Citations de Tahar Ben Jelloun (1758)
L'être humain a autant besoin de manger et de boire, d'être en bonne santé que d'apprendre ce qu'est le monde qui l'entoure et dans lequel il vit. (p.46)
Disons que les Arabes avaient compris une chose simple: pour progresser, pour s'enrichir, il ne faut pas fermer sa maison, au contraire, il faut ouvrir les portes et les frontières, aller vers les autres, s'intéresser à ce qu'ils ont écrit, à ce qu'ils ont construit. (p.50)
- Le mot djihad.
- Il signifie "effort". Les musulmans l'ont d'abord compris comme "effort sur soi-même", "résistance contre les tentations, contre l'attraction du mal". (p.80)
Au XI e siècle ,lorsque les chrétiens décidèrent de partir en guerre contre les musulmans (...)les musulmans ont décrétés le djihad,le combat contre les agresseurs pour se défendre.Aujourd'hui ce mot n'as plus de sens, puisque l'islam ne cesse de se répandre pacifiquement et que personne ne le menace vraiment.Donc ,ceux qui utilisent aujourd'hui ce mot font un contresens.
Aimer, c'est célébrer en permanence la rencontre de deux solitudes.
Il y a des gens qui hurlent quand ils menacent. La colère trouble leurs sentiments. Il y en a d'autres qui parlent sans hausser le ton et ce qu'ils disent vous atteint plus.
Apprendre à aimer sa solitude. Savoir se retirer dans un roc qui préserve la tendresse. Déjouer la dépendance pour que la possession devienne écran de transparence. Aimer, c'est célébrer en permanence la rencontre de deux solitudes.
Je suis tombée comme une mauvaise pluie, celle que l'on n'attend pas, celle qu'on craint parce qu'elle pourrit les semences.
Doit-on traîner avec soi jusqu'à la mort ceux qui vous ont condamné à vivre?
Comme on dit, "qui t'a précédé d'une nuit, a appris une ruse de plus que toi".
Ma religion est mon identité, je suis musulman avant d'être marocain, avant de devenir immigré; l'islam est mon refuge, c'est lui qui me calme et me donne la paix; c'est la dernière religion révélée, elle est arrivée pour clore un long chapitre que Dieu a commencé il y a très longtemps. Ici, ils ont leur religion et nous avons la nôtre. Nous ne sommes pas faits pour eux et ils ne sont pas faits pour nous.
« Ma religion est mon identité, je suis musulman avant d’être marocain, avant de devenir immigré, l’islam est mon refuge, c’est lui qui me calme et me donne la paix. » (p. 131)
« Le Maroc ne vous lâchera jamais, il sera toujours avec vous, impossible de l’oublier, le Maroc émigre avec vous, il vous suit, vous guide et vous protège, il vous collera à la peau ; il ne faut pas se décourager, quand le pays vous manquera. » (p. 95)
J'ai aimé le personnage pricipal du livre , il s'appele Mohamed , il est Marocain .Le livre est très complet .Il faut savoir suivre l'histoire du début jusqu'à la fin.
Mohamed est né au Maroc, il va aller en France pour gagner de l'agent et travailler . Son reve c'est de construire une belle maison pour sa femme et ses enfants.
je n'ai pas trop appréciée la fin de l'histoire ou Mohamed appelle ses enfants de venir en Maroc , Ils ne voudront pas venir car ils vont faire leur vie en France. Puis Mohamed meurt sur un fauteuil .
Ce roman est un peu trop détaillée et il est aussi dur a lire.
Avant de vous donner ma version des faits, je dois vous prévenir que je suis mauvaise. Je ne suis pas née mauvaise, mais quand on s'attaque à moi, je me défends et par tous les moyens je rends coup pour coup. En réalité, je ne me contente pas de rendre les coups, j'en donne de nouveaux et de plus cruels. C'est ainsi, je ne suis pas gentille, je déteste les gens gentils, ils sont mous, flous et interchangeables.
Wahida était une image qui se superposait à une autre image, en se décalant un peu. J'étais persuadé qu'il fallait revisiter avec elle les lieux de l'amour. Sa présence était pour moi comme le reflet d'un souvenir, l'ombre d'une histoire, le double d'une image qui flottait dans le vent.
Chacun de nous garde secrètement au fond de lui-même un amour qu'il aurait aimé vivre. Ce fut le visage de Wahida qui réveilla ce désir au point d'y croire, confondant la réalité napolitaine et l'imaginaire lointain, non situé, un imaginaire de tous les espaces et de toutes les époques.
Naples me fait souvent cet effet : me renvoyer à mes fantaisies, m'éloigner du réel ou le confondre avec des images venues d'ailleurs.
Naples crée chez moi un besoin d'exorciser le passé.
Moi non plus , je n ai pas la même édition
La nuit nous dormions sans revers. Harrouda ne faisait plus
les toits. Nous étions déjà orphelins. notre première
éjaculation tremblante remplissait notre main. Nous versions
le liquide dans un petit flacon. Le flacon ne suffisait plus.
Nous prîmes une jarre, jusqu'au jour ou nous décidâmes de
disparaître dans la jarre
La lecture de Fass se fera à voix haute en travers d’une
dernière blessure: celle de l’enfant qui offrait à Harrouda du
pain et du sucre.
Il n’avait pas la mer.
Mais qui ose?
Qui ose parler de cette femme?
Harrouda n'apparaît que le jour. Le soir elle disparaît quelque
part dans une grotte