se passe avec les autres.



Cet échange de correspondance va au-delà du soutien moral entre femmes seules. On verra notamment que certaines femmes doivent se montrer encore plus patriote que d’autres. [...]
Lien : https://latelierderamettes.w..

Un roman qui fait du bien.

Un récit à quatre mains (les autrices ne se sont jamais rencontrées avant la publication, ce qui le rend sûrement plus ford), sur fond de guerre qui donne une merveilleuse description de l'amitié.

Deux femmes que tout oppose, leurs âges, leurs vies, les kilomètres mais qui via des courriers postés régulièrement vont entretenir un lien si fort, si important. Elles arriveront à surmonter les moments difficiles, se soutenir et devenir comme des soeurs (de celle qu'on se choisit).

Je crois avoir attendu chaque chapitre comme elles attendaient le facteur, avec impatiente.

Un roman plein de petits bonheurs qui viennent rendre les moments difficiles plus surmontable.

*lecture terminée*



Je viens de terminer Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan publié chez @editions_pocket et les @editionsbelfond.



Dans les années 1940, les habitants vivent avec la 2ème guerre mondiale. Glory et Rita, deux femmes vivant aux états unis et qui se sentent seules depuis que leurs maris respectifs sont partis au combat ont l'idée, chacunes dans leur région, de s'inscrire à un groupe de correspondance. Le destin à voulu que Glory pioche le nom de Rita, et une correspondance va commencer entre les deux femmes pour s'épauler, raconter les tracas, les soucis, se donner des recettes, raconter les ragots, les commérages, les péchés... cette correspondance va ammener un peu de bonheur dans ce monde de chaos et de destruction.



J'ai adoré cette lecture. C'est un roman épistolaire du coup ça change un peu le format habituel de ce genre de lecture. J'ai vraiment eu l'impression d'être avec 2 amies qui pouvaient tout se raconter et qui se connaissaient depuis des années. Elles sont très attachantes et on peut se mettre facilement dans leurs problèmes de tous les jours. L'une est une jeune mère, l'autre une jeune grand mère.

L'écriture est fluide et le format de lettres rend dynamique la lecture. J'ai vraiment aimer me plonger dans la vie de ces deux femmes avec la guerre en arrière plan.



Je recommande ce livre pour tous les fans du genre!



Petites anecdotes : les auteures ont écrit ce livre sans jamais se rencontrer!



Ce livre rend dans le challenge #marsaufeminin.

Ce roman écrit à quatre mains nous plonge dans la seconde guerre mondiale. Glory et Rita sont deux femmes américaines dont les maris et enfants sont partis à la guerre. C’est un peu par hasard qu’elles vont entamer une longue correspondance.



Poignant, si humains, ces lettres nous en apprend plus sur ces femmes restées en deuxième ligne. Ces femmes dont l’attente, la détresse et la solitude vont pousser à se confier l’une à l’autre. Elles vont trouver dans cette correspondance, le réconfort d’une amie.



La guerre ne les épargnera pas, malgré tout une lueur d’espoir naîtra à travers les recettes qu’elles se partageront. C’est doux et si cruel. Car la guerre laisse le monde avec des incertitudes. Est-ce que ces biens aimés reviendront indemnes ? Non, c’est une certitude et le lecteur se retrouve à apprécier ces deux amies.



Je trouve le concept du roman intéressant car les deux auteures ne sont jamais rencontrés avant la fin d’écriture du roman. Je pense que le fond historique a bien été retranscrit (mais je ne pourrai pas être sure à 100%).



En bref, un roman épistolaire qui fait réfléchir et nous dévoile des recettes qui fond du bien au moral.
Lien : https://unehistoirede.wordpr..

Avec son titre enchanteur et parlant, "petites recettes de bonheur pour les temps difficiles" est un véritable coup de coeur. Ce roman purement épistolaire sur fond de Seconde Guerre Mondiale se dévore autant qu'il nous délecte, tout en nous faisant vibrer d'émotions. Rita et Glory, deux femmes américaines restées plus ou moins seules dans leur foyer en attendant le retour de leurs hommes et la fin la plus rapide possible de cette guerre, sont très attachantes. Malgré leurs différences apparentes, leur point commun et essentiel qu'est l'attente et l'angoisse va faire en sorte de les unir à travers leur échange de lettres. Elles vont y puiser une entraide infaillible, un soutien indéniable, un tendre réconfort et surtout une amitié fraternelle. Même si elles ne sont jamais rencontrées, la force de leur lien et de leur amitié est tellement belle, touchante et attachante qu'elles nous permettent de vibrer en même temps qu'elles dans leur quotidien, le coeur sans cesse tourner vers l'espoir.
Lien : https://blogleslecturesducha..

Quel petit bijou ! Ce livre trônait depuis bien long en haut de ma liste de lecture. Les événements actuels m'ont enfin décidée à le lire. Et j'ai été bouleversée, secouée, émue. J'ai souri, apprécié la poésie des textes, l'ode à l'amitié, à la générosité tout simplement. Je pense que ce livre a été une aide précieuse dans les moments que nous vivons et redonne foi dans la beauté des choses : la famille, les amis, le quotidien, le partage. Je ne veux pas dévoiler plus l'histoire mais je garderai longtemps le plaisir et l'étincelle de joie apportés par cette lecture, par en plus,ce n'est pas commun, une écriture à quatre mains.

Janvier 1943, Rockport dans le Massachusetts, Gloria Whitehall, dit Glory, entame une correspondance avec Marguerite Vincenzo, dit Rita, résidente dans l’Iowa, à Iowa City. Toutes deux ont leurs maris engagés dans la guerre. Chacune décrit ses pensées, son quotidien, son voisinage, leurs recettes et leurs astuces pour un quotidien meilleur.



De temps en temps, j’aime bien sortir de ma zone de confort et lire des romans comme celui-ci. C’est mon second roman épistolaire et j’aime bien ce style. Je me suis attachée à cette amitié, à tourner les pages avec envie afin d’en connaître plus sur leurs vies, aux deux protagonistes même si j’ai eu une nette préférence pour Rita.



Une lecture très agréable qui m’a fait passer par une palette de sentiments différents. Une amitié épistolaire comme nous pouvons en connaître, maintenant, à travers les réseaux sociaux.

Ce livre fait du bien !!! À travers leurs lettres, on découvre la vie touchante de Glory et Rita. Leurs échanges sont d'abord assez timides et elles finissent par se livrer de plus en plus... C'est positif, drôle mais aussi chargé des émotions de ces femmes ayant leurs proches au front ! On s'attache très vite aux personnages et on aurait envie de leur écrire des lettres nous aussi ! Bref, on passe un bon moment !

J’ai ce livre dans ma PAL depuis au moins 3 ans et maintenant que je le referme je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas lu ce petit bijou plus tôt! Le choix judicieux de l’auteur pour le style épistolaire donne au roman un rythme soutenu,et nous plonge d’emblée dans le quotidien de deux familles pendant la seconde guerre mondiale. Au menu: petites tracasseries du quotidien, recettes qui mettent du baume au cœur, une belle amitié tissée au fil des lettres échangées et surtout l’espoir fou de voir revenir leurs hommes, maris et fils, d’Europe où ils ont été envoyés débarquer sur les plages de Normandie pour nous sauver. L’auteur aborde également des thèmes plus grave: le deuil, la résilience, la maladie, la culpabilité. Une belle découverte!