Citations de Tahereh Mafi (781)
- Ceux qui ne te comprennent pas, dis-je d'une voix douce, douteront toujours de toi... (p144)
Mon cœur trésaille. La simplicité de sa réponse me paralyse, elle a des accents de vérité. C'est plausible. C'est plausible que j'aie déjà vu ces mains, cette bouche, ces yeux. Ils me disent quelque chose.
- Oui, répète-t-il d'une voix à son tour éraillée d'émotion.
Ses mains quittent mon visage et, déroutée par cet abandon, me voilà en quête de chaleur. Presque à mon insu, je me rapproche de lui en lui demandant quelque chose que je ne comprends pas.
That's all I ever was, I realize. A spare part kept in captivity. A backup weapon in the case that all else failed.
Shatter me.
Break glass in case of emergency.
Les imbéciles sont hautement inflammables, mon cœur. Envoie-les tous rôtir en enfer.
- Mais pourquoi ne comprends-tu pas ?
[...]
- Je ne comprend pas quoi...?
- Que je t'aime. [...]
Je t'aime, répète-t-il, paroles dures et tendres à la fois. Je t'aime, et ça ne suffit pas. Je pensais que ça suffirait et je me trompais. Je pensais pouvoir me battre pour toi et je me trompais. Parce que je ne peux pas. Je ne peux plus t'affronter...
c'est anormal ?
d'avoir envie qu'on s'inquiète pour vous ?
pas anormal
juste humain
— Oui, admet-il en s’étranglant. C’est ce que je voulais. C’est ce que je veux. Je veux être ton ami.(Il hoche la tête, et je remarque l’infime déplacement d’air entre nous.) J’ai envie d’être l’ami dont tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu gardes prisonnier de ta tête. Je veux être ce genre d’ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaitre chaque courbe, chaque grain de beauté chaque frisson de ton corps, Juliette… »
Tu es une lâche, il chuchote. Tu veux être avec moi et ça te terrifie. Et tu as honte. Honte de pouvoir vouloir quelqu'un comme moi, n'est-ce pas ?
Lorsque leur monde fut bâti, il était d'une beauté si éclatante - riche de mille et une couleurs - que le ciel en pleura cent ans. Un déluge de larmes de bonheur et de chagrin inondèrent la terre et la lézardèrent ici et là, en créant fleuves, lacs et océans qui existent encore aujourd'hui. La beauté suscita une grande joie, mais également une grande tristesse, parce qu'il n'y avait personne pour apprécier pareille magnificence. Alors, comme le veut la légende, le peuple de Ferenwood naquit des larmes qui inondèrent la terre.
- Des études ont montré que la réflexion et la délibération menaient à une prise de décision réfléchie. Une véritable épidémie.
J'ai envie d'être l'ami dont tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu gardes prisonnier dans ta tête. Je veux être ce genre d'ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaître chaque courbe, chaque grains de beauté, chaque frisson de ton corps, Juliette...
Je suis le train qui fonce à toute allure.
C'est moi qui ai perdu tout contrôle.
Parce que, parfois, on se voit - on se voit tel qu'on pourrait être - tel qu'on pourrait être éventuellement si les choses étaient différentes. Et si on regarde de trop près, ce qu'on voit va nous effrayer, ça va nous obliger à nous demander ce qu'on ferait si on en avait la possibilité. On sait qu'il existe un autre aspect de nous-même qu'on n'a pas envie de reconnaître, un côté qu'on n'a pas envie de voir en plein jour. On passe sa vie à tout faire pour l'écarter, le repousser, loin des yeux, loin du coeur. On fait comme si une partie de nous-même n'existait pas.
On vit comme ça pendant longtemps.
Pendant longtemps, on est à l'abri.
Et puis on ne l'est plus.
Les paroles sont comme des graines, je pense, qu'on sème dans notre cœur à notre plus jeune âge. (...) Les bonnes paroles poussent à merveille. (...) Mais les mauvaises paroles poussent mal.
- J'aime mes vêtements, lui dis-je.
J'aimerais te coller mon poing dans l'oeil, ça, je ne le lui dis pas.
..Fini Noël, fini Hanoukka, fini le Ramadan et Diwali. Fini religion, croyances, convictions personnelles. Ces convictions avaient failli nous tuer, c'est ce qu'ils disaient.
Ses yeux verts traversent la vitre et me transpercent.
J'inspire un grand coup et espère que je ne vais pas mourir.
J'inspire un grand coup et je descends peu à peu le long de la corde.
J'inspire un grand coup et j'espère que Warner ne se rend pas compte de ce qui vient de se passer.
J'espère qu' il ne sait pas qu'il vient de me toucher la jambe.
Et que rien ne s'est produit
Je m’entraîne depuis plus d’une décennie. Chaque jour, j’ai travaillé pour affûter mes forces physiques et mentales. Je mesure un mètre quatre-vingts pour soixante-dix-huit kilos de muscle. Je suis bâti pour survivre, optimiser mon énergie et mon endurance, et je suis tout à fait à l’aise avec un pistolet en main. Je peux nettoyer, recharger, démonter, remonter plus de cent cinquante sortes d’armes à feu. Je peux atteindre une cible en plein cœur quasiment à n’importe quelle distance. Je peux sectionner la trachée-artère d’une personne du tranchant de la main. Je peux paralyser temporairement un homme rien qu’avec mes phalanges.
Sur le champ de bataille, je suis capable d’exécuter sans état d’âme les gestes qu’on m’a appris à mémoriser. Je me suis construit la réputation d’un monstre froid et insensible qui ne craint rien et se moque de tout.
Mais tout ça est parfaitement trompeur.
Parce qu’en vérité, je ne suis qu’un lâche.
Cette fille est entrain de me détruire.
Une fille qui a passé toute l’année dernière dans un asile d’aliénés. Une fille qui a tenté de m’abattre pour l’avoir embrassée. Une fille qui s’est enfuie avec un autre homme uniquement pour m’échapper.
Bien sûr, c’est la fille dont j’allais tomber amoureux.
Je plaque une main sur ma bouche.
Je suis entrain de perdre la tête.
Je suis désormais pleinement dépendant de tout ce qui me permettra de vivre ces prochaines semaines de contrariété. Médicaments, médecins, heures de sommeil.
Et tout ça pour un baiser.
C’est presque insupportable.
Je suis à court de mots. J'ai des lettres plein les poches, mais je suis incapable de les assembler, et je crève tellement d'envie de dire quelque chose que je ne dis rien, et mon cœur va éclater en jaillissant de ma poitrine.