Sylvie Testud

Les vacances, c'est ne rien faire, mais être quand même payé.

Capable de faire entrer les ronds dans les carrés, je suis l'auteur d'un miracle.

Pourquoi rien n'a l'air de ce qu'il est ? Pourquoi ce qui n'est pas logique se produit ? Ce qu'on attend n'arrive jamais ?

Faut-il être stupide pour crécher sous la tente lorsqu'on vous ouvre le château !

Les "bonnes surprises", je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. Chaque fois que j'ai baissé la tête, je me suis pris le poteau.

L'estomac défoncé, ivre morte, mon foie était sûrement gros comme une pastèque.

Qui ne dit mot consent.

Moi, je trimballe un carnet. Dedans, je note toutes les broutilles qui rendent la vie insupportable, en l'occurrence à moi.

Dès qu'un problème se règle, un autre débarque.

Même en ne laissant rien au hasard, le résultat n'est jamais celui espéré.

J'ai beau m'activer, chercher des solutions, c'est vrai, mes emmerdements se multiplient de jour en jour.

Ce n'est pas parce que "ça craint" qu'il faut forcément agir.

Si Adrien plane à longueur de d'année, ce n'est pas parce qu'il est fou, c'est qu'il est camé. La désintoxication est rude mais possible. Pourvu que ce soit ça.

Adrien éteindrait un incendie avec un verre d'eau. Calmerait une hémorragie avec un pansement.

Je n'ai donc rien à laver, rien à ranger ? Pas une malheureuse tasse à rincer ? Je suis une touriste chez moi.

Je prends la vie... je ne sais pas comment, en tout cas pas comme elle vient.

Les hommes, c'est comme les bateaux : t'es contente quand tu les achètes et quand tu les revends.

A tout problème, il y a une solution : si je suis sur une mauvaise piste, je veux bien me rattraper.

Elle a fui cette destination de rêve, paradis pour touristes, enfer pour les autres.

Je souligne la ponctualité de Fao à Adrien qui s'en fout comme des taches de dentifrice sur le miroir de la salle de bain.