Suzanne Hayes

En conclusion j'ai beaucoup aimé ressentire toute les émotions des personnages qui sont diverses et variés durant toute la lecture. L'amitié entre ces deux femmes et émouvante et touchante , une très belle histoire. L'écriture est fluide, et très belle . Le seul point négatif pour ma part sont les quelques longueurs qui sont présentes, mais qui ne gache en rien la qualité du roman.
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De 1943 à 1946, deux femmes, épouses de soldats, trompent leur ennui en entretenant une correspondance. Mais au fil des lettres et malgré leur différence d'âge, se noue une amitié forte et solide entre Glory Whitehall, de Rockport dans le Massachussets et Rita Vincenzo, d'Iowa City. Glory, enceinte et déjà maman d'un petit garçon de 2 ans, a vu son mari Robert partir sur le front et souffre de solitude malgré l'attention que lui porte son ami d'enfance Levi. Rita, seule également, attend chaque jour des nouvelles de son fils Toby et de son mari Sal . Unies pas la douleur, liées par le manque, l'inquiétude et l'absence, elles partagent les angoisses du quotidien et essaient de trouver leur place dans une vie bouleversée par la guerre et le danger . Dans leurs courriers, elles s'entraident mutuellement et se donnent du courage pour affronter les plus douloureuses situations. Elles échangent des conseils de jardinage, des recettes de cuisine réalisables malgré le rationnement, se racontent les histoires du voisinage et de leurs familles, les histoires amoureuses et mille et une recettes pour vivre de petites joies au jour le jour, croquer la vie et trouver le bonheur malgré tout. Ce qui donne cette saveur toute particulière à leurs lettres est le parti pris de l'écriture à deux plumes et à distance. En effet, Nathalie Hayes et Loretta Nyhan ont conjugué leur talents en créant chacune l'un des personnages sans jamais se rencontrer avant la publication. Un pari fou mais aussi une réussite qui font de ce roman épistolaire une œuvre originale, légère mais bien écrite, chaleureuse et pleine d'émotion, à savourer sans modération.

Janvier 1943, Etats-Unis. Gloria Whitehall envoie sa première lettre à Marguerite Vincenzo dite Rita, à l’initiative du Club des femmes. Très vite, ce qui pourrait n’être qu’un exercice factice destiné à tromper la solitude de ces femmes dont les époux sont partis au combat devient une correspondance authentique qui va leur permettre de nouer des liens solides. En dépit de leur différence d’âge et de caractère, les deux femmes sympathisent et se soutiennent dans les moments difficiles. Solidarité, échanges (de conseils, de denrées rares et de recettes) sont les maîtres mots de leur correspondance.



C’est une jolie histoire, pleine de fraîcheur. Les lettres sont tour à tour amusantes et émouvantes. Certaines lettres sont adressées à d’autres personnages (les maris respectifs, la belle-fille…) mais l’essentiel de la correspondance reste centré sur la relation Glory-Rita, ce que j’ai apprécié. D’ailleurs, la grande réussite de ce roman épistolaire réside dans sa mise en abyme, puisque les deux auteures elles-mêmes ont tenu le pari d’écrire le roman sans se rencontrer !



En gourmande que je suis, j’ai beaucoup aimé les recettes proposées, non seulement originales mais également témoins des restrictions de l’époque. Je pense tester d’ailleurs le Caramel à la carotte (p. 301), les Cookies aux flocons d’avoine (p. 350) et les Patates douces (p. 358).



J’ai passé un agréable moment de lecture, mais je ne suis pas sûre que ce roman me marque à long terme. Si j’ai trouvé la personnalité de Rita intéressante et plus complexe qu’il n’y paraît sous des dehors bourrus, en revanche j’ai trouvé Glory immature et agaçante, ce qui fait que je me suis lassée assez vite finalement.

Deux femmes dont les maris sont partis à la guerre, s'écrivent et se soutiennent dans les épreuves et la solitude. Une vrai amitié s'installe. Elles livrent leurs secrets, leurs doutes, leurs inquiétudes, décrivent leur vie, leur attente.

Ces courriers sont pour elles de véritables bouffées d'air, elles s'écrivent régulièrement, se donnent leurs avis et attendent les réponses de l'autre impatiemment. Ces courriers semblent les aider à affronter les dures épreuves qui les attendent.

Un roman qui vous fera regretter de vivre à une époque où les vrais courriers manuscrits ne se font quasiment plus.

"Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles" est un livre que je n'aurai jamais choisi d'acheter, mais je l'ai reçu grâce à la box littéraire Le haut de la pile qui n'existe malheureusement plus et que j'adorais. Du coup, il a un peu traîné et j'ai profité d'une lecture commune pour le sortir et ... quelque part ... m'en débarrasser.



Entre Iowa et Massachusetts de 1943 à 1946.

Depuis que son mari a été appelé à rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall s’ennuie. Laissée seule avec son fils de 3 ans, enceinte jusqu’aux yeux, la jeune femme cherche une occupation pour tromper la solitude. Un beau matin, Rita Vincenzo reçoit la lettre d’une inconnue du Massachusetts …

Entre Glory, jeunette impulsive, et Rita, femme de poigne au grand cœur, se tisse une amitié au fil de la plume. Une correspondance entre deux femmes séparées par des centaines de kilomètres, accidentellement rapprochées par l’absence de leurs époux, partis sur le front.

Étayée d’instants complices, de joies, de peines, de drames, cette correspondance offre à chacune des deux femmes un moment de réconfort unique dans un monde bouleversé par les échos de la guerre qui menacent de saper leur courage. Comment vivre dans un monde sans hommes ? Comment égayer le quotidien lorsque tout est rationné ? À qui confier le mal-être, la souffrance de celles qui attendent, impuissantes et fébriles des nouvelles des époux, des fils qu’elles ont vus partir de l’autre côté de l’océan ? Trois ans de correspondance, autant de partage de recettes, de conseils de jardinage, de confidences inavouées… pour l’une des plus belles histoires d’amitié jamais écrites.



Je dois bien dire que je partais avec un a priori un peu négatif sur ce bouquin, j'étais presque certaine que je n'allais pas aimer ma lecture car c'est un roman épistolaire que je n'aime pas forcément beaucoup ce style littéraire. Et bien, au final ce livre a été une jolie découverte et une lecture fort sympathique.



Au début, on a un peu la sensation d'être voyeur dans la relation qui se noue entre Glory et Rita. C'est vrai quoi, on s'immisce dans leurs vies ! Mais très vite, on s'attache fortement à elles. Je ne peux pas dire laquelle des deux est ma préférée car elles sont très sympathiques toutes les deux. En plus, les personnages sont très travaillés, ils ont tous une personnalité fournie qui leur est propre. C'est très agréable !



Tout au long du livre, le lecteur partage le quotidien de ces deux femmes. C'est hyper intéressant de se rendre compte de comment était la vie à l'époque de la guerre aux États-Unis car il faut bien l'avouer, on connait surtout la façon de vivre dans notre propre pays. J'ai beaucoup aimé les conseils de jardinage, les recettes de cuisine mais aussi les encouragements qu'elles se donnent l'une à l'autre.



J'ai été touchée par la naissance de cette belle amitié et je n'avais qu'une envie : qu'elles se rencontrent enfin pour donner du corps à tout ça. J'ai été malmenée aussi pendant ma lecture, je suis passée par de multiples sentiments allant du rire aux larmes. Mais globalement, c'est un livre qui donne le sourire et qui rassure quelque part sur la nature humaine.



Une très jolie lecture que je ne peux que vous conseiller ...

Une jolie correspondance entre deux femmes que la guerre a rapprochées. Ce livre se lit sans pause... et on regrette de le fermer ! On aimerait tant connaître la suite

Je ne connaissais pas du tout ce titre, ce fût donc une totale découverte. Un peu sceptique au départ, je me suis vite plongée dans ce livre. Après l'avoir refermé, j'ai été triste de quitter mes deux amies. Oui, les 2 héroïnes de ce livre étaient devenues mes amies.



Au départ, les lettres échangées sont pleines de banalités, mais surtout elles présentent le quotidien de 2 femmes séparées de leur mari par la guerre. Glory, jeune maman d'un enfant de 3 ans, et enceinte du deuxième d'un côté. Rita, quadragénaire, mère elle aussi mais d'un jeune homme parti lui aussi à la guerre, de l'autre côté. Entre les deux, va se créer un lien fort, au travers de ces lettres dans lesquelles elles se racontent leur quotidien. Plus qu'un soutien l'une pour l'autre, nous allons assister à la naissance d'une belle et grande amitié sur fond de guerre. Chacune racontant ses joies et ses peines à l'autre. Il y a des passages forts et touchants.



Cette lecture est pour moi un peu comme une lecture doudou. Je m'explique. C'est un livre qui fait du bien au moral. Il est plein de bons sentiments, de choses moins gaies, mais cette amitié qui lie ces deux femmes est belle. Moi qui suis très sensible à l'amitié, ce livre était fait pour moi. Et Marion l'a très bien compris. Elle a parfaitement choisi ce livre qui résume bien ce que je pense de l'amitié : être là l'une pour l'autre, malgré la distance et les difficultés de la vie.


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On attribue beaucoup de similitude avec "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows. 2crit les deux à quatre mains, parlant de la seconde guerre mondiale, des échanges épistolaires... Les similitudes pour moi s'arrêtent là. L'histoire, les propos ne se ressemblent en rien. Et j'ai davantage appréciés les "Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles".



J'ai été plus sensible à ces deux personnages, à ces femmes fortes, pleines de vie de passion et de fougue, qui font des erreurs et restent parfaitement humaines. Je me suis sentie proches, comme si des amies m'écrivaient, je suis rentrée dans leur histoire, dans leur quotidien, oubliant que je ne recevait pas vraiment les lettres.



Les auteurs ont gagné leur pari avec moi : je faisais partie de leur histoire. J'ai aimé, sans tomber dans le pathos, lire les espoirs de Rita, les déconvenues de Gloria, les espérances de Roylene... Bref, une part de moi même refusait de rester inactive. Il fallait que je sache quelles seraient les solutions qu'elles allaient trouver pour survivre à ces mois et années d'angoisses.



Je ne peux pas dévoiler plus car il n'y a pas vraiment d'intrigue, il s'agit surtout de confession, de confidences, d'une relation amicale sincère. De plus, cette façon de raconter l'histoire est très bien menée. Par ailleurs, le style est plutôt fluide, on ne ressent pas de dissonance à la lecture ou de différence entre les deux auteurs.


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J’ai adoré cette lecture comme j’avais adoré le cercle littéraires des amateurs d’épluchures de patates.



Dans ce livre, on fait la connaissance de Glory mère de 2 enfants dont le mari Robert est parti faire la guerre en France.



Et de Rita dont le mari Sal et le fils Toby sont partis faire la guerre également.



Elles s’envoient des lettres se racontent leurs vies dans l’attente de revoir les êtres aimés. Les deux femmes vont se confier l’une à l’autre. Toutes deux différentes, mais leur amitié grandit au fil des lettres.



J’ai souri, pleuré, rigolé, eu faim en lisant ce livre.



Je n’ai pas pu le lâcher avant de l’avoir fini.Ce livre est un roman épistolaire on apprend a les découvrir au fil de leurs lettres échangées.



On s’attache aux personnages, on a envie que tout se passe bien pour les uns et les autres.



Ce roman a été écrit à quatre mains par les co-auteures qui ne s’étaient jamais rencontrées avant d’avoir terminé l’écriture de ce livre.



Un livre que je recommande. N’hésitez pas si vous le croisez dans votre librairie.

Je n'ai pas du tout accroché donc je vais stopper là, à la page 130 et quelques... Je trouve cela répétitif et il ne se passe pas grand chose jusque là.

Les auteures ont réussi à nous démontrer qu'une réelle amitié pouvait voir le jour, et ce, malgré la distance. Les lettres échangées auront apporté un soutien incroyable autant pour l'une que pour l'autre.



Ce roman a réussi à m'émouvoir aux larmes à la lecture de certains passages et je sais qu'il restera dans ma mémoire bien longtemps, mais je n'arrive pas pour autant à lui donner la note parfaite. Il manquait un petit quelque chose pour me charmer complètement...



Probablement dû aux recettes qui étaient de trop à mon goût personnel. Assez bizarre quand on regarde le titre que le seul élément qui m'a perturbé est justement ces fameuses recettes
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Ayant beaucoup aimé Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, j'avais très envie de lire celui-ci car je me disais que ça devait être similaire. Et effectivement, ça y fait beaucoup penser, mais en étant quand même très différent. Les deux romans ont le style épistolaire en commun, et la 2e Guerre Mondiale pour sujet. Mais pour l'un, cela se passe en Angleterre après la guerre, et pour l'autre (celui qui nous intéresse aujourd'hui), aux Etats-Unis pendant la guerre.



Et c'est en cela qu'il est intéressant car on se rend vraiment compte de ce que vivaient les civils : l'angoisse des femmes qui attendent désespérément des nouvelles de leurs maris, fils, frères... parfois pendant des semaines, la honte que ressentaient les hommes qui n'avaient pas pu s'engager pour raisons de santé, les rationnements et toutes les astuces imaginées pour pallier le manque cruel de certaines denrées.



D'ailleurs, le titre vient en partie de là, je pense, car les deux personnages principaux, Glory et Rita, rajoutent régulièrement des recettes de cuisine à leurs lettres, dans lesquelles elles remplacent certaines denrées manquantes par d'autres, qui font parfaitement illusion, d'après elles.



Mais le titre fait aussi référence à cette immense amitié qui va naître entre ces deux femmes que la guerre et leur situation similaire vont rapprocher, alors qu'elles ne se connaissent que par leurs lettres. Pendant trois ans, elles vont correspondre et tout partager, tout se dire, livrer tous leurs états d'âmes jusqu'au plus intime de leurs secrets, mais aussi parler de leurs soucis et petites joies du quotidien. Car même si la vie est comme en suspens, si on est en permanence dans l'attente, soit d'une lettre des hommes partis se battre, soit d'un télégramme de l'armée qui annoncera que le pire est arrivé, si on guette à la radio des nouvelles de cette horrible guerre, et bien la vie continue malgré tout.



Et les deux femmes parlent de tout ce qui fait leur quotidien, et de comment elles trompent leur ennui et leur angoisse en essayant de se rendre utile comme elles peuvent, de "contribuer à l'effort de guerre", comme elles disent. Et c'est encore un autre point positif de ce livre, car on comprend vraiment bien à quel point la guerre a contribué à changer la place des femmes dans la société américaine. Car pendant ces quatre ans de guerre (les Etats-Unis ne rentrent dans le conflit qu'en 1941), les femmes ont dû remplacer les hommes partis se battre, et ce, sur tous les fronts, que ce soit à la maison ou au travail. Et ce faisant, elles ont commencé à réaliser qu'elles avaient autant de valeur que les hommes : qu'elles étaient aussi intelligentes, aussi courageuses, aussi débrouillardes... Et donc, logiquement, elles ont commencé à se dire que si elles pouvaient remplir les mêmes rôles que les hommes, pourquoi n'auraient-elles pas les mêmes droits ?



Et quand les hommes sont enfin rentrés de la guerre, peut-être pas tous blessés physiquement, mais en tout cas tous affaiblis, voire brisés moralement, ils ont retrouvé des femmes qui elles, avaient gagné en force et en assurance. Et c'est cela aussi que laisse entrevoir ce livre, tout en finesse, d'ailleurs.



Les deux personnages principaux ne m'ont pas touchée de la même façon. Si la jeune maman, Glory, apparaît tout de suite sympathique et attendrissante de part sa fraîcheur et sa spontanéité, j'ai eu plus de mal à apprécier Rita, la plus âgée des deux, dont le mari et le fils se sont tous les deux portés volontaire pour partir. Ma réticence à l’égard de ce personnage est surtout venue du fait qu'elle a beaucoup de mal à accepter la petite amie de son fils, qui n'est pas conforme à ce qu'elle aurait souhaité, et qu'elle le dit clairement à Glory, puisqu'elles se confient tout. Elle mettra énormément de temps à dépasser ses a priori et à voir au-delà des apparences, au sujet de la jeune femme, et la façon dont elle parle d'elle dans ses lettres m'a un peu agacée. Mais j'ai fini par m'attacher aussi à cette femme qui, au fond, a un cœur en or.



Conclusion : J'ai vraiment aimé cette histoire touchante et émouvante, écrite dans un style très agréable, qui montre comment une vraie amitié peut naître malgré la distance et comment une simple correspondance entre deux êtres peut aider à supporter l'insupportable.

Un beau livre sur le pouvoir de l'amitié. Pleines d'optimisme et d'humanité, 2 femmes de soldats Américains échangent avec bienveillance, sur tous les moments de leur existence durant la seconde guerre mondiale. On s'immisce dans leur complicité épistolaire et l'on partage avec elles le chagrin, la joie, la force et le courage de vivre.

Roman épistolaire entre deux femmes de soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Glory vit dans le Massachusetts. Son époux Richard est mobilisé, envoyé en Tunisie, la laissant seule avec leur fils de deux ans, Robbie et enceinte de leur deuxième enfant. Rita, plus âgée, vit dans l’Iowa. Les deux hommes de sa vie sont mobilisés : son mari Sal est sur le front européen tandis que son fils Toby fait ses classes avant d’être envoyé en Asie. Le hasard va lier ces deux femmes, ces deux familles si différentes.



La lecture des critiques de ce livre, le comparant parfois au « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates », m’avait donné grande envie de lire ce roman trouvé un jour dans une boite à lire. Lecture qui s’avère être une semi déception. Là où « Le cercle » me faisait découvrir le destin des habitants de Guernesey pendant l’occupation allemande, « Petites recettes » m'apparait un roman très convenu.



Les deux personnages principaux, Glory et Rita, sont presque des caricatures. Les auteures ne pouvaient pas choisir plus opposées : l’une est jeune, à peine sortie de ses illusions d’adolescente malgré le mariage et la maternité, riche héritière qui n’a jamais manqué de rien sauf de l’affection d’une mère, elle n’a toujours pas choisi entre ses deux amours d’adolescence. L’autre est une femme mûre, vivant dans un état ultra-conservateur, modeste mais pas pauvre, avec des idées parfois bien arrêtées sur la vie. Pendant trois ans elles vont s’écrire, partager leurs espoirs et leurs peurs, leurs doutes et leurs certitudes, leurs joies et leurs peines, et beaucoup de recettes de cuisine, comme des instants de douceur et de communion au-delà des kilomètres et de l’adversité.



Bien que parfois sirupeux et dégoulinant de bons sentiments, d’un point de vue sur la guerre et sur le monde tellement états-unien, c’est un livre sur le pouvoir de l’amitié. La lecture est assez agréable malgré le style et l’histoire très classique et sans surprise. J’en garde deux ou trois recettes que je vais certainement tester.

Il y a quelques années j'avais apprécié le roman épistolaire écrit à deux mains par Marie-Ann Shaffer née en 1934 en Virginie Occidentale et Annie Barrows, sa nièce, qui est auteur de livres pour enfants.

Ce livre reprend une même idée : échanger une correspondance mais cette fois-ci entre deux femmes américaines toutes deux mariées à un combattant parti sur le front européen.

C'est très agréable à lire, d'une écriture très fluide et résolument optimiste malgré l'époque troublée et le rationnement, le manque d'hommes pour les travaux de la ferme, les prisonniers allemands qui viennent en renfort et qu'il faut comprendre.

Nous sommes une génération qui n'avons pas connu ce genre de privation mais c'est raconté de façon peu ennuyeuse et très féminine et donc, j'ai pu le lire facilement et rapidement. Je me suis pris d'affection pour les trois figures féminines : Gloria, Rita et la jeune Roylene. Même l'acariâtre Mme K. m'est devenue sympathique quand j'ai compris la raison de son aversion de tout ce qui est allemand ! Un beau moment de lecture.

J’ai beaucoup aimé ce roman épistolaire. J’ai souri, j’ai eu des frissons et même versé quelques larmes. Un livre tendre d’une amitié pendant la guerre qui fait rage en Europe. Comment les femmes se débrouillaient sans leur mari à leur côté, comment elles arrivent a se remonter le moral. Je vous invite a le lire.

Ce roman m'a énormément touché. J'ai été hapée dans l'histoire de ces 2 femmes et je n'arrivais plus à le lâcher tant je voulais savoir la fin en l'espérant heureuse.. Le roman épistolaire reste un de mes genres préférés

Je suis tombé sur ce livre un peu par hasard et j'ai reçu comme message subliminal : "LIS-MOI"



Si vous avez aimé Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, vous allez aimer ce livre

Nous suivons au travers d'un échange épistolaire, la vie de deux femmes américaines dont les maris sont au front pendant la Seconde Guerre mondiale. Et là, plongée dans dans le passé garanti avec des allusions aux restrictions alimentaires, aux messages censurés, à l'effort de guerre...

Un roman touchant qui nous plonge dans le changement de société qu'entraînent la guerre avec la prise d'indépendance des femmes, les mœurs également.

Petit plus non négligeable : de vraies recettes de cuisine "restrictives" émaillent le récit.



Bref, superbe roman qui ne peut laisser insensible.

Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles est un roman épistolaire dont l'action se joue pendant la deuxième guerre mondiale aux Etats-Unis.

Glory, une jeune femme enceinte de son deuxième enfant, et dont le mari est appelé au front, s'ennuie dans sa grande maison à Rockport, Massachusetts. A quelques centaines de kilomètres de là, dans l'Iowa, il y a Rita, une jeune quadra, qui vit seule dans l'angoisse parce que son mari et son fils sont également partis au front.

Pour se faire une amie et se sentir moins seule Glory décide de commencer une correspondance avec Rita, une femme qu'elle ne connaît pas, et qui « vit la même situation » qu'elle. La correspondance est d'abord hésitante et superficielle, mais rapidement une vraie amitié s'installe entre les deux femmes, qui partagent maintenant leurs joies, leurs peines, les angoisses, leurs secrets et leurs recettes de cuisine… Les deux femmes trouvent un réconfort mutuel dans cette correspondance pendant cette période difficile.

Bien que j'aie passé un moment de lecture agréable avec ce livre, j'ai un avis mitigé et je suis même un peu déçue. Je trouve que les personnages sont trop mous, trop passifs et pas assez développés. On a l'impression que la guerre est vraiment très loin et qu'à part le rationnement il n'y a rien qui se passe dans leur entourage. Aussi, je n'avais pas vraiment l'impression que les lettres étaient écrites par deux personnes distinctes. C'est dommage que le caractère de leur personnage ne soit pas plus différencié.

J'ai lu que ce livre est souvent comparé avec Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, mais je trouve, qu'à part le style épistolaire et que l'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale, les deux histoires n'ont rien d'autre en commun.

Je m'attendais à vivre beaucoup d'émotions fortes, mais elles n'étaient pas au rendez-vous. Une lecture agréable avec un style fluide, un peu fleur bleue certes, mais pas inoubliable.

j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui nous parle d'amitié, d'amour, de tendresse, de bonheur et de malheur.... bref tous les ingrédients de la vie!